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Après un joli parcours de maisons étoilées et un titre de « Meilleur Ouvrier de France », décroché en 2015, c'est un retour aux sources pour l'enfant du pays, Guillaume ROYER, au pied du canal de Bourgogne. Dans ce cadre champêtre, ce sympathique cuisinier semble à l'aise comme un poisson dans l'eau, toute proche. L’adresse fait partie de la sélection bourguignonne au « Michelin 2023 »….

 

VANDENESSE-EN-AUXOIS (Côte d’Or) : Sur ce séculaire mur de pierre, les lettres noires de « L’Auberge de Guillaume » se détachent au loin, face à la mairie. Juste à côté, antan, comme l'atteste encore une impeccable enseigne peinte, se tint la supérette locale multi-services : de l'étoffe aux articles de pêche en passant par les réparations automobiles.

En tous cas, c’est une belle bâtisse que cette auberge. Au rez-de-chaussée, il y a une jolie salle avec une cheminée dont la chaleur doit être appréciable en saison. Mais, en cette fin avril, la terrasse jouxtant le jardin vient d'ouvrir. Quel plaisir printanier que celui de déjeuner dehors !

Quelques tables sont occupées par de jeunes clients, mais aussi un notaire qui traite plaisamment ses affaires entre deux rasades de Volnay.

 

 

Un hors d’œuvre qui est un modèle du genre…



Diverses formules sont au choix. La première des suggestions est à 37 euros. L'apéritif est accompagné de deux incontournables bourguignons, ici revisités avec gougère et jambon persillé. Le hors d'œuvre est un modèle du genre : ce sont de grosses asperges vertes qui sont impeccablement cuites et surmontées de roquette, parmesan et magret de canard, avec une sauce gribiche délicieuse. 

C'est alors que l'aimable serveuse arrive et nous ajoute une sauce émulsionnée au citron : c'est délicieux ! Même si l'agrume prend alors le pas sur la plus classique gribiche.

Ensuite, se présente une référence de la cuisine printanière constituée par des œufs et morilles, accompagnés d'un odorant jus d'oignons. Le jaune d'œuf nappe alors toute l'assiettée...Il n'y a plus alors qu'à saucer !

 

 

Ah, les champignons de Saint-Georges !

 

Puis vient le tour d'un produit icaunais, avec la truite bio de Crisenon (elle est présente sur moult belles tables bourguignonnes !). Là aussi, le printemps est dans l'assiette, avec ses asperges et petits pois, mais aussi des champignons nommés de Saint-Georges, ayant été ramassés par le chef, comme l'admoneste le serveur ! Une chose est sûre : c'est délicieux !

 

 

 

 

Le « délice de Pommard » : un régal de fromage à base de graines de moutarde…

 

C’est une bonne idée ensuite que ce coq confit au jus de volaille ! Cela change de ses 249 584ème versions au vin ! Dans l'assiette de fromages, figure le « délice de Pommard », un fromage frais qui est accompagné de graines de moutarde. C'est très bon et pas si facile à trouver par chez nous dans l'Yonne : sur les marchés, on en trouve à la crémerie LEROUX.
En dessert, se dévoile une déclinaison autour de l'orange. Elle comprend un très bon sorbet. Mais, l'abaisse de la pâte de la mini tarte est un brin trop épaisse, alors que ce dessert est plutôt léger.

 

Une étape plaisante et paisible en venant par la D 905…

 

Dehors, le village est calme, tandis que le chef – il assure aussi l'encaissement !- discute paisiblement avec un voisin. Cet établissement est une étape plaisante et gourmande à découvrir, en venant par la D905 (dite ancienne route de Dijon dans sa version passée RN5 ou 5 bis). Cette route est aussi paisible qu'agréable. A découvrir ou mieux encore redécouvrir, tout en traversant l'Yonne…

 

 

En savoir plus :

 

Les - : sur la belle carte des vins (j'y avais choisi un délicieux Pouilly-Fuissé), peut-être pourrait-on y trouver deux à trois rosés plaisants, c'est la saison ! Le pain ne m'a pas semblé inoubliable par rapport à la qualité des mets.

Les + : le service est aimable et souriant. En sus, on profite d’une jolie vue bucolique.

 

 

Contact :

 

L'Auberge de Guillaume

4, Place de la mairie

21320 VANDENESS-EN-AUXOIS

Tel : 03.80.49.22.36.

Ouverture au quotidien sauf lundi et mardi.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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« BMO ». Derrière cet acronyme spécifique – un de plus à ajouter à la florissante corbeille des appellations raccourcies en tout genre ! – se cache pourtant une signification dont les entrepreneurs de toute obédience économique sont friands. Les besoins en main d’œuvre ! Ceux-ci ont fait l’objet, à l’instar des années antérieures, d’une enquête pertinente et très fournie de l’opérateur public de référence sur le marché du travail : Pôle Emploi. Pas de doute : les intentions d’embauche sont là même si les difficultés de recrutement persistent…

 

AUXERRE: C’est une sorte de précieux baromètre. Un outil intéressant qui analyse les tendances actuelles au niveau de l’emploi et ses perspectives. Une de ces références dont les observateurs économiques, qu’ils soient institutionnels, décideurs ou médias ne pourraient se passer tant son utilité est désormais avérée. D’autant que sa livraison périodique nous revient chaque année à pareille époque. Un peu avant l’été, histoire de nous donner du baume au cœur, si tant est que le fruit de ses diagnostics soit de bon aloi. Ce qui est le cas, avec l’édition 2023.

L’enquête « BMO » - on dirait presque l’appellation d’une compétition de VTT de haute volée disputée sur les pistes chaotiques des Gets ! - est scrutée avec beaucoup d’intérêt par les acteurs du monde du travail. Logique, elle consiste, avec le concours du CREDOC, à tâter le pouls des entrepreneurs du sérail sur leurs réelles intentions d’embauche et de connaître leurs ressentis sur leur anticipation de recrutement. Un outil consultable par toutes et par tous – on pense instantanément aux demandeurs d’emploi – que l’on peut retrouver sur le site de l’Observatoire des statistiques de Pôle Emploi en Bourgogne Franche-Comté. Un sésame judicieux qui se permet le luxe de passer en revue, bassin d’emploi par bassin d’emploi, tout ce qui fait en matière de postes sur nos huit départements de la contrée. A consommer sans aucune modération à la limite du gavage car il est nourricier d’une multitude d’informations devant renseigner son lectorat sur les filières corporatistes qui emploient le plus…ou le moins !

 

 

Des entrepreneurs régionaux orientés vers l’optimisme côté intentions d’embauche…

 

La découverte des « BMO » : c’est un instant toujours aussi savoureux à déguster les oreilles grandes ouvertes lors de la conférence de presse qui en fait le détail en compagnie de deux interprètes de cette succession de statistiques et de chiffres que sont les résultats de cette enquête approfondie ; j’ai nommé Séverine DUTREIX, responsable du site auxerrois de la vénérable institution – celle-ci deviendra dans le futur « France Travail » – et Yves HUTIN, directeur territorial sur le département de l’Yonne, qui aime décortiquer avec son sens de l’anecdote et moult précisions le contenu de cet imposant travail de recherches.

Au terme de plus de soixante minutes de présentation, que ressort-il de ces explications de texte ? Primo, et c’est le fait essentiel de cet exercice analytique annuel que les entrepreneurs de Bourgogne Franche-Comté dont ceux de l’Yonne ayant répondu à l’enquête placent le curseur de leurs réponses vers la case de l’optimisme. Ce sont au bas mot plus de 107 000 projets d’embauche qui ont été annoncés sur l’année 2023 ! Une augmentation significative de 2,25 % ce qui n’est pas rien.

Secundo, et là on ne s’intéresse qu’au seul département de l’Yonne, les projets de recrutement ne sont pas en berne, contrairement à ce que l’on pourrait penser d’ordinaire, puisque un peu plus de 13 000 intentions de recruter ont été clairement identifiées par les enquêteurs devant compiler les données. Soit là aussi, une progression de 3,4 % par rapport à 2022.

Tertio, ce sont évidemment (et de loin) les entreprises du secteur des services qui sont les plus gourmandes en nouveaux collaborateurs avec 51 % d’embauches annoncées dans l’Yonne alors qu’a contrario le reste de la région BFC se situe légèrement au-dessus de cette prévision, à 52 %.

Signalons tout de même la bonne tenue des métiers de la vente et du tourisme – ainsi que ceux des services -, qui représentent 29 % des projets de recrutement sur le territoire le plus septentrional de notre contrée. Arrivent ensuite les projets se rapportant aux métiers de l’agriculture et de la viticulture avec 17 % – toujours en vogue auprès des jeunes mais aussi des moins jeunes en quête de reconversion -, les secteurs de l’industrie se situent quant à eux à 11 % à l’identique des fonctions sociales et médico-sociales.

 

 

Les filières agricoles/viticoles sont les plus recherchées dans l’Yonne…

 

Une dynamique qui ne mange pas de pain, c’est l’intérêt porté par les demandeurs d’emploi de l’Yonne et les entreprises pour la filière viticole/arboricole. Cueilleurs et tâcherons s’inscrivent parmi les jobs les plus recherchés avec plus de 1 250 projets déclarés. Viennent ensuite les métiers d’ouvriers non qualifié de l’emballage et manutentionnaire (862 projets), d’agents d’entretien de locaux (513), d’agriculteur salarié et ouvrier agricole (497). Plus surprenant, les besoins de postes dans les filières artistiques avec la recherche de professeurs d’art (375).

A l’autre bout de la lorgnette, il y a aussi les recrutements considérés comme délicats, voire difficiles. Les employeurs icaunais les estiment à 52 % des cas contre 56 % des employeurs de la région. Soit, tout de même, une baisse de huit points par comparaison avec l’exercice antérieur.

Là où le bât blesse pour les services ressources humaines, c’est précisément dans les métiers de formateurs (97 %), d’ouvrier non qualifié de l’électricité et de l’électronique (96 %), de la maintenance en mécanique (94 %), de la menuiserie mais aussi de l’agencement et de l’isolation (91 %), voire de pharmacien (90 %) qui marquent le pas et procurent des nuits blanches aux employeurs qui souhaitent renouveler les départs à la retraite ou étoffer leurs effectifs. C’est là que Pôle Emploi intervient avec son catalogue de possibilités pour juguler ces difficultés sectorielles.

En résumé, et au vu de ces éléments remontés au cours des derniers mois de 2022, tout ceci est plutôt prometteur tant pour la confiance enfin retrouvée des chefs d’entreprises qui ont de vrais besoins de recrutements afin d’honorer leurs carnets de commandes que pour les demandeurs d’emploi qui n’auraient presque finalement qu’à traverser la rue ( tiens, tiens, cela nous rappelle quelque chose !) afin de se sortir de l’ornière et se réinsérer du mieux possible dans la vie active. Les postes sont là : il n’y aurait plus qu’à tendre le bras vers l’arbre des offres d’emploi pour les récolter et en déguster la saveur et les vertus…

 

Thierry BRET

 

 


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Le compte est bon ou presque ! A l’arrondi près. Puisque le montant de la coquette somme inscrit sur le fac-similé du chèque grandeur nature remis par la préfecture de l’Yonne à l’agglomération de Monéteau s’élève à 190 404 euros. Un subside des plus sympathiques qui ressemble à s’y méprendre aux gains générés par l’Euro Millions ! Mais, ici, pas de jeux de hasard mais bel et bien la volonté de l’Etat de soutenir via le Fonds vert les initiatives d’une commune désireuse de réhabiliter son groupe scolaire…

 

MONETEAU: Eclatant le sourire radieux de l’édile de la commune périphérique de l’Auxerrois, le temps de la pose photo ! On peut le comprendre au vu de la somme qui est mentionnée sur le fac-similé d’un chèque remis en main propre à Arminda GUIBLAIN par le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, tout aussi rayonnant à l’idée de décerner le premier Fonds vert sur sa zone de prédilection.

Excusez du peu : mais recevoir de la part de l’Etat une subvention de plus de 190 000 euros ne peut que provoquer satisfaction et contentement auprès des élus locaux ! Surtout quand on sait que l’affectation de ladite enveloppe budgétaire sera fléchée vers les travaux de rénovation d’un établissement pédagogique du cru, à savoir le groupe scolaire Jean-Jacques ROUSSEAU.

Suite à un audit énergétique global réalisé sur l’ensemble des bâtiments de ce site scolaire, il a été révélé que les édifices ne pouvaient plus rester en l’état, car particulièrement énergivores. De ce fait, la municipalité a déposé un dossier de candidature auprès des services de l’Etat, espérant ainsi décrocher le pompon et obtenir ainsi quelque chose – une manne financière quasi providentielle - dans le cadre du Fonds vert.

Un dispositif initié par la première des ministres, Elisabeth BORNE, en avril dernier dont Christophe BECHU, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, surveille la moindre des applications.

 

Près de 6 000 dossiers déjà déposés à la fin mars…

 

Doté de deux milliards d’euros de crédits déconcentrés aux préfets – c’est-à-dire au plus près du terrain et de la proximité -, le Fonds vert n’a d’autre objectif que d’accélérer la transition écologique dans les territoires en finançant des projets portés par des collectivités territoriales ainsi que leurs partenaires publics et privés sur un certain nombre de domaines : la performance énergétique, l’adaptation au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie.

 

 

Au plan hexagonal, ce Fonds vert suscite une large adhésion des collectivités. Fin mars, ce sont près de 6 000 dossiers (5 948 exactement) qui avaient été déposés auprès des services préfectoraux pour un montant d’aide demandé de 2 160 M d’euros. Des dossiers se rapportant prioritairement à la rénovation de bâtiment, à la modernisation de l’éclairage public ou à la renaturation des villes.

 

Une somme destinée à la rénovation du groupe scolaire…

 

Localement, Pascal JAN avait confirmé en apposant sa griffe au bas du dossier de candidature de Monéteau le 05 mai dernier que tous les critères d’obtention étaient retenus. Il ne restait plus au haut fonctionnaire qu’à débloquer les fonds et à remettre de manière symbolique ce chèque de taille XXL à l’équipe municipale de la commune.

Dans l’absolu, cette somme permettra la réalisation de différents travaux au sein du groupe scolaire au patronyme du célèbre philosophe : l’isolation par l’extérieur des murs, le changement des baies vitrées d’entrées par des portes vitrées double vitrage, la mise en place d’une VMC simple flux, le remplacement des volets roulants et des visiophones, le redimensionnement et son remplacement de la chaudière gaz originelle par une pompe à chaleur air/eau.

 

Thierry BRET

 

 


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Députée depuis 2017 de la 17ème circonscription parisienne, qui regroupe le XVIIIème arrondissement et une partie du XIXème, Danièle OBONO appartient au groupe « La France Insoumise - Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale ». Membre de la Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République et depuis le 26 juillet 2022, elle est élue juge à la Cour de justice de la République. Docteur en sociologie des migrations, chercheur à l’UR LHUMAIN (Montpellier III) et à l’ERIFARDA (Université de Montréal), en qualité de spécialiste des migrations de populations, Mickael IDRAC est également coordinateur de groupe de travail à l’Institut Convergences Migrations et Co-responsable national de l’équipe « Migrations » de La France Insoumise. Ils répondent à nos questions…

 

INTERVIEW : Paris et Berlin semblent avoir un regard diamétralement opposé sur l’immigration, l’Allemagne ayant fait le choix d’assouplir les règles d’entrée sur son territoire pour notamment, combler les deux millions de poste vacants aujourd’hui sur le marché de l’emploi…

Danièle OBONO : Quand ici la plus-value proposée par l’extrême droite est de faire de l’immigration la cause de tous les maux, ce qui est un outil politique propre à la France. Le spectre politique en Allemagne, notamment la droite conservatrice, a un choix beaucoup plus pragmatique, dans l’intérêt même des classes dirigeantes. Cela ne signifie pas pour autant la disparition de toute forme de racisme ou de stigmatisation, mais un choix politique a été fait et pour le coup, partagé par beaucoup alors qu’en France, certains ont un intérêt particulier à entretenir tous les fantasmes autour de la question de l’immigration… »

Mickael IDRAC : C’est lié aussi à la structure de leur économie, reposant en partie sur leur volet industriel, leur permettant de faire de grandes vagues de régularisations pour remplir les usines. Le revers de la médaille est qu’il y a un côté « supermarché » dans ce que fait l’Allemagne, quand ils vont chercher directement en Grèce dans les camps, des médecins ou ingénieurs, pour en faire des ouvriers à la chaîne. C’est une autre vision des choses mais aussi un très gros déclassement social…

Pourrait-on envisager un jour en France un système similaire à celui du Canada, où les candidats à l’immigration reçoivent, pour calculer leur éligibilité à y travailler, des points en fonction de différents facteurs : âge, éducation, compétences linguistiques, aptitude à contribuer au développement économique du pays, etc. ?

DO : De par son histoire, le Canada s’est bâti sur l’immigration et a fait un choix très clair en ce sens, concernant l’accès au travail. Je pense qu’il y a là-bas des choses qui marchent, en termes d’intégration notamment et qui pourraient nous être utiles, mais nous ne considérons pas la question migratoire comme devant relever uniquement de la gestion des flux, mais aussi du social et de la santé. Les travailleurs ont des droits, quel que soit leur nationalité et ce n’est pas une question de points ni de quotas…

 

 

MI : Le Canada par rapport à sa situation géographique, avec l’océan sur deux côtés et une seule frontière terrestre avec les Etats-Unis, est le pays qui réinstalle le plus de réfugiés au monde, les sélectionnant notamment dans des pays tiers, mais sans beaucoup de demandeurs d’asile. Nous, c’est l’inverse et il nous faut des réponses différentes, la détresse n’étant pas la même. Et je rejoins Danièle en ce sens, nous devons mettre l’accent sur l’accès au droit, le droit de travailler, l’accès aux soins, etc.

Selon le président des Républicains, Eric CIOTTI, la seule solution à la question de l’immigration, serait « un recours au référendum ». Partagez-vous cette affirmation à LFI, alors que la gauche dans son ensemble, mise sur un Référendum d’Initiative Partagée pour contrer la réforme des retraites ?  

DO : Il y a une réelle dimension populiste en cela, de la part de la droite et de l’extrême droite. Encore faut-il se mettre d’accord pour savoir de quoi on parle. Sur quoi faire un référendum ? Pour ou contre les étrangers en France ? Pour ou contre l’immigration ? Pour ou contre la régularisation des enfants ? Pour ou contre le sauvetage des gens en mer… ? Dans le pays des Droits de l’Homme, on voit tout de suite l’énormité de la chose… Je pense que c’est une instrumentalisation pour se donner un air démocratique mais qui en fait, est extrêmement pervers…

 

 

Le regard des Français sur l’immigration selon un sondage IFOP de novembre dernier va à l’encontre de vos positions, 70 % d’entre eux considérant notamment que la France compte déjà beaucoup d’étrangers et que l’accueil de nouveaux immigrés n’est pas souhaitable. Le porte-parole du Rassemblement National, Julien ODOUL, disant même que « les Français n’en peuvent plus ». Que répondez-vous à cela ?

DO : Ce qui est intéressant quand on travaille sur le sujet, c’est que ce n’est pas nouveau. Il y a un siècle, ils faisaient la même chose avec des stéréotypes du genre, « les Italiens sont tous des voleurs », « les Polonais sont tous des alcooliques »… Tout un cadre idéologique qui infuse et que l’on entretient au fil des années. La majorité des gens croient ce qu’on leur dit et c’est terrible. Il y a aussi clairement une dimension raciste dans tout cela car ce n’est pas de cette manière qu’ont été dépeints et à juste titre d’ailleurs car il n’y a aucune raison qu’ils le soient, les réfugiés Ukrainiens. Y compris dans la perception de la dangerosité avec des populations perçues comme moins dangereuses car plus ressemblantes à la nôtre, mais objectivement, sur quels critères, on ne sait pas…

MI : On explique aux gens qu’il ne faut pas seulement regarder les chiffres mais la structure du chiffre. L’extrême droite reste en guerre contre le fait qu’entre 2005 et 2022, les titres de séjour ont augmenté de 37 %, mais en fait, ce chiffre est composé à plus de 60 % d’étudiants, alors mettons les devant leurs responsabilité… ».

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 


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Le site est un vivre ensemble permanent. Bien mieux qu’une ponctuelle et brève fête des voisins qui ne revient qu’une fois l’an. Une ancienne commanderie templière sert désormais de point d’ancrage aux désirs de convivialité de la population, depuis le 06 mai. Et ce, jusqu’au 29 juillet prochain. Un plaisir qui se partage en famille et avec des amis entre victuailles appétissantes du terroir, des nectars du cru des plus sympathiques, une omniprésence artistique qui s’affiche aux quatre coins du bâtiment, y compris à l’extérieur. Quant à l’atmosphère ambiante, elle est limite exotique et entraîne l’imaginaire du côté de Marrakech ou à Montmartre, selon les goûts et l’inspiration…

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Le clavier du piano se dévoile au premier regard dès que l’on pénètre dans cet antre culturel nimbé d’une certaine pénombre très agréable à l’œil. Parmi le « fatras » volontaire d’objets hétéroclites qui ornementent la grande salle faisant office de lieu d’accueil. De plantes vertes en tableaux picturaux, de céramiques aux œuvres d’art, de prises de vues vigneronnes accrochées à leurs cimaises – il faut prendre le temps d’admirer les jolis clichés de la talentueuse Flavie CULOT, codirigeante de la société VINO UP qui nous a d’ordinaire plutôt habitué à parler de vin à défaut de focale et de photographies ! -, des poufs aux tapis orientaux respirant bon le cuir de l’Atlas du royaume chérifien : on se croirait presque dans la caverne d’Ali Baba, la veille d’une porte ouverte jute avant les soldes !

 

Un plaisir hédoniste juste le temps d’un été ?

 

Que nenni, « ma brave dame » ! Bienvenue dans le nouvel établissement à vocation commerciale de la localité viticole de l’Auxerrois ! Un bar, de surcroît ! Rien d’étonnant à cela surtout si l’on désire découvrir dans les règles de l’art de la dégustation œnologique des crus de ce terroir si prisé des Icaunais. Un bar, oui mais éphémère ! Avec une date de péremption à la clé ne devant pas excéder le 29 juillet, en principe. Etrange et pour le moins curieux paradoxe, par ailleurs, que le choix avéré de cette date butoir alors que la haute saison touristique battra son plein dans ce joli village de Saint-Bris qui porte bien son nom avec sa référence vigneronne gouleyante.

Mais, peut-être que cela évoluera en termes de timing, surtout si le succès est au rendez-vous. Et cela semble être déjà le cas.

L’inauguration officielle du nouvel endroit festif et branché de l’Auxerrois, le 06 mai, l’atteste après le succès observé au niveau de l’affluence. L’initiative prise par deux des habitants de la commune – encouragée à 100 % par le maire Olivier FELIX qui a mis à disposition un bâtiment communal non occupé – de vouloir créer cet espace propice à la détente, au farniente et à l’amusement – présence de musiciens, d’artistes de rue – est probante. Un zeste d’hédonisme qui ne durerait donc que le temps du chant des cigales ? Pas possible, voyons !

 

 

Une contribution collective avec l’implication des villageois…

 

L’établissement, baptisé « L’Eph » - oui, c’est peut-être un tantinet trop simpliste pour en définir sa raison sociale ! -, est promis à de belles et longues soirées estivales devant s’étendre hors les murs jusque dans la rue, au beau milieu de la petite place centrale du village où se concentrent toutes les échoppes stratégiques de la bourgade. Il y a un petit côté Montmartre qui sied bien à l’ensemble, la cohorte de Japonais affublés de leur Nikon en moins !

Le concept se veut collectif. Tout le monde – les villageois – ont contribué à son ouverture en y apportant sa pierre angulaire à l’édifice. Objet décoratif après objet fonctionnel. Ici, des coussins. Là, de vieux meubles qui créent une atmosphère surannée à l’ensemble. Dans un recoin, des transats. Des verres, des lampes, des bibelots, de la verdure naturelle et végétalisée. Il y a aussi des bouquins rangés dans une bibliothèque. On peut se sustenter d’un fromage de chèvre en provenance de la production de Claire GENET – de succulentes réalisations fromagères qui sont souvent primées dans les concours nationaux comme le Salon de l’Agriculture -, découvrir un blanc local – les domaines ne manquent pas -, avaler une pâtisserie en laissant filer le temps. Tranquille et en parfaite sérénité avec sa conscience. Le Graal a porté de main…

 

 

Au nom de la cohésion sociale et de l’attractivité de nos campagnes…

 

La « fée Mélusine » qui a permis cela d’un seul coup de baguette magique avec une bonne dose de volonté à revendre et de conviction profonde se nomme…Anne-Charlotte LAUGIER. Tiens, tiens, l’écrivaine à l’imaginaire si fécond et totalement débridé – la saga dithyrambique de la pétulante « Pétasse » servie à toutes les sauces humoristiques et cocasses de l’existence le prouve – a donc fait une sacrée entorse à son emploi du temps pourtant très serré.

Outre des séances de dédicaces qui la promènent aux quatre coins de l’Hexagone et ce jusque sur la Côte d’Azur – le dernier volet de la trilogie de son caricatural personnage est aussi décapant et irrésistible que les deux précédents opus – elle a eu le temps, en compagnie de l’une de ses connaissances locales, Driss – il est également commerçant à Saint-Bris – de phosphorer sur le concept de ce bar éphémère novateur, décidément ne ressemblant à rien d’autre d’existant dans l’Yonne.

 

 

 

Logique que les médias nationaux et régionaux (France Info, Ouest-France, France 3…) entrent depuis l’ouverture dudit établissement dans cette brèche béante de l’information sensationnelle pour en humer la substantifique moelle nourricière !

Réimplanter un bar avec une telle déontologie et la participation de tous, même de courte durée en zone rurale, ferait presque figure d’évènement hexagonal devant subjuguer les Gaulois réfractaires à la morosité, par Toutatis !

Un concept peu ordinaire qui pourrait d’ailleurs faire des émules dans bien des endroits de nos campagnes, qu’ils soient touristiques ou pas !

Et si le projet initial du bar éphémère se muait en un développement durable de son existence au nom du retour en grâce de la cohésion sociale et de joyeuses retrouvailles au fin fond de la ruralité ?

Personne, c’est sûr, ne s’en plaindrait ; encore moins les empêcheurs de tourner en rond qui ne savent plus apprécier les justes valeurs cardinales de la convivialité…

 

Thierry BRET

 

 


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