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C’est le prélude à une passionnante saison sportive. Elle se terminera en apothéose à Paris, l’été prochain, avec l’accueil des Jeux olympiques. L’une des disciplines qui en est reine et réussie aux équipes de France qu’elles soient féminines et masculines se nomme le handball. Tout attaché, côté grammatical, car le mot est originaire d’outre-Rhin. Un sport qui possède ses aficionados dans l’Yonne, grâce au Handball Club Auxerrois, organisateur du « Trophées des Champ’Yonne ».

 

AUXERRE : Le rendez-vous tient d’ordinaire toutes ses promesses. Gageons qu’il en sera encore de même avec cette édition 2023 qui verra s’affronter sur le terrain du gymnase René-Yves AUBIN ce mercredi 23 août en fin d’après-midi la fine fleur des équipes féminines régionales. De celles qui tutoient avec accoutumance les sommets. Soit en division 1. Soit dans la classe inférieure, en nationale 2.

Une initiative que les responsables du Handball Club Auxerrois – le président Raphaël BESANCENOT en tête ! – se plaisent à réitérer chaque année, à pareille époque presque au sortir de l’été afin d’arrimer de nouvelles recrues, un nouveau public et des partenaires potentiels qui désirent encourager ce sport si spectaculaire et indécis tant les formations sont proches l’une de l’autre dans leurs championnats respectifs.

Le plateau 2023 est de qualité. La JDA Dijon, l’ES Besançon – deux des ténors de la D1, mais aussi Longvic – la Côte d’Or reste une terre de prédilection pour l’essor du handball qui fait appel aux universitaires -, et Fleury, localité proche d’Orléans. Du lourd et de la technicité. De la haute voltige, assurée, devant les cages adverses.

Innovation, cette année, l’entière gratuité de l’évènement. Un choix mûrement réfléchi par les dirigeants du club auxerrois qui veulent vulgariser à l’extrême la beauté et l’intensité de ce sport offrant le plus souvent de superbes joutes. En outre, l’évènement permettra de mettre en lumière l’esprit sportif en règle générale à travers de ses dignes représentantes. A apprécier sans modération…  

 

 

Le programme :

Date : mercredi 23 août à  partir de 17h00. 

Lieu : Complexe Sportif René-Yves AUBIN Auxerre

17h00 : ouverture du village handball 

18h15 : inauguration de neuf places du club, avec son nouvel habillage : ce sera l’occasion de remercier les partenaires dont la ville d'Auxerre, le Conseil départemental de l'Yonne, la région Bourgogne Franche-Comté et les partenaires privés.

19h00 : Match élite entre la JDA Dijon Handball et ES Besançon Féminin 

20h30 : Remise du trophée

21h00 : Match N2 : Fleury – Longvic

 

Thierry BRET

 

 


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Le secteur du e-commerce est toujours en progression, en réponse aux difficultés rencontrées pour obtenir des biens matériels, matières premières et autres ainsi qu’à la hausse des tarifs. En particulier, les achats en ligne réalisés avec de nombreux fournisseurs de l’Union européenne.

TRIBUNE : Les entreprises immatriculées dans les états membres de l'Union européenne (UE) qui réalisent du commerce de marchandises entre elles (« acquisitions » et « livraisons » de biens) sont soumises à des règles particulières au regard de la TVA, à ne pas négliger.

Voici tout ce que vous devez savoir pour comprendre le fonctionnement d’un achat intracommunautaire d’un bien ou la vente intracommunautaire d’un bien et la TVA associée. L’administration fiscale est très attentive au bon respect des mentions obligatoires sur les factures, également celles concernant les achats dans l’Union européenne.

Elle refusera la déduction de la TVA si elle est appliquée et facturée par votre fournisseur de l’UE alors qu’il s’agit d’une acquisition intracommunautaire. Elle refusera l’exonération de TVA pour vos livraisons intracommunautaires si, de la même façon, les conditions requises ne sont pas réunies.

L’imposition à la TVA du commerce entre deux pays de l’Union dépend : de la nature de l’opération, les règles seront différentes s’il s’agit d’un échange de biens ou de prestations de services ; et de l’identité du client, dans le cas de ventes, c’est le statut de l’acheteur particulier ou professionnel qui est déterminant.

 

Les acquisitions de biens intracommunautaires (AIC)

 

Une AIC est un achat de marchandise effectué par une entreprise assujettie établie en France auprès d'une entreprise assujettie établie dans un autre état membre de l'Union européenne. Un régime de droit commun s’applique aux AIC et, par exception, il existe un régime dérogatoire.

Le régime de droit commun énonce le principe suivant : la taxation à la TVA française. Celle-ci est exigible dès que le lieu de livraison de la marchandise est réputé se situer en France et doit être acquittée par l'acquéreur de la marchandise.

En pratique, quand l’acquéreur français reçoit la facture d'un vendeur établi dans un autre état membre de l'Union européenne, cette dernière ne contient pas de TVA du pays du vendeur. C'est donc l'acquéreur français qui doit payer la TVA française sur le prix de la transaction.

Toutefois, cette taxe acquittée par le redevable lors de l'acquisition intracommunautaire n’est déductible que sous réserve que les règles de facturation soient bien respectées, notamment : la mention du prix hors taxe et  les numéros d'identification à la TVA intracommunautaire du fournisseur et de l’acquéreur.

L’acquéreur redevable doit procéder à « l’auto-liquidation de la taxe » en mentionnant la TVA collectée et la TVA déductible sur sa déclaration (opération blanche au niveau de la TVA). Rappelons que chaque entreprise assujettie à la TVA dans un état membre de l’Union européenne doit, préalablement à tout échange de biens intracommunautaires, se voir attribuer un numéro individuel d’identification par les services des impôts.

Une déclaration d’échanges de biens (DEB) doit en plus être établie par l’acquéreur français et remise aux services des douanes si le montant total de ses introductions de marchandises intracommunautaires au titre de l’année précédente dépasse le seuil de 460 000 euros.

Elle sera obligatoirement établie pour ses expéditions (ou livraisons intracommunautaires) que leur montant soit inférieur ou supérieur au seuil de 460 000 euros.

 

 

Quel est le régime dérogatoire ?

 

Un régime dérogatoire s’applique à certaines personnes, nommées PBRD (Personnes Bénéficiant d'un Régime Dérogatoire). Ce régime « dérogatoire » permet de ne pas soumettre leurs acquisitions intracommunautaires à la TVA. Elles sont donc exonérées de TVA. Les PBRD concernées sont les personnes morales non assujetties à raison de l'acquisition pour laquelle l'activité est réalisée ; les assujettis ne réalisant que des opérations n'ouvrant pas droit à déduction (bénéficiaires de la franchise en base ou micro-entreprise) et les exploitants agricoles au remboursement forfaitaire.

Attention, les PBRD n'ayant pas de numéro de TVA intracommunautaire, acquièrent la marchandise au taux de TVA applicable dans le pays de départ de la marchandise.

Une exclusion à l’application du régime dérogatoire : les acquisitions intracommunautaires concernant les moyens de transport neufs (c'est-à-dire les véhicules de moins de six mois ou de moins de 6 000 kms) et les produits soumis à accises (alcools, huiles minérales, tabacs, etc.).

Le régime s'applique si le montant des achats intracommunautaires ainsi déterminé n'a pas excédé durant l'année précédente et n'excède pas durant l'année en cours le seuil de 10 000 euros.

En dessous de ce seuil, les acquisitions en cause ne sont pas soumises à la TVA. En revanche, au-dessus du seuil, ces acquisitions suivent le régime de droit commun des acquisitions intracommunautaires. La taxe ainsi due doit alors être obligatoirement liquidée et déclarée à la TVA.

 

Sandrine LHUILLIER

Expert-comptable

NB : Le deuxième volet de cet article concernera les livraisons intracommunautaires…

 

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Paris-Nice, ce sont 1 088 kilomètres ferroviaires par la voie classique du PLM. C'est aussi une course cycliste renommée,  symbole du début de saison. Dans la cité des « maillotins », ce nom évoque un établissement connu de longue date : dès les années 50 dans le guide Michelin. Ses chambres comportaient alors le chauffage central, la salle de bains avec bidet à eau courante ! En 1955, il y avait aussi trois tables étoilées à Joigny : le « Modern'Hôtel » des frères GODART, « L'Escargot », mais aussi la « Rôtisserie jovinienne », sise route de Montargis…

 

JOIGNY : Notre « Paris-Nice », quant à lui, sera référencé au Michelin jusqu'au milieu des années 80. Plus tard, viendra à sa tête, un jeune couple valeureux Claire (une fille GODART) et David, son mari en cuisine. Comme Serge LAMA qui chantait aimer les ports de l'Atlantique, c'est au bord de l'eau saline qu'ils se sont désormais établis. 
En ce début août,  on penserait légitimement s'installer en terrasse, jouxtant le pratique stationnement. Las ! Ce jour-là, une sorte de « mousson icaunaise » en décida autrement ! A l'entrée, un panonceau indiquait le changement de propriétaire. En poussant la porte, on aperçut Auguste le jeune chien débonnaire de la maison, qui telle une sorte de maître d'hôtel canin, faisait discrètement le tour des tables !

 

 

L’ADN de la maison : des assiettes bien copieuses !


La salle est lumineuse. Elle est aux couleurs du moment (gris et variante) et décorée de diverses cartes des terroirs vineux de France. C'est alors que, fort élégamment, le verre de vin au verre commandé pour l'apéritif est servi à la bouteille (et non point apporté directement depuis l'office... comme trop souvent).
Divers menus sont proposés au déjeuner : l'ardoise du jour (22 euros) et le menu découverte, sans oublier celui intitulé « La Cuisine du Paris-Nice » qui fut mon choix. Le service s'active, il est efficace et sans précipitation. 
Un des invariables « ADN » de la maison, ce sont des assiettes copieuses, peut-être un peu trop parfois d'ailleurs ! En entrée, l'original crumble d'escargot est apprécié.  Je choisis l'indémodable salade César, un classique des tables du monde entier, créé voici un siècle au Mexique, par le chef Cesare GARDINI. Ce plat est bon. Son assaisonnement douceâtre s'éloigne de la recette originelle. Mais, cette entrée est plaisante et inattendue avec ses lardons fumés.

 

 

 

 

 

Un flan de légumes aussi insipide que pâteux…


En plat, le vol au vent de la mer m'a quelque peu déçu. L'assiette me semble un brin trop copieuse (lieu noir, saumon, moule...) et ce, même pour un convive au solide coup de fourchette, suivez mon regard ! Quant au feuilletage, il est tout détrempé,  car baignant dans la sauce. Il perd ainsi de sa croustillance, mais aussi  de son intérêt. C'est dommage. Car, la sauce est bonne, et un brin plus travaillé, ce plat gagnerait quelques lettres de noblesse !

Quant au flan de légumes, c'est à l'unisson que nous pouvons écrire...qu'il n'est franchement pas terrible. Il est aussi insipide que pâteux. Comme le disait antan fort légitimement,  M. PAUL, le général de GAULLE de la gastronomie française, « de temps en temps, les cuisiniers devraient goûter leur cuisine ! ». En effet, ce flan n'a pas sa place dans cet agréable restaurant, me semble-t-il...

 

 

La tarte Tatin : un régal qui mérite le détour !


En dessert, la tarte tatin est délicieuse. La pâte beurrée est délicatement croustillante. Les pommes sont compotées, comme il le faut. La boule de glace surmontant ce bon dessert semble aussi superflue qu'inutile, car la vedette gourmande de cette fin de repas, c'est bien elle, cette tarte, une pâtisserie solognote très ancienne, mise à la mode par les sœurs TATIN en leur hôtel-restaurant de Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher), département popularisé aussi par la chanson de l'excellent Michel DELPECH ! ). Voici un siècle, CURNONSKY, prince des gastronomes, contribua à la faire connaître lors de son tour des provinces gastronomiques !
La poursuite du parcours de cet établissement réputé depuis de longues années  fait plaisir aux Joviniens, mais aussi à tous les autres ! Sur la route de Paris, Nice (ou d'ailleurs), il fait bon s'y arrêter ! 

 



En savoir plus :

Les - : désolé,  mais ce flan de légumes, c'est non ! Il n’est pas au niveau de l'ensemble du repas.

Les + : le vin au verre est servi à la bouteille. On a apprécié le service des miettes enlevées avant le dessert !

 



Contact :

Hôtel-Restaurant Le Paris Nice

8, Rond-point de la Résistance

89300 JOIGNY

Fermé le lundi

Tel : 03.86.62.06.72.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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Huit cents. Pas un de plus, pas un moins. Mais, au bout du compte, c’est une collection d’objets hétéroclites et insolites de par leur diversité et leur provenance qui est présentée là. Phileas peut donc endosser le titre honorifique de « sauveur » - le Messie dans le langage divin ! – de ces innombrables cadenas, accrochés çà et là sur le Pont des Arts de la capitale hexagonale, arborant autant de messages d’amour éternels, entrelacés et gravés dans le métal. Une exposition à découvrir au Musée Romain Rolland de Clamecy jusqu’au 13 août prochain…

 

CLAMECY (Nièvre) : Phileas FIQUEMONT est un « sauveur ». Presque au sens « biblique » de l’expression ! Un « Messie » des temps nouveaux qui est venu au secours de ces centaines de cadenas – objets ô combien ordinaires – accrochés sur les grilles du Pont des Arts de Paris par une myriade de touristes venus des quatre coins de la planète pour y clamer leur amour. Amour de l’autre, l’être aimé(e) dont la pose de ce petit objet si familier qui aide à protéger des secrets et son territoire en obstruant toute tentative de pénétration dans la vie intime.

Lors de ses diverses pérégrinations sur le fameux pont parisien, Phileas s’est ému de la situation d’alors : enlever tous ces objets mémoriels le plus vite possible qui garnissaient le Pont des Arts ; c’était le choix de l’équipe municipale. En juin 2015, le garçon, originaire de l’Yonne, coach et artiste dans sa tête et son cœur, a pu en prélever huit cents exemplaires. Une paille alors que la fameuse construction enjambant la Seine en accueillait plus d’un million de ces cadenas.    

 

 

Aujourd’hui, il écrit la suite de l’histoire, si pittoresque et atypique qui fit la une des médias de la planète, en exposant ses « trophées ». Ces cadenas de l’amour, sauvés par Maître Phileas – le prénom idoine pour vivre de pareilles aventures qui n’auraient pas déplu à Jules VERNES – sont dévoilés pour la première fois sous les projecteurs médiatiques dans des compositions que l’artiste, vivant depuis peu à Armes, souhaite partager.

Ils sont accueillis au Centre culturel du Musée Romain Rolland de Clamecy jusqu’au 13 août. Le public y découvrira des œuvres présentant des fragments de grilles, identiques à celles d’origines, proposant un flash-back sur le Pont des Arts à l’époque. Nous aurons l’opportunité d’en reparler…

 

 

En savoir plus :

Exposition Les Cadenas d’Amour de Paris sauvés par Phileas

Du 01er au 13 août

Musée Romain Rolland de Clamecy

De 15h à 19 h

Renseignements : www.cadenasdamour.paris

Instagram @cadenasdamourparis

Facebook @cadenasdamourparis 

 

Thierry BRET

 


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Pour nombre d’Auxerrois, le maréchal DAVOUT n’évoque tout au plus qu’un boulevard, souvent engorgé aux heures de pointe. Sans même imaginer que depuis plus d’un siècle, un musée illustre la mémoire du natif d’Annoux, non loin d’Avallon. Lui qui fut l’un des plus fidèles de l’Empereur. Située dans l’ancien Palais des comtes d’Auxerre, juste derrière la mairie, la salle d’Eckmühl regroupe depuis 1882 un ensemble de collections léguées à la ville par sa fille, Louise-Adélaïde de BLOCQUEVILLE.

 

AUXERRE : A ces collections permanentes est venue se greffer cet été une exposition retraçant l’enfance et le parcours militaire de celui qui fut aussi duc d’Auerstaedt et prince d’Eckmühl. Détracteurs de Napoléon et de l’Empire, s’abstenir ! Pour tous les autres, ces deux expositions sont à consommer sans modération.

Est-ce son caractère tempétueux, voire « difficile », qui valut à Louis-Nicolas DAVOUT le surnom élogieux de « Maréchal de fer », ou n’était-ce que le pendant de celui donné à l’ennemi juré, anglais de son état, le duc de WELLINGTON, alias le « Duc de fer »… ? Qu’importe, l’histoire tranchera !

Mais pour le commissaire de l’exposition et président de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, Alain CATTAGNI, une chose est certaine : « ce fut l’un des plus grands soldats de France, pas loin de penser que ce fut même le premier, réunissant toutes les qualités de stratégie et d’organisation militaire, un très grand homme… ». A tel point dit-on, que l’empereur en était un peu jaloux !

 

 

L’incroyable parcours d’un jeune homme de 23 ans promu général !

 

Né « d’AVOUT » en 1770, (une particule envolée prudemment à la Révolution !), issu d’une noblesse d’épée peu fortunée, le jeune Louis-Nicolas fut élève du collège bénédictin d’Auxerre, avant que ses aptitudes ne le fassent intégrer l’Ecole militaire supérieure de Paris. Promu général de brigade à seulement 23 ans, il fut de toutes les campagnes napoléoniennes, avant d’être élevé neuf ans plus tard à la dignité de maréchal d’empire par celui qui, devenu empereur, le considérait comme le meilleur d’entre tous.

Au fil des vitrines de l’ancienne bibliothèque d’Auxerre, restaurée et rouverte pour l’occasion, plus de 150 objets et documents témoignent du parcours du jeune maréchal, en une scénographie mêlant enfance familiale, fastes de l’empire et guerres napoléoniennes. Cahier du jeune écolier DAVOUT, parchemin signé de l’empereur lui octroyant le titre de duc d’Auerstaedt, chocolatière de campagne en vermeil (la guerre oui, mais en première classe !), malle de voiture, correspondances…, autant de vestiges précieux prêtés pour l’occasion.

Sans oublier les souvenirs liés directement à Napoléon comme ce lit portatif utilisé lors de la campagne de Prusse, dont la petite taille rappelle indirectement celle de l’empereur, ou cette assiette siglée « Manufacture de Sèvres », qui accompagna l’Aigle déchu dans son exil de Sainte-Hélène. Nul besoin de partager la chose militaire pour apprécier la visite, il suffit de se laisser guider par le fil de l’Histoire, celle avec un grand « H » !

 

 

En savoir plus :

Deux expositions à visiter conjointement :

1ère salle : « Salon de la guerre » dans l’ancienne bibliothèque d’Auxerre, jusqu’au 27 août prochain.

2e salle : « Salon de la paix » (ou « fastes de l’empire »), en la Salle d’Eckmühl (collections permanentes).

Du mardi au dimanche : de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.

Entrée libre et gratuite

Place du Maréchal Leclerc à Auxerre.

 

 

Les plus :

Plus de 150 objets et documents sont exposés dont nombre d’effets personnels du maréchal DAVOUT.

L’érudition et la grande disponibilité de la guide accueillant le public lors de la visite de la salle d’Eckmühl.

Les moins :

Pas de climatisation adaptée aux collections présentées, que ce soit dans l’ancienne bibliothèque ou la salle d’Eckmühl et par temps de canicule, il fait vite chaud !

Une signalétique extérieure pour le moins discrète et des lieux pas faciles à trouver pour le touriste de passage, d’autant que la porte principale reste fermée et que la sortie est dissociée de l’entrée…

 

Dominique BERNERD

 

 


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