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Hasard de l’actualité avec la saison olympique qui s’amorce à l’horizon 2024 en France ? Ou nécessaire besoin de revendiquer haut et fort que les valeurs du sport peuvent s’adapter aux besoins des personnes malades ainsi qu’aux aidants, concernés par des pathologies complexes ? Sans doute un peu des deux ! La Journée internationale Alzheimer, ce samedi 23 septembre, permettra à de nombreuses associations départementales de présenter des activités physiques facilitant cet indispensable rapprochement. Dans l’Yonne, France Alzheimer 89 accueillera le public à Monéteau.

 

AUXERRE : C’est une date à biffer sur l’agenda. Le 23 septembre, jour de l’automne, cette année. Un rendez-vous qui est proposé par l’association France Alzheimer 89, dans le cadre de la traditionnelle journée mondiale consacrée à la pathologie.

Les objectifs de cette manifestation, concoctée annuellement, sont multiples. Présenter les actions qui sont développées sur chaque territoire en faveur des malades et de leurs corollaires, les aidants, en informant et sensibilisant le grand public. Mais pas que ! Les pouvoirs publics, le milieu associatif, les collectivités, voire les entreprises sont aussi des cibles potentielles, aptes à accueillir ces informations sur l’une des maladies qui bouleverse des milliers d’existence et leurs familles.

Briser les tabous qui entourent ce fléau imputable, entre autres, au vieillissement est devenu une obligation.

Cette année, la thématique choisie par les instances internationales – elle est déclinable sur la terre de l’Yonne – n’est autre que le sport. Et, par ricochet, la pratique des sports adaptés à cette typologie de la population.

Ce samedi tantôt, de 14h30 à 17 heures, dans la grande salle à Monéteau, seront accueillies des démonstrations sportives destinées tant aux personnes malades qu’aux aidants. On sait par expérience puisque cela est déjà pratiqué par les nombreuses structures associatives qui sont à l’origine en France de ce rendez-vous que le tennis de table, la danse, la randonnée pédestre, la gymnastique douce, le tennis, les jeux de ballon voire la pratique de l’équitation procurent un bien fou aux personnes atteintes de la pathologie.

Dans le cas présent, parmi les subtilités, sera justement assurée une découverte du golf. Une animation qui précèdera un goûter musical.  

On le sait, l’activité physique adaptée permet aux personnes atteintes de la maladie de conserver le plus longtemps possible des capacités motrices et d’orientation. De prolonger des liens sociaux avec l’autre…

Du côté des aidants, ces exercices sont importants. Cela leur offre l’opportunité de pouvoir disposer d’un moment de répit tout en se défoulant. Bref, un bonheur qui ne vient jamais seul…

 

 

En savoir plus :

Journée mondiale Alzheimer

Organisée dans l’Yonne par l’association France Alzheimer 89

Samedi 23 septembre 2023

Grande salle 7 route d’Auxerre à Monéteau

De 14h30 à 17 heures.

Ouvert à tous autour d’un programme d’activités physiques adaptées.

 

Thierry BRET

 


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Questionnant tour à tour ses interlocuteurs, observant le moindre mouvement technique sur l’espace de la pesée avant les pressoirs  – notamment le ballet des tracteurs transportant des palettes garnies de raisins -, la représentante de la préfecture de l’Yonne n’a donc pas manqué sa rentrée viticole en s’immergeant au cœur des vendanges organisées aux Caves de Bailly Lapierre. Curieuse et attentive, la sous-préfète d’Auxerre s’est montrée ravie d’une telle opportunité au contact des viticulteurs…

 

BAILLY: Elle ne perd pas une miette des explications fournies par Jean-Baptiste THIBAUT, l’un des représentants de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, présent à ses côtés. Avide de la moindre information sur l’établissement qu’elle visite en cette très chaude journée ensoleillée, Madame la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne plonge avec délectation au cœur de ces vendanges 2023, déjà qualifiées de bonne tenue par les esthètes en la matière.

Réflexion de Jean-Baptiste THIBAUT : « Tous les voyants sont au vert, il y a du raisin en pagaille cette année ! ». Ce qui change de quelques années antérieures il est vrai.

Il suffisait d’observer l’incessant ballet chorégraphique mené par les tracteurs qui transportaient avec soin des caisses ajourées garnies abondamment de raisins où apparaissaient les noms des vignerons pour se forger une première opinion. Récoltés manuellement  dans les vignes, les raisins sont en grande quantité et de belle facture si l’on en croit les commentaires distillés par le maître des lieux, Sylvain MARTINAND, nouveau directeur du site, de ces fameuses Caves de Bailly Lapierre qui élaborent, entre autres, depuis 1972 un crémant de Bourgogne de belle réputation bénéficiant d’une AOC.

 

 

Tout connaître ou presque des enjeux de la filière

 

Focalisant mentalement chacune des opérations qui lui sont présentées, Pauline GIRARDOT a pu donc assister à la pesée de ces caisses sur le centre de pressage crée en 2007, avant qu’elles ne soient vidées dans les trémies qui acheminaient les raisins entiers jusqu’au pressoir sélectionné (ils sont au nombre de quatre sous le grand hangar qui les reçoit). Tout ceci avec les explications de texte des professionnels qui ne se privèrent pas de lui en donner !

Historique du site, organisation de la coopérative, processus de vinification depuis la collecte dans les coteaux avoisinants jusqu’à la fabrication du fameux crémant, maladies de la vigne, rendement et volumes à produire, export et débouché vers de nouveaux pays consommateurs… : Pauline GIRARDOT devait en apprendre suffisamment en l’espace d’une heure de visite pour mieux s’imprégner de la culture viticole de ce terroir dont elle apprécie tant les spécificités à chaque visite sur le terrain.

Ces échanges lui auront aussi permis de mieux appréhender la vie de la filière et de ses difficultés au contact des exploitants qui adhèrent à la coopérative (à date, cela représente plus de 430 vignerons apporteurs de raisins destinés à la production de crémant de Bourgogne mais pas que puisque le site produit 25 % de saint-bris, du chitry, du bourgogne…) et de disserter ouvertement avec les représentants de la FDSEA de l’Yonne.

 

 

Des Caves de Bailly Lapierre en progression constante…

 

La représentante de l’Etat a pu s’entretenir longuement avec le quatrième directeur de la coopérative depuis la création du site, Sylvain MARTINAND qui vient de prendre ses fonctions il y a quelques jours.

Dommage que le timing de la haute fonctionnaire était trop serré, car la sous-préfète n’aura pas eu l’opportunité de visiter la carrière de pierre souterraine faisant office de lieu de stockage à peine croyable pour les millions de bouteilles de vins (6,5) effervescents entreposées là depuis des mois.

Précisons, pour être complet, que les Caves de Bailly Lapierre produisent annuellement plus de 3 millions de bouteilles de crémant, ce qui représente 25 000 hectolitres. Le marché bourguignon pèse tout de même 22 millions de bouteilles contre 100 millions au rival d’Alsace !

Au niveau de l’exportation, les Caves de Bailly Lapierre distribuent leurs produits aux quatre coins de la planète (1,4 million de bouteilles) vers l’Allemagne, la Scandinavie – la Norvège et le Danemark sont très friands de ce breuvage si agréable de fraîcheur au palais !) – mais aussi outre-Atlantique vers les Etats-Unis et le Canada, sans omettre l’Asie avec la conquête de nouvelles parts de marché du côté de Bangkok en Thaïlande. Le chiffre d’affaires, en constante progression on l’imagine, dépasse désormais les 18 millions d’euros.

Une passionnante leçon de viticulture prodiguée à la sous-préfète d’Auxerre qui pourra désormais savourer une coupe de crémant de Bourgogne avec un regard différent. En connaisseuse, donc !

 

Thierry BRET

 

 


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Les paires de ciseaux devraient être remisées dans les tiroirs des salons : c’est une évidence chez les coiffeurs de l’Yonne qui exerçaient leurs activités ce lundi après-midi ! La réunion-débat, concoctée lors de l’inauguration du nouvel espace de l’UNEC (Union nationale des entreprises de coiffure) à Auxerre, accueillera le président national de la première organisation professionnelle du secteur, Christophe DORE. Il évoquera les enjeux d’une filière en pleine mutation économique…

 

AUXERRE: On ne coupera pas les cheveux en quatre mais ce n’est pas tous les jours que se déplace dans l’Yonne un haut représentant de la filière coiffure ! L’un des derniers à l’avoir fait n’était autre que le charismatique Franck PROVOST, à l’occasion d’une soirée débat économique organisée par les instances départementales de la CPME. Il y a déjà quelques années de cela : c’était en juin 2013…

Alors que ce secteur professionnel représente le second pôle de l’artisanat en France (la Bourgogne Franche-Comté recense à elle seule plus de 4 000 établissements !), il était important pour les responsables de l’UNEC (Union nationale des entreprises de coiffure) de notre contrée de profiter de la venue du « big boss » Christophe DORE à Auxerre pour y favoriser une rencontre. Un échange constructif avec les coiffeuses et coiffeurs du territoire icaunais, confrontés à la réalité économique d’aujourd’hui.

 

 

Le deuxième pôle de l’artisanat en France : la coiffure !

 

On imagine aisément que le président national de l’UNEC (l’organisme vieux de cent vingt ans compte plus de 6 000 adhérents et 114 antennes dans l’Hexagone) a des choses à dire tant sur l’actualité de la filière que sur ses enjeux et perspectives. Le volet de la formation devrait également au centre des débats.

Auparavant, Christophe DORE aura assisté à la cérémonie inaugurale des nouveaux locaux accueillant l’UNEC Yonne, à Auxerre au 6 de la rue de Jemmapes. Une visite d’une entreprise, « Passage Bleu », est également biffée à son agenda.

Rappelons que la coiffure représente plus de 100 100 établissements en France en 2022, employant près de 175 800 actifs dont 19 000 apprentis. Le chiffre d’affaires annuel du secteur dépasse les 6,1 milliards d’euros.

 

Thierry BRET

 


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Gérald DARMANIN l’affirmait à l’ouverture de la Coupe du monde de football au Qatar en 2022 : « Le sport est une compétition qui doit se tenir en dehors des enjeux politiques… ». Ainsi, à chaque grande manifestation sportive organisée par un régime totalitaire, des responsables politiques, journalistes ou influenceurs viennent clamer qu’il ne faut surtout pas mélanger sport et politique. Le dernier en date fut Emmanuel MACRON,  déclarant devant l’équipe de France de football sur le point de s’envoler pour le Qatar : « Je pense qu’il ne faut pas politiser le sport ». Ce type de tarte à la crème, contredite par plus d’un siècle de grandes manifestations sportives, risque de nous revenir en boomerang lors des prochains Jeux Olympiques de 2024 à Paris.

 

TRIBUNE : Peu ou prou, les grandes compétitions sportives ont toujours été politisées. Depuis l’avènement du sport spectacle et de sa diffusion par des moyens de communication de masse, les grandes manifestations sportives sont devenues une arme de propagande des régimes totalitaires. Dans la construction de l’image de ces régimes, ces compétitions permettent de rassembler des foules immenses, de magnifier le culte du corps, de développer des parallèles guerriers, et de promouvoir les valeurs nationales et de réussite de ces régimes. La suprématie est faite par les sports, afin de laisser croire au monde que la paix est le fer de lance de ces régimes. Gagner est le maître mot. Ce qui a poussé durant quelque temps les Chinois et les Russes à doper par tous les moyens leurs athlètes.

 

1936 : des Jeux Olympiques nazifiés à l’extrême à Berlin…

 

Dès leur arrivée au pouvoir, les régimes nazis et fascistes se sont emparés de l’organisation et de la promotion du sport (lire Daphné BOLZ : « Les arènes totalitaires, HITLER, MUSSOLINI et les jeux du stade » - CNRS Editions). Ainsi, la Coupe du monde de football 1934 en Italie permit la construction du plus grand stade d’Europe à Bologne, futur lieu de rassemblement et d’embrigadement des foules italiennes. Bénito MUSSOLINI profita de cette épreuve et exigea que sur les affiches représentant ce « Mondiali », un footballeur fasse le salut fasciste. La récupération politique du sport fut aggravée par Adolf HITLER et l’organisation des Jeux de Berlin en 1936 ! Ainsi, ils eurent lieu dans un stade gigantesque de 110 000 places. Tous les spectateurs firent le salut nazi devant un « Führer » enchanté, ce qui a permis de montrer au monde que les colombes de la paix volaient au-dessus de l’Allemagne…. Hélas, elles avaient déjà du plomb dans l’aile ! Les Jeux furent nazifiés sans réelles protestations de la communauté internationale. Une des médailles commémoratives y allie la croix gammée aux anneaux olympiques.

 

 

Chine et  Russie s’en donnent à cœur joie dans la propagande !

 

Plus près de nous, dans l’histoire récente : en 1980, Moscou organise les Jeux olympiques d’été alors que l’URSS vient d’envahir l’Afghanistan. En 2014, les sports d’hiver sont accueillis à Sotchi, dans la foulée la Russie s’empare de la Crimée. N’oublions pas la Chine ! En 2008, les JO de Pékin permettent d’affirmer la toute-puissance de l’Empire du Milieu, renforcer sa main mise sur le Tibet occupé, persécuter les Ouïghours et, à partir de 2014, revenir sur son accord avec la Grande-Bretagne en annexant Hong-Kong et y détruire les libertés. On peut légitimement supposer que les pays totalitaires n’organisent de grandes manifestations sportives internationales que pour assurer leurs invasions territoriales. En 2028, les prochains Jeux Olympiques d’hiver auront lieu en Italie. Pour autant, l’invasion de l’Ethiopie n’est pas envisagée ! Par contre, si la Chine devait organiser une grande manifestation internationale à l’avenir, on peut redouter l’invasion de Taïwan !

 

 

Les pays démocratiques sont concernés

 

Et même, quand les JO sont organisés dans un pays démocratique, comme l’Allemagne de l’Ouest en 1972, la tarte à la crème « ne politisons pas le sport » nous fut resservie. Quand le 05 septembre 1972, onze athlètes israéliens furent assassinés par des terroristes palestiniens, le CIO n’interrompit pas les Jeux. Le lendemain, ils organisèrent une cérémonie commémorative durant laquelle le président américain du CIO, Avery BRUNDAGE, ancien soutien d’HITLER, prononça un discours saluant la force du mouvement olympique, sans mentionner les athlètes assassinés, et déclara que les Jeux devaient continuer...

Le poing levé du « Black Power » aux Jeux Olympiques d'été de 1968 est un acte de contestation politique mené par les athlètes afro-américains Tommie SMITH et John CARLOS. Lors de la cérémonie de remise des médailles du 200 mètres, le 16 octobre 1968, au stade olympique universitaire de Mexico. Ces deux athlètes se présentèrent sur le podium, poings levés alors que le drapeau américain flottait au son de leur hymne national !  

N’oublions pas les boycotts de nombreux pays lors de l’organisation de ces jeux : Russie, Etats-Unis, Afrique du Sud, ceux de l’Afrique équatoriale… Les athlètes subissent le plus souvent le dictat de leur pays, qu’il soit issu d’un régime totalitaire ou démocratique. Pas de quoi faire gagner les valeurs humanistes du sport !

 

Fin de la partie Un

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Il est midi en cet estival jour ensoleillé (si, si !) le long de la rue du Plat d'Etain, sise derrière la jolie halle du marché. Bruno, le bistrotier, est établi ici depuis le début du siècle. Il termine la mise en place de sa terrasse, aidée activement par sa souriante fille, Marion. Bruno est l'un des dynamiques acteurs de la revitalisation commerçante de cette petite artère. Il s'apprête d'ailleurs  à accueillir le jeune édile de la ville qui vient accompagnée de sa grand-mère,  une délicate attention s’il en est !

 

SENS : Juste à côté de cette plaisante terrasse, l'Atelier Vintage vient d'ouvrir. Auparavant, ce fut le « Village Gourmand ». La déco y est un peu à l'unisson : au sol trône une antique moto indienne bleutée Royal Enfield  (j'en ai piloté une de 500cc 25 000 kms durant !) et au plafond les tuyaux d'évacuation, façon brasserie US. Cela donne à l'ensemble, un aspect aussi atypique que lumineux.
Le chef DUVAL est aux fourneaux. Antan, il fut pâtissier, puis chocolatier à Paris. Son père est le chef d'une bonne table locale (« Le Gâtinais » à Saint-Valérien). Quant à ses grands-parents, ils tinrent au siècle dernier une jolie épicerie fine, sise rue de la République. On y trouvait notamment le croustillant bonbon des buchettes sénonaises, indéniablement meilleur que les machins « Haribo ». Oui mais ça, c'était avant ! Lorsque Sens ressemblait encore à une petite ville provinciale plutôt qu'à une annexe de la grande banlieue parisienne. Ici, cette jeune toque entend se faire connaître par le biais d'une cuisine faite maison.

 

 

 

Des produits frais, goûteux et bien assaisonnés !

 


La carte tourne autour d'un triptyque très actuel : salade, tartine et burger, devenu depuis l'arrivée hexagonale de « Mc Do » en 1979 l'un des plats préférés de nos compatriotes. « L'hambourgeois » - comme le dénomment nos amis québécois - a hélas supplanté le fameux steak-frites, qui fut longtemps symbole de la cuisine ménagère familiale !

L'accueil est aimable. Bienvenue en terrasse, le long de cette belle petite artère citadine. La tartine végétarienne arrive alors : le pain est bon, l'assaisonnement aussi. Peut-être qu'aubergines et tomates de saison eussent méritées d'être un peu plus confites, un peu façon ratatouille ! Mais l'ensemble matche.

Et puisque, « miss tartine » est accompagnée d'une salade fraîchement épluchée. Félicitations pour l'excellente vinaigrette, aussi goûteuse que délicieuse ! Rien de tel que pareil assaisonnement, aussi simple à réaliser que réussi !

 

 

Ah, la croustillance des frites !

 

En plat du jour, arrive un bon steak tartare, un classique de la carte des brasseries. La viande a de la mâche et les frites sont croustillantes. On aurait apprécié une bouteille de Tabasco (ou autre) pour parfaire l'assaisonnement. Quant aux petites doses de Ketchup et autre mayo, elles ne paraissent pas des plus aisées à ouvrir. Elles se méritent, semblent-elles susurrer aux convives, fort nombreux ce jour-là. Un mot sur le Coulanges-rouge du sympathique vigneron Steeve LEMOULE - un incontournable personnage de la foire de Sens -, il convient parfaitement à ce plat.

 

 

 

 

Et pourquoi pas l’ouverture dominicale ?



L'impeccable dessert est un sablé breton citron/framboise : il laisse quelque peu à penser que le chef en a un peu sous le pied de son savoir culinaire et qu'un jour, il pourrait agrémenter sa gamme, en sus des tartines et autres hambourgeois.  !
Ce moment agréable a été ponctué par un bon café. Bienvenue à l'Atelier Vintage dans la cité de Brennus. S’il ouvrait le dimanche, cela pourrait cartonner, on peut en être certain !

 

 

 

En savoir plus :

 

Les - : le service est aimable mais une seule personne semble insuffisant. Certes, l'été n'est pas novembre ou février…

Les + : top à la vinaigrette ! Et, à quand la piétonisation de cette dynamique petite rue, hors marché comme de bien entendu !

 

 

 

Contact :

 

L’Atelier Vintage

23 Rue du Plat d'Etain

89100 SENS

Tel : 09.79.07.39.29.

Sauf dimanche et lundi

 

Gauthier PAJONA

 

 


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