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Le partage de la galette des rois reste un rendez-vous traditionnel à respecter chez…Les Républicains de l’Yonne. Malgré le clin d’œil amusant en référence à l’Histoire, la sympathique manifestation s’est déroulée ce samedi après-midi à la salle des fêtes de Saint-Bris-le-Vineux, à l’invitation du président de la fédération : l’ancien député de la première circonscription de l’Yonne, Guillaume LARRIVE.

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Sympathisants, militants, amis de longue date… : ils avaient tous bravé les conditions météorologiques, particulièrement glaciales ce week-end, pour prendre part à des retrouvailles conviviales aux côtés du leader de la formation politique, chère à Eric CIOTI et à Laurent WAUQUIEZ, j’ai nommé l’ancien parlementaire Guillaume LARRIVE.

Très décontracté, vêtu d’un pull à col roulé, le candidat aux législatives de 2027 se présentait dans la salle des fêtes locale en grande forme et avec le sourire au beau milieu de l’après-midi afin d’y formuler ses vœux à une assistance, qui avait biffé la manifestation sur son agenda.

 

 

On notait la présence des trois délégués de circonscription (Céline BAHR, pour la première, Jordan HEITZMANN, dans la seconde et Nicolas BOURSIN, dans la troisième). Ainsi que les conseillers nationaux que sont Dominique MARY, Marie-Dominique de MEAUX, Julien ESCLAVY et Guillaume DUMAY.

« Nous sommes déterminés à tracer un chemin pour la France et pour l’Yonne, fidèles à notre famille politique… écrira sur un post Guillaume LARRIVE pour résumer ces agapes accueillies dans un esprit bon enfant. Un esprit qui sera par ailleurs immortalisé sur un cliché en mode « équipe volontaire »…

 

Thierry BRET

 


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Il a eu le privilège d’ouvrir le bal de la traditionnelle cérémonie des vœux, une séance couplée entre la CPME et la FFB 89, le nouveau président de la Fédération départementale du Bâtiment de l’Yonne, Cyril CHARETIE. Installé dans le fauteuil de responsable du syndicat des professionnels de ce secteur d’activité depuis son élection en octobre dernier, le patron du groupe Icaunaise des Travaux Publics a mis l’accent sur les perspectives et la préservation des entreprises et de ses emplois dans un contexte peu enclin à l’optimisme…

 

AUXERRE : C’était son premier grand oral, à l’occasion de la traditionnelle séance des vœux, une cérémonie que la FFB 89 se plaît désormais à coupler avec celle mettant en scène les dirigeants de la CPME, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne. Preuve s’il ne fallait le démontrer une fois de plus qu’entre les deux structures à fort potentiel d’attractivité sur notre territoire, le courant circule bien et pas de manière alternative !

Précédant d’une longueur à la tribune son homologue Baptiste CLERIN, président de la CPME 89 (voir à ce titre l’article qui lui sera consacré ultérieurement dans nos colonnes), Cyril CHARETIE, beaucoup moins connu médiatiquement que le second interlocuteur, prit soin de se munir de sa feuille de route physique, posée sur le pupitre de la scène de l’amphithéâtre refait à neuf de la Maison du Bâtiment, pour égrener les messages forts de son allocution.

Un exercice oratoire, certes, pas toujours évident à gérer devant une salle qui n’était pas, curieusement, au comble de sa fréquentation, mais que l’orateur eût tôt fait de captiver. Levant de temps à autre les yeux vers les premiers rangs des spectateurs où étaient assis son prédécesseur, Didier MICHEL, Christophe BONNEFOND, l’un des vice-présidents du Département et de l’Agglo de l’Auxerrois, le délégué général de la FFB 89 Christian DUCHET ou bon nombre de membres de la CPME, attentifs au discours.

 

Un pâle rayon de soleil dans une litanie de mauvaises nouvelles…

 

En guise de préambule, Cyril CHARETIE mit l’accent sur la dégradation économique inexorable de la profession, observée au fil de ces derniers mois. Le secteur du bâtiment est en profonde souffrance, fragilisée par une conjoncture qui est loin de lui être favorable. A l’instar de nombreux pans de l’économie hexagonale, par ailleurs. Une crise qui ne cesse de croître de manière silencieuse et sournoise au grand dam des responsables de la filière, malgré les alertes successives mais vaines lancées aux représentants du gouvernement

« J’en veux pour preuve la situation du logement neuf, explique le président de la FFB 89 un brin amer, la chute des mise en chantier s’élève à 20 % au terme de 2023. Quant aux demandes de permis de construire, elles s’effondrent de près de 30 % ! Au cours des neuf premiers mois de 2023, on ne compte que 287 000 logements commencés, rappelant le niveau proche des plus bas historiques enregistrés en 1992 et 1993… ».

Quant aux ventes, elles plongent de façon vertigineuse à moins de 39 %. La promotion immobilière n’est guère mieux lotie avec une chute de – 30 % pour l’ensemble et de – 40 % pour les ventes au détail.

Derrière cette litanie de mauvaises nouvelles à plomber le moral d’un clown, il y aura tout de même un léger rayon de soleil dans ce panorama tristounet, évoqué par Cyril CHARETIE : elle vient du segment de l’amélioration entretien, constatée au troisième trimestre 2023 avec un regain d’activité de 3 % en volume sur un an et à la rénovation énergétique qui se stabilise à 4 %. Rien à voir, en revanche, avec les doubles chiffres, précédemment évoqués qui traduisent la chute drastique des marchés ! Alors, au bout du compte, comment faire preuve d’optimisme à l’égard de ces chiffres et de cette situation qui semble irréversible ?

 

Les effets positifs du programme « Ma Prim’Renov »…

 

C’est là que le président de la FFB 89 sort de son chapeau les avantages liés au fameux programme d’aides immobilières de l’Etat, « Ma Prim’Renov ».

« Une partie de la  profession a vu ses attentes satisfaites avec cette prime, souligne Cyril CHARETIE, son enveloppe est passée de 2,4 milliards d’euros à 4 milliards d’euros. Grâce à ces aides, il aura été possible d’assurer la rénovation thermique de nos logements, tout en confortant leur accessibilité… ».

 

 

Mais, le président eut aussi une pensée pour les métiers dits oubliés de la corporation.

« Je pense notamment aux entreprises de gros œuvre, de charpente, de couverture, de terrassement, des entreprises de second œuvre (menuiserie, électricité, plaquiste, peintre, etc.), il eut été fondamental de ne pas négliger l’accession à la propriété pour tous, selon nos régions, nos revenus, nos situations et repenser ce fameux PTZ. Car, malgré les effets d’annonce du gouvernement se rapportant à la refonte de ces PTZ (Prêts  à Taux Zéro) qui allaient selon lui satisfaire près de six millions de foyers supplémentaires, ils ne seraient guère plus de 15 000 foyers à en bénéficier à l’heure actuelle… ».

La douche froide, en quelque sorte, pour l’intervenant de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne !

 

Le « plein emploi » de Gabriel ATTAL à la sauce de FUNES ?

 

Pourtant, il y a encore quelques semaines, bon nombre de chefs d’entreprise du secteur se satisfaisaient  de la bonne tenue des carnets de commandes et de la rentabilité observés sur l’année 2023. A l’unanimité, ces entrepreneurs reconnaissaient les difficultés à pouvoir recruter des salariés. Voire de pérenniser les emplois existants au sein des différentes structures. Pour d’autres, la tâche la plus ardue n’était pas de remplir les carnets de commandes mais de pouvoir les exécuter !

Puis, évoquant les informations nationales transmises par le président de la FFB Olivier SALLERON, Cyril CHARETIE se fit encore plus pessimiste quant au proche avenir, en particulier à échéance de 2024 et de 2025.

« La chute des appels d’offres auprès des collectivités ne va rien arranger, devait-il affirmer, le contexte actuel et la crise qui est devant nous risquent de rebattre sérieusement les cartes. Cela devrait générer de la casse avec la disparition de 150 000 emplois directs parmi nos entreprises, 300 000 emplois si l’on prend la totalité de nos filières et assimilées… ».

Un tacle verbal, adressé par procuration au nouveau chef du gouvernement, Gabriel ATTAL qui vise un objectif difficilement atteignable du « plein emploi » à horizon 2027 !

Une formule sémantique qui n’est pas sans rappeler celle prononcée à maintes  occasions par un Louis de FUNES au sommet de sa forme et de ses pitreries, incarnant un chef d’entreprise industriel colérique et mâtiné d’un rôle d’élu municipal dans le film « La Zizanie «  de Claude ZIDI, datant de 1978 : il ne cessait de répéter en boucle lors de sa campagne électorale face à son épouse, interprétée par l’excellente Annie GIRADOT, son credo préféré autour du « plein emploi, du plein emploi et du plein emploi » !

Visiblement, Cyril CHARETIE n’accorde guère de crédit aux gesticulations gouvernementales du moment – « il aurait fallu anticiper cette situation, bien avant ! » -, pointant de l’index l’inertie à la française et les lourdeurs éhontées de l’administration.

« J’en appelle à notre niveau local à nos pouvoirs publics icaunais, nos élus et nos décideurs : vous avez sur notre territoire un panel très large d’entreprises, de professionnels, de savoir-faire et de compétences. Ne les oubliez pas et avançons ensemble en construisant ensemble ! ».

Puis, prophétique, il ajoutera la formule suivante : «  un  territoire sans perspective et sans emploi se traduit par une fuite de nos professionnels. Je vous demande d’avoir de l’ambition pour eux… ».

Clair comme de l’eau de roche au niveau du message ! Question désormais, sera-t-il suffisamment entendu par la sphère institutionnelle et politique locale ?

 

Thierry BRET

 

 


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S’il s’est montré discret mais à l’écoute, ne souhaitant pas s’exprimer publiquement le soir de la manifestation, concoctée par l’intersyndicale, les partis de l’opposition et les fédérations de parents d’élèves, sur le parvis de l’hôtel de ville auxerrois ; l’adjoint en charge de l’Education de la Ville d’Auxerre Bruno MARMAGNE nous a donné son point de vue par rapport à la fermeture de l’école maternelle des Brichères.

 

AUXERRE : Il ne se départit jamais de son éternel sourire, le sympathique Bruno MARMAGNE. En charge du volet éducatif au sein de la gouvernance municipale actuelle, l’ancien directeur d’établissement scolaire a pu se forger sa propre opinion, concernant le dossier très chaud du moment : la fermeture programmée de l’école maternelle des Brichères en septembre à Auxerre.

La disparition d’un édifice public ayant été opérationnel durant soixante ans et qui ne satisfait nullement enseignants, parents d’élèves, syndicats et forces politiques d’opposition.

« C’est sûr, concède Bruno MARMAGNE, cela n’est jamais facile à admettre mais au vu de la baisse démographique observée sur Auxerre, la décision est inéluctable… ».

Une prise de décision qui est loin d’être la première dans la ville chère à Paul BERT ! « Des écoles ont déjà été fermées par le passé, précise-t-il, Martinot, le Temple, Rodin et Jonches. On a perdu 96 élèves entre 2022 et 2023 et la saison suivante 44 élèves. On ne peut plus avoir des mètres carrés de bâtiments pour si peu d’enfants… ».

Elémentaire mon cher Watson, aurait pu écrire Sir Conan DOYLE ! Dans le cas présent, l’école maternelle des Brichères accueillait 67 bambins. Dont une trentaine allait partir en cours préparatoire. D’où une diminution très nette des effectifs dès la prochaine rentrée.

« La problématique est simple, résume l’élu, on ne sait jamais combien on va accueillir de nouveaux élèves dans les petites sections de maternelle… ».

  

Pas de délégation reçue par l’adjoint aux affaires scolaires…

   

Une équation à plusieurs inconnues impossible à résoudre, alors ? Peut-être !

Faisant un peu de sémantique, Bruno MARMAGNE rectifie d’ailleurs le tir : « ce n’est pas vraiment une fermeture, ce serait plutôt une fusion… ».

Ah bon ? « Oui, rétorque-t-il, on fusionne la maternelle des Brichères avec celle de l’école Henri-Matisse et ce sera effectif à la rentrée 2024… ».

Parallèlement, l’adjoint à l’Education a multiplié les rencontres avec les parents d’élèves et les enseignants afin d’étudier les solutions les plus adéquates pour eux.  

« On a été surpris, car certains parents dont les enfants devaient être affectés à l’école Matisse ont préféré Courbet et Renoir parce que ces établissements étaient plus proches de chez eux. On a voulu solutionner les problèmes en bonne intelligence d’esprit… ».

Conscient des contraintes générées par la problématique des transports, Bruno MARMAGNE confirme qu’à date, « il n’y a jamais eu de refus catégorique de la municipalité ». Pour l’heure, l’élu affirme n’avoir pas encore obtenu de réponse sur ce point. Une liste des élèves à transporter de manière collective est, en revanche, en phase d’élaboration.

Prêt à recevoir une délégation de manifestants au terme du rendez-vous contestataire, l’élu d’Auxerre n’a pas souhaité s’exprimer au mégaphone  au cours de la manifestation. Une perche tendue qui n’aura in fine pas trouvé d’écho…Chacun restant sur le statu quo.

 

Thierry BRET

 


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Salle comble au Silex pour la traditionnelle célébration des vœux du club fétiche des Auxerrois : l’AJA ! En présence de moult partenaires et soutiens de la structure associative icaunaise, le président Baptiste MALHERBE a évoqué le bilan de la saison écoulée, synonyme de rétrogradation en division inférieure. Mais, il a surtout des projets à venir dans les prochains mois. Dont, d’un point de vue sportif du retour si attendu parmi l’élite !

 

AUXERRE : Combien étaient-ils dans l’antre de la musique underground et décapante de l’Auxerrois, le Silex ? Trois cents personnes ? Davantage ? Sans doute. En tout cas, il fallait se la jouer serrer pour parvenir au plus près de la grande scène de la salle culturelle auxerroise pour voir joueuses et joueurs, coaches et membres du staff, ainsi que les dirigeants du pensionnaire de Ligue 2, tous réunis pour la cérémonie, devenue incontournable au fil des ans, de présentation des vœux.

Outre la formulation des vœux que l’on souhaite toujours les meilleurs possibles, il va de soi, c’était aussi l’occasion pour le président Baptiste MALHERBE – l’actionnaire majoritaire du club, James ZHOU, aura adressé au préalable un message similaire par vidéo depuis la Chine  - de remercier tous les sponsors et partenaires du club, qu’ils soient issus de la sphère institutionnelle ou économique dont les dirigeants de GROUPAMA Paris Val-de-Loire venus en nombre. L’opportunité fut laisser aussi à l’entraîneur Christophe PELISSIER et au défenseur brésilien JUBAL de prendre la parole, afin d’éclairer le copieux public de leurs bonnes intentions sportives pour la seconde partie de la saison.

 

 

Il est clair que les dirigeants de l’AJ Auxerre placent la barre vers le plus haut en 2024, avec l’espoir de revivre des instants de folie au printemps prochain, qui les rapprocheraient de la montée en Ligue 1. Seule grande résolution à tenir cette année, c’est sûr !

En marge de la compétition, l’agrandissement d’une tribune et la création d’une plaine sportive qui permettrait de créer de l’évènementiel autour du stade intègrent aussi les priorités de la saison.

 

Thierry BRET

 

 

 


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La période du « en même temps » serait-elle désormais révolue pour le chef de l’Etat Emmanuel MACRON ? Comme le disait si bien l’amuseur de RTL, Philippe CAVERIVIERE, dans l’une de ses chroniques humoristiques matinales dont il a le secret à l’annonce, cette semaine, du nouveau gouvernement, « la France est gouvernée par huit ministres de droite, deux de gauche et les autres… de droite ! ».

Preuve que le nouveau chef du gouvernement qui lui vient plutôt de la gauche (anciennement parti socialiste) aurait choisi une équipe en concertation avec le palais élyséen qui pencherait significativement plus vers la droite que l’inverse. Une question de déséquilibre, en somme, que le fanfaron du matin n’aura donc pas manqué de railler sur les ondes hertziennes.

Et ce n’est pas l’arrivée de deux poids lourds ayant déjà officié sous l’ère de Nicolas SARKOZY et de Jacques CHIRAC qui vont infléchir ce sentiment de droitisation de la politique actuelle. A trois ans du terme du second mandat du plus jeune Président de la République élu (39 ans), non seulement le locataire de l’Elysée se paie le luxe de nommer un « gamin » de 34 ans à la tête du gouvernement, Gabriel ATTAL, et de muscler ainsi l’aile droite de son exécutif, peut-être en prévision des futures joutes présidentielles de 2027, élections décisives pour l’avenir du pays, présentes déjà dans toutes les têtes.

 

La nomination de Rachida DATI créée plus que de la surprise !

 

Serait-ce la « botte de Nevers » astucieuse à la D’Artagnan – c’est plutôt d’actualité avec la nouvelle adaptation cinématographique du roman fleuve d’Alexandre DUMAS – qu’aura choisie Emmanuel MACRON pour couper l’herbe sous les pieds du Rassemblement National et des Républicains, avant de se lancer dans la course à l’Elysée ?

Peut-être. Ou peut-être pas. Mais, le Président de la République est suffisamment un fin renard de tacticien pour ne pas l’avoir envisagé !

Face à la jeunesse incarnée par les jeunes loups aux dents acérées du RN (Jordan BARDELLA, Laurent JACOBELLI, Sébastien CHENU, Julien ODOUL…), le dirigeant de l’Etat français a donc opté pour un choix stratégique qui lui permet d’occuper le terrain, avec des ministres de droite, tout acquis à sa cause. Dont d’anciennes figures gouvernementales ayant déjà connu les ors du pouvoir grâce à un maroquin sous la présidence de Nicolas SARKOZY et de Jacques CHIRAC : Rachida DATI, ancienne Garde des Sceaux et Catherine VAUTRIN, ancienne ministre déléguée à la Cohésion sociale et à l’Egalité des chances, entre autres.

Certains poussent déjà des cris d’orfraie en s’étranglant à moitié ! Notamment envers la première des susnommées. Surtout, François BAYROU du MoDem qui ne doit plus trouver le sommeil depuis cette nomination surprise et pour le moins inattendue.

 

 

Rachida DATI entre dans un gouvernement de l’ère MACRON ! Elle qui a tellement vilipendé sur les ondes et dans les meetings l’action présidentielle et gouvernementale depuis 2007 se retrouve donc en première ligne, certes avec le portefeuille du ministère de la Culture. Il ne faudrait pas exagérer tout de même ! Il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis, dit-on !

Il paraît que dans les soupentes de la chose politique, tous les observateurs s’accordent à le dire que d’une part François BAYROU – de moins en moins influent auprès de la présidence hexagonale – ne décolère pas à la suite de cette nomination des moins surprenantes. Il pourrait même lancer sa propre liste aux Européennes tellement le garçon semble dépité ! Pire, Rachida DATI personnifie la détestation suprême pour le maire de Pau et leader du mouvement centriste car c’était l’ennemie jurée de feu Marielle de SARNEZ, son égérie, aujourd’hui disparue.

D’autre part, confier la culture à l’élue de l’opposition parisienne équivaut à une sinistre plaisanterie, selon les sbires de la grande prêtresse de la capitale, Anne HIDALGO ! Une autre de ces ennemies jurées. Elle l’accuse ouvertement de ne rien connaître à la cause des artistes ! Bing, ça mitraille à tout va !

Du côté des leaders des Républicains, cette prise de guerre réalisée face au camp adverse par Emmanuel MACRON fait également grincer des dents auprès des instances supérieures du parti de droite, toujours englué dans l’opposition à la recherche d’un véritable chef charismatique en vue des présidentielles 2027. L’excommunication n’est pas très loin ! A défaut, la radiation ou le bannissement, alors que l’intéressée se défend de quitter sa famille politique dont elle incarne une incontestable force.

 

Les inquiétudes des mouvements LGBT avec le retour de Catherine VAUTRIN

 

Ancienne présidente de l’ANRU (Agence nationale pour la Rénovation Urbaine) – à ce titre, Crescent MARAULT, maire de droite d’Auxerre et président de l’Agglomération de l’Auxerrois, l’avait reçue en juin dernier en grande pompe dans sa ville de prédilection lors d’une signature de partenariat -, Catherine VAUTRIN, adoubée entre-temps par l’Elysée pour s’installer au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, suscite bon nombre d’interrogations également.

Réputée ultra conservatrice et bien empreinte dans l’idéologie d’un catholicisme pur jus, les prises de position de l’intéressée, jadis, contre les mouvements LGBT et le mariage pour tous, font couiner aujourd’hui les sphères homosexuelles de l’Hexagone. Un non-sens pour les libertés, clament déjà ses plus farouches opposants même si l’ancienne ministre déléguée à la Cohésion sociale et à l’Egalité des chances (de toutes les chances ?!) a fait depuis son mea culpa sur le sujet. Sait-on jamais : et si un jour on lui avait proposé de gérer à nouveau un  portefeuille ministériel !

A l’énoncé de son patronyme, certains ont carrément parlé de « douche froide » ! Un comble, que cette nomination quand on sait que le nouveau Premier ministre de notre pays est le premier chef de gouvernement à avoir effectué publiquement son « coming out » et à affirmer ainsi son homosexualité !

Mais, au-delà de ces différentes désignations et du resserrement millimétré de la liste ministérielle où l’on prend in fine du vieux pour tenter de nous vendre du neuf, on retiendra tout de même une belle note de positivisme, prononcée lors de la première intervention audiovisuelle du très jeune Gabriel ATTAL : « je veux de l’action, de l’action, de l’action pour obtenir des résultats, des résultats, des résultats… ».

Enfin de belles paroles, audibles à nos oreilles et que l’on aimerait tellement croire dans les faits !

 

Thierry BRET

 


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