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Cela semble être une évidence pour la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY, de passage à Joigny ces jours-ci à l’occasion de la séance des vœux de Nicolas SORET – le président de la CC et maire de la Ville est le numéro trois de l’institution régionale -, « il ne peut y avoir une intégration réussie des personnes étrangères en France sans la maîtrise de la langue ». Des cours financés par la Région. Ce que conteste ouvertement le Rassemblement National…

 

JOIGNY: Non, elle ne regrette pas, cette action sociale. Si c’était à refaire, elle le referait ! Foi de Marie-Guite DUFAY, présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté ! Pas tendre avec son opposition d’extrême-droite, la patronne de la contrée dit en avoir assez de ces critiques scandaleuses.

« Nous finançons des cours de français à destination de nos concitoyens qui ne maîtrisent pas suffisamment leur langue maternelle chaque année, explique-t-elle, devant un mini auditoire lors de sa visite chez DECLIC Emploi, la structure d’intérim gérée par Sylvie SIDOU et sa fille Axelle. Nous avons étendu ce dispositif aux personnes étrangères parce que cela repose sur du bon sens. La maîtrise de la langue, c’est la première d’intégration dans un pays… ».

Pas faux ! Or, l’enseignement de notre langue aux personnes étrangères est aujourd’hui régulièrement décrié par les représentants du Rassemblement National, le président de son groupe, Julien ODOUL, en  tête.

« Pour le RN, c’est simple, ajoute l’élue régionale, je dilapide l’argent public en de futiles actions. C’est proprement scandaleux car sans cours de français, il ne peut y avoir intégration dans notre société… ».

Et de rappeler en substance que parmi les nombreuses compétences de l’organisme régional, l’illettrisme et l’analphabétisme intègrent les priorités. Une double notion applicable aux Français, évidemment mais étendue à l’ensemble de la population étrangère.

« Les besoins sont là, conclut la présidente confortée par Nicolas SORET, il est capital d’assurer ces cours de français, point de départ vers une intégration réussie… ».

L’enseignement de la langue de Molière aux étrangers ne fait donc pas l’unanimité de la classe politique régionale. Celles et ceux qui sont en attente de la régularisation de leurs statuts pour mieux s’intégrer en France ne doivent pas penser la même chose, c’est certain.

Entre « Les Fourberies de Scapin » ou les « Précieuses Ridicules », ils n’ont donc que l’embarras du choix pour se faire une  opinion de la réalité de la situation !

 

Thierry BRET

 

 


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Il pose tout sourire aux côtés de la mascotte de l’AJ Auxerre. Les deux jumelles, symbolisant l’esprit des Jeux de Paris, ne sont pas très loin de lui, placée sur la grande scène de l’espace quatre mille du Parc des expositions auxerrois. Très à l’aise pour tenir la répartie et la dragée haute – et il en faut beaucoup par ailleurs – au journaliste sportif, Nelson MONFORT, volubile comme à son habitude, c’est un Crescent MARAULT en pleine forme communicante qui s’est donc prêtée au jeu d’une dynamique cérémonie des veux, vécue en mode sportif vendredi soir à Auxerre…

 

AUXERRE: L’exercice se voulait inhabituel pour lui. Lui qui a une sainte horreur de la communication gratuite. Il préfère, et de très loin, l’information se référant à une actualité concrète aux annonces balancées à la légère, juste pour faire le buzz sur les  réseaux sociaux. Très à l’aise sur la grande scène installée par AUXERREXPO, micro à la main, Crescent MARAULT n’aura donc pas démérité dans son rôle de co-animateur aux côtés d’un Nelson MONFORT, très volubile comme à l’ordinaire, se permettant même quelques blagues et autres  plaisanteries, histoire de dérider l’atmosphère !

Placé sous le sceau de l’olympisme et de la pratique généreuse des activités sportives, ce grand show à l’américaine (avec une multitude de surprises et d’invités prestigieux – à lire dans le prochain article de Dominique BERNERD à ce sujet -, des écrans géants et autres light-show) aura permis au président de l’Auxerrois et maire de la Ville d’Auxerre de se mettre en scène, également, sous les projecteurs nourris du Parc des expositions.

Alternant entre les choses sérieuses à dire (toute une série de projets en matière de transport, d’urbanisme, de projets culturels à voir le jour en 2024…) et la légèreté de ton, notamment avec la présence sur scène de quelques belles « armoires à glace » de la sphère de l’ovalie, les rugbymen du Racing 92 qui viendront tester la pelouse de l’Abbé Deschamps par deux fois au mois de mai, lors de deux journées exceptionnelles du « Top 14 », délocalisées avec le concours de l’AJ Auxerre sur les bords de l’Yonne.

 

 

Des séances de vœux jamais ordinaires à Auxerre !

 

Une grande première, il est vrai du côté de notre territoire qui n’en demandait pas tant, pouvant se réitérer – on espère déjà une affiche entre le Stade Toulousain et les parisiens du Racing 92 ! – dans un futur proche. Un prélude idéal avant la venue de la flamme olympique, prévue dans la capitale icaunaise le 11 juillet prochain.

Un millier d’Auxerrois a pu suivre ce grand raout qui ne ressemblait nullement à une cérémonie des vœux ordinaire – décidément, Crescent MARAULT n’en est pas à son coup d’essai pour nous surprendre avec cette traditionnelle manifestation, chacun ayant encore en mémoire la venue de Jean-Marc SYLVESTRE, remplaçant au pied levé le regretté Jean-Pierre PERNAUT, en 2022 -, malgré quelques manifestations d’humeur répétitives parmi l’assistance, concernant notamment le coût du passage de la flamme – un budget de 180 000 euros -, imputable en revanche au seul Conseil départemental. Des opposants de l’olympisme qui visiblement s’étaient trompés de cible ! Ce qui fit rire, un Crescent MARAULT sachant reprendre la balle au bond en taclant gentiment ses « camarades communistes », auteurs présumés de ces interventions intempestives parmi le public, et manifestement très heureux d’être là, dans son presque « seul en scène » digne de belles comédiennes en devenir…

 

Thierry BRET

 


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Pleine comme un œuf, la salle d’audience du palais de justice d’Auxerre. Non, pas que le public venait y assister au procès de la décennie. Mais, plutôt y participer à une cérémonie traditionnelle, coutumière en cette période de vœux, l’audience solennelle de la nouvelle année. Avec en guise d’acteurs les juges du Tribunal de Commerce auxerrois. Un évènement très important pour tâter le pouls des entreprises et de l’activité économique locale.  Avant de basculer sur l’exercice 2024…

 

AUXERRE : Tout ce que compte la représentativité institutionnelle, politique et économique de notre territoire ne manquerait pour rien au monde ce rendez-vous annuel intéressant, permettant de se faire une opinion sur l’état de santé de la vie entrepreneuriale locale, inscrit en lettres d’or sur les agendas. Pas étonnant, donc, de voir parmi les premiers rangs de la salle d’audience du palais de justice, la sénatrice Dominique VERIEN côtoyée le député Daniel GRENON et le président de l’Auxerrois, Crescent MARAULT, ou, assis une rangée de sièges derrière, le président des Républicains 89, Guillaume LARRIVE – il est décidément très en vue depuis quelque temps dans le sérail auxerrois – aux côtés de Christophe BONNEFOND, conseiller départemental, l’élu local Vincent VALLE ou l’attaché parlementaire d’André VILLIERS, Yassin KOUACH.

Empreint d’une grande solennité et d’un rituel orchestré au millimètre près, l’évènement offre une vision imposante de ce qu’est un tribunal de commerce dans l’exercice de ses fonctions. Vêtus de leurs robes noires, rappelant le caractère juridique de l’institution, les femmes et les hommes composant l’exécutif de cette instance prennent place les uns après les autres dans un silence quasi religieux. La salle est bondée. Chacune et chacun ayant pu trouver à sa guise une place sur les bancs de la salle d’audience, prêt à écouter avec intérêt le discours prononcé par le président de la vénérable organisation, Pascal BAILLY.

 

On ne change pas une équipe qui gagne au sein du tribunal !

 

Une fois le micro allumé, ce dernier évacue la classique phase des remerciements. Chaleureux, bien sûr. Ils sont adressés à celles et à ceux qui garnissent les sièges de ce temple de la justice. « Votre présence, nous y sommes sensibles. Nous recevons cela comme un encouragement dans les missions qui nous incombent… ».

L’orateur fera de même pour la présentation de ses vœux. La santé, évidemment en tête de gondole. Mais aussi, le bonheur. Sans oublier la réussite dans tous les projets personnels et professionnels. Puis, Pascal BAILLY, le verbe sûr, déroule l’ordre du jour. En trois temps : le bilan de l’année écoulée, les réquisitions du procureur de la République, Hugues de PHILY, avant de clore l’intervention sur les perspectives 2024. Un petit clin amical adressé à l’endroit d’André MARTINI, incontournable greffier et voilà le président du Tribunal de Commerce auxerrois de citer les patronymes de celles et ceux qui ont été renouvelés pour un second mandat : Myriam MADELIN et Cyrille BRASSEUR.

« J’en profite également pour féliciter ceux qui ont été reconduits dans leurs fonctions pour un troisième mandat, Karl ECKERLEIN, Frédéric VAUTRIN et Philippe WATTECAMPS… ».

Visiblement, au sein de cette entité juridique, on ne change pas une équipe qui a fait ses preuves et qui gagne !

Puis, toujours avec le même esprit solennel, l’orateur procéda au bilan de l’année judiciaire 2023. Un bilan qui traduisait l’activité des 129 audiences qui se sont tenues au sein du tribunal de commerce auxerrois, situé à quelques rues de là, réparties en deux chambres bien distinctes.

« Pour mémoire, je vous les rappelle, précisa Pascal BAILLY d’une voix docte, la première, dite « la chambre  du contentieux », est de juger les litiges relevant de la compétence d’attribution du tribunal de commerce et la seconde chambre, celle « de procédures collectives » dont le rôle est d’accompagner les entreprises en difficulté ou défaillantes… ».

 

 

Trois fois sur quatre nos jugements sont confirmés par la Cour d’appel de Paris

 

Entra ensuite en piste, le juge placé à la gauche du président de séance. Michel SAINT-ANTONIN, qui fit le compte-rendu de la chambre du contentieux en sa qualité de président de ladite chambre.

« Le ministère de la Justice publie un taux d’appel moyen en France pour les tribunaux de commerce de 27 %, en constante augmentation, année après année. En effet, il n’était que de 14 % en 2020 (pour comparaison ce taux d’appel est de 62 % pour les tribunaux judiciaires). Sur cent jugements rendus par notre tribunal, 97,5 % aboutissent à une décision qui sera appliquée avant ou après appel. L’impression générale est que l’on va vers une complexification des litiges, avec parfois des procédures qui dépassent le cadre légal strictement français puisque faites selon le droit européen transfrontalier ou des droits d’autres nations selon la volonté des parties… ».

Au cours de l’année 2023, l’activité de la chambre de contentieux s’est déroulée au cours de 18 audiences et a vu 101 nouvelles affaires enrôlées. Le nombre d’affaires en cours à ce jour est de 26.

Quant au temps entre l’assignation et le délibéré, il est toujours inférieur à deux ans : il est en moyenne inférieur à 13 mois.

Le délai moyen de rendu d’une décision après audience de plaidoirie est de trente jours (il va de 15 jours à 60 jours suivant la complexité de la rédaction du jugement).

Du côté de la Cour d’appel de Paris, il y a eu en 2023 sur les 16 arrêts de cette instance juridique : un arrêt qui a rendu une décision qui ordonne une médiation (une première pour le tribunal auxerrois) ; quatre réforment en totalité du jugement prononcé, trois arrêts confirmant les jugements et reprenant l’organisation de la motivation mais en modifiant le quantum des condamnations, soit en les aggravant pour deux dossiers, soit en les diminuant pour un. Enfin, huit arrêts ont confirmé toutes les décisions.

Ce qui permettra à Michel SAINT-ANTONIN d’ajouter : « A quelques réserves méthodologiques près, nos décisions sont l’objet d’un appel dans 10 % des cas et trois fois sur quatre nos jugements se trouvent finalement confirmés… ».

 

 

Le travail de prévention autour des procédures amiables porte ses fruits

 

Le président BAILLY reprit la main afin de présenter le bilan des procédures collectives. « Elles restent un indicateur important du tissu économique local et nous avons tenu vingt audiences, souligna l’orateur, au cours desquelles, ont été ouverts une centaine de nouveaux dossiers… ».

A l’énoncé de ces indications, on retiendra parmi ces dossiers six sauvegardes, 28 ouvertures de redressements judiciaires, un rétablissement professionnel et 64 liquidations judiciaires dont 45 ont été opérées sous la forme simplifiée, dont la clôture définitive peut être prononcée en quelques mois. Des chiffres qui reflètent assez bien l’activité de l’ensemble des tribunaux de commerce au niveau national, dixit Pascal BAILLY.

Quant aux procédures amiables, signalons que six ordonnances de mandats ad hoc et 16 ordonnances de conciliations ont été rendues en 2023.

Commentaires de Pascal BAILLY : « Ces chiffres sont en nette progression ! Ce qui en l’espèce montre que le travail de prévention pour faire connaître les procédures amiables, réalisées par le tribunal, mais aussi les experts-comptables, porte ses fruits. En tout, ce sont 415 jugements qui ont été ainsi prononcés par la chambre des procédures collectives en 2023… ».

Puis, le sujet éminemment capital des défaillances d’entreprises fut abordé. Force est de constater que trois ans après la pandémie, la France se rapproche du niveau de défaillances auxquelles elle était accoutumée avant le COVID. Du moins, pas tout à fait pour le président qui déroule son allocution.

« Si on fait une comparaison entre 2022 et 2023, certes, le nombre d'ouvertures de procédures collectives a augmenté de 32,8 % pour se rapprocher au niveau national des 55 000 défaillances. Toutefois, ajoute-t-il, ce chiffre reste cependant encore inférieur à la tendance observée entre 2010 et 2019, où en moyenne ce sont 59 300 défauts qui étaient enregistrés chaque année dans l'Hexagone. Avec un pic enregistré en 2015 frôlant les 64 000 défaillances ! ».

Moyennant quoi, on en serait encore assez loin, d’un point de vue arithmétique, malgré l’avalanche de mauvaises nouvelles conjoncturelles qui semblent plomber la vie économique. Dans la partie deux de notre article, nous examinerons attentivement les perspectives 2024 envisagées par le Tribunal de Commerce auxerrois…

 

Fin de la première partie

 

Thierry BRET

 


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« Faites l’amour mais pas la guerre ! ». On a tous en mémoire ce fameux slogan, emprunté au mouvement hippie des années soixante-dix, alors que le monde se berçait d’illusions en croyant encore à la vertu utopique du pouvoir des fleurs et à la liberté à tout crin, distillée aux quatre coins de la planète. Un courant de pensée, qui nous apparaît aujourd’hui bien désuet, quant à la réalité mortifère de notre globe terrestre, englué dans de multiples conflits. Ethniques, religieuses, expansionnistes, impérialistes, pour conquérir davantage de terre, à cause de l’eau ou des ressources précieuses, par déni : les causes des guerres peuvent prendre toutes les origines et diverses formes, parfois à cause de la gent féminine. Cela était le cas le plus souvent au fil des siècles passés !

Etrange paradoxe que celui-ci ! Mais, quand le Président de la République reprend à son compte, au cours de sa récente conférence avec la presse, la formule du « réarmement » en faisant allusion à la démographie, on ne peut qu’esquisser un sourire. Mais, que souhaite-t-il dire par là ?!

Réarmer un acte d’amour ? Contrer de façon quasi militaire la chute drastique de la natalité dans notre pays ? J’en vois déjà certains de nos humoristes patentés qui doivent sourire en leur for intérieur, prêt à dégainer (sans jeu de mot, bien sûr !) avec leurs blagues de niveau potache et toute en finesse, nous ramenant nécessairement en dessous de la ceinture ! Parce que « réarmer son appareil génital » afin d’enfanter le plus grand nombre de bambins possible, gageons que Patrick SEBASTIEN, Jean-Marie BIGARD ou Bernard MABILLE auraient des explications de texte croustillantes à nous fournir à ce propos, pas piquées des hannetons !

 

Une curieuse sémantique à la vocation guerrière

 

Il est vrai que le pensionnaire de l’Elysée aime employer ce mot à toutes les sauces depuis quelque temps. Le réarmement. Pour la cause économique, certes. Avec un objectif de relance industrielle, admettons ! Dans la transition écologique et énergétique, pourquoi pas ! Sur le plan militaire, enfin où là il était grandement question de remettre les pendules à l’heure après que la France ait eu à subir de véritables coupes sombres dans les budgets accordés jusque-là à l’armée.

Sans parler de la réduction des effectifs et l’arrêt de la conscription qui avait du bon à l’époque – celles et ceux qui ont goûté un jour au service militaire s’en souviennent encore avec émotion – tant au niveau de la cohésion sociale et au brassage des populations que sur la dotation des effectifs, trop soucieux de la notion patriotique qui fait défaut désormais. Sauf quand la France de Kylian MBAPPE tente de gagner un titre mondial sur une pelouse ! Et encore, combien d’entre nous connaissons « La Marseillaise » dans sa version intégrale ?!

 

 

Voilà, maintenant, que le réarmement – une notion singulièrement guerrière, à la limite belliqueuse au niveau de la sémantique – fait une curieuse irruption dans la démographie. Quand on sait que pour faire des enfants, il faut avoir a minima de la tendresse et de l’amour dans le couple ; bon nombre de philosophes ont dû pousser des cris d’orfraie et plonger dans la psychanalyse après la fameuse sortie présidentielle !

Ou alors, fort des lettres qu’il a reçues de sa chère épouse, Brigitte, qui lui enseigna jadis le français, notre président faisait allusion dans ses propos aux fameuses « Amazones » - pas le géant de la distribution pour les incultes, mais bel et bien ces femmes guerrières qui donnèrent la peur bleue à tous les représentants de la gent masculine vivant aux abords de la Mer Noire selon la mythologie grecque ! – qui doivent se montrer mobilisées pour la nouvelle cause patriotique qu’est la démographie hexagonale.

 

 

Une chute de – 6,3 % de la natalité en 2023

 

En matière de chiffres, il est vrai, ce n’est guère brillant côté naissances en France. La natalité est en net déclin, voire même en chute libre depuis le début des années 2020. Il y a bien eu un petit sursaut en 2021 grâce à ce satané virus de la COVID – le confinement a eu du bon pour occuper convenablement nos concitoyens bloqués à chez eux à ne plus savoir que faire ! – mais en 2023, c’est la catastrophe. Alarmiste même pour l’Etat et son chef suprême, soit - 6,6 % de naissances !

Les raisons de ce désaveu natal sont multiples. Quel est le couple sensé qui, aujourd’hui, a envie de donner vie à un nouvel être humain qui sera confronté tôt ou tard à un cataclysme de mauvaises nouvelles dont on nous rabâche les oreilles du soir au matin et inversement ?

Pas d’exagérations dans les propos mais bon nombre de jeunes couples ont pris conscience que le monde dans lequel ils se mouvaient n’était pas aussi idyllique que le jardin d’Eden !

Réchauffement climatique, guerres, menaces nucléaires, COVID et pandémies universelles, crise économique, inflation et baisse du pouvoir d’achat, chômage des jeunes et des seniors, crise écologique, perte de confiance et individualisme, terrorisme et cyberattaques…un éditorial entier ne suffirait pas à lister tout ce qui ne tourne pas rond sur cette planète !

Même l’infertilité – le président de la République a mis le doigt dessus lors de son intervention – progresse : est déjà une conséquence très lourde (un fléau) de cette démographie en pleine déliquescence. Elle concerne tout de même trois millions de Français.

Bref, le « réarmement démographique » n’est pas un leurre. Il y a aussi péril en la demeure pour préserver (garantir serait un mot trop fort) la survie du système social et des retraites.

Contrairement à Vladimir POUTINE qui vient de prendre de nouvelles dispositions en Russie pour que les femmes soient beaucoup plus fécondes et fassent des enfants – les même qui seront enrôlés très tôt dans les appareils militaires et qui feront de la chair à canon dans le cadre des futures conquêtes expansionnistes ! -, Emmanuel MACRON veut que les Françaises et les Français « se remettent à l’ouvrage » pour repeupler les écoles, les entreprises, les collectivités rurales qui perdent des âmes désertant les campagnes frappés de plein fouet par la désertification et le recul économique. A l’instar du célèbre couplet de « la Marseillaise » : « Aux Armes citoyens » !

 

Thierry BRET

 


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On le savait ! Le président du Conseil départemental de l’Yonne Patrick GENDRAUD a toujours eu un faible pour Jacques CHIRAC dont il a suivi de très près – c’est le cas de le dire – la fulgurante carrière d’homme politique. Au contact du sérail parisien, il a pu croiser d’innombrables personnalités de la sphère publique, à l’instar de la nouvelle ministre de la Culture, Rachida DATI, candidate déclarée à la mairie de Paris. Des relations intéressantes qui pourraient peut-être augurées de belles promesses pour les projets culturels icaunais ? 

 

Lundi  

Record d’entrées pour l’abbaye Saint-Germain à Auxerre en 2023 avec 60 416 visiteurs recensés. Une question demeure, digne du paradoxe de l’œuf et de la poule : sont-ils venus en priorité pour visiter la vénérable abbaye avec dans la foulée un passage par l’exposition gratuite « Echos, voyage sonore » ou inversement ? Quelque soit le scénario, ils ont sans doute eu tout loisir pour admirer les plus anciennes fresques murales de France. En espérant qu’elles subissent moins les outrages du temps que ce panneau installé à l’attention des touristes pour les guider jusque-là…Une nouvelle signalétique est-elle au programme du budget municipal 2024 ? 

 

 

Mardi   

Jacques SEGUELA et sa Rolex peuvent aller se rhabiller ! Depuis aujourd’hui, il semblerait que si à 34 ans « l’on n’est pas Premier ministre, on a raté sa vie »… Même Laurent FABIUS, nommé à cette fonction en 1984 à l’âge « canonique » de 37 ans paraît obsolète au regard du parcours de Gabriel ATTAL, passé en un peu plus d’une décennie, de simple conseiller parlementaire à locataire de Matignon. Après avoir comme il se doit, été le plus jeune ministre de l’Education nationale jamais nommé et benjamin du gouvernement en 2018, en héritant du poste de secrétaire d’Etat, à la jeunesse bien sûr ! Pas de quoi impressionner certains poids lourds de l’équipe ministérielle, à commencer par le patron de la place Beauvau, Gerald DARMANIN, qui la veille avait annoncé son maintien à l’Intérieur. Comme dirait une marque devenue célèbre pour son éthique équitable et responsable, « C’est qui le patron » ?

 

Mercredi  

« Froid record », « exceptionnel », « du jamais vu »… Les médias ont ces dernières heures, rivalisé à grands coups de superlatifs face à une « vague de froid » somme toute banale en cette période de l’année, même si l’on n’avait pas connu pareilles températures depuis six ans… Peut-être faudrait-il plutôt s’alarmer de la douceur inhabituelle à laquelle nous nous étions habitués ces dernières années… Que n’a-t-on entendu sur ce fameux flux « Moscou-Paris » évoqué dans tous les médias pour expliquer cet air glacial s’abattant sur l’Europe. A croire que Vladimir POUTINE et ses chars suivaient derrière ! Une dramatisation de la météo devenue un vecteur supplémentaire pour faire le buzz… De quoi faire froid dans le dos !

 

 

 

 

Jeudi   

SARKO, sors de ce corps ! Cap à droite toute pour la nouvelle équipe gouvernementale, après le choix présidentiel d’y faire entrer le ban et l’arrière-ban de feu l’UMP. Un virage droitier qui met à mal sans nul doute le parti Les Républicains et un sacré coup politique avec une prise de guerre inattendue en la personne de Rachida DATI. L’ancienne garde des Sceaux et actuelle présidente du principal groupe d’opposition au Conseil de Paris face à Anne HIDALGO aurait-elle signé avec la majorité un deal en vue des élections municipales de 2026 ? Réponse dans un peu plus de deux ans, à moins que d’ici là, la justice ne vienne rabattre les cartes, suite à la mise en examen pour corruption dans l’affaire Carlos GHOSN de la désormais ministre de la Culture… Si elle venait à être condamnée, pas certain qu’Éric CIOTTI, président de LR, sorte son mouchoir pour pleurer !

 

Vendredi    

Coucou le revoilà ! Les élections européennes de juin prochain semblent ressusciter certaines figures de l’arène politique, à voir ces affiches placardées dans les rues d’Auxerre. Même si sa liste « Ensemble pour le Frexit » n’avait recueilli que 1,2 % des suffrages en 2019, François ASSELINEAU paraît être reparti pour un tour, après une éclipse lors de l’élection présidentielle de 2022, où il ne put se présenter, faute d’un nombre suffisant de parrainages. Affichant depuis toujours un sentiment souverainiste, antiaméricain et conspirationniste, le fondateur de l'Union populaire républicaine (UPR), a sans doute vu là une fois encore, la main de l’Oncle Sam… Pourvu que le 09 juin prochain, son parti dépasse la barre des 5 %, sinon, il risque fort de déclarer la guerre aux Etats-Unis !   

 

 

Samedi  

Le 24 novembre dernier, suite à l’appel national lancé par la FNSEA, les agriculteurs de l’Yonne passaient à l’action pour dénoncer une politique de normes et réglementations jugée « contradictoire et lourde de conséquences sur les exploitations », prenant pour cible les panneaux d’entrées des communes dans le cadre de l’opération « On marche sur la tête ». Presque deux mois plus tard, nombre de panneaux retournés ont toujours « la tête à l’envers » alors qu’il suffirait de deux vis à enlever pour les remettre à l’endroit. Faut-il y voir un manque cruel d’employés communaux ? La crainte pour certains maires de se mettre à dos le monde agricole ? A moins qu’il ne s’agisse d’une forme de soutien tacite au puissant syndicat agricole majoritaire, auquel cas une telle décision devrait pour le moins faire l’objet d’une délibération en conseil municipal ! C’est vrai, « on marche sur la tête » !

 

 

Dimanche  

Déjà que sa nomination à un super ministère englobant à la fois les Sports, la Jeunesse, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, l’Education nationale (ouf !), avait fait débat et entaché les débuts du gouvernement ATTAL, les propos d’Amélie OUDÉA-CASTÉRA jetant le discrédit sur l’école publique ont fait le reste ! L’ancien espoir du tennis féminin tricolore a le droit légitime de mettre ses enfants dans le privé, à l’instar des deux millions d’élèves qui y sont déjà scolarisés, mais de là à argumenter son choix par des absences du corps éducatif tirées de son imagination… Sacré revers ! Bientôt la balle de match et la fin de la partie ? 

Dominique BERNERD

 

 


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