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Une commune où il fait bon vivre à l’heure des vœux : Chevannes mise sur l’art de vivre et l’économie en 2025…

« Le maire de la commune, Dominique CHAMBENOIT, fidèle à la tradition, a présenté ses vœux à ses administrés de Chevannes lors d’une cérémonie haute en couleurs, avec la présence du journaliste de France 2, Jean-Claude ALLANIC et de Christophe PAYMAL. Juste avant de déguster les fameuses galettes de Laurent BISSON ! ». « Le maire de la commune, Dominique CHAMBENOIT, fidèle à la tradition, a présenté ses vœux à ses administrés de Chevannes lors d’une cérémonie haute en couleurs, avec la présence du journaliste de France 2, Jean-Claude ALLANIC et de Christophe PAYMAL. Juste avant de déguster les fameuses galettes de Laurent BISSON ! ». Crédit Photos : Dominique BERNERD.

« Construire les villes à la campagne où l’air y est plus pur », l’humoriste Alphonse ALLAIS en rêvait, Chevannes l’a fait ! Une commune où il fait bon vivre et qui a su dans le même temps se doter d’un tissu économique lui assurant son développement. Elu maire en 2020, Dominique CHAMBENOIT entend bien poursuivre son action en ce sens, comme il l’a rappelé à ses concitoyens venus en nombre samedi soir à la salle polyvalente pour la traditionnelle cérémonie des vœux…

CHEVANNES : S’il est des maires qui s’affranchissent de présenter leurs vœux à la population sous prétexte d’un climat international anxiogène, il n’est pas certain que le maire de Chevannes acquiesce à cette vue de l’esprit, à en juger par les mots introductifs de son allocution : « ce temps de partage est toujours un plaisir, un moment de convivialité partagé. Il me réjouit d’autant qu’il intervient dans un contexte national et international empreint d’incertitudes et de tensions… ». Mesurant d’autant la chance de vivre ici et pouvoir continuer à travailler au quotidien pour le développement de la commune, « afin qu’elle demeure exceptionnelle par la qualité de vie qu’elle offre. C’est la ligne que nous nous sommes fixés en 2020 et que nous nous astreignons à mettre en œuvre au quotidien… ».

Un mandat qui, après deux années COVID et un contexte difficile compte tenu de la baisse annoncée des dotations attribuées aux collectivités, « ne s’écoule pas vraiment comme un long fleuve tranquille… ». Pas question pour autant de baisser les bras, « un mandat municipal n’est pas à la recherche d’une hypothétique gloire, c’est avoir le sens de l’intérêt général et la volonté de faire avancer sa commune dans un développement harmonieux où chacun trouve sa place… ». Mais que serait la vie d’un village sans ressources économiques ? Différentes vidéos présentées ont mis à l’honneur quelques acteurs locaux, au premier rang desquels bien sûr, la boulangerie de Laurent BISSON, sacrée en 2024 « Meilleur boulanger de France » par M6, mais aussi la station-service réouverte après trois ans de mise en sommeil, ou encore, les ateliers de retouche et confection, nouvellement créés au cœur de la commune.

 

2024 a été marquée par la visite de la présidente de l’Assemblée nationale

 

Retraçant les différents évènements festifs ayant émaillé la vie de Chevannes tout au long de l’année écoulée, qu’ils soient sportifs, culturels, ou sociaux, Dominique CHAMBENOIT a rappelé que la commune avait eu l’honneur d’accueillir le 13 septembre dernier, la présidente de l’Assemblé nationale en personne, Yaël BRAUN-PIVET. Une visite qui s’inscrivait dans la politique d’ouverture sur les territoires et lui a fait rencontrer trois heures durant, les responsables et usagers du bus France Services ainsi que plusieurs commerçants et professions libérales. L’attractivité d’un territoire passe aussi par sa volonté à étoffer son parc locatif et résidentiel. C’est ainsi qu’une vingtaine de logements sociaux allant du T2 au T5 seront proposés à la location courant 2025, dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain, porté localement par l’Office Auxerrois de l’Habitat. Parallèlement, DOMANYS, principal bailleur social du département, a lancé son projet de « Résidence Sérénitis », soit la construction d’une dizaine de pavillons à destination de seniors, qui s’est concrétisé par le dépôt du permis de construire en fin d’année dernière. Autre domaine d’envergure, mais « gourmand » en argent public : la voirie. Chevannes en compte 52 km et de nombreux secteurs, suite à des fissures apparues, sont à réparer, en dépit d’un contexte budgétaire serré : « il apparait essentiel aujourd’hui plus que jamais, que nous devons rester vigilants sur la gestion communale afin que chaque euro dépensé soit un euro bien pensé…».

 

La galette royale de la famille BISSON !

 

Petit coup de gueule en passant, au sujet des dépôts sauvages, encore trop nombreux et qui « empoisonnent », dans tous les sens du terme, la commune dans son combat contre les incivilités : « des actes irresponsables et irritants perpétués par une poignée d’indélicats et abiment jour après jour notre joyau comme le plus cher du « bien vivre ensemble ». Dominique CHAMBENOIT considérant que si elles dégradent l’environnement et ternissent l’image du village, « les chevannais n’ont pas à supporter ces incivilités visuellement et financièrement… ». Continuer à faire de Chevannes une commune active et attractive est l’affaire de tous et le cap fixé pour 2025 reste le même, « il faut travailler ensemble pour un avenir meilleur ». Le premier édile usant d’une métaphore appropriée en ces temps de « Vendée Globe », pour étayer ses propos : « le pessimiste se plaint du vent quand l’optimiste se dit que le vent va tourner et qu’il doit réajuster ses voiles. Alors bien sûr, il y a des impatiences. Certains ne voient que l’arbre qui cache la forêt… ».

Attachée à son histoire et son identité, mais résolument tournée vers l’avenir, la commune offre à ses habitants un cadre de vie exceptionnel, dont chacun doit prendre soin, comme l’a rappelé l’élu, dans ses mots de conclusion : « sachons apprécier ce qu’elle nous offre, sachons la protéger et la respecter ». Des propos ayant sans aucun doute, recueilli l’adhésion du public présent à en juger par les applaudissements nourris qui ont suivi. A moins que ce ne soit pour saluer l’arrivée annoncée de la traditionnelle galette accompagnant le vin d’honneur ponctuant la soirée… ?

Galette « royale » s’il en est, confectionnée comme il se doit par le « roi » des boulangers, Laurent BISSON, son fils Léo et son épouse Laurence, présente dans la salle. La gourmandise aidant, la République sait parfois avec bonheur, s’effacer au bénéfice de la royauté !

 

 

 

 

Des chevannais « heureux » !

 

Ils se prénomment Marie-Pierre, Franck, Yohann et son alter ego patronymique et totalisent à eux quatre près d’un siècle de présence dans la commune. Des chevannais heureux ? « Alors là, vous en avez un troupeau ! ». Investi dans plusieurs associations, Franck apprécie notamment cette volonté de travailler les uns avec les autres, à l’image de son club vététiste œuvrant de concert avec le centre de loisirs local. Un village qui est tout sauf une « cité dortoir » : « même si beaucoup travaillent sur Auxerre, il y a ici un vrai tissu économique, un réel tissu associatif, avec plus d’une trentaine d’associations différentes et tout le monde joue le jeu, que ce soient les habitants ou les commerçants ». Une réelle vie de village, que l’on peut sans doute retrouver un peu plus loin, aux frontières de Forterre ou de Puisaye, mais « des communes qui n’ont pas les mêmes équipements ni les mêmes commerces ». Marie-Pierre, son épouse, tient le même discours, listant les avantages à demeurer ici : « un village calme, avec toutes les commodités, à dix minutes à peine d’Auxerre. Médecins, kinés, dentistes, podologue, pharmacie, boulanger, coiffeur, alimentation…, on a tout sur place et c’est important d’être autonome ». Sans oublier les deux restaurants, rajoute Franck : « dont l’un à mon avis va finir étoilé… ». Pour savoir lequel, ne reste plus qu’à les tester ! Membre de l’équipe municipale, Yohann a l’humour contagieux et une réponse toute trouvée à la question de savoir la place qu’occupe la commune au sein de l’agglomération auxerroise : « c’est plutôt l’inverse et c’est à l’agglo de trouver sa place à Chevannes ! » (Rires). Tout est dit… 

 

 

Après M6, Chevannes sous les feux de France Télévisions

 

Invité surprise de la soirée : le journaliste Jean-Claude ALLANIC, bien connu des téléspectateurs pour avoir fait toute sa carrière sur France 2 et qui compte des attaches amicales à Chevannes. Il a notamment co-écrit un ouvrage avec Christophe PAYMAL. Mais que peut bien raconter un journaliste parisien à propos d’un village dont par définition, ses habitants en savent plus que lui sur le sujet ? Reprenant les propos de son ami Christophe, il réussit au moins à faire rire la salle : « s’il fallait que les journalistes ne disent rien quand ils ne savent rien, il n’y aurait plus de journalistes…». Parole d’expert ! S’interrogeant sur la rue de la gare présente dans la commune, sans n’y avoir jamais trouvé une gare : « il est vrai qu’elle a été fermée en 1952… ». Avec ce petit cours d’histoire donné au passage sur l’année 1515 qui, comme chacun le sait, n’est pas seulement synonyme de Marignan, mais est aussi la date où les seigneurs de Chevannes prélevèrent un nouvel impôt s’élevant à un vingtième des récoltes de grains en vue d’édifier l’église du village : « à l’époque au moins, on savait à quoi servaient nos impôts ! ». A l’heure d’Internet et de Wikipédia, difficile d’imaginer qu’il fut une époque, pas si lointaine, où les journalistes n’avaient pour alimenter leurs informations, « que de laisser traîner leurs oreilles, de préférence dans les cafés. D’où un certain taux d’alcoolisme dans la profession ! ». Une profession que Jean-Claude ALLANIC a su exercer avec talent et sans modération aucune !

 

Dominique BERNERD

 

 

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