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L’Aile ou la Cuisse : un bon déjeuner au septième ciel avant la sieste !

« De belles pointures de la gastronomie signent les recettes des déjeuners pris à bord des classes affaires lors des déplacements en avions. A plus de 10 000 mètres, d’altitude c’est l’occasion de savourer comme un coq en pâte les subtilités gustatives de la gastronomie hexagonale ! ». « De belles pointures de la gastronomie signent les recettes des déjeuners pris à bord des classes affaires lors des déplacements en avions. A plus de 10 000 mètres, d’altitude c’est l’occasion de savourer comme un coq en pâte les subtilités gustatives de la gastronomie hexagonale ! ». Crédit Photos : Gauthier PAJONA.

Une fois n'est pas coutume, « L'Aile ou la Cuisse » vous propose de s'attabler comme « d'hab » pourra-t'-on rétorquer, sauf que là, c'est à 35 000 pieds, soit environ 11 000 mètres d'altitude ! Le récent mariage d'un de mes neveux dans un lointain pays m'incita à prendre l'avion pour arriver à destination. Ce que je n'avais pas fait depuis moult années, me contentant  juste de  quelques Paris-Nice pour aller voir la famille sudiste !

 

PARIS : Force est de reconnaître que le terminal 2E de l'aéroport Charles-de-Gaulle s’est plutôt embelli et amélioré aussi ! Le contrôle électronique rapide des passeports, la signalétique plus présente : bref, il ne manque plus désormais  qu'un transport rapide digne de ce nom reliant la capitale. Ce sera le « CDG Express » que les publicités aéroportuaires annoncent pour 2027.

Pour l'instant, l'on doit se contenter du RER B et de sa traversée banlieusarde dans des rames d'un autre temps (1979), tandis que pour aller à Orly désormais, la moderniste ligne 14 est là ! 

Il n'en reste pas moins vrai que prendre l'avion est toujours source de tensions : le passeport, enlever la ceinture du pantalon, mince ça sonne ! La sérénité revient ensuite,  face à la porte d'embarquement, de préférence lorsque l'avion y est stationné aussi !

On nous annonce l'embarquement, passeport préparé,  puis « QR code » sur le portillon  automatique, et la lampe qui s'allume en rouge. C'est alors que subrepticement un petit ticket sort de la fente métallique : changement de siège ! Du 44J en classe éco, je me retrouve au 18F en cabine business, ayant eu la chance d'être surclassé pour un voyage assurément plus confortable !


 

Un voyage avec aux commandes « Captain O’Clock » !

 

 

Elle a fière allure cette cabine novatrice faisant la part belle à l'espace. Une cloison mobile vous isole - ou pas ! - de votre voisine ou voisin. Des pantoufles, une trousse-confort, une petite bouteille d'eau : plutôt agréable ! 

Les annonces sonores précisent que le commandant de bord se nomme Jean-Luc BEYER. Ce pilote-instructeur, alsacien d'origine - on s'en serait douté ! - plutôt rigoureux, est surnommé par ses pairs « Captain O’Clock », parce que, depuis de longues années, lors des touchées, il se démène pour embarquer et partir à l'heure. Il active l'embarquement, le chargement des soutes, et bien souvent le résultat est là. Nombre de ses collègues seraient bien avisés d'en faire de même, car la ponctualité est l'un des souhaits prioritaires de la clientèle aérienne ! 

La chef de cabine principal, c'est Laurence MERCIER. Cette ancienne hôtesse du supersonique « Concorde », élégante et souriante se démène aussi, et à l'œil à tout.

Une petite coupe de Champagne d'accueil des plus mérités avant que quelques minutes plus tard, le commandant de bord annonce notre décollage. 

 

Un crémeux de butternut renversant !

 


La croisière est là paisible. Le service, plutôt aimable, va pouvoir commencer. Quant au menu, sa lecture est plutôt alléchante ! La carte des vins et boissons insiste fort légitimement sur une sélection d'alcools 100% français. Je choisis un gin tonic rafraîchissant à souhait ! Le gin de France est du « G'vine » .Il est accompagné de gavottes croustillantes au fromage labellisées « BZH » et d'une mise en bouche faite de légumes d'été à la  menthe, fromage de brebis et olives noires. C’est frais et plaisant, manquant peut-être d'un brin d'assaisonnement....mais bon ! Nous ne sommes pas au restaurant, mais à 11 000 mètres d'altitude !

L'entrée est composée de crevettes vinaigrette orange au miel, crémeux de butternut au kumquat et salade de carottes. Quelque peu circonspect devant la dénomination sur le menu, je découvre une entrée équilibrée, plutôt bien assaisonnée, et une agréable surprise pour le crémeux de butternut qui est délicieux. 

Lors de la mise de table, le steward propose fort opportunément un tour de moulin à poivre, ce qui est aussi plaisant qu'apprécié ! Deux vins blancs nous sont proposés. Chauvin, je choisis le Chablis 2022 de Jean-Marc BROCARD. Il n'est sincèrement pas inoubliable ! Quant au ciel, il est d'un bleu perçant, donnant l'impression aux rayons du soleil aussi, de réchauffer la cabine, par hublot interposé.

 


De belles signatures pour les plats…


Le pain, servi tiède, est bon aussi. On peut l'apprécier accompagné d'une lichette de beurre d'Isigny, commune laitière incontournable de la belle Normandie. Quatre choix de plats chauds sont proposés ensuite (dont un végétarien). Je choisis le cabillaud, sauce relevée de Noilly-Prat et artichaut. L'assiette poissonnière est accompagnée d'une petite saucière que je goûte indépendamment. Cette sauce nappante est délicieuse vraiment : vous pouvez faire confiance, en la matière, à votre serviteur, sincère amateur saucier ! Ce n'est pas mon ami le chef Jérôme JOUBERT du « Rive Gauche » à Joigny qui vous dira le contraire !

La cuisson du poisson est bonne et l'artichaut une belle liaison. Voilà un bon plat digne à terre, d'un bon restaurant ! Je crois savoir qu'à la tête de la SERVAIR, traiteur aérien assurant ici l'intendance, se tient le chef François ADAMSKI, « Bocuse d'Or », MOF, et antan étoilé Michelin à Bourges, excusez du peu !

 

 


Le menu mentionne aussi les coopérations du chef Arnaud LALLEMENT, triplement étoilé Michelin en Champagne dans la maison familiale, mais aussi la pâtissière du moment Nina METAYER, très en vue actuellement !

Deux jolis nom en tout cas de notre gastronomie, qui grâce aux « Airbus » (mais aussi aux « Boeing », le cas aujourd'hui) voyagent de par le monde !

La réglette de fromages gagnerait peut-être à un affinage un brin plus poussé : pas simple ici, d'autant qu'il faut plaire aussi aux palais du monde entier. La fourme d'Ambert me sembla sortir du lot de par sa texture moelleuse et sa pâte persillée caractéristique. J'ai goûté les deux vins rouges proposés : un Saint-Estephe 2016 (je m'attendais à mieux) et le Crozes
Hermitage 2021 de chez CHAPOUTIER, caractéristique des vins rhodaniens de cépage syrah.

 

 

Un bon repas à 11 000 mètres et puis la sieste !

 

Le dessert - bravo cheffe Nina ! - est une évasion mangue-coco et pointe de citron vert avec un joli accord, texture précise sans sucrosité excessive. Avec, j'aurai volontiers goûté le vin doux « Mas Amiel ». Mais, j’ai oublié de le demander ! Le sorbet framboise choisi par mes soins est bon, mais un peu dur, sûrement du fait d'un enlèvement un peu trop tardif de la « carbo glace » les maintenant au frais !

Mais on sent bien ce fruit délicat si savoureux, en tarte, entremet, sorbet ou alcool blanc franc-comtois. Celui de chez Armand GUY à Pontarlier étant un modèle du genre ! Le service se déroule de façon plutôt fluide et aimable. Entre deux cabines, la professionnelle vient jeter un œil. « Tout va bien ? Et comment ! ».

Pour terminer ce bon déjeuner, on peut opter pour un expresso ou un traditionnel café soluble plutôt bon que je choisis pour accompagner un bon Calvados hors d'âge de chez Christian DROUIN.

Dans trois heures, ce sera la descente. Le temps d'une bonne sieste, d'un bon film sur ce grand écran individuel ou bien les deux ! Bienvenue à bord, songeais-je alors en m'assoupissant paisiblement…



Gauthier PAJONA

 

 

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