Accueillir ses petits-enfants. S’en occuper efficacement en étant inventifs, dans des occupations et des balades à moins de cent kilomètres : voilà ce qui nous était proposés durant cette période de confinement. Ce fut l’occasion de découvrir les vertus du « géocaching ». C’est-à-dire l’aventure pour tous ! Imaginez organiser une journée, une semaine ou plus, de vacances, seul, entre amis ou en famille avec des enfants et des petits-enfants, pour chercher « un trésor » ! Il suffit pour cela de s’équiper d’une paire de chaussures de marche et d’un smartphone où sont installés un GPS et un site de géocaching, gratuit le plus souvent…
TRIBUNE : Pour prétendre pratiquer l’art du géocaching, il faut s’inscrire à titre gracieux sur le site « géocaching.com ». Et ensuite, partir à l’aventure pour découvrir des trésors ! Mais, quels trésors ?
Il s’agit de petites boîtes contenant parfois un cadeau que l’on peut prendre (mais à remplacer) et d’une feuille où on inscrit son nom et la date de découverte. On replace ensuite ladite boîte au même endroit. A notre connaissance, il n’existe pas de « géocaches » avec diamants et louis d’or !
On peut aussi créer une « géocache ». Ce jeu est amusant, voire enthousiasmant pour découvrir une ville, une région, la France, le monde et l’univers !
Avec un peu de créativité, des offices de tourisme, comme celui de Bourg-en-Bresse ou de Besançon, peuvent créer des caches afin de faire découvrir des sites archéologiques, des monuments, les richesses des paysages de la région…
Aux Etats-Unis, certaines activités commerciales intègrent le géocaching pour faire découvrir un lieu touristique et la boutique des souvenirs proposés…
Une suggestion idéale pour « La Côte Saint-Jacques » ou « La P’tite Beursaude » afin d’attirer les clients dès l’ouverture possible de leurs restaurants !
Géocaching, un jeu enthousiasmant !
Historiquement, le géocaching est né le 03 mai 2000 dans l’Oregon. Le concept a été créé par un certain Dave ULMER. Effet « boule de neige » immédiat : aujourd’hui, plus de trois millions de caches existent dans 180 pays.
On compte plus de 200 000 caches en France dont 325 à Auxerre et ses environs dans un rayon de 25 kilomètres : Monéteau, Appoigny, Migennes… Certaines caches font l’objet d’énigmes à résoudre afin de trouver le lieu. Dans le monde, sept millions de « géocacheurs » se sont déjà inscrits à ce jeu !
Les géocaches sont classées par niveau de difficultés : du niveau un à cinq. Certains sites ne peuvent s’installer qu’avec une autorisation parentale : il faut éviter aux plus jeunes d’aller dans des lieux dangereux.
On peut ainsi recenser des endroits insolites comme le sommet du Mont-Blanc. Pour le monde, vous pouvez aussi être tenté par les sommets du Kilimandjaro ou de l’Everest, le cœur de la forêt amazonienne ou les caches déposées au pôle Nord (attention aux ours blancs !) et au pôle Sud !
Encore plus fort : il en existe à 2 431 mètres de profondeur au beau milieu de l’océan Indien.
Mais, la cache la plus hallucinante tourne à la vitesse de 8 km/seconde et se situe à 400 kilomètres de la Terre !
C’est le « géo-astronaute » Richard GARRIOTTE qui déposa le 12 octobre 2008 une cache à bord de l’ISS (Station Spatiale Internationale).
Le niveau de difficulté est de cinq pour la trouver ; il faut prévoir un coût d’environ 58 millions de dollars pour le vol et 35 000 dollars par nuitée, hors promotion !
Et pourquoi pas le géocaching participatif au dessein écologiste…
Mais, le plus important reste que le géocaching est un jeu qui relie les hommes et la nature.
Certaines destinations proposent de faire rencontrer des personnes qui ne se connaissent pas pour découvrir un lieu afin de le dépolluer. Il s’agira alors de ramasser les déchets laissés par les touristes…
La discipline est devenue plus qu’un simple jeu de découverte. On peut se cultiver tout en s’amusant et aiguiser sa créativité en famille. Les témoignages sont éloquents, consultez Internet !
Alors à vos téléphones portables ! Et bonne chasse dans ces nouvelles aventures palpitantes !
Jean-Paul ALLOU