Son cabinet est accueilli au sein du business center de l’assureur mutualiste GROUPAMA Paris Val-de-Loire, rue Guynemer à Auxerre. Naturopathe et adepte des techniques inhérentes au magnétisme, notre interlocutrice possède une autre spécificité sur sa carte de visite professionnelle : elle est l’une des rares iridologues à exercer dans l’Yonne. Une médecine douce qui permet de connaître l’état de santé par l’observation de l’iris…

AUXERRE : « Tels sont les yeux, tel est le corps », disait Hippocrate, philosophe grec considéré généralement comme le père de la médecine. On ne sait si cet auguste personnage était aussi l’un des précurseurs de l’iridologie, mais comprendre le corps humain à la seule lecture de l’iris l’interpellait au plus haut point.

Installée à Auxerre depuis quelques années, Angélique PSIUCH procède à ce type d’examen au titre de son métier. Elle est iridologue de formation. Elle s’intéresse à l’iris, la partie colorée de l’œil qui permet de déterminer un bilan de santé et de vitalité de sa patientèle. Pourtant, ce n’est pas d’iridologie dont elle a souhaité parler aujourd’hui. Mais, bel et bien de système immunitaire dont la protection doit être renforcée coûte que coûte devant la propagation massive du coronavirus COVID 19.

Toutefois, conserver le moral intègre de prime abord les priorités.

« Il faut éviter de tomber dans le piège de l’angoisse, explique-t-elle, car les peurs diminuent le bon fonctionnement de notre système immunitaire. Cela fait chuter notre taux vibratoire… ».

Concrètement, plus notre taux vibratoire est élevé dans notre corps, plus ce dernier est capable de se battre contre le virus. L’absorption de plantes est même recommandée pour arriver à ce résultat et à préserver cet équilibre. Parmi celles qui sont conseillées : la rodhiola, la passiflore, la valériane…

Dans cette lutte farouche menée contre le COVID 19, personne ne dispose des mêmes armes.

« Nous ne sommes pas identiques face aux réactions provoquées par cette infection virale, ajoute la professionnelle des médecines douces, c’est pour cette raison qu’il est impérieux de suivre un programme de renforcement accéléré de notre immunité… ».

Des conseils utiles à suivre à la lettre…

Pour Angélique, la consommation de vitamine C est obligatoire. Deux cents grammes par comprimé à prendre toutes les deux heures. Sachant que les doses efficaces se situent entre 1 à 3 grammes par jour.

La vitamine D qui intervient dans la différenciation des globules blancs est à prescrire car elle se positionne en première ligne contre les attaques virales. L’idéal est de prendre le nombre de gouttes nécessaires, pour un apport de dix mille unités par jour.

Quant au magnésium, un autre allié incontournable dans cette bataille, il faut l’associer à de la taurine ou de la vitamine B6.

Acide aminé préféré des globules blancs, la glutamine fait office de carburant en quelque sorte. Cela dope les globules blancs, ce qui les rend capables de dévorer les corps étrangers qui attaquent l’organisme.

Sauf en cas de lymphome où sa prise est contre-indiquée, il est possible de se supplémenter à raison d’un à deux grammes par jour.

Le microbiote des intestins est le siège de l’immunité. C’est pourquoi il est nécessaire de le nourrir avec de bonnes souches (LA 802 Lactobacillus paracasei et LA 201 Lactobacillus acidophilus).

L’échinacée, en phytothérapie, parce qu’elle contient des polysaccharides, représente l’un des meilleurs stimulants immunitaires du monde végétal. Ne pas consommer en cas de maladie auto-immune, toutefois.

Du côté de la gemmothérapie, Angélique PSIUCH n’a pas l’ombre d’une hésitation en recommandant l’emploi du cassis (ribes nigrum) et de l’églantier (rosa canina) qui revitaliseront les organismes pour mieux combattre l’asthénie. Durée de la cure : au moins trois mois.

La propolis sera l’arme anti-infectieuse de prédilection. Absorbée pure, à raison d’un à trois grammes quotidien, et ce pendant deux à trois semaines, elle aidera à blinder l’organisme face aux menaces extérieures.

Parallèlement, il est conseillé de consommer des acides gras insaturés à l’instar de l’huile d’olive ou de colza.

De l’exercice et de l’aération au quotidien

Garder un bon rythme cardiaque et pulmonaire suppose la pratique d’exercices réguliers. Quand c’est possible dans le jardin afin de respecter les mesures de confinement. Aussi, il est bon de s’adonner à des séances d’étirement, abdominaux, jeux avec les enfants, et des exercices de cohérence cardiaque.

Enfin, la spécialiste du bien-être conseille d’aérer chaque jour et le plus souvent possible la maison. La diffusion d’huiles essentielles (eucalyptus, thym…) conforte ces bonnes pratiques d’une qualité de vie retrouvée…