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Cela fait froid dans le dos. Une succession de renseignements très précieux, énoncés par une spécialiste - et pour cause puisque l’oratrice exerce le métier d’hydro-climatologue au CNRS – qui inonde l’hémicycle du Conseil départemental comme une vague sans fond. Le tableau est quasi apocalyptique pour le bassin méditerranéen et l’Hexagone, en particulier. Si les prévisions du GIEC se confirment à horizon 2050, les trois degrés supplémentaires que nous aurions à subir pourrait engendrer des sécheresses pluriannuelles de près de dix ans…Consternation.

 

AUXERRE : Il est de ces lundis qui permettent de débuter la semaine sur les chapeaux de roue avec un élan d’optimisme accru à faire trembler les montagnes ! De ceux qui vous donnent des ailes dans le dos à grand coup d’adrénaline sans même le moindre zéphyr pour vous porter vers les sommets et son nirvana ! Bref, avoir la baraka avec soi pour que les choses autour de votre existence bougent enfin, sans y mettre de limites. Pessimistes patentés, s’abstenir !

Or, à l’écoute de l’excellent exposé de l’hydro-climatologue du CNRS et présidente du Comité scientifique du bassin Seine-Normandie, Florence HABETS – l’oratrice intervenait en ouverture des débats de la première grande conférence sur l’eau et son avenir concoctée à l’initiative de la préfecture de l’Yonne ce lundi -, on ne peut que modérer singulièrement nos ardeurs et faire table rase de ces bouffées d’allégresse euphorisantes de début de semaine !

La planète va mal. Très mal, à cause du réchauffement climatique et de ses impacts inéluctables sur ce précieux élément liquide, source de vie : l’eau.

Durant trois quarts d’heure, et dans un souci de transparence et de vulgarisation absolue face à un public d’institutionnels et d’élus au préalablement sélectionnés, la scientifique s’est fendue d’une explication de texte à donner des frissons le long de la colonne vertébrale. Et là, malheureusement, ce n’est pas le contenu d’un scénario issu d’une production américaine qui se dévoilerait images à l’appui sur l’écran blanc du festival de Cannes.

 

Une accélération des sécheresses pluriannuelles à dix ans !

 

Si rien ne change – mais n’est-il pas déjà trop tard lorsque l’on se prend en pleine face autant d’éléments négatifs qui confortent l’accélération de ce processus qui semble irréversible -, l’humanité, toute entière, court à sa perte.

L’eau douce, cet ingrédient liquide indispensable à toute existence, s’amenuise au niveau de ses ressources et de ses nappes phréatiques. Mais, cela ne semble pas émouvoir 37 % de nos compatriotes qui ne se sentent absolument pas préoccupés par un tel sujet. En Bourgogne Franche-Comté, c’est encore pire : 50 % de ses habitants ne croient même pas à la théorie du réchauffement climatique selon une enquête qui fut présentée il y a quelques mois à Migennes par VEOLIA.

Pourtant, si l’on s’en réfère aux données statistiques développées par Florence HABETS lors de sa prise de parole dans l’hémicycle archi-comble – 110 personnes – de la Pyramide qui accueille d’ordinaire les travaux du Conseil départemental de l’Yonne, il y a péril en la demeure.

 

 

Car si l’eau vient à manquer – un comble alors que les épisodes d’intenses pluies vont se multiplier à l’avenir -, la planète connaîtra d’importantes sécheresses, non plus de quelques semaines ou de quelques mois (encore moins hivernales) mais définies désormais comme pluri-annelles pouvant s’étendre sur près d’une décennie si la hausse des températures excédait les 3 à 4 degrés !

Le fondement même de la prospective lancée par le gouvernement ces jours-ci pour savoir si le pays est prêt à faire face à ces échéances désastreuses pour l’environnement et l’humain d’ici 2100.

Or, 2100, c’est demain ! Sachant que d’ici 2030/2035, l’élévation de la température gagnerait déjà presque deux degrés…

 

« Le pire n’est jamais sûr » : la formule pour détendre l’atmosphère…

 

Peut-on imaginer raisonnablement que la France, la Bourgogne et l’ensemble des régions de l’Hexagone subissent des périodes de sécheresse devant durer dix ans, voire plus ! Dans un pays qui compte environ 600 000 plans d’eau dont 80 % sont artificiels pour 4 550 km2 de surface…mais où le poids de l’homme sur la diminution drastique du débit de l’eau est indéniable chaque année, à hauteur de 20 % du fait de ses activités professionnelles, industrielles et agricoles.

Essayant de détendre l’atmosphère quelque peu suffocante après de telles révélations – c’est vrai, il faisait très chaud dans l’hémicycle après une heure de débat ! -, l’excellent Denis CHEISSOUX, esthète en la matière sur les questions environnementales grâce à son émission radiophonique diffusée sur France Inter (« Co2 mon amour ») rappela de manière philosophique que « le pire n’est jamais sûr ! ».

Une formule sémantique qui aura peut-être apporté un peu d’oxygène à celles et à ceux des membres de cet auditoire qui en manquaient manifestement et qui ne pouvaient qu’observer une situation, ne semblant pas s’inverser dans le temps.

 

 

Changer de logiciel en soutenant les initiatives : la solution ?

 

Si 80 % des espèces constituant la biodiversité aquatique ont déjà été rayées du globe du fait de cette hausse du climat et de la raréfaction des zones humides, que restera-t-il de l’humanité si le curseur ne change pas ?

Florence HABETS a tenté d’esquisser une réponse, mettant en avant le sens de d’adaptabilité de l’humain devant de tels enjeux. « Il faut se battre pour préserver l’eau et surtout ne pas la gaspiller, soulignera-t-elle, cela repose sur un tiers de changement comportemental de ses utilisateurs, un tiers d’apport de nouvelles solutions techniques et d’aides pratiques, et un tiers de réglementation à légiférer pour que cesse les abus autour de l’eau ».

Puis, en conclusion, de rajouter : « changer de logiciel en soutenant toutes les initiatives allant dans le bon sens sera sans doute la solution… ».

Plus facile à dire qu’à faire dans le concret, en vérité ! Mais, éviter la fin de la civilisation qui nous guette ne passe-t-il pas par des sacrifices et des efforts collectifs pour y parvenir ?

Moralité : c’était bien un excellent lundi pour se gaver de dynamisme et d’optimisme à revendre face aux enjeux de demain !

 

Thierry BRET

 


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L’espace occupé par la seconde pièce du magasin se nomme sobrement « La Petite Armoire d’Isa ». Rien d’étonnant à cela, puisque l’appellation fait un subtil clin d’œil au prénom de la gérante de ce commerce de proximité auxerrois, spécialisé dans la couture-retouche et inféodé à la franchise nationale, « RAPID’COUTURE ». Isabelle BRETAGNE, hôte de ces lieux très prisés (oui, oui, il fallait le faire surtout quand on évoque une activité de textile !), a choisi de diversifier son emploi du temps. Au-delà des travaux de retouche qui l’accaparent la semaine, elle propose désormais un dépôt vente et vente de vêtements féminins chaque samedi…

 

AUXERRE : Non, elle ne s’ennuyait pas jusqu’alors, Isabelle BRETAGNE, dans sa petite boutique en mode décoration cocooning, idéalement bien située, à quelques encablures du palais de justice auxerrois ! Ses activités professionnelles font florès depuis l’ouverture de cette échoppe très fréquentée par les habitants de la capitale de l’Yonne, dédiée exclusivement aux travaux de retouche et de couture, tels que savent le proposer les vitrines commerciales du réseau hexagonal, « RAPID’COUTURE », depuis son apparition qui date déjà de 1986.

Alors, ajouter une nouvelle corde à son arc – l’ouverture depuis quelques semaines d’un dépôt vente et la vente de vêtements 100 % féminins dans l’une des pièces attenante à l’actuelle boutique – traduit plutôt un désir de diversification, mûrement réfléchi et totalement abouti. C’est clair : la commerçante aurait même pu y penser bien avant comme une évidence malgré un emploi du temps assez serré !

 

Un espace déjà fréquenté en nombre par une clientèle très féminine !

 

Seule dans le commerce, la professionnelle a su néanmoins conserver un garde-fou légitime et salvateur à cette charge supplémentaire de travail. Ne proposer aucune retouche ni travaux de couture le samedi, journée entièrement consacrée dorénavant à la déclinaison commerciale de sa double activité, c’est-à-dire assurer le dépôt vente de ces vêtements de seconde main – mais de très belle facture après l’avoir dûment constaté parmi les rayonnages – en matinée afin de pouvoir mieux les vendre le tantôt. Selon une tranche d’horaire de plus de trois heures, entre 13 heures et 17 heures 30, moment privilégié pour les consommateurs qui aiment faire leurs emplettes en centre-ville.

Pour l’heure, Isabelle BRETAGNE – elle est très enthousiaste avec les perspectives consuméristes que lui offre cette « friperie » qui ne demande qu’à être fréquentée par la gent féminine ! – veut se limiter aux seuls habits portés par les dames et demoiselles.

Sur les rayons, le choix de manteaux, de robes, de chemisiers, de jupes, de vestes…se veut plutôt éclectique, suscitant ainsi les envies d’achat des clientes qui affluent déjà en nombre dans l’espace dédié à cette vente : « La Petite Armoire d’Isa ». Dans un autre recoin de la pièce, des sacs à main et des chaussures trônent en bonne place, visibles des chalands.

 

 

Une gamme de prix très abordable dans cette friperie de centre-ville…

 

Implantée à Auxerre depuis sept ans, la commerçante a reçu l’aval positif de la franchise nationale dont le siège est à Nantes afin de mieux concevoir dans les règles de l’art son projet d’optimisation de ses futures activités.

Passionnée de couture, pugnace et volontaire, Isabelle BRETAGNE a su tisser au fil de ce premier « septennat » commercial avec la clientèle auxerroise des liens ténus, concrétisés par la réalisation d’ourlets en tout genre et à multiples vocations (pantalons, vestes, manteaux, chemisiers…), des changements de fermeture Eclair, des doublures, de la customisation de vêtements, etc.

Une passion dont elle ne connaît pas les limites puisque ce prolongement de concept vers la vente directe et les retouches qui seront nécessaires à l’issue lui vont comme un gant.

En cas de succès confirmé de ce nouveau corner à vocation commerciale, la gérante de la boutique auxerroise se dit prête à embaucher et à s’appuyer sur les besoins d’une collaboratrice à temps partiel, de prime abord. Histoire de pouvoir équilibrer et répartir son temps de travail entre les activités couture et celles occasionnées par la commercialisation des vêtements de seconde main.

Quant aux prix pratiqués dans la boutique, ils sont plus qu’abordables en cette période de crise économique ; à partir de trois euros pour les premiers tarifs – des débardeurs – à quarante euros pour les blousons en cuir. Il faut compter de dix à vingt euros pour les pantalons, les jeans, et autres indispensables habits devant rendre la femme adepte de la friperie et de la mode encore plus coquette qu’elle n’est !

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est une réelle problématique à prendre très au sérieux. D’autant que les nappes phréatiques peinent à se remplir convenablement, malgré les pluies de printemps. Un défi à relever par l’Etat qui en avait dévoilé les contours liminaires dans le cadre de son « Plan eau », en mars dernier. A l’initiative de la préfecture, l’avenir de ce précieux atout aquatique, indispensable à notre existence, va se décortiquer au cours d’une conférence spéciale devant s’étirer sur toute la journée à Auxerre, ce lundi 22 mai…

 

AUXERRE : L’avenir de l’eau tel que l’a défini l’Etat en mars dernier dans le cadre de son plan spécifique pourrait se résumer en substance en deux mots. Sobriété et qualité. Sobriété, parce que désormais au vu des incidences imputables au réchauffement climatique qui ne cessent de croître de manière journalière, il est nécessaire de maîtriser du mieux possible sa consommation dans tous ses usages. Qu’ils soient domestiques, professionnels ou agricoles.

Qualité, parce que pour en sécuriser son approvisionnement optimal, il est légitime plus que jamais de réduire drastiquement la pollution des milieux aquatiques. Sans omettre, évidemment, l’éradication des fuites qui sont observées sur les réseaux de canalisation…

En ce lundi 22 mai, c’est donc l’élément aquatique qui nous est si cher – dans tous les sens du terme – qui sera au centre des débats à la Pyramide, l’antre du Conseil départemental de l’Yonne. Pour une fois, on fera fi des débats idéologiques et politiques dans l’hémicycle – encore que !- pour se consacrer à une conférence unique en son genre, la première proposée par la préfecture de l’Yonne, sur ce sujet sociétal si préoccupant pour notre descendance : l’avenir de l’eau sur notre territoire.

A la baguette introductive, tel un chef d’orchestre qui en donnera le rythme et le tempo des futures réflexions : le préfet Pascal JAN.

 

 

Il existe des raisons d’espérer dans l’Yonne…

 

Le représentant de l’Etat rappellera lors de son préambule inaugural que « l’Yonne est mise au défi de la gestion durable de l’eau ». Observateur avisé sur son territoire de prédilection, Pascal JAN sait que les tensions sur la ressource en eau sont plus nettement importantes d’une année à l’autre. Dans l’Yonne comme partout en France, par ailleurs. Preuve d’une évolution rapide de ce constat : il a dû se résoudre à placer le département en vigilance sécheresse dès le 10 mars dernier, une date encore plus précoce que précédemment…

Pourtant, et ce sera l’objectif de ce rendez-vous auquel devrait prendre part une multitude d’intervenants, il existe encore des raisons d’espérer. La préfecture insiste sur ce point : « l’eau sera un atout pour l’Yonne de demain, de par sa position géographique puisque le territoire icaunais est situé à l’amont du bassin versant Seine-Normandie et de par sa géologie avec ses sols dans lesquels des nappes de grande capacité se sont formées ».

 

Un renforcement des structures de gouvernance pour une meilleure maîtrise…

 

Plutôt rassurant, à première vue ! Mais, ce n’est qu’en adoptant les principes d’une gestion raisonnée de la ressource aquatique que l’Yonne fera face aux conséquences de l’implacable changement climatique.

Dans l’absolu, les politiques publiques de l’eau doivent être construites en associant au-delà des services de l’Etat, les élus de proximité ainsi que les acteurs économiques, agricoles et associatifs. Telle est la volonté du préfet Pascal JAN qui désire la concrétisation de ce renforcement des structures de gouvernance qui soient adaptées aux réalités hydrographiques du territoire.

Lors de ce rendez-vous que l’on suppose studieux et participatif – il bénéficiera de l’expertise alerte du journaliste de France Inter, spécialiste des questions environnementales, Denis CHEISSOUX -, les orateurs successifs à la tribune de la Pyramide oscilleront dans leurs propos entre les constats sur l’urgence de la situation actuelle et surtout la présentation des solutions éprouvées qui peuvent être mises en œuvre afin de sortir de l’ornière.

La conférence sera transmise en direct sur la page Facebook de la préfecture de l’Yonne, sur le référent suivant : https://www.facebook.com/Prefet89

 

Thierry BRET

 

 


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Pas de trêve de l’Ascension pour les membres du gouvernement ! Deux d’entre eux ont choisi le département de l’Yonne pour effectuer leurs visites officielles en ce long week-end de farniente ; ce qui n’était pas arrivé depuis des lustres de mémoire journalistique ! Après le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques Stanislas GUERINI, vendredi, c’est au tour de la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer en charge de la Citoyenneté Sonia BACKES de se rendre à Seignelay, dimanche après-midi…

 

SEIGNELAY : Décidément, l’Yonne est depuis quarante-huit heures un territoire très convoité par les représentants du gouvernement ! Après la visite du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques vendredi, une incursion icaunaise entre Auxerre et Quarré-les-Tombes – Stanislas GUERINI -, voilà que se présente à Seignelay, ce dimanche tantôt, la secrétaire d’Etat en charge de la Citoyenneté, Sonia BACKES !

Un regain d’intérêt pour notre territoire qui n’est peut-être pas le fait du hasard puisqu’il se susurre dans l’antichambre du pouvoir que le Président de la République Emmanuel MACRON ne serait pas contre une visite de courtoisie par chez nous : l’Yonne demeurant l’un des derniers départements de l’Hexagone – ils sont encore six à sept selon les comptes - à ne pas avoir eu le privilège d’un déplacement présidentiel depuis son accession à l’Elysée en 2017 !

Bref, si cet hypothétique voyage du locataire de l’Elysée n’est pas encore inscrit à l’agenda présidentiel de manière effective, il n’empêche que recevoir deux ministres en quarante-huit heures ne manque pas de piquant pour la contrée la plus septentrionale de Bourgogne Franche-Comté, peu habituée à un tel traitement de faveur de la part des hautes sphères étatiques.

 

 

Au cours de la journée dominicale, ce 21 mai après-midi, Sonia BACKES a choisi de découvrir la gendarmerie de Seignelay pour y remplir sa mission régalienne afin d’échanger avec les réservistes. Même les « Cadets » de la gendarmerie nationale, suivis de près par l’excellent responsable de la section icaunaise en sa qualité de président, Francis CHOUVILLE, auront droit à leur temps de discussion avec la présidente de l’assemblée de la Province-Sud de la Nouvelle-Calédonie.

Un rendez-vous auquel devrait prendre part le maire de Seignelay, Thierry CORNIOT, qui avait déjà eu l’opportunité, vendredi, de discuter avec Stanislas GUERINI lors d’une rencontre informelle avec les représentants de « Renaissance 89 » à Auxerre.

 

Thierry BRET

 


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Le contact est plaisant. Libre, ouvert. Sans fausse note, ni salamalecs quant à savoir si l’orateur est disponible pour répondre à quelques questions journalistiques. Professionnel de la communication jusqu’au bout des ongles – on sent qu’il y prend du plaisir d’autant qu’il avait au préalable débuté sa journée médiatique sur le plateau de « CNEWS» – le ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques a le verbe facile pour expliquer depuis Auxerre la stratégie de l’Etat envers les territoires ruraux. Florilège…

 

INTERVIEW : La nécessité d’élargir et de renforcer l’offre de prestations de France Service est le motif de ce déplacement à Quarré-les-Tombes où vous allez expliquer la stratégie du gouvernement envers les zones rurales ?

 

Oui ! Il s’agit de montrer que l’Etat réinvestit dans le service public et revient sur les territoires. Il faut apporter des solutions concrètes aux problématiques de la vie quotidienne des gens. En l’occurrence, dans l’obtention de papiers d’identité. C’est le fondement même de la confiance de nos concitoyens vis-à-vis des services publics.

Si les services publics dysfonctionnent, notamment avec des délais d’attente beaucoup trop longs dans la délivrance des papiers d’identité, ce n’est pas acceptable. Il faut investir, engager des moyens, afin de régler ces problèmes…

 

Justement, parmi ces nouveaux moyens, il y a ce dispositif dévoilé à la maison France Service de Quarré-les-Tombes aujourd’hui…

 

Exactement, il s’agit d’un recueil d’identité pour permettre à davantage de Français d’obtenir plus rapidement leurs papiers d’identité. C’est cela les services publics au quotidien pour apporter des réponses concrètes aux problèmes des personnes…

 

On le sait, les délais sont très longs pour obtenir un renouvellement ou une création de carte nationale d’identité, voire un passeport. Pour autant, ce délai va-t-il se réduire d’ici la période estivale ?

 

Je vous confirme que les services de l’Etat travaillent dur sur ce dossier et avancent très rapidement à la résolution de cette problématique. La Première ministre Elisabeth BORNE nous a donné une obligation de résultat sur cette question-là ; elle a souhaité que les délais de délivrance de ces CNI et passeports soient divisés par deux à l’été. On va réussir car nous investissons massivement et déployons un certain nombre de dispositif de recueil d’identité via les 2 600 établissements « France Service » répartis dans l’Hexagone. Ce réseau est excellent pour pouvoir accueillir nos concitoyens qui désirent faire leurs papiers identitaires.

 

 

Qu’en est-il plus exactement de l’Yonne qui possède un réseau de 31 bureaux « France Service » ?

 

Dans l’Yonne, les délais se raccourcissent à moins de quarante jours pour obtenir un rendez-vous et pouvoir toucher lesdits documents dans les meilleurs délais. Vous me direz que c’est encore trop long (je confirme !) mais c’est tout de même mieux que la situation de crise précédente où les délais dépassaient les soixante jours d’attente…

 

Au-delà de ce sujet qui préoccupe les Français, le ministre que vous êtes va s’atteler à travailler sur d’autres grands dossiers cet automne…

 

Oui, en effet, parmi les autres dossiers, on peut citer le logement, la perte de l'être cher, les étudiants. Nous allons œuvrer sur tous les sujets qui concernent la vie quotidienne des Français. J’ai voulu engager l'ensemble du gouvernement en ma qualité de ministre de la Transformation et de la Fonction publiques sur le fait suivant : de pouvoir partir de ce que vivent nos concitoyens, de la naissance jusqu'au décès et d'essayer de trouver des réponses qui sont très concrètes, qui ne sont pas d'ailleurs rattachées à tel ou tel ministère, parce que les gens, ils s'en fichent de ça, de savoir si c'est la mairie, si c'est tel ou tel ministère, si c'est le département ou si c’est la région : ce qu’ils veulent en bout de course, c’est que l’on règle leur problème !

 

Donc, votre stratégie à venir repose sur les grands moments de vie des Français ?

 

Oui, c’est cela. Effectivement, je rénove mon logement, je deviens étudiant, je perds un proche. Malheureusement, il y a 10 % de nos concitoyens qui chaque année vivent ce drame. Cela entraîne parfois un certain nombre de démarches administratives, plus ou moins lourdes, mais aussi parfois des absurdités administratives. Ce sont à titre d’exemple les impôts qui vous relancent la semaine après la perte de votre conjoint ! Ça, ce n’est plus acceptable…

C’est donc à partir de ces moments de vie des gens qu’on a décidé de travailler et de transformer, en partant du terrain, pour traiter du mieux possible les questions de complexité administrative. Ça n'est pas l'affaire de nos concitoyens, c'est notre affaire à nous de résoudre la complexité.

 

Propos recueillis par Thierry BRET

 

 


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