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L’humanité paie un lourd tribut en termes de vies humaines. L’impact social, économique et financier de la pandémie marquera, pour longtemps, notre époque. Les décès annoncés représentent pour une part, des catastrophes humaines à venir. La pandémie n’est pas jugulée mais surtout, on oublie toujours les morts qui accompagnent les faillites économiques et la misère des peuples en souffrance !

TRIBUNE : L’Afrique bien sûr. Mais aussi l’Inde et la Chine. N’oublions pas l’Occident et son cortège d’indigents qui meurent dans la rue (600 décès enregistrés en France en 2018). Le plan de relance du locataire de Matignon a oublié les plus pauvres…

Pour le logement social, on a surtout pensé à transférer un milliard d’euros de l’ancien 1% Logement vers le budget de l’Etat. Avec pour l’instant, aucune affectation particulière…Idem pour les très petites entreprises et autres profession libérales. C’est un plan pavé de bonnes intentions mais sans aucun chiffrage précis !

Un faible montant (1 milliard) sera consacré aux relocalisations. Une volonté affichée : produire ce qui est indispensable à notre économie. Une précision importante apportée par Bruno LE MAIRE : « Relocaliser, ce n'est pas faire revenir des productions à faible valeur ajoutée en France », alors que les industries ont souvent délocalisé pour faire des économies.

 

Sept milliards consacrés au plan hydrogène...

 

Voilà un investissement qui n’a jamais démontré sa rentabilité. Et surtout une production liée à l’électricité. Rappelons que l’énergie vient du nucléaire, que l’Allemagne a stoppé son programme de démantèlement des centrales nucléaires et qu’elle nous achète de l’énergie électrique lorsqu’elle est en rupture.

L’Etat prévoit que pour produire l’hydrogène, nous utiliserons de l’énergie verte dont le coût de production est nettement supérieur au nucléaire. Sur quel programme ? Alors que nos voisins Outre-Rhin se focalisent sur l’éolien, les Verts nous proposent la fin des centrales nucléaires et  un éolien à petite dose. Les associations locales sont promptes à lever les boucliers de l’esthétisme dès que l’on veut construire des parcs d’éoliennes ! Cerise sur le gâteau : l’Europe a laissé filer en Chine la fabrication des panneaux solaires ! De plus, la production d’hydrogène n’est pas générateur d’emplois à court terme !

 

Et l’agriculture dans tout ça ?

 

Le volet agricole du plan de relance absorbe seulement 1,2 milliard du budget de ces cents milliards ! Le budget agricole consacrera 545 millions pour l’accélération de la transition agro-écologique. Une goutte d’eau face aux besoins et aux enjeux.

Confinement oblige, délaissant les courses à l’hypermarché situé à l’autre bout de la ville, les consommateurs ont redécouvert les commerces de proximité et les produits locaux. Un gros bémol cependant : la fermeture des marchés extérieurs (moins exposés que les grandes surfaces) et leurs nombreux étals bio. Le bio et les productions alimentaires locales ont pourtant la côte. Ils ont passé haut la main l’épreuve du confinement.

A titre d’exemple, dès la première semaine de confinement, le taux de rupture des pâtes alimentaires était de 19 % alors que les pâtes bios progressaient de 131 % ! Il est évident que les ruptures de stock dans les grandes enseignes ont profité aux boutiques bios. Ceci a permis aux clients que les écarts de prix bio/traditionnel, n’étaient pas nécessairement en faveur des enseignes classiques. Parfois, le bio peut se révéler moins cher !

 

Qu’en est-il de la région Bourgogne-Franche-Comté ?

 

Les 550 000 agriculteurs de la région participent, pour une part de plus en plus importante, à la confection des 15 millions de repas servis dans les écoles chaque année.

La région, souhaite développer la filière bio. Les cantines scolaires s’approvisionnent à hauteur de 50 % des achats, des productions locales, dont 20 % de bio ! La région se targue d’être la première région verte de France. Le bio concerne les secteurs de prédilection : céréales, légumineuses, vigne, fruits, légumes, plantes aromatiques et médicinales, arbres fruitiers. On élève en bio des bovins, des vaches laitières, des porcs, des ovins, des caprins, des volailles, des escargots et mêmes des abeilles comme au GAEC « La Roseraie » dont les miels bios sont présents chaque samedi sur le marché de Clamecy.

 

Les productions locales dont le bio ont le vent en poupe !

 

Tous les indicateurs donnent de l’optimisme aux producteurs bios. Le chiffre d’affaire progresse et les habitudes alimentaires subissent de profondes mutations. Ne plus stocker le périssable, manger bio, manger les fruits et les légumes de saisons, identifier les réseaux locaux de distribution, cibler le bio dans les grandes enseignes de la distribution, cultiver un petit jardin même sur son balcon, …

Toutes ces précisions pour insister sur le fait que le budget alloué à l’agriculture et surtout au bio semble dérisoire.

Les comportements à l’échelon des professionnels évoluent lentement. La production peu onéreuse d’azote réactif, utilisable par les plantes, a complètement bouleversé l’agriculture.

Dans les années 60, elle formait l’un des quatre piliers de la « révolution verte » (?) qui a permis de nourrir une planète en très forte croissance démographique : sélection de variétés à haut rendement, pesticides, irrigation et engrais chimiques.

Très récemment, le ministère de l’agriculture a autorisé l’utilisation de produits de traitement des betteraves, jusqu’alors interdits ! Les producteurs de maïs poussent des cris d’orfraie pour une autorisation identique ! Allons, un peu de sérieux, si on mange moins de foie gras pour les fêtes, on s’en remettra !

Toutes les dérives de production alimentaire, d’industrialisation sans règles bien édictées et respectées ont sans doute contribuées à la pandémie du COVID19 et les crises sanitaires à venir, si on en croit quelques spécialistes.

On constate que la réduction des activités humaines a fait chuter, momentanément, la pollution. Cela a permis à la flore et à la faune d’occuper un peu plus l’espace. Les canards ont défilé dans Paris et les sangliers à Barcelone, on a vu des rorquals barboter au large des calanques de Marseille… Profitons-en pour apprendre à partager notre espace vital avec les autres espèces !

Malgré les directives de distanciation sociale, globalement respectées, le besoin de « vivre ensemble » émerge avec force. Les élans de solidarité envers les populations en difficulté se multiplient : effet positif des réseaux sociaux !  Respirer de l’air pur à plein poumon et entendre le chant des oiseaux : voici les grandes découvertes de la crise sanitaire !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Déjà une décennie de présence aux côtés du club de football iconique de Bourgogne. Un bail, assurément, mais qui est loin d’être stérile comme le démontre la prorogation de ce partenariat, si solide et pérenne. L’opportunité, aussi, d’élargir le champ des possibles pour les dirigeants de l’assureur mutualiste qui en voulaient davantage au niveau de leurs engagements. En étoffant leur soutien, et de belle manière, au cours de ces cinq prochaines années !

AUXERRE : Entre le spécialiste de l’assurance et de la prévoyance et le club de football de l’Yonne, c’est une longue histoire d’amour. Dix ans, déjà, qui correspondent aux fameuses noces d’étain.

Il est de tradition d’offrir à sa partenaire un diamant en cette circonstance. GROUPAMA Paris Val-de-Loire a fait beaucoup plus ! En déposant dans la corbeille de son hymen indéfectible des moyens supplémentaires en matière de sponsoring et de soutiens financiers. Ce qui lui vaut un élargissement de sa visibilité au stade de l’Abbé Deschamps (match parrainé, LED, naming tribune…) !

En premier lieu, l’entreprise assurantielle verra son nom trôner en bonne et due place sur la toute nouvelle infrastructure sportive destinée à l’accueil des compétitions de l’équipe réserve de National 2 et à ceux de l’équipe féminine.

Juste retour des choses et pure logique, en vérité, puisque la caisse régionale de Paris Val-de-Loire financera une partie des travaux de réhabilitation de ce complexe afin de le moderniser.

Cette rénovation englobera par ailleurs l’aménagement des tribunes et des vestiaires, la création d’un parking, la mise en œuvre d’un espace de restauration et le remplacement de la pelouse actuelle en surface hybride.

Le choix de soutenir l’équipe féminine n’est pas anodin. D’une part, les demoiselles de l’heureuse combinaison entre l’AJ Auxerre et le Stade Auxerrois fonctionne à merveille depuis le début de l’expérience survenue il y a deux saisons.

L’équipe première, celle qui reçoit les faveurs du groupe mutualiste, évolue en R1, fin prête à vivre de nouvelles sensations footballistiques en division supérieure, soit la Ligue 2 féminine ! L’un des objectifs au terme de cette nouvelle saison.

 

 

 

 

Un soutien qui se décline sous différents aspects…

 

Fort de ces potentialités prometteuses, GROUPAMA Paris Val-de-Loire s’est engouffré dans la brèche béante qui se présentait à lui. Le groupe a fait le choix de sponsoriser le maillot de l’ensemble des équipes de filles. Tout en restant le sponsor privilégié au dos de la vêture des professionnels qui évoluent en Ligue 2.

Mais, le rôle prégnant d’acteur de l’économie territoriale de l’entité professionnelle explique aussi la volonté de cet engagement. Deux des joueuses de l’équipe première effectuent à l’heure actuelle une immersion en alternance au siège social auxerrois. Un projet pédagogique qui corrobore le positionnement au quotidien de GROUPAMA, membre à part entière grâce à l’implication de son directeur départemental Jacques BLANCHOT, du fameux concept national, le « Plan 10 000 entreprises pour l’inclusion et l’insertion professionnelle » dont il est l’un des porte-étendards dans l’Yonne. Il est aussi le représentant départemental de l’égalité hommes/femmes.

Agence marketing exclusive de l’AJ Auxerre, la structure internationale SPORTFIVE a contribué, quant à elle, au rapprochement des deux parties depuis la saison 2010/2011.

 

 

 


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Ce n’est pas un opus ordinaire comme tant d’autres. Même si dans ce premier livre, l’auteure expose sa déchéance mentale et physique qui s’identifie à ce long parcours du combattant mené contre la maladie. Faisant fi de la fatalité, sa manière positive de reprendre sa santé en main malgré l’implacable diagnostic du monde médical procure du baume au cœur pour celles et ceux qui sont d’éternels battants. A dévorer au nom de l’optimisme !

INTERVIEW : Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Je ne suis pas quelqu’un qui aime parler de moi, de mon histoire. Je suis plutôt une personne pudique et à la fois, je suis authentique. Si je pense que mon vécu peut aider quelqu’un, alors je deviens alors intarissable sur le sujet. Beaucoup de personnes m’ont incité à écrire ce livre, en me disant que cela aiderait beaucoup de malades. Cela m’a réellement motivé.

C’est pourquoi, le livre se construit en deux parties. Dans la première, j’évoque la maladie, le diagnostic, les répercussions sur ma famille, mon travail, mon entourage, et tous les découragements …et puis surtout il y a le rebond. Le jour où j'ai enfin décidé de guérir, le titre de cet ouvrage…

J’y partage tout ce que j'ai mis en place pour passer d'un état grabataire à un état de pleine forme sans médicaments.

Et en dehors de l’écriture que faites-vous professionnellement ?

A la suite de ce parcours j’ai changé de vie professionnelle. J’ai abandonné le milieu où j’évoluais ainsi que le stress qui m’a conduit, entre autres à la maladie.

Je me suis formée à différentes techniques pour devenir psycho-praticienne en relation d’aide, hypno-thérapeute et coach en élévation de conscience. Je consacre désormais mon temps à aider les autres à retrouver une guérison émotionnelle, relationnelle, psychologique et énergétique.

 

 

 

J’organise également des formations sur ces différentes pratiques, et sur la psychologie de l’enfant. Comme celle proposée en juin aux thérapeutes voulant se former. Je vais d’ailleurs organiser une nouvelle formation sur l’EFT (Emotionnal Freedom Technic) pour donner suite à nombreuses demandes. J’aimerai présenter une conférence sur la guérison émotionnelle sur Auxerre, étant installée dans l’Yonne.

Vous êtes également une youtubeuse ?

Effectivement, je propose deux vidéos par semaine, sur différents sujets : la spondylarthrite ankylosante, et comment je m’en suis sortie, la vie après la mort, les enfants, le développement personnel…

J’adore m’exprimer via la caméra. C’est quelque chose de naturel, et je suis très contente de l’engouement que cela prend. Le nombre d’abonnés croissant depuis quelques mois (de 500 à plus de 6 000 aujourd’hui en l’espace d’un an) le prouve. Cela m’incite à continuer.

Où peut-on trouver votre livre ?

Pour le publier, je l’ai autoédité en attendant de trouver une maison spécialisée. On peut le trouver directement chez Cultura à Auxerre ou sur Amazon.

 

En savoir plus

Site : www.beunetre.fr

You tube : https://www.youtube.com/channel/UCXhsir8SymeH7aM6egUvGzQ

Facebook : https://www.facebook.com/nathaliebalace.coach/

 

Propos recueillis par Maryline GANDON

 


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« Rassemblés au service de la population… ». C’est la base line de ces deux courants politiques qui tenteront de ravir à la droite les deux sièges âprement disputés lors des échéances électives du 27 septembre dans l’Yonne.

JOIGNY : Porter un projet fondé sur les valeurs d’égalité et de solidarité est le leitmotiv majeur de cette union qui n’est pas de circonstance. Tant les points de convergence sont nombreux entre les représentants de la gauche traditionnelle et les aficionados à la cause écologiste.

En lice pour ces sénatoriales 2020, c’est en abattant la carte de l’union que les deux candidats et leurs suppléants tenteront de convaincre les grands électeurs du bien-fondé de leur politique lors de cette brève campagne.

Parmi les choix préférentiels en matière de stratégie qui seront dévoilés à la presse lors d’un exercice coutumier organisé ce samedi à Joigny figureront les moyens financiers et législatifs dont ont besoin les élus locaux pour agir en faveur de la transition écologique et sociale.

Conseiller communautaire du Serein et édile de la localité d’Etivey, Gilles SACKEPEY se lancera dans la bataille aux côtés de sa suppléante Gaëlann BUREAUX, citoyenne écologiste.

 

 

Le second candidat ayant été adoubé par cette union des forces progressistes est l’une des figures charismatiques de la défense environnementale dans l’Yonne, Florence LOURY.

Qualifiée pour le second tour des municipales d’Auxerre avec son coreligionnaire Denis ROYCOURT, la conseillère communautaire de l’Auxerrois fera équipe avec Dominique BOURREAU, maire de Villeneuve-la-Guyard et conseiller au sein de la CC Yonne Nord.

Le premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de l’Yonne Mani CAMBEFORT a déjà confirmé qu’il apporterait son total soutien à ces deux candidats.

 


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Construite dans le prolongement de la section Sens-Est-Maillot et de la rocade Nord-Ouest, la déviation sud de Sens poursuit sa phase deux sans encombre depuis la reprise du chantier le 15 avril. Cette voie de 14 kilomètres permettra d’assurer la liaison de la RD 660 entre les giratoires de Gron et en sortie de l’A19. Elle sera mise en service en 2022…

SENS : Plus trente ans plus tard, le projet poursuit sa route. Le projet de déviation de la RD 660, initié à la fin des années 80, avait pour objectif de soulager le centre-ville de Sens et de réduire le bruit à l’intérieur de la ville et dans les traversées des bourgs de Paron et de Subligny.

Une entreprise de longue haleine dont une bonne partie a été dédiée aux négociations avec les propriétaires pour l’acquisition des terrains ainsi qu’au réaménagement des parcelles.

« Je suis arrivé à Gron en 2000. Le maire adjoint de l’époque M. GUIBELIN m’avait dit : d’ici 2005, on aura la déviation. Elle a vingt ans de retard, mais elle va bien arriver » plaisante Gauthier PAJONA, adjoint à la mairie de Gron en charge des travaux, de l’urbanisme et de la voirie.

Cette rocade fut déclarée d’utilité publique le 18 septembre 1996 et la construction de la première section reliant la RD 606 à la RD 72 à Gron, alors pris en charge par l’Etat, s’est achevée en 2002. Mais en 2006, la RN 60 est déclassée par décret du 05 décembre 2005. Cela entraîne un transfert de la maîtrise d’ouvrage et du financement des travaux au département de l’Yonne. Ce que déplore Patrick GENDRAUD, président du Conseil Départemental, vue l’ampleur de l’ouvrage.

 

 

L’un des projets les plus lourds supportés par le département

 

Hormis les procédures foncières et le temps alloué aux sondages archéologiques, le montant des travaux pris en charge par le département en raison du désengagement de l’Etat a été particulièrement contraignant. Mais ces travaux, qui doivent relier la RD 660 et la sortie de l'A19, devenaient une nécessité.

« Quand on a été conduit à prévoir les investissements routiers, j’ai tout de suite pensé à la déviation de Sens pour diverses raisons » explique Patrick GENDRAUD. Des ouvrages d’art construits en amont, dont le pont de Collemiers, qui se dégradent, une bande de roulement inutile, « c’était un peu ce que j’appelle du gâchis » estime le président qui souhaitait « une utilisation plus rationnelle des deniers publics ». Il s’agissait tout bonnement de terminer la déviation.

 

 

D’un montant total de 30 millions d’euros, dont plus de 11 767 067 euros dédiés à la phase II, la construction de la déviation sud est un chantier de très grande envergure à l’échelle locale et même nationale.

« Le chantier global représente plus qu’une année de budget » précise Christophe BONNEFOND, vice-président du Conseil Départemental de l'Yonne (9 millions en 2019 et 26 millions en 2020).

Le Département a financé ce chantier pour un montant de 16,5 millions d’euros. La Région Bourgogne-Franche-Comté et le Grand Sénonais ont contribué financièrement à sa réalisation à hauteur de 22,5 % chacun.

 

Une seconde phase dans les délais

 

Lancée au début de l’année 2020, la seconde phase de construction de la déviation sud trouve son rythme de croisière en dépit de la période de confinement pendant l’épidémie de SRAS CoV-2.

« On a avancé dans le rythme prévu initialement, on est même allé un peu plus vite grâce à l’entreprise et aux partenaires mais aussi grâce à l’implication des maires » affirme Vincent JUNG, directeur de l’ingénierie routière au Conseil départemental.

Les travaux sur cette portion de 7,2 kilomètres, menés par l’entreprise EUROVIA, ont démarré par le terrassement. Aujourd’hui, la société assure la création de 14 kilomètres de tranchées drainantes larges de 50 cm. Le planning prévoit également l’exécution de la couche de forme traitée dès le 15 septembre. La couche de grave bitume (couche de structure) sera posée dans la foulée. Puis, la réalisation de l’ouvrage d’art n°6, un pont qui permettra le franchissement de la RD 660 par le rétablissement du chemin d'exploitation, débutera en novembre et durera environ six mois.

Les travaux se poursuivront en 2021 toujours dans le respect de l’environnement. Vincent JUNG a précisé que l’extraction de plusieurs dizaines de milliers de tonnes avait été évitée par respect pour l’environnement. L’excédent de matériaux est un maximum réutilisé sur place ainsi que sur d’autres projets locaux. Une nouvelle couche de roulement, les marquages, la signalisation et la pose d’autres équipements, la rocade sera finalisée en fonction des conditions météorologiques. Le giratoire de Gron sera également refait.

Floriane BOIVIN

 

 


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