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La répartition du plan de relance pose question : pourquoi ne pas doter davantage l’économie verte ?

 « Le plan de relance du gouvernement CASTEX n’abonde pas suffisamment les projets de développement du bio et de l’agriculture de proximité. Ne faudrait-il pas apporter des améliorations dans ce dispositif ? ». « Le plan de relance du gouvernement CASTEX n’abonde pas suffisamment les projets de développement du bio et de l’agriculture de proximité. Ne faudrait-il pas apporter des améliorations dans ce dispositif ? ». Crédit Photo : Thierry BRET.

L’humanité paie un lourd tribut en termes de vies humaines. L’impact social, économique et financier de la pandémie marquera, pour longtemps, notre époque. Les décès annoncés représentent pour une part, des catastrophes humaines à venir. La pandémie n’est pas jugulée mais surtout, on oublie toujours les morts qui accompagnent les faillites économiques et la misère des peuples en souffrance !

TRIBUNE : L’Afrique bien sûr. Mais aussi l’Inde et la Chine. N’oublions pas l’Occident et son cortège d’indigents qui meurent dans la rue (600 décès enregistrés en France en 2018). Le plan de relance du locataire de Matignon a oublié les plus pauvres…

Pour le logement social, on a surtout pensé à transférer un milliard d’euros de l’ancien 1% Logement vers le budget de l’Etat. Avec pour l’instant, aucune affectation particulière…Idem pour les très petites entreprises et autres profession libérales. C’est un plan pavé de bonnes intentions mais sans aucun chiffrage précis !

Un faible montant (1 milliard) sera consacré aux relocalisations. Une volonté affichée : produire ce qui est indispensable à notre économie. Une précision importante apportée par Bruno LE MAIRE : « Relocaliser, ce n'est pas faire revenir des productions à faible valeur ajoutée en France », alors que les industries ont souvent délocalisé pour faire des économies.

 

Sept milliards consacrés au plan hydrogène...

 

Voilà un investissement qui n’a jamais démontré sa rentabilité. Et surtout une production liée à l’électricité. Rappelons que l’énergie vient du nucléaire, que l’Allemagne a stoppé son programme de démantèlement des centrales nucléaires et qu’elle nous achète de l’énergie électrique lorsqu’elle est en rupture.

L’Etat prévoit que pour produire l’hydrogène, nous utiliserons de l’énergie verte dont le coût de production est nettement supérieur au nucléaire. Sur quel programme ? Alors que nos voisins Outre-Rhin se focalisent sur l’éolien, les Verts nous proposent la fin des centrales nucléaires et  un éolien à petite dose. Les associations locales sont promptes à lever les boucliers de l’esthétisme dès que l’on veut construire des parcs d’éoliennes ! Cerise sur le gâteau : l’Europe a laissé filer en Chine la fabrication des panneaux solaires ! De plus, la production d’hydrogène n’est pas générateur d’emplois à court terme !

 

Et l’agriculture dans tout ça ?

 

Le volet agricole du plan de relance absorbe seulement 1,2 milliard du budget de ces cents milliards ! Le budget agricole consacrera 545 millions pour l’accélération de la transition agro-écologique. Une goutte d’eau face aux besoins et aux enjeux.

Confinement oblige, délaissant les courses à l’hypermarché situé à l’autre bout de la ville, les consommateurs ont redécouvert les commerces de proximité et les produits locaux. Un gros bémol cependant : la fermeture des marchés extérieurs (moins exposés que les grandes surfaces) et leurs nombreux étals bio. Le bio et les productions alimentaires locales ont pourtant la côte. Ils ont passé haut la main l’épreuve du confinement.

A titre d’exemple, dès la première semaine de confinement, le taux de rupture des pâtes alimentaires était de 19 % alors que les pâtes bios progressaient de 131 % ! Il est évident que les ruptures de stock dans les grandes enseignes ont profité aux boutiques bios. Ceci a permis aux clients que les écarts de prix bio/traditionnel, n’étaient pas nécessairement en faveur des enseignes classiques. Parfois, le bio peut se révéler moins cher !

 

Qu’en est-il de la région Bourgogne-Franche-Comté ?

 

Les 550 000 agriculteurs de la région participent, pour une part de plus en plus importante, à la confection des 15 millions de repas servis dans les écoles chaque année.

La région, souhaite développer la filière bio. Les cantines scolaires s’approvisionnent à hauteur de 50 % des achats, des productions locales, dont 20 % de bio ! La région se targue d’être la première région verte de France. Le bio concerne les secteurs de prédilection : céréales, légumineuses, vigne, fruits, légumes, plantes aromatiques et médicinales, arbres fruitiers. On élève en bio des bovins, des vaches laitières, des porcs, des ovins, des caprins, des volailles, des escargots et mêmes des abeilles comme au GAEC « La Roseraie » dont les miels bios sont présents chaque samedi sur le marché de Clamecy.

 

Les productions locales dont le bio ont le vent en poupe !

 

Tous les indicateurs donnent de l’optimisme aux producteurs bios. Le chiffre d’affaire progresse et les habitudes alimentaires subissent de profondes mutations. Ne plus stocker le périssable, manger bio, manger les fruits et les légumes de saisons, identifier les réseaux locaux de distribution, cibler le bio dans les grandes enseignes de la distribution, cultiver un petit jardin même sur son balcon, …

Toutes ces précisions pour insister sur le fait que le budget alloué à l’agriculture et surtout au bio semble dérisoire.

Les comportements à l’échelon des professionnels évoluent lentement. La production peu onéreuse d’azote réactif, utilisable par les plantes, a complètement bouleversé l’agriculture.

Dans les années 60, elle formait l’un des quatre piliers de la « révolution verte » (?) qui a permis de nourrir une planète en très forte croissance démographique : sélection de variétés à haut rendement, pesticides, irrigation et engrais chimiques.

Très récemment, le ministère de l’agriculture a autorisé l’utilisation de produits de traitement des betteraves, jusqu’alors interdits ! Les producteurs de maïs poussent des cris d’orfraie pour une autorisation identique ! Allons, un peu de sérieux, si on mange moins de foie gras pour les fêtes, on s’en remettra !

Toutes les dérives de production alimentaire, d’industrialisation sans règles bien édictées et respectées ont sans doute contribuées à la pandémie du COVID19 et les crises sanitaires à venir, si on en croit quelques spécialistes.

On constate que la réduction des activités humaines a fait chuter, momentanément, la pollution. Cela a permis à la flore et à la faune d’occuper un peu plus l’espace. Les canards ont défilé dans Paris et les sangliers à Barcelone, on a vu des rorquals barboter au large des calanques de Marseille… Profitons-en pour apprendre à partager notre espace vital avec les autres espèces !

Malgré les directives de distanciation sociale, globalement respectées, le besoin de « vivre ensemble » émerge avec force. Les élans de solidarité envers les populations en difficulté se multiplient : effet positif des réseaux sociaux !  Respirer de l’air pur à plein poumon et entendre le chant des oiseaux : voici les grandes découvertes de la crise sanitaire !

 

Jean-Paul ALLOU

 

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