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C’est un scénario catastrophe tel que l’on ne l’avait pas vu depuis plus de deux décennies en Bourgogne Franche-Comté. Les efforts des professionnels de la filière, viticulteurs et arboriculteurs mobilisés sur le terrain pour tenter de juguler les effets nocifs des fortes gelées de ces dernières nuits, auront été vains. Les premiers constats laissent craindre le pire. Des pertes très lourdes, pouvant atteindre de 80 à 100 % de certaines récoltes…

 

AUXERRE : Les espoirs de récoltes fructueuses auront donc été anéantis en l’espace de quelques nuits blanches dans tous les sens du terme lors de cette maudite semaine d’après Pâques.

Il aura suffi de plusieurs épisodes de gelées successives en l’espace de 48 heures pour détruire le fruit du travail de toute une année. Victimes principales de ce fléau naturel dont ils se seraient passés volontiers : les viticulteurs et les producteurs de fruits. Celles et ceux qui cultivent des cerises en particulier.

Les braseros et tous les moyens du bord utilisés pour réchauffer l’atmosphère près des plantations n’auront donc pas inversé les nuisances de ce sursaut hivernal.

Les observations liminaires ne laissent planer aucun doute quant au résultat. Les pertes sont très lourdes. Autour de 80 à 100 % selon les parcelles. Un coup de massue venu du ciel, tombé sur la tête des agriculteurs comme au temps de nos ancêtres gaulois. Mais, là s’arrête la plaisanterie.

 

 

Le préfet sur place pour constater les dégâts…

 

Peu de fruits auront pu résister à ce froid glacial à vous ronger les os. Le Chablisien n’a pas été épargné dans les vignobles. Il en est de même dans le Coulangeois où les fruits à savourer se compteront sur les doigts d’une main cette année. Un luxe, c’est sûr, tant la rareté des produits est déjà évidente.

Pas la peine d’ergoter quant aux conséquences économiques : elles sont catastrophiques pour les acteurs de la filière.

Vendredi après-midi, à l’invitation de la FDSEA (Fédération départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) de l’Yonne, le préfet Henri PREVOST et plusieurs élus du territoire ont constaté à leur guise l’étendue des dégâts lors de la visite de deux exploitations fortement impactées par ces sinistres.

Le domaine BARAT sera le premier de ces points de rencontre à Milly. Avant que le cortège préfectoral ne découvre les aspects du désastre dans l’exploitation d’arboriculture de l’EARL ALBENA à Jussy.

 

 

D’autres gelées en perspective dès la semaine prochaine…

 

En fleurs, après un sérieux coup de chaleur il y a quelques jours, les cerisiers ont été très touchés par le gel.

« C’est une véritable catastrophe économique pour notre profession… devait commenter sur la toile Alain DURUZ, arboriculteur à Jussy ». Il en publié plusieurs clichés qui témoignent de cette dure réalité.

Toutefois, il est encore prématuré pour estimer l’ampleur des dégâts sur les autres productions fruitières. La présidence de la FDSEA, incarnée par Damien BRAYOTEL, ne se fait guère d’illusion en livrant ses premiers commentaires : « Elles devraient être très basses, également… ».

Mais, le pire se positionne devant nous. A en croire les météorologues, leurs prévisions ne prêtent pas à l’enthousiasme pour la semaine prochaine. Les gelées annoncées pourraient être encore plus importantes que celles vécues au lendemain de la période pascale.

 

 

Le nord de l’Yonne a souffert, lui aussi. En priorité, les betteraves où plusieurs parcelles ont été entièrement détruites. Engendrant de légitimes interrogations sur les nouveaux semis et le manque de graines disponibles.

Quant aux autres productions céréalières, elles requièrent une extrême vigilance de la part des agriculteurs qui ne sont pas à l’abri d’une mauvaise surprise.

Les effets du gel sur les colzas, les prairies temporaires, les pois ou l’orge brassicole ne se constatent pas de manière immédiate. Il leur faut croiser les doigts et prier pour que le ciel les épargne de ses caprices…

 

Thierry BRET

 

 


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Troquer les saveurs subtiles des Roussette ou des Chignin-Bergeron de Savoie pour les nectars minéralisés offerts par les Chablis ne manqueront pas de convenir à cet épicurien, amateur de bonne cuisine et sensible aux relations humaines. A 58 ans, le Nordiste Jean-Pierre MASCLET poursuit son tour de France professionnel tel un compagnon du Devoir en perpétuel apprentissage. Ainsi, il vient de poser ses valises à Auxerre où il succède à Nicolas CADIOU, à la direction de l’UDAF de l’Yonne…

 

AUXERRE: Il a côtoyé l’Abbé Pierre. Il a discuté avec bon nombre de migrants arcboutés sur les dunes de SANGATE qui, poussés par un terrible exode, tentaient de fuir le continent vaille que vaille. Il a accueilli des milliers de jeunes gens issus des banlieues franciliennes lors de moments d’oisiveté et de partage dans des centres de vacances et de loisirs. Sans omettre un passage à Taizé, haut lieu de la spiritualité et de la fraternité universelle…

Homme d’esprit et de cœur, le nouveau directeur de l’UDAF de l’Yonne se dévoile très vite au détour d’une simple discussion. Arrivé le 01er mars dans la capitale auxerroise, Jean-Pierre MASCLET marque petit à petit son territoire.

Tâtant le pouls de la vénérable institution associative dont il va désormais prendre les rênes. Son prédécesseur Nicolas CADIOU étant parti sous d’autres cieux.

Benoît VECTEN, président de cette incontournable référence de la vie départementale, n’avait d’autre alternative que de le remplacer. Proposée au Conseil d’administration, la candidature de Jean-Pierre MASCLET a séduit. Avant d’être définitivement adoubée par l’organe consultatif.

Pourtant, le parcours du nouveau responsable n’a jamais croisé par le passé les intérêts de l’UDAF. Orienté professionnellement dans la gestion de l’accueil, l’hébergement et l’insertion des publics en grande difficulté, Jean-Pierre MASCLET possédait nonobstant de solides atouts à faire valoir dans son jeu : des jokers au nom réaliste d’altruisme, de solidarité, d’écoute de l’autre, de développement personnel, d’échange.

 

Des responsabilités importantes au sein d’EMMAUS France…

 

Bref, le personnage est un passionné de l’humain. Une cheville ouvrière du milieu social qui a roulé sa bosse aux quatre coins de l’Hexagone ou presque.

Depuis la Picardie où il officia à Amiens en aidant les jeunes des banlieues à se refaire une virginité sociétale en découvrant le plaisir des vacances à Dunkerque, haut lieu de la célébration carnavalesque et picaresque dont il a apprécié les fastes !

C’est là, dans la ville de l’ancien ministre-maire Michel DELEBARRE que notre homme se rapprochera des compagnons d’EMMAUS.

Dirigeant l’une des antennes du département nordiste. Où il s’intéressera de près à trois branches de l’activité : le social, l’hébergement et l’insertion. Là aussi où sa vision de l’épanouissement de l’humain sera confrontée aux angoisses insupportables de cette noria de migrants refoulés au quotidien dans les dunes de SANGATE.

 

 

 

 

Jean-Pierre MASCLET sera par ailleurs un temps l’un des membres du Conseil d’administration national de l’association caritative fondée par l’Abbé Pierre en 1985.

Un passage sur les terres bretonnes lui offrira la possibilité d’étoffer son cheminement de carrière. Il y dirigera un CHRS, un Centre d’hébergement et de réinsertion sociale. Enfin, il y a Annemasse et la Haute-Savoie. Dernier lieu d’affectation pour cet amoureux de Dame Nature.

 

Veiller au respect des équilibres au sein de la structure…

 

Ensuite, le renouveau du printemps se symbolise par son installation dans le département de l’Yonne.

Jean-Pierre MASCLET n’en connaissait que très peu de choses. Les sempiternels clichés footballistiques et vineux, un point c’est tout !

En intégrant l’UDAF territoriale, il sait que désormais sa mission régalienne est la défense des intérêts des familles. Tout en valorisant le rôle et l’image de cette institution séculaire.

Pour se faire, le nouveau responsable s’appuiera sur le renforcement des actions et de la communication de la structure. En veillant scrupuleusement au respect des équilibres de l’entité.

Créer de nouveaux services, promouvoir le Point conseil budget (PCB) – astucieux outil de pédagogie délivrant ses messages adéquats aux familles qui en ont le plus besoin - et anticiper le futur déménagement du siège social à horizon 2022 s’inscrivent parmi ses axes prioritaires.

Sans omettre le fameux service AGORA (celui qui gère les mesures judiciaires et les tutelles), l’un des bras armés de l’action UDAF dans l’Yonne. Un service qui englobe plus de 2 500 demandes de suivi.

Autre volet qui devrait se raffermir lors de ces prochaines semaines sous l’impulsion de la gouvernance newlook : l’accompagnement des familles au micro-crédit. D’autant que la délégation départementale de l’UDAF (Union départementale des Associations Familiales) a obtenu en octobre 2020 les autorisations officielles pour le déployer dans trois secteurs géographiques : Avallon, Auxerre et Sens.

On le subodore mais l’emploi du temps bien garni de Jean-Pierre MASCLET ne devrait pas lui laisser la moindre minute au vagabondage par la pensée dans les hautes montagnes savoyardes ni sur les coteaux où poussent les vignobles des gouleyants vins de Savoie !

A 58 ans, ce père d’une famille de trois enfants aura bien d’autres occupations à vivre au contact de ces familles icaunaises et du patrimoine territorial. Qu’il soit culturel, naturel ou encore à découvrir dans les arts de vivre. Un autre programme, en somme…

 

Thierry BRET

 

 


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C’est fait ! L’industriel ALSTOM a bel et bien reçu le bordereau de ladite commande émanant de SNCF Voyageurs ce mercredi 07 avril. Une transaction qui a été réalisée pour le compte des quatre grandes régions concernées par ce projet dont la Bourgogne Franche-Comté. Soit un total de douze machines bi-mode électrique et hydrogène. Trois d’entre elles seront affectées à notre territoire. Leurs coûts ? 52 millions d’euros…

 

DIJON (Côte d’Or) : Les douze premiers trains alimentés en énergie électrique et à hydrogène, auxquels il faut ajouter deux rames optionnelles, ont été achetés pour la coquette somme de 190 millions d’euros à ALSTOM ce mercredi 07 avril par SNCF Voyageurs.

Ils l’ont été pour le compte de quatre régions de l’Hexagone. Elles seront les premières à expérimenter ce mode de locomotion novateur sur leur territoire.

Il s’agit de l’Auvergne-Rhône-Alpes, du Grand-Est et de l’Occitanie sans omettre évidement la Bourgogne Franche-Comté.

Cette dernière contrée déploiera trois de ces trains, issus de la gamme Coradia Polyvalent H2, sur ses lignes. Ils circuleront en effet entre Auxerre et Laroche-Migennes. Ils intègreront le premier écosystème régional en France à inclure le train. Un site qui sera basé à Auxerre.

Pour mémoire, la Région Bourgogne Franche-Comté via sa présidente Marie-Guite DUFAY a soutenu l’initiative dès le début. Ce qui correspond à une nouvelle étape dans le déploiement de l’hydrogène en faveur de solutions de mobilité bas carbone.

 

La mutation vers la mobilité hydrogène a commencé dans la région…

 

« Source d'énergie et solution de stockage, l'hydrogène, et notamment l'hydrogène vert, est un moyen non seulement de lutter contre les effets du réchauffement climatique, mais aussi de dynamiser l'emploi, l'attractivité et la croissance de notre région, devait-elle déclarer à l’annonce de cet achat. Pionnière dans cette technologie stratégique, la région a su fédérer les talents et les compétences de la Bourgogne et de la Franche-Comté dans sa mutation vers l'hydrogène… ».

Composé de quatre voitures, ce train newlook, long de 72 mètres, peut accueillir 218 places assises. Il offre des performances et un confort similaires à la plus classique version bi-mode électrique et diesel.  

 

 

Cette commande de trains à hydrogène est la résultante de deux années d'efforts conjoints des différents acteurs du projet. Le train Coradia Polyvalent répond aux exigences de la diversité du réseau ferroviaire français.

Il dispose d'une autonomie pouvant aller jusqu'à 600 kilomètres sur des tronçons de voies non électrifiées.

 

Les bogies sont réalisés au Creusot, les moteurs dans le Doubs…

 

Près de 400 trains Coradia Polyvalent bi-mode électrique-thermique et tout électrique ont été commandés par les régions françaises depuis 2011.

Leur développement assure plus de 2 000 emplois en France pour ALSTOM et ses fournisseurs.

Six des quinze sites industriels implantés en France sont impliqués dans le projet : Reichshoffen (Bas-Rhin) pour la conception et l'assemblage, Ornans (Doubs) pour les moteurs, Le Creusot (Saône-et-Loire) pour les bogies, Tarbes (Hautes-Pyrénées) pour les chaînes de traction et le développement de la propulsion à hydrogène, Villeurbanne (Rhône) pour l'électronique embarquée et Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) pour la conception.

 

Thierry BRET

 


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Dresser un état des lieux positif de l’année touristique écoulée ne devrait pas être chose si facile pour la présidente de l’agence de développement du tourisme dans l’Yonne. Il est vrai que l’activité charnière de tout un pan de l’économie aura été durement impactée depuis mars 2020. L’origine de la cause résulte de la circulation virulente de la COVID-19 et de ses néfastes conséquences…

 

AUXERRE : 2020 aura été une année très complexe à vivre pour le secteur du tourisme. En France comme ailleurs avec sa cascade de désagréments successifs et d’annulations en tout genre, privant les professionnels de recettes salvatrices. Qu’en est-il exactement de la physionomie économique vue depuis le département de l’Yonne ?

C’est l’un des intérêts essentiels de l’assemblée générale, dans sa double formulation ordinaire et extraordinaire, qui sera déclinée en visioconférence ce vendredi après-midi aux alentours de 15h30.

L’agence de développement Yonne Tourisme y présentera par la voix de sa présidente Anne JERUSALEM le bilan des activités observé au cours de ces douze mois à l’estampille 2020 que nul ne pourra vraiment oublier.

Si différents points inscrits à l’ordre du jour induisent des modifications statutaires (notamment l’ajout des modalités organisationnelles des rendez-vous en visioconférence et audioconférence), nécessitant l’ouverture d’une session extraordinaire, le gros morceau de l’après-midi se résumera à la présentation des multiples rapports, moraux, d’activités et financiers.

 

 

Naturellement, et soucieux d’anticiper le retour progressif à la normale, les responsables de Yonne Tourisme évoqueront également les diverses strates de leur plan d’actions 2021.

Ultime étape de ce rendez-vous studieux et constructif avant que ne soient posées les questions diverses. Sans doute très nombreuses émanant des internautes professionnels d’une filière, prête à rouvrir leurs établissements.

 

Thierry BRET

 


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C’est l’overdose. La goutte d’eau de trop dans un récipient à ras bord qui dégouline de partout. Une véritable sinécure dont ils ne supportent plus les effets si contraignants qui les ont réduits petit à petit au silence. Dans les salles obscures ou dans les théâtres, qui présentent désormais portes closes. Mais, pas dans la rue ! Là où ils peuvent encore faire entendre leurs voix. Protestant en chœur contre ces atteintes liberticides à la création et à l’onirisme…

 

AUXERRE : A chaque rendez-vous revendicatif, le nombre de personnes présentes gonfle. Inexorablement ! Logique qu’elles soient près de six cents à s’être déplacées à l’invitation d’un collectif baptisé « Rebranchons la Culture ! ».  Combien seront-elles à la prochaine occasion ? Car, il y en aura d’autres de ces manifestations protestataires contre la politique gouvernementale qui a cloué au pilori artistes et intermittents du spectacle. Depuis trop longtemps !

D’ailleurs, il ne faut pas trop se fier à l’ambiance pseudo festive qui règne dans ces rassemblements populaires. La colère est vive. A fleur de peau. Palpable et visible au fond de n’importent quelles paires d’yeux !

La succession de discours engagés, criant le ras-le-bol généralisé de la filière artistique, en témoigne. Comme ces voix qui entonnent « Nous sommes encore vivants ». Le titre a été spécifiquement créé pour la circonstance par Sarah TETELBOM, professeur de chant et musique au Conservatoire.

Un autre morceau, « Danser Encore », est signé de la plume incisive de HK et Les Saltimbanks, fuse. Il est devenu l’hymne de ralliement à la cause des artistes en détresse à travers l’Hexagone.

Aujourd’hui, la culture manque énormément. Elle est essentielle au commun des mortels comme peut l’être n’importe lequel des commerces. En priver ses aficionados incruste un sentiment d’injustice dans les esprits.

 

 

Réactions à chaud en quelques témoignages…

 

Michaël G : Je pense que ce matin par rapport à l'appel national, il y a eu un maximum de personnes réunis en France pour prouver qu’on était suffisamment responsable. On pouvait faire suffisamment attention pour que les salles rouvrent et que la culture reprenne un peu ses droits en matière de spectacle vivant, par rapport au cinéma, par rapport à tous les musées. La culture a largement fait ses preuves auprès du public quel qu'il soit et c'est preuve d'enrichissement. Il faut avoir confiance aux gens et leur faire confiance car ils sont capables de faire attention à eux, attention aux autres et que ces fermetures commencent à être longues pour tout le monde. Personnellement, j’ai suffisamment travaillé pour pouvoir bénéficier de l'année blanche mais jusqu’à quand et comment cela va se passer ensuite ? C’est là où je suis inquiet. Je ne peux pas jouer. Je suis en pleine création d’un spectacle, j’organise des cours de théâtre, mais cela ne rentre pas dans le cadre de l’intermittence.

Antoine L : Un an aujourd'hui que les premières mesures ont été prises pour interdire aux lieux culturels de proposer des spectacles. C’est long même si cet été on a pu faire un peu des choses. Le monde du spectacle vivant est méprisé, pas forcément plus que d'autres car les restaurateurs sont très mal eux aussi. Certes on peut continuer à répéter, on peut continuer à faire des spectacles pour les scolaires mais ce n’est pas le cas forcément pour tout le monde.

 

 

 

On est pourtant très inspiré puisqu'on a décidé de rouvrir un théâtre à Villeneuve-sur-Yonne cette année. En janvier, on a ouvert les portes du théâtre pour accueillir des résidents. Ce sont des gens en répétition, en création pour l'instant. Samedi 06 mars, nous devions donner notre première représentation autour d’un spectacle consacré à Victor Hugo. Mais, il n'y a pas eu de bataille d'Hernani ce week-end-là. On espère rouvrir très prochainement les portes du théâtre, si possible avant l'été

Pierre KECHKEGUIAN, directeur du théâtre d’Auxerre, ne comprend pas le contexte actuel. « Il faut savoir que l'activité d’un théâtre, c’est un tiers en direction du public, un tiers consacré aux écoles, et un tiers destiné aux professionnels. Aujourd’hui le théâtre d’Auxerre fonctionne à deux tiers de son temps vers les professionnels de l'Education nationale. En ne proposant rien au public et c’est quand même l’essence de nos métiers ! Aujourd’hui justement, nous demandons de pouvoir obtenir enfin de l'Etat des dates qui nous offriraient une hypothèse de travail afin de pouvoir nous projeter pour réaliser pleinement nos métiers ».  

Didier C, musicien : « Franchement, je vais lâcher un gros mot ! Ces mesures sont criminelles. On est en train d’assassiner la culture dans un pays comme la France, c'est absolument invraisemblable. Et qu'est-ce qui va se passer au premier août, qu'est-ce qui va se passer avec cette fameuse année blanche ?  En fait, elle aura à prolonger notre délicate situation mais en réalité, le nombre d’intermittents qui vont se retrouver sur le carreau sera très élevé. Ce sera un massacre donc un acte criminel… ».

 

 

De lourdes pertes de revenus que ne compensent pas les indemnités…

 

Jean-Paul L et Didier A : « On attend comme tous les intermittents, on attend que ça rouvre. On avait pas mal de dates de prévues qui s’effacent au fur à mesure. C’est comme des dominos, ça s’efface, ça se déplace, et maintenant ça s’annule ! On a fait une création au premier confinement. On essaie de vendre celle-là. Donc, on fait plutôt des petits films. Mais pas pour les réseaux sociaux, parce que nous ce qu’on aime, c’est le contact avec le public. Si l’on s’obstine à ne trouver que des solutions par le biais des réseaux sociaux, alors de spectacle il n’y aura plus ! ».

Claire, du  « Cirque Star » : « On essaie de garder le moral et de rester actif mais nous n’avons aucune visibilité sur l'avenir. On propose aux gens des plans A et des plans B. Si on peut ouvrir vous venez ! Si on ne peut pas ouvrir, on viendra chez vous si on a le droit de venir chez vous ! En même temps, il faut quand même se projeter parce que si les choses s'arrangent et que rien n’a été préparé, on ne pourra pas travailler. Il est nécessaire d'anticiper sans trop savoir sur quelle base le faire. Nous espérons reprendre nos activités au mois de juin. Peut-être avant, au mois de mai. Quant à un retour à la normale, je ne comprends pas ce que cela signifie ! On est vraiment dans le flou, le flou artistique ! 

Sébastien LADRUZE, artiste magicien, évoque la complexité de sa situation : « Cela fait un an que je n’ai quasiment plus de galas. J'ai tout perdu. Je travaille depuis pas mal de saisons avec NIGLOLAND. Or, avec la fermeture du parc, tous les galas de Noël ont été annulés. Le téléphone ne sonne plus. On doit se contenter de ce que ce que l'on a et survivre. En tant qu’intermittent, les indemnités compensatoires ne couvrent pas tout ce que je dépense chaque mois en différentes charges. Ces indemnités ne sont pas des revenus. Pour ma part, j'ai perdu plus de 25 000 euros de revenus. Je n’ai eu droit à aucune aide ; juste mes indemnités compensatoires qui ont été prolongées… ».

Rémi de « La Scène des Quais », trouve lui aussi le temps long. Frustré devant cette inertie, il vivote comme il peut. « On se prend à rêver que l’on ouvre et on imagine des programmations pour le mois d'avril ou de mai ! Nous avons l’idée d’une programmation orientée sur une semaine féminine avec des productrices de produits du cru mélanger à des artistes et une programmation également destinée aux enfants pour le retour des beaux jours… ».

Quant à Ludovic, il a une envie folle de jouer, de faire son métier. Mais de le faire comme avant !

Tous attendent l’hypothétique fin de ce contexte pénible. Et scrutent les décisions du gouvernement qui fera pencher la balance du bon côté cette fois-ci. Pour une réouverture progressive des salles et lieux de spectacle. Alors, pourquoi pas dès la mi-mai comme l’a si bien promis Emmanuel MACRON ?

 

Thierry BRET et Maryline GANDON

 

 


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