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Quel plaisir toujours que de mettre ses pieds dans notre belle capitale bourguignonne : Dijon. La ville est magnifique. Et, ce n'est pas son superbe musée des Beaux-Arts qui contredirait cette affirmation ! Gourmande, la cité de Côte d’Or l'est assurément. Ce ne sont pas les chefs de son proche passé, MM. COLIN, BREUIL, THIBERT, BILLOUX, DERBORD, et ceux d'aujourd'hui, MM. FRACHOT, KIMURA, UCHIMURA, ZUDDAS ou encore BURDIN qui prétendraient le contraire !

 

DIJON : Une majestueuse halle de marché, toute proche la  petite charcuterie FAUCHON - pas d'homonymie parisienne !- mérite que l'on en pousse la porte. Rien que pour ses  magnifiques oreilles de cochon en gelée ! A proximité, le Café de l'industrie, histoire de trinquer à la Côte de Nuits, de Beaune ou d'ailleurs ! Bref, la gourmandise coule dans les veines de cette ville, où ne manque que rivière ou fleuve !

 

 

Et voilà notre capitale, promue depuis le 06 mai dernier au rang de nouvelle « Gastropole ». Raison de plus pour découvrir cette Cité internationale de la Gastronomie et du Vin, flambante neuve sur ses sept hectares, en lieu et place  de l'hôtel-Dieu.

Le rosoyant tram nous dépose juste devant. Il est midi, bel horaire pour pareille découverte, non ? L'espace est lumineux et sent encore le neuf ! Quant au dédale pavé, il ne manque pas d'une élégance certaine.

 

 

L’âme et la patine de l’ensemble viendront au fil du temps…

 

Autour de nous, de jolis stands souvent bien achalandés se présentent à nos regards : le « Billot » pour la boucherie-charcuterie, la librairie gourmande, un poissonnier, un commerce de primeur, le manège à moutarde qui propose notamment de découvrir celle d'Orléans (miel et chardonnay mêlés). Un peu plus loin, une vitrine aux impeccables cocottes « Le Creuset », reines des cuissons mijotées ! Mais Dijonnais et Dijonnaises viendront-ils y faire leurs courses ?

Tout est fort joli, manquant encore d'âme et de patine. Elles viendront  sûrement avec le temps. On ne peut cependant s'empêcher de penser, à une enclave quelque peu « bobo-isée », rappelant aussi l'éphémère expérience POKEA dans la zone commerciale sud-sénonaise, en 2016.

 

 

Très chère tranche de pâté en croûte !

 

Pour se rafraîchir -  diantre, nous sommes en Bourgogne ! - la terrasse de la cave est plutôt accueillante : le Haute Côtes de Nuits d'un vigneron est à prix raisonnable (22 euros), contrairement à la tranche de pâté en croûte commandée en accompagnement qui facturée à 9 euros correspond à un tarif de 70 €/kg, soit le double d'un véritable artisan-charcutier (30 euros étant le tarif chez les artisans des « Petits cochons », sis à Saint-Clément). A ce tarif, on eut aimé une petite serviette en papier, histoire de s'essuyer ! Sauf que d'essuie-mains, il n'y eut point.

 

 

L’estomac crie famine alors que les restaurants laissent sur la faim…

 

Midi 45 : il est l'heure de déjeuner ! Le restaurant « La Table des Climats » est à côté. Point de menu extérieur affiché, mais entrons. Las ! L'impeccable maître d'hôtel nous explique navré que ce jour-là, le restaurant est totalement privatisé. C'est vrai que précédemment, nous vîmes entrer une cohorte de messieurs d'un âge certain, portant pour la plupart le ruban ou la rosette de la Légion d'honneur, au revers de leur veston ! Tant pis pour nous, pauvres clients, juste désireux de déjeuner et de payer !

 

 

Le temps passe, mais un autre établissement  « Le Comptoir de la Cité » est juste à l'entrée de ladite cité. Il présente une ardoise alléchante. L'entrée de saison est la suivante : asperges vertes, truite fumée et sabayon moutarde, ce qui conviendrait parfaitement. Il reste des places de libre. Bref, tout va bien pour notre petit quatuor. Sauf que la péremptoire hôtesse de salle nous informe ne pouvoir nous accueillir. Je lui en demande la raison, demeurée sans réponse !

 

 

Une bonne adresse pour déjeuner, hors de la Cité !

 

Nous avions faim. Et, la cité ne le comprit pas ! En reprenant le tram, et descendant à l'arrêt « Godrans », je me dis qu'en France, à 13h40, c'est peine perdue pour déjeuner. Sauf que « Chez Léon », un bouchon lyonnais, haut en couleurs, qui nous accueillit avec plaisir (20 rue de Godrans - 03 80 50 01 07).

Service aimable, cuisine simple et bonne dont une délicieuse tête de veau, et en dessert de bonnes crêpes « Suzette » flambées. Sur la carte des vins, impeccablement écrite sur un cahier, nous dénichons une petite pépite que votre serviteur vous recommande chaudement : un Bourgogne Pinot noir du domaine Philippe et Hélène LIVERA, vignerons à Gevrey-Chambertin, à la concentration intense.

Il est maintenant l'heure de retrouver la gare de Dijon et de monter, dans le TER Bourgogne. Pour quelques mois encore, on peut profiter du confort suspendu des antiques (1975) wagons Corail,  tractés par une locomotive. Dans quelques temps, ce matériel roulant, symbole d'une époque où SNCF rimait avec confort, sera ferraillé et remplacé par de « modernistes » rames « Regiolis », à l'inconfort latent. 

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Le goûteux breuvage coulera certainement à flot. Mais, pas trop et dans les limites de la consommation raisonnable, il va de soi ! D’autant que Dame Météo prévoit des températures radieuses en ce futur week-end du mois de mai. Toutes les conditions sont donc réunies pour faire de ce premier évènementiel, porté par le Comité des fêtes local, une vraie réussite populaire. Alors, santé ?

 

APPOIGNY : Les organisateurs tablent sur plusieurs milliers de visiteurs. Une tendance côté fréquentation jugée trop optimiste, voire totalement démesurée ? Pas si sûr ! D’une part, avec la prédominance de l’astre diurne et de belles températures aidantes, on devrait voir le monde affluer lors de cette première édition de la Fête de la bière. D’autre part, il ne s’agira pas de n’importe quelles bières !

Ce seront celles proposées par une douzaine de brasseurs à 100 % made in Yonne qui, selon les diversités et leurs parfums, feront chavirer d’aise l’ensemble des amateurs. Et, sur ce registre, ils sont légion, même dans le pays de la viticulture !

L’idée est géniale et repose autour de trois objectifs pour les créateurs de l’évènement. Déjà, on privilégie la sortie entre amis ou familiale. Un plus, indéniable, malgré la morosité de la conjoncture et après deux années de privation, imputables à la crise sanitaire.

Ensuite, pour les aficionados de la dive boisson, ce sera l’opportunité de satisfaire ses papilles en goûtant et en appréciant les différentes recettes de ces brasseurs du terroir icaunais. On l’a déjà précisé : une douzaine et non des moindres !

Enfin, au plan davantage touristique et arts de la table, c’est une excellente opportunité de valoriser le savoir-faire de nos producteurs et de découvrir des talents brassicoles en devenir.

Bref, du trois en un qui devrait ne laisser personne sur la soif !

Parallèlement, le Comité des fêtes, soutenu par la municipalité, concoctera un programme culturel plutôt éclectique avec une série de concerts, devant ponctuer les deux journées. Entre celtique et pop rock, variété et fanfare.

 

 

En savoir plus :

 

Seront présents les brasseurs suivants durant les deux jours

FAYYAR,

Brasserie La TRUITE,

Grand-Duc Microbrasserie,

Brasserie MONCLEM,

HOUBLONS d’Exception,

Microbrasserie Odile t’en brasse,

MADDAM Bière fine de Chablis,

Brasserie La CUVERIE,

Bières de la Colline,

Brasserie LA VAUGERMAINE,

Gîte et Ferme de la GRENOUILLETTE,

Brasserie du Mont Givre.

Du Samedi 14 mai de 11h à 02 h au dimanche 15 mai de 11h à 18h.

Entrée : 10 euros avec pack festivalier

5 euros pour les enfants.

 

Thierry BRET

 


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Le secteur de la vigne et du vin propose chaque année des milliers d’emplois mais les candidats se font rares. Dans l’Yonne, 250 postes resteraient ainsi à pourvoir. Une pénurie de main d’œuvre liée en partie à une méconnaissance des métiers proposés. Un déficit de notoriété qu’ont souhaité relever Pôle Emploi et l’ANEFA, en organisant conjointement et pour la première fois, deux visites du Clos de la Chainette sous l’égide du responsable du vignoble, Thierry MILLIERE, à l’attention de personnes en recherche d’emploi.

 

AUXERRE : Elles sont au total une douzaine de personnes à avoir répondu à l’invitation, réparties en deux groupes. Certaines en quête d’un premier emploi, d’autres en reconversion professionnelle. Mais, pour la plupart, sans connaissance aucune des multiples métiers proposés par le monde de la vigne et du vin, si ce n’est une expérience éphémère de vendangeur. Le secteur peine à recruter comme le rappelle Marjorie LEFEBVRE, conseillère dédiée aux entreprises à Pôle Emploi : « Dans un contexte de taux de chômage très faible par rapport à une époque, beaucoup de demandeurs d’emploi se positionnent essentiellement sur le tertiaire au détriment des autres secteurs… ». La situation est telle que la profession fait depuis plusieurs années appel à une main d’œuvre étrangère pour répondre à ses besoins. Longtemps contingentée aux pays de l’Est, l’offre s’est étendue aux nations du continent africain et il n’est pas rare aujourd’hui de voir arriver des CV en provenance du Maroc, du Sénégal ou de Tunisie. D’autant, souligne France LAHUTTE, animatrice ANEFA, que « nombre de viticulteurs et prestataires de service ont fait beaucoup d’effort en termes de recrutement, avec la mise en place de navettes venant chercher ces personnes souvent peu mobiles, au pied de leur logement, à l’image de ce qui se fait aujourd’hui avec l’association COALLIA et la société PSAV, spécialisée dans le secteur des activités de soutien aux cultures. ».

 

 

Etre vite opérationnel sans besoin d’une longue formation…

 

Le travail bat son plein dans les vignes multiséculaires du Clos de la Chainette, plus ancien domaine viticole attesté de France. Après la taille, est arrivé le temps du « baissage », une opération manuelle visant à empêcher la plante de croître de façon anarchique. Travaux en vert, relevage, rognage, effeuillage… Passé l’hiver, les activités sont multiples, accessibles pour certaines très rapidement explique Thierry MILLIERE : « Pour certaines tâches saisonnières, l’on peut vite être opérationnel sans besoin d’une longue formation, quelques jours suffisent… ». A contrario, certains choisissent un cursus plus long, enchaînant les formations pour plus de polyvalence, à l’image de Justine (*) actuellement en stage au domaine, dont le témoignage spontané et passionné aura peut-être fait naître quelques vocations parmi les visiteurs du jour. En quête d’un métier de secrétaire, mais faute de trouver un stage adapté, elle a fait le choix l’an dernier de se réorienter vers la viticulture.

 

 

Une grande diversité de la filière en matière de contrats…

 

Premières armes en pleine période de vendanges avant d’intégrer dans la foulée une formation BPA Travaux de la vigne et du vin au CFPPA du lycée la Brosse qu’elle a déjà prévu d’enchaîner avec un BPREA pour devenir chef d’exploitation. Elle sait qu’elle ne s’arrêtera pas en chemin, avec en ligne de mire, la volonté d’intégrer le lycée viticole de Beaune pour y décrocher un BTSA viticulture œnologie. Pas mal pour une personne qui se destinait à un métier dans le tertiaire !
Si l’offre de formation est très large, la filière a aussi pour atout une grande diversité en matière de contrats de travail, qu’ils soient saisonniers, CDI, à la tâche, ou contrats courts de type TESA. Permettant pour certains, de conjuguer le cas échéant avec une autre activité de plein air comme le maraîchage ou en espaces verts. On sait depuis le film d’Etienne CHATILLIEZ que « le bonheur est dans le pré ». Reste à faire savoir aujourd’hui au plus grand nombre qu’il a désormais aussi élu domicile dans les vignes et les caves !

 

(*) Le prénom a été modifié

 

 

En savoir plus :

ANEFA (Association Nationale paritaire pour l'Emploi et la Formation en Agriculture)
Antenne de l’Yonne : France LAHUTTE au 03 86 49 48 10 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

CFPPA (Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole)
Lycée Agricole d’Auxerre La Brosse 89290 VENOY
Tél 03 86 94 60 00 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

BPA (Brevet Professionnel Agricole Travaux de la vigne et du vin)
Formation diplômante de niveau 3 pour travailler en qualité d’ouvrier qualifié dans le domaine viticole, à la production ou à la transformation.

BPREA (Brevet Professionnel Responsable d'Entreprise Agricole). Formation diplômante de niveau 4 pour conduire une activité de production viticole ou piloter une exploitation.

BTSA (Brevet Technicien Supérieur Agricole)
Formation diplômante de niveau 5 ayant pour objectif de préparer aux postes à responsabilité de la filière viti-vinicole (chef de culture ou maître de chai).

 

Dominique BERNERD

 


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Voulez-vous une preuve de l’attractivité prégnante qu’exerce le territoire de l’Yonne sur l’Ile-de-France voisine et la capitale de l’Hexagone, Paris ? En voici une, toute faite et qui se construit patiemment depuis la signature d’un accord de réciprocité, survenue en juin 2021, entre les PETR Grand Auxerrois et Nord de l’Yonne et la mégalopole nationale. Un partenariat, inédit et astucieux qui permettra de valoriser les circuits courts de la distribution alimentaire en favorisant les productions agricoles de notre terroir…

 

JOIGNY : Qui a dit que le territoire de l’Yonne n’était pas suffisamment attractif au niveau économique à l’échelle de l’Hexagone ? Tout le monde, en vérité ! Eh bien, pour faire taire les pessimistes de tout poil qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs bésicles embuées, voilà une information 100 % positive à faire circuler auprès de tous !

Elle concerne une judicieuse initiative prise au printemps 2021 dont les prolongements factuels commencent à se faire ressentir quant à ses potentialités et perspectives envisageables. L’Yonne, terre nourricière de Paris ? Non, ce n’est pas une énième blague de potache qui aurait pu être publiée dans les colonnes médiatiques au petit jour du 01er avril dernier. Cela pourrait devenir très vite une réalité tangible après la récente visite de plusieurs élus de la capitale, dont l’ex-star du PAF (Paysage Audiovisuel Français), la journaliste Audrey PULVAR, reconvertie aujourd’hui en une défenseuse de la chose publique, en qualité d’adjointe à l’édile de Paris, Anne HIDALGO.

 

Audrey PULVAR vient prendre le pouls sur le terrain de l’Yonne…

 

La candidate socialiste à la présidentielle avait effectué le déplacement en terre icaunaise l’an passé pour parapher cet accord qui devrait offrir des opportunités intéressantes pour les filières agricoles de l’Yonne. A la grande satisfaction de la Chambre départementale d’Agriculture et des représentants syndicaux.

Nourrir Paris et ses 2,1 millions d’habitants n’est pas du domaine du raisonnable, sur le papier. Même si l’eau qui coule dans la capitale aurait dû se nommer l’Yonne et non la Seine comme certains géographes (bourguignons !) le pensent encore !

A contrario, favoriser l’alimentation de certains arrondissements en victuailles et produits made in Yonne semble déjà plus réalisable à brève échéance du fait de la proximité de ce département, situé au sud de la métropole. Selon les termes précisés par l’accord de coopération qui a été établi entre les deux partenaires, les PETR Grand Auxerrois et Nord de l’Yonne, et Ville de Paris, l’an passé.

Lors de cette journée immersive dans le Jovinien, Audrey PULVAR, accompagnée des maires du XIIème (Emmanuelle PIERRE-MARIE) et du XIVème arrondissement (Carine PETIT), ont pu disserter longuement avec des professionnels du monde agricole. Testant sans doute au passage quelques succulents produits !

 

 

Le XIIème arrondissement de Paris : un tiers des habitants de l’Yonne...

 

140 000 habitants, c’est le nombre de Parisiens qui résident dans le douzième arrondissement de la capitale. Soit un tiers des habitants de l’Yonne. On imagine aisément le potentiel en matière de débouchés pour les denrées alimentaires en provenance de notre territoire qui pourraient s’écouler via les marchés et les structures collectives pour sustenter la population. Une aubaine pour Nicolas SORET, président de la CC et maire de Joigny, qui avait flairé l’opportunité depuis bien longtemps.

« Là où je me réjouis, précise-t-il, c’est que les choses deviennent concrètes. On rentre dans le dur de l’opérationnel et ça, c’est chouette ! ».

Surtout que la Ville de Paris va organiser fin juin le Festival de l’Alimentation durable. Un évènement auquel participera une délégation icaunaise conduite par le numéro trois de la Région Bourgogne Franche-Comté. Au four et au moulin, Nicolas SORET ?

« Oui, car notre objectif sera d’y rencontrer les vingt-et-une personnes gestionnaires de l’alimentation de la capitale ! ».

Des contacts ô combien indispensables en vue de finaliser le dossier : ce sont celles et ceux qui appuient sur le bouton de la commande.

 

 

D’un approvisionnement mondial aux circuits de proximité…

 

En proie à une véritable révolution de palais, en ce qui concerne ses circuits de distributions alimentaires, Paris change donc de paradigme sur cet item. D’un approvisionnement mondial, les élus de la première ville de France veulent désormais privilégier des ressources alimentaires produites dans un rayon maximal de 250 kilomètres. Au moins pour la moitié de ces denrées.

Conséquence : l’Yonne ne peut qu’être impliquée dans cette profonde mutation de la transition alimentaire que mène Paris pour le bien-être de ses habitants.

Quant aux attentes en termes de productions, elles se sont avérées concrètes. Ainsi, l’élue du XIVème désire un approvisionnement de noix et de noisettes. Des besoins qui peuvent résolus grâce à la filière locale ad hoc qui en découle.

Pour autant, Nicolas SORET se veut rassurant. Balayant d’un revers de la main, « toute mauvaise interprétation » pouvant être faite autour de cette initiative, il rappelle que l’enjeu de cette démarche collaborative n’est pas d’appauvrir notre territoire. Estimant que la relation Yonne/Paris n’est pas une fin en soi, mais un moyen. Celui de rééquilibrer les relations entre la capitale et notre département afin d’y créer un ruissellement – le vrai, s’en amusera-t-il ! -, qui permettra de faire venir vers le territoire le plus septentrional de la Bourgogne la richesse qui est concentrée dans la métropole francilienne. Un ruissellement dont les agriculteurs et les producteurs seraient les premiers bénéficiaires.

En outre, parce que ces commandes seront importantes en volume, elles permettront de favoriser la création d’outils de transformation et de proposer de la valeur ajoutée. Concrètement, la commande publique parisienne servira de levier à la valeur ajoutée qui s’appliquera sur le territoire de l’Yonne.

Aujourd’hui, tous les partenaires du milieu agricole sont interpellés positivement par ce rapprochement prometteur entre Paris et les deux PETR de l’Yonne, notamment la Chambre d’Agriculture mais aussi Manger Bio, Bio Bourgogne et le GABY, le groupe d’agriculture biologique de l’Yonne.

Des acteurs de la filière agricole qui ne manqueront pour rien au monde le rendez-vous de la fin juin dans la capitale avec les fameux vingt-et-un gestionnaires qui sont décisionnaires de l’alimentation à Paris. Une métropole qui sert 30 millions de repas dans les 1 300 établissements collectifs sous leur coupe. Cela parle, non ?

 

Thierry BRET

 

 


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Il y a un an, y'a un siècle, y'a une éternité, chanta Joe DASSIN, dans l'un de ses innombrables succès ! Plus précisément, ce fut à l'automne 1986 (ou 87) que je poussais à Sens, pour la première fois, la porte de ce nouveau restaurant, à la réputation déjà bien établie. A l'accueil, Odile, la souriante patronne était enceinte, et aux fourneaux, il y avait Pascal, son mari, fils d'aubergistes et ancien second au relais de Villeroy. Son chef d'alors, Michel CLEMENT, me confia souvent que Pascal fut son meilleur second. Quoi de plus naturel, pour ce fils d'aubergiste (Le Bon Abri à Rosoy).

 

SENS: Il me semble que nous avions pris en entrée, un feuilleté d'escargots au curry ! Je garde un souvenir précis de ce dîner, dans cette table provinciale et confortable d'alors. L'on y accédait, par la grande rue, où de beaux et bons commerces se succédaient les uns après les autres : une coutellerie,  une  épicerie chez ROUIF, une droguerie chez PAYEN, une crémerie chez PARRET, deux graineteries.

Bref, tout allait pour le mieux au « Clos des Jacobins ». Mais hélas, lorsqu'au début du siècle suivant, Pascal tomba malade, la courageuse Odile dut faire face. Elle se retrouva veuve avec trois enfants, et put compter sur Jean-Marie, le second de Pascal, qui dans ces tristes circonstances devint le chef de la maison. Il avait comme consigne de continuer le sillon tracé par Pascal : de bons produits de saison bien cuisinés. Et bien servis aussi. Ce n'est pas Fabien PAIRON, MOF charcutier-traiteur 2011 – voir l’article récent sur son auberge communale suisse) -, ancien arpète de la maison, qui dirait le contraire. Lui qui œuvra aux côtés de chef Pascal.

 

 

Une assiette savamment nettoyée qui repart à la plonge !

 

Depuis lors, pas mal d'eau a coulé sous le proche pont d'Yonne. Et lorsque régulièrement, l'on me demande où bien manger dans le centre-ville de la cité de Brennus, c'est l'adresse que j'indique, sans risque de me tromper !
Il est midi et demi ce lundi-là. A l'accueil, c'est toujours la souriante Odile. Le temps semble n'avoir point de prise sur elle. Et pourtant, elle serait heureuse de vendre à un couple de jeunes restaurateurs motivés, de les accompagner un temps certain, avant de tirer sa révérence avec élégance.

En attendant, l'on se cale dans un confortable fauteuil du petit salon, juste histoire de siroter un bon « Américano ». A la table voisine, le paternel de  la patronne. Ce vaillant nonagénaire venu à pied, déguste une « p'tite coupe », bien méritée !

A table  le menu à 32 euros est un modèle du genre. Il change régulièrement,  même si certains mets y sont incontournables, telle la terrine de la mer sauce Chablis. Ce plat est délicatement fumé. La sauce y est onctueuse. C'est juste délicieux. Peut-être plus trop à la mode, et c'est tant mieux ! Bien sûr l'assiette ne repart pas à la plonge, sans avoir été saucée comme il se doit !

 

 

Des abats impeccablement servis et bons à déguster…


En plat, un autre incontournable de la maison : la tête de veau, pommes vapeur, et sauce ravigote (plus digeste que la gribiche, reconnaissons-le !). L'assiette est élégamment dressée. Elle est accompagnée d'une utile petite saucière. C’est le régal des amateurs d'abats, nombreux dans l'Yonne. On en profite pour saluer les sympathiques frères MAGNONI, les tripiers icaunais de nos marchés ! Les derniers, en fait.

Quant aux rognons de veau au poivre vert, ils sont servis impeccablement rosés. Ils sont accompagnés de petites endives, parfaitement braisées et bien colorées par le fait.

 

 

 

La subtilité goûteuse de la tartelette aux fraises, une merveille !

 

Le fromage blanc aux herbes variées semble s'imposer, telle une évidence. Il est proposé avant un délicieux dessert de saison. Il s'agit d'une tartelette aux fraises, à la fine abaisse de pâte sucrée. Elle est plus légère qu'une pâte sablée, dirons-nous. Le tout est surmonté de ce fruit délicieux lorsqu'il a été bien acheté, comme de bien entendu. C’est un grand dessert préparé dans sa simplicité et sa gourmandise, qui ici, comprend aussi un baba au rhum de belle tenue. Ce sera pour la prochaine fois !

 

 

Un café-truffe au chocolat pour terminer et puis l'on claque la bise à Odile, se promettant d'y vite revenir dans ce bel antre gourmand !

Souvenons-nous en 1972. Georges POMPIDOU est le Président de la République. Michel FUGAIN chante : « C'est un beau roman ». Et chez nous dans l'Yonne, se crée l'Amicale des Cuisiniers départementale. Pour honorer ce cinquantenaire, nos amis ont édité ce bel opuscule de recettes. En libre-service dans toutes les belles maisons ! Entre pot au feu irlandais, épaule d'agneau à la champenoise et tiramisu bourguignon : quel cruel et gourmand dilemme !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : peut-être que la sélection vineuse mériterait-elle deux à trois références en plus.

Les + : le cadre est élégant, l'assise est confortable : cela est fort agréable !

Contact : 

Le Clos des Jacobins

49 grande Rue 89100 SENS

Parking à côté de l’établissement

Téléphone : 03.86.95.29.70.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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