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On a beau en parler du soir au matin et du matin au soir, voire de la pratiquer dans son quotidien : la vulgarisation aux outils numériques et à leurs modes de communication d’une rapidité affolante échappe encore à 43 % de la population hexagonale. Et en particulier, les habitants des zones rurales et les personnes âgées qui n’en maîtrisent pas les principes de base. Dans un souci de pédagogie citoyenne, ORANGE vient de parapher une convention avec l’AMR 89 pour que la tendance s’inverse…

 

AUXERRE : C’est sous le regard bienveillant (et appréciateur) de la Secrétaire d’Etat en charge de la Ruralité, Dominique FAURE, qu’aura donc été signée cette convention de partenariat, établie entre l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne et la société française de télécommunications.

Un accord qui relève de la plus haute importance pour ORANGE en matière de pédagogie et de circulation des informations, à distiller largement auprès des élus des territoires ruraux.

En effet, 43 % de la population hexagonale vivant dans les campagnes demeurent encore mal à l’aise avec l’usage du numérique et ses innombrables potentialités usuelles. Une situation qui ne peut plus durer pour l’opérateur qui en a bien conscience et souhaite accélérer un processus pédagogique pour éradiquer ces carences. Dans l’objectif de maximiser le confort pratique à tous les utilisateurs de la technologie.

C’est donc en concertation avec les collectivités rurales que l’entreprise va intervenir en direct, via des salariés issus du volontariat, pour accompagner de façon optimale ce public en manque de repères avec l’emploi du multimédia.

Tout cela s’exécutera en concertation avec les élus, membres de l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne.

 

 

« Nous serons là pour assurer ce besoin de pédagogie envers nos concitoyens, a ainsi affirmé Véronique MORLIGHEM à l’issue de la séance de signature de ce fameux document sur lequel la présidente de l’AMR 89, Dominique CHAPPUIT, aura aussi apposé sa griffe, la mise en place d’ateliers numériques avec les collectivités locales et les milieux associatifs devraient nous permettre d’atteindre cet objectif… ».

Seconde raison de ce partenariat : le besoin d’informations que souhaite véhiculer ORANGE auprès des élus territoriaux.

« Nous allons organiser des rendez-vous de proximité avec les maires et leurs adjoints, ajoute la déléguée régionale d’ORANGE en Bourgogne, leur fournir le maximum d’informations sur l’actualité de l’entreprise, sur l’entretien des réseaux qu’ils soient mobiles ou fixes… ».

Louables attentions qui reposent sur cette envie d’aider le plus possible celles et ceux des néophytes à l’utilisation de l’ordinateur qui en viendraient à y perdre leur latin !

 

Thierry BRET

 


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Dans les cours d’école, il y a le fameux jeu, « pierre, feuille, ciseaux » qui égayent au quotidien les séances récréatives de nos chères têtes blondes en classes de primaire. La version adulte – quoi que beaucoup moins ludique en vérité ! – va voir le jour dès le premier janvier 2023. « Pierres, pôle et compagnie » puisque telle est son appellation s’adressera surtout à celles et ceux qui espèrent se réinsérer dans la vie active à l’aide d’un emploi…

 

TONNERRE: C’est le nom de baptême d’une nouvelle structure, au demeurant associative, qui sera bientôt implantée sur le territoire du Tonnerrois dès le début de l’année prochaine. Une entité à vocation sociale. Une de plus, me direz-vous, dans le paysage de l’Yonne ? Que nenni !

Du fait de sa déontologie, « Pierres, pôle et compagnie » rejoindra un réseau émergent dans l’Hexagone qui demeure encore un peu méconnu du grand public, une « régie de territoire », où se dégagent trois axes essentiels à concrétiser sur le terrain : le volet social, celui de la citoyenneté, sans omettre celui de l’aspect économique.

Sa future directrice vient d’être embauchée. Elle est prête à endosser dès le mois de janvier la vêture de responsable de cette unité collective qui a pour objectif d’accompagner des personnes sans emploi à se réinsérer dans la vie quotidienne. Présente lors du « Petit déjeuner des employeurs », un rendez-vous trimestriel organisé au siège de la Mission Locale rurale du Tonnerrois et de l’Avallonnais, Stéphanie MATHIEU en a expliqué les grandes lignes, insistant avec moult détails sur l’approche évolutive et fonctionnelle qui se rapporte aux trois prochaines années d’existence de cet outil.

 

Un triple collège compose la toute jeune structure associative…

 

La terminologie du dispositif est simple. Le mot « pierre » au pluriel évoque la construction. « Pôle » fait inévitablement penser au service de l’Etat, « Pôle Emploi ». Quant au terme « compagnie », c’est sans doute la notion d’accompagnement qui est mise en exergue avec son utilisation.

Cela fait bientôt douze mois que se trame par la réflexion ce futur organisme devant agir sur l’ensemble du Tonnerrois. Même si le lieu d’accueil, dans un premier temps, du siège social sera le « Sémaphore », l’un des points de convergence névralgique de l’emploi et de la formation à Tonnerre. Apparue au mois d’octobre, la toute jeune association commence à prendre ses marques petit à petit dans le sérail.

 

 

Elle est composée de trois collèges : le premier est celui des élus avec les soutiens du Conseil départemental, de la Ville de Tonnerre et de la Communauté de communes du Tonnerrois-en-Bourgogne. Seconde strate : le collège des partenaires où l’on retrouve les acteurs de l’emploi qui agissent dans cette partie orientale de l’Yonne avec entre autres, Pôle Emploi, le Centre de développement économique du Tonnerrois, la Mission Locale ou encore l’entreprise GEOCHANVRE, chère à Frédéric ROURE. Reste le dernier collège qui s’articule sur les habitants du cru, au nombre de neuf.

 

27 ETP dans l’intervalle des deux prochaines années…

 

Le fil d’Ariane de « Pierres, Pôle et Compagnie » repose sur l’amélioration du cadre de vie du Tonnerrois par le biais d’une structure d’insertion.

« On va créer un modèle d’entreprise d’insertion, explique Stéphanie MATHIEU, avant de développer par la suite des chantiers d’insertion… ».

Chantiers qui s’appuieraient sur la déclinaison de prestations appropriées dans les domaines des espaces verts, les travaux viticoles, la collecte et la gestion des encombrants via l’ouverture d’une recyclerie, dans l’industrie et pourquoi pas, du côté des tâches administratives.

Pour se faire et dans le but de former les publics qui fréquenteront la structure, l’association sollicitera du personnel encadrant, embauché dans chacune de ces catégories de prestations.

Mais, dans un premier temps, afin d’être paré à prendre son envol dès le mois de janvier, l’organe procèdera à des recrutements avec le besoin pressant d’un secrétaire comptable, d’un coordonnateur insertion ressources humaines d’un encadrant viticulture technique et pédagogique et un encadrant espace vert.

Les premiers opérateurs devant assurer les prestations, au nombre de cinq, complèteront les effectifs dès le début de l’année. Six autres collaborateurs devant les rejoindre d’ici mars.

D’ici deux ans, Stéphanie MATHIEU espère avoir à son effectif 27 ETP pour remplir ses missions : celle de réinsérer les personnes en quête d’emploi sur le territoire, celle de proposer des prestations de services auprès des entreprises et collectivités du Tonnerrois, celle, enfin, de travailler à la création de projets répondant aux besoins sociaux des habitants du bassin géographique.

« Pierres, Pôle et Compagnie » devrait vite se faire une réputation dans son environnement…

 

En savoir plus :

 

Renseignements auprès de Stéphanie MATHIEU, directrice

Portable : 07.65.16.90.22.

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

Thierry BRET

 

 

 


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Décidément, l’agriculture intensive ne semble plus être au goût du jour parmi les consommateurs de l’Hexagone et ne fait plus recette dans l’esprit de bon nombre de nos concitoyens. A l’appel de plusieurs organisations associatives (ADENY, Yonne Nature Environnement, NEUVY Nouvel Horizon…), une manifestation pacifique se déroulera ce samedi 12 novembre à 10h30 devant la préfecture de l’Yonne à Auxerre. Un rassemblement soutenu par les écologistes…

 

AUXERRE : Profitant de ce long week-end, synonyme de « pont » pour la plupart de nos concitoyens, un rassemblement orchestré par différentes mouvements associatifs défendant les valeurs de l’environnement et de la nature ainsi que de la protection animale sera justement proposé, samedi, dans la capitale de l’Yonne, en milieu de matinée, face aux grilles de la préfecture. Une manifestation qui se veut pacifique, certes, mais qui n’empêchera nullement celles et ceux qui y convergeront de faire entendre la voix de leur colère contre un développement économique « irraisonné » et « non développement durable ».

Dans le viseur des manifestants : l’élevage intensif, de plus en plus décrié par une multitude de structures associatives, politiques, économiques. C’est par le prisme des risques irréversibles de l’assèchement de la ressource en eau – on en voit les effets avec effarement aux quatre coins de la planète depuis que les épisodes de réchauffement climatiques se succèdent sur la Terre – que les participants de ce rendez-vous revendicatif ont acté leur présence devant l’édifice préfectoral.

 

Déjà 40 000 signatures obtenues sur une pétition contestataire…

 

A la base du problème, la concentration prévisionnelle de quatre-vingts poulaillers industriels hors norme, devant être installés près de l’abattoir de la société PLUKON (ex-DUC) à Chailley inquiète riverains et propriétaires fonciers. Quid des pollutions sonores, visuelles, olfactives, chimiques dans les sols imputables à la présence malvenue de ces malheureux volatiles ainsi que les risques économiques qui en incomberaient. Les organisateurs de la manifestation citent quelques exemples d’une limpidité évidente : ruine du tourisme, effondrement de la valeur mobilière des biens, coûts vertigineux de la rénovation des routes pour assurer la rotation des poids lourds, chute de la valeur faciale des terres agricoles, etc.

Présidente de l’association « NEUVY Nouvel Horizon », Nathalie CRONIER est formelle : « aucune étude sérieuse d’incidence sur les milieux n’a été réalisée à l’échelle du département… ».

Puis, de rajouter : « au gré des demandes d'autorisation, nous voyons des méga-poulaillers industriels fleurir, avec des analyses fractales donc sans objet (Neuvy-Sautour, Saint-Léger Vauban, Saint-Brancher, Sergines, Malay-le-Grand...). Nous avons déjà réuni 40 000 signatures au niveau de la pétition qui a été lancée et cela continue à monter... ».

 

 

88 % des Français sont contre l’élevage intensif…

 

De son côté, Claire MALLARD, présidente du groupe « Ecologistes et Solidaires » au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, précise que « riverains et écologistes seront mobilisés pour dénoncer l’implantation de ces quatre-vingts structures industrielles devant accueillir un million de poules par semaine ».

L’élue écologiste souligne que « l’élevage intensif et concentrationnaire n’a pas sa place ni ici à Chailley ni ailleurs en France ».

Un élevage qui est source de pollutions diffuses et de maltraitances animales – comme le démontrent le plus souvent les vidéos de l’association L 214 – source de nuisances pour les riverains.

« C’est une aberration, explique-t-elle, à l’heure de l’indispensable transition du modèle agricole et alimentaire… ».

A date, 88 % des Français se sont exprimés sur le sujet : ils sont contre ce type de pratique tandis que 82 % de nos compatriotes se disent favorables à l’interdiction de l’élevage en cage dans un délai de cinq ans. Par ailleurs, la Commission européenne a même interdit l’élevage en cage pour les volailles à horizon 2027.

 

La majorité de la Région a émis un vœu visant à supprimer cette pratique…

 

Nathalie CRONIER précise : « nous sommes pour le développement économique mais avec des stratégies intelligentes qui poussent des productions de meilleur rapport qualité/prix, vertueuses pour notre santé et pour l'environnement. Le rapport de la commission sénatoriale est inepte et va à contre-courant du sens de l'histoire. La Chambre d'Agriculture aide techniquement les éleveurs à candidater avec en perspective, un revenu très modique, sans se préoccuper de la détresse que cela va engendrer en cas de problèmes sanitaires et de banqueroute colossale... Ce sont eux qui prennent tous les risques ! ».

Les instances politiques bougent sur le sujet. A l’automne 2021, la majorité régionale a voté un vœu visant à sortir de l’élevage intensif lors d’une assemblée plénière. Un scrutin qui n’aura pas été soutenu par les groupes d’opposition de droite ni du Rassemblement National.

Claire MALLARD profite de la circonstance où elle s’exprime sur ce thème pour égratigner le RN et ses représentants : « la position, sans conviction, qui consiste à dénoncer les poulaillers industriels du président du groupe RN au Conseil régional (Julien ODOUL) est une véritable imposture ! Face à l’escroquerie, les écologistes se mobilisent pour accompagner la reconversion de tous les éleveurs du système industriel en soutenant une agriculture locale et familiale, créatrice d’emplois et de dynamisme rural respectueux des ressources naturelles… »

Précisons que la mise en ligne de la pétition est d’atteindre cent mille signatures pour fédérer un maximum de personnes contre ce projet (https://chng.it/rzTq5fmjSh). Alors pourquoi pas, si le cœur vous en dit en l’honneur de la cause animale…

 

Thierry BRET

 

 


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Président et grand maître de la Confrérie des Trois Ceps, Elie PARATRE est, avec cette autre figure emblématique de Saint-Bris-le-Vineux qu’était Michel ESCLAVY (vigneron et membre fondateur des Caves Bailly-Lapierre, aujourd’hui décédé), à l’origine de ce fameux concours dont la première édition s’est déroulée le 06 novembre 1990. Souvenirs…

 

COULANGES-LA-VINEUSE : L’audience en était alors confidentielle : « c’était l’époque où les vins ne se vendaient pas faute de clientèle comme à Chablis et l’idée a germé de faire un concours entre nous. S’est créée une petite commission de vignerons, où lors de fêtes de villages, de banquets, ils ont commencé à apporter leurs vins pour les déguster, les commenter et les noter de manière informelle… » .

Il fallut attendre 1996 pour obtenir du ministère de l’Economie, des Finances et de la Répression des Fraudes, la reconnaissance officielle du concours. Une homologation se traduisant par l’apposition sur les bouteilles médaillées, d’un macaron distinctif, directement inspiré de la représentation du vigneron en vendanges sculpté dans la pierre, découvert sur le site gallo-romain d’Escolives.

Cette année-là, lors de la trente-troisième fête des Vins, quarante-et-une caves étaient en compétition, pour 126 échantillons présentés, vingt-deux dégustateurs et trente médailles collectées.

 

 

Des jalousies et des polémiques du fait de certains beaux parleurs…

 

La vigne n’est pas un « long fleuve tranquille » et à l’époque, le concours faisait aussi des mécontents : « beaucoup de jalousies sont nées, car tout le monde ne recevait pas un prix ! ».

Autre sujet portant à polémique lorsque les organisateurs décidèrent d’en modifier les règles en instaurant le principe que sur une même table, aucun juré ne déguste le même échantillon : « avec Michel, on ne s’est pas fait que des amis ! A l’époque, certains beaux parleurs, loin d’être de bons dégustateurs, imposaient leur loi à d’autres, avec le risque de fausser les résultats… ».

Plume « officielle » de la tribune éditée par la Confrérie, Elie PARATRE y relate notamment chaque année les résultats du concours des Vins du Grand Auxerrois, usant d’un style mêlant sérieux et bonhomie, à l’image de la belle personne qu’il est depuis toujours.

 

Dominique BERNERD

 


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Eclipsé de la scène viticole départementale depuis deux ans pour cause de pandémie, le concours des Vins du Grand Auxerrois faisait son grand retour samedi à Coulanges-la-Vineuse. Pas moins de 180 échantillons issus des trois derniers millésimes, représentatifs de tous les vins de l’Yonne à l’exception du chablis, ont été proposés à la sagacité des 42 jurés présents, avec au final 69 médailles décernées, dont 14 d’or et 22 d’argent.

COULANGES-LA-VINEUSE : Cette trentième édition a été fêtée de belle manière par les organisateurs qui, pour l’occasion, proposaient une dégustation verticale des trente derniers millésimes de certaines appellations.

« Quant aux médailles, elles sont attribuées à partir d’une moyenne supérieure à 13 sur 20. En cas de note sévère, il est demandé de justifier ce choix… ». Dernières recommandations d’usage de Magali BERNARD, co-présidente du concours avec Elodie CHALMEAU, à l’adresse des 42 jurés présents samedi matin en la salle des fêtes. Un jury qui, à l’exception de quelques représentants du vignoble chablisien, a pour particularité de ne compter dans ses rangs aucun vigneron des différentes appellations en lice. Ils sont sommeliers, journalistes, œnologues, restaurateurs, courtiers, professionnels ou amateurs avertis, venus d’horizons divers, de l’Yonne ou des départements voisins, voire de Paris, avec pour point commun la passion et l’amour du vin.

Le ballet cadencé des serveurs rythme les dégustations qui s’enchaînent. Rouge, blanc, rosé, qu’importe la couleur ! Le rituel est le même et la technique bien maîtrisée, usant des trois sens que sont la vue, l’odorat et le goût, pour un « voyage » aux multiples sensations.

 

 

Seule la moyenne des notes obtenues fait qu’un vin reçoive ou non une médaille…

 

Dans les verres inclinés, le vin se fait limpide ou intense, « pleurant » des larmes pour mieux en raconter l’histoire. Premier nez, deuxième nez…, les vins dansent au fond des verres, dévoilant leur palette aromatique, avant une dernière étape gustative. « Rouge, un verre et gagne ! ».

La note est élogieuse et ce coulanges en robe pourpre semble bien parti pour décrocher une médaille, sous réserve du jugement des deux autres jurés en charge eux aussi de cet échantillon.

L’autre particularité du concours étant que s’ils sont obligatoirement plusieurs à se déterminer sur un même échantillon, chacun est installé à une table séparée et seule la moyenne des notes obtenues fera qu’un vin reçoive ou non une médaille.

Une façon d’apporter « de l’honnêteté et une crédibilité maximale au concours en évitant le risque qu’une forte tête impose son avis aux autres… selon le vigneron de Saint-Bris Guilhem GOISOT.

 

 

Des vins d’un très haut niveau qualitatif particulièrement le millésime 2020…

 

L’épicurien gastronome et célèbre chroniqueur Gauthier PAJONA, qui officiait en qualité de juré, se félicita pour sa part de la nouvelle règle instaurée par les deux coprésidentes : « tous les gens qui notent sévèrement doivent désormais justifier leur avis et du coup, cela a calmé les velléités injustes de certains et ça fait du bien ! ».
Président de cette trentième édition, le journaliste Guillaume BAROIN ne boudait pas son plaisir à l’issue de la manifestation : « j’ai pu goûter des bourgognes coulanges et tonnerre blanc d’un très haut niveau qualitatif, particulièrement le millésime 2020 de très belle facture, avec notamment un vin coup de cœur que j’ai adoré. Bien heureux de cette belle dégustation… ».

Ce fin connaisseur des vins du Grand Auxerrois qui sillonne le département depuis une trentaine d’années, leur reconnaît une double vertu : « outre une progression de la qualité que ce soit sur le plan technique ou cultural, il est important de dire que ce sont des vins accessibles à tous les palais et à toutes les bourses, des appellations qui sont la base même de la pyramide des vins de Bourgogne et ça, c’est génial…».

Ite missa est ! (La messe est dite…).

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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