Satanée pluie ! Elle aura été sujet d’inquiétude depuis le début de la programmation de cet été particulièrement radieux pour les activités de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne. Une source de désagrément, évidente, en fait ! L’esthétique théâtre de verdure de la Maison Marie NOEL se situant à l’extérieur, il était impératif d’envisager un plan « B », synonyme de repli stratégique, à l’intérieur de ce grand bâtiment. Ce sera peut-être le cas, samedi 07septembre en fin d’après-midi, lors de la programmation de « l’Affaire Chopin », déclinaison théâtrale interprétée par Marie-Sophie et Mathilde MOSNIER…
AUXERRE : Le responsable de la programmation artistique de la vénérable SSHNY (Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne) adopte une ligne de conduite, pleine de sagesse et d’anticipation ! Il prévient : « en cas de pluie - (et ce sera vraisemblablement le cas au vu des prévisions météorologiques de ce futur week-end), le spectacle, accueilli au théâtre de verdure de la Maison Marie NOEL (au 01 rue Marie Noël cela ne s’invente pas !) -, sera délocalisé à l’intérieur du bâtiment, dans la salle de conférences…avec un nombre de places limitées ». Rassurante précision de la part d’Alain GRIVEL qui évitera ainsi aux connaisseurs et autres béotiens de Frédéric CHOPIN de se faire du sang d’encre à l’idée de se faire tremper en suivant la représentation de la pièce, mettant en scène Marie-Sophie et Mathilde MOSNIER, une « Affaire Chopin » que l’on ne peut que vous recommander.
Cette pièce raconte par la voix de la jeune Clara les aventures de Sacha, une vieille dame excentrique et généreuse qui vient de disparaître à l’âge de 92 ans, après avoir consacré son existence au piano. Clara fait découvrir aux spectateurs l’incroyable histoire de la famille de cette artiste, intimement liée à la musique du compositeur d’origine polonaise. La suite est à découvrir ce samedi, sous le soleil en profitant de l’esthétisme du théâtre de verdure ou…sous la pluie, mais bien à l’abri à l’intérieur de la Maison de Marie NOEL !
En savoir plus :
« L’Affaire CHOPIN » au Théâtre de Verdure à la Maison Marie NOEL à Auxerre
Samedi 07 septembre à 18 heures.
Entrée : 20 euros, moins de 18 ans, 12 euros.
Renseignements sur les activités de la SSHNY, au 03.86.51.30.02.
Thierry BRET
La « rentrée des classes » se profile à l’horizon, c’est une évidence. Y compris chez les partenaires de l’AJ Auxerre, venus nombreux lors de la soirée spécifique qui leur était consacrée, mercredi, et accueillie dans le calme champêtre du Domaine des Colombiers, à quelques encablures de Fouronnes. C’est sûr : il fallait accomplir quelques kilomètres depuis la capitale de l’Yonne pour prendre part à la fête ! Mais, le jeu en valait la chandelle. Les soutiens financiers du pensionnaire de Ligue 1 ont pu discuter aisément avec les joueurs et les membres du staff…
FOURONNES : Micro à la main et large sourire affiché sur les lèvres, Nathalie RIVAUD a eu à cœur de lancer le rendez-vous « relations publiques » qui se veut traditionnel depuis plusieurs années, la soirée spéciale des partenaires du club de football émérite de l’Yonne.
Sur une estrade suffisamment spacieuse pour y accueillir quelques instants plus tard l’ensemble de l’équipe pro et ses dirigeants, voire fortement sonorisée pour les conduits auditifs des premiers rangs, l’animatrice de France Bleu Auxerre joua sa partition sans fausses notes sous le regard appréciateur d’un public, venu nombreux malgré la distance de la capitale de l’Yonne.
Il est vrai que les inconditionnels et soutiens financiers du team bleu et blanc ne manqueraient pour rien au monde cette animation annuelle qui fleure bon la « rentrée des classes » : celle de ces jeunes (et des valeurs confirmées) pousses talentueuses du football qui apportent du baume au cœur des férus de sport à chaque rencontre hebdomadaire. Surtout quand la victoire est obtenue en bout de ligne !
« Nous avons grandi ensemble… »
Le verre de crémant de Bourgogne ou de chablis au choix à la main, la gougère dans l’autre, l’auditoire hétéroclite de ces partenaires fidèles où l’on reconnut bon nombre de dirigeants d’entreprise et de personnalités institutionnelles de notre territoire profita de l’instant présent pour écouter quasi religieusement le discours introductif du président Baptiste MALHERBE. Un orateur rodé à l’exercice qui se plia au jeu de l’interview menée, toujours avec le sourire, par l’animatrice des ondes radio.
Le président de l’AJA se félicita de la présence de « tout l’écosystème de l’Auxerrois ».
« Vous êtes toujours à notre côté et je vous remercie de votre confiance car il ne faut pas oublier qu’en 2019, on jouait le maintien en Ligue 2 ! Ce n’est pas si lointain que cela. Votre fidélité à nos projets est restée la même… ».
Il énumèrera ensuite tout ce qui a été entrepris positivement depuis 2016 avec la création et l’aménagement des loges, l’apparition du salon « 1905 » en 2021, puis la conception du musée en 2023.
« C’est un vrai succès collectif, insista-t-il, nous avons grandi ensemble ! Grâce à votre soutien, on va continuer à proposer de nouveaux projets… ».
« Grâce à votre soutien, nous allons faire de belles choses… »
Parallèlement, le poids des partenaires n’a cessé de croître d’année en année. Une présence qui se formalise par la création de ce club des partenaires où chacun peut se découvrir, échanger, voire réaliser des affaires ensemble si l’opportunité existe.
Un écosystème économique et institutionnel qui ne peut être insensible à la réalité footballistique qui consiste à engranger des victoires et posséder des réelles ambitions.
« Un club qui brille sportivement, ajouta Baptiste MALHERBE, et c’est aussi tout l’écosystème de l’Yonne qui rayonne… ».
Un avis partagé par le président-maire de l’Auxerrois, Crescent MARAULT, qui rejoindra sur la scène le président de l’AJA.
Puis, l’un après l’autre, les joueurs de l’équipe première accédèrent accompagnés des représentants du staff à l’estrade sans ordre préétabli. Chacun essayant de trouver sa place alors que crépitèrent déjà les flashes des spectateurs agglutinés au bas de l’estrade.
Le capitaine de la formation, le Brésilien JUBAL dans un français très correct mais avec ce petit accent qui caractérise ses origines sud-américaines, s’exprima ensuite au nom du collectif : « tous les joueurs sont au courant du challenge que représente la Ligue 1, et grâce à votre soutien, nous allons tout faire pour réaliser de belles choses… ».
Une pause conviviale en mode « carpe diem » !
Nathalie RIVAUD fit le relais avec le coach Christophe PELISSIER, qui avait délaissé la tenue sportive habituelle pour un jean et une chemise blanche, nettement plus estivale.
« On est très heureux d’être parmi vous ce soir, souligna l’entraîneur du club icaunais, votre présence à l’abbé Deschamps mais aussi à l’extérieur est une grande aide pour nous. Si la saison dernière fut magnifique, ce n’était pas une finalité en soi. Maintenant, il nous faut performer à un niveau au-dessus avec cette nouvelle étape. Les performances ne se décrètent pas : elles se travaillent avec la qualité du joueur, le travail d’un staff et le soutien de la direction… ».
Un tonnerre d’applaudissements ponctua son intervention. La soirée, sous son aspect le plus festif, pouvait alors débuter dans la grande cour de ce domaine réservé à l’accueil de séminaires et de rendez-vous évènementiels. La mascotte de l’AJA « O’Cerf » prit soin de passer auprès de tous les convives tandis que les serveurs apportaient les panières gorgées de chaudes gougères. Le temps d’une pause conviviale, partenaires et sportifs ne pensèrent qu’au fameux principe du « carpe diem » !
Un lâcher prise, sympa ! Sans trop regarder plus loin, et le futur rendez-vous de l’AJA qui se profile dès la journée dominicale avec le déplacement au Havre sur le coup des 17 heures. Il sera temps de se remettre à l’ouvrage !
Thierry BRET
Les arts de la rue étaient en fête ce week-end à Auxerre. Un évènement artistique dont le succès va grandissant au fil des années. Il est désormais bien ancré dans le calendrier des festivités estivales de la ville. L’édition 2024 aura enchanté une nouvelle fois les festivaliers trois jours durant, avec la présence de vingt compagnies différentes pour une cinquantaine de représentations, mêlant arts du cirque, poésie, fantastique et comédie. Autant d’étoiles sur la piste que dans les yeux des spectateurs, petits ou grands…
AUXERRE : En ce début de samedi après-midi, une étrange machine remonte la rue de Paris, mi chauve-souris, mi bateau à voile, entrainant dans son sillage passants et curieux. A son bord, cinq intrépides navigateurs à la fois jongleurs, clowns et acrobates, pour un hommage burlesque et fantastique aux frères WRIGHT, célèbres pionniers américains de l’aviation, qui en 1903, réussirent pour la première fois à faire s’envoler un aéronef motorisé.
De très curieuses religieuses…
Malgré tous leurs efforts, leur « Objet Non Volant Identifié », baptisé « Station 1903 » ne décollera pas. Mais qu’importe, l’imagination fera le reste ! Tout juste le temps de rejoindre le parking Saint-Pierre où, à l’ombre de l’église éponyme, débute un concert de charité avec en guest-stars, « John et les Nonnes », excusez du peu !
Alias Père Jean, accompagné de Sœur Marie-Bergamote et de la Mère supérieure, venus récupérer des fonds pour restaurer la statue emblème de leur couvent Sainte-Marjolaine. Un récital caritatif qui s’éloigne bien vite du sacré pour virer au burlesque dans un registre des plus humoristiques : « donnez tout mon Père, ça vous soulagera, on a toujours du mal à se vider la bourse ! », laissant bien vite la place à l’imprévu.
Avec, pour recueillir les précieux deniers, le premier tronc sans contact de l’histoire, on n’arrête pas le progrès ! Dons versés directement à partir de son smartphone via l’application « Donnez, Dieu vous le rendra ». Comme un petit air de « Télétronc » !
Naissance de vocations pour la peinture
A deux pas de là, dans la cour de l’école Jean-Zay, rue du Pont, place aux arts circassiens autour de « 128 kilos de mélèze », ou comment, en un subtil équilibre, s’affranchir du poids des poutres pour bâtir une pyramide éphémère autorisant toutes les figures acrobatiques. Ça tangue un peu parfois, ça tremble, mais ça tient !
Dans son costume immaculé, visage impénétrable, « Blanco » attend sur les quais, assis sur la scène improvisée. Autour de lui, des peintures de toutes les couleurs. Un premier coup de pinceau furtif et timide et c’est parti !
Les enfants se sont emparés du matériel mis à disposition et profitant de la passivité complice de l’artiste, mettront peu de temps pour transformer le clown blanc en un Arlequin multicolore, repeint de la tête aux pieds ! Un happening haut en couleurs qui a peut-être fait naître des vocations ? Picasso ou Ripolin ? C’est au choix !
Une parenthèse lumineuse pour finir…
Désir de tout raconter, de tout écrire, mais la place est limitée et il faut faire un choix… Comment ne pas évoquer ce « Voyage au bout du lit », qualifié de « plus lent au monde » où la vitesse se mesurerait en secondes par mètre ?
Un lit de plus de 430 kg fait de bois et de musique servant à la fois de scène et de perchoir aux trois troubadours musiciens déambulant dans les ruelles du centre-ville en une bulle de douceur propice à l’apaisement. Sur un tempo que n’aurait pas renié le regretté Pierre BAROUH ou l’ami Pierre VASSILIU, le voyage se fait rêve et les paroles transportent, « laissez glisser, laissez couler, laissez tomber… ».
Comment ne pas parler de Mariano et de son univers « bullaire », italien d’origine, passé maître depuis 27 ans dans la création et le « domptage » de bulles de savon géantes ? Moment de magie au pied de la cathédrale, où sur un air de tango, s’envolent dans les cieux auxerrois des œuvres éphémères aux couleurs irisées. « Voulez-vous encore…? ».
Oh que oui ! Le public est conquis et en redemande, réservant un triomphe au maestro. Comment ne pas terminer ce petit florilège par un hommage à « l’underclouds Compagnie » ? Né de l’imaginaire du sculpteur Ulysse LACOSTE, un anneau de métal géant tourne sur son axe en une ronde aux accents d’infini. Se jouant de la gravité en une chorégraphie mêlant rotation, équilibre et figures acrobatiques, un couple de funambules y danse un ballet tout en sérénité. Une parenthèse lumineuse en cette fin d’après-midi dominicale, amplifiée par la majesté du parvis de l’abbaye Saint-Germain… Bravissimo, merci et clap de fin !
Dominique BERNERD
L’exercice ne semble pas l’appréhender le moins du monde. Calme, posé, à la limite très détendu, le natif du Ghana et vice-capitaine du team bourguignon analyse les faits avec une décontraction apparente, répondant aux interrogations formulées par les journalistes lors de la coutumière conférence de presse, d’avant-match. Une sérénité qui fait plaisir à voir à quelques heures d’une échéance déjà importante pour les protégés de Christophe PELISSIER en déplacement du côté de l’Atlantique, face au FC Nantes…
AUXERRE : Premier déplacement de la saison pour l’AJ Auxerre après son excellente entrée en matière dans ce championnat élite 2024/2025 ce dimanche et un rendez-vous dominical très intéressant à Nantes, l’un des concurrents directs dans la lutte au maintien, où il faudra confirmer ! Histoire de développer si possible une première série de succès très précieux, synonymes de points à engranger pour rester au contact du peloton de tête des cadors de cette compétition. On les connaît : ils ont pour référence le Paris Saint-Germain, Marseille, Monaco, Lens, Lille, Rennes ou encore Lyon ! Nice intégrait également ce petit club restreint des grands favoris pour le titre et les places européennes sur la grille de départ. Sauf que les Aiglons se sont fait rogner les ailes lors de leur réception à l’Abbé Deschamps, la semaine dernière. Avec le résultat que l’on sait : 2 à 1 en faveur des joueurs de Christophe PELISSIER dans les ultimes minutes de la rencontre, à la 93ème minute !
A 26 ans, celui qui se comporte tel un « vieux briscard » sur le terrain pour haranguer les troupes et les mener de la voix vers le combat n’a pas été plus surpris que cela de ce mauvais tour porté aux Azuréens !
Une belle manière de proroger le contrat avec l’AJA : la Ligue 1 !
« Il n’y a pas de secrets, il faut travailler constamment aux entraînements pour obtenir de tels résultats, concède Elisha OWUSU, un semblant de sourire sur le visage. Je n’ai pas été surpris par ce match… ». De l’humilité ? Oui, le garçon semble bel et bien avoir les pieds ancrés sur terre.
« Sur le terrain, j’essaie toujours d’être moi-même, confie-t-il, de rester positif. Nous sommes restés sereins et on a gagné en confiance au fil des minutes… ».
On a apprécié l’épilogue ! L’international ghanéen dit avoir savouré chaque minute vécue sur la pelouse. « Une carrière, ça passe vite, constate-t-il avec lucidité, alors je profite… ».
OWUSU évoque la force du groupe. « On se connaît bien et on a eu tellement de joie la saison dernière en Ligue 2… ». Même si à l’étage supérieur, il faut davantage de concentration, d’application, d’envie, de « gnaque », de combativité pour parvenir à concurrencer les meilleurs.
En juin dernier, Elisha OWUSU a prorogé son contrat avec le club icaunais. Un bail qui va le mener jusqu’en juin 2027. Présent dans le club depuis 2023, une grave blessure l’avait éloignée des terrains sur une très longue période, ne lui permettant pas de porter le maillot bleu et blanc lors du précédent épisode parmi l’élite hexagonale.
Une belle forme physique et mentale !
C’est donc dimanche dernier, face à l’OGC Nice, que le garçon a fait ses gammes officielles en Ligue 1. Avec un sentiment de fierté, à la clé ! Elisha OWUSU a su conjurer le signe indien en ne se blessant pas la veille du premier match en Ligue 1 comme il y a deux saisons de cela.
« Cette fois-ci, cela s’est très bien passée, Dieu merci ! ». Reconnaissant envers le coach Christophe PELISSIER et le staff, le jeune homme se sent en pleine forme physique et mentale.
Celui qui se considère comme le « grand frère » auprès des joueurs les plus jeunes et moins expérimentés prend très à cœur sa fonction de vice-capitaine de l’équipe icaunaise. Cela se voit et surtout s’entend sur le terrain !
A Nantes, ce dimanche, c’est sûr, Christophe PELISSIER pourra encore compter sur son exemplaire milieu de terrain.
« Ce match, nous l’abordons avec humilité. Avec de l’envie mais sans s’enflammer. Nous devons montrer à tout le monde qu’Auxerre possède une belle équipe et tout donné sur le terrain… ».
Rendez-vous est pris avec l’international du Ghana aux alentours de 17 heures !
Thierry BRET
La venue dans l’Yonne de ce virtuose du piano représente toujours un évènement pour les amateurs de musique classique. Pour la septième fois, l’instrumentiste se produira sur la scène du théâtre champêtre d’Etais-la-Sauvin, ce week-end. Deux récitals à se mettre entre les oreilles pour les mélomanes avertis mais pas que ! Avec à la clé, des œuvres maîtresses de Ravel, César Franck, Beethoven, Chopin, Liszt ou…Gershwin.
ETAIS-LA-SAUVIN : Tableau alléchant que celui-là ! Des pièces interprétées au piano par un esthète en la matière des plus grandes références du classique pour agrémenter un week-end estival ensoleillé : la belle aubaine pour les férus de la musique éternelle ! Le pianiste François CORNU, fidèle d’entre les fidèles du théâtre rural de La Closerie – sa venue d’ici quelques jours en terre de l’Yonne équivaut à sa septième visite programmée depuis les origines du Festival du Spectacle Vivant, cher à Andrée et à Gérard-André -, est un incontestable évènement, à ne manquer sous aucun prétexte pour les aficionados de la discipline.
Instigateur de nombreux événements musicaux, à l’instar de « Carré d'As Jeunes Talents » à Chartres en Eure-et-Loir, et depuis treize ans, « les Rencontres musicales de Tours », sans négliger les enregistrements – il en a trois à son actif consacrés à Mozart, Chopin, Schubert, Schumann, Liszt, Debussy, Ravel, Falla, Ginastera...-, François CORNU devrait nous régaler de sa maestria sur le clavier d’ivoire en ravivant les mémoires musicales de quelques-uns des compositeurs ayant marqué de lettres d’or le summum de leur art.
Voyage musical en Europe centrale avec Chopin et Liszt !
En première partie, le concertiste s’intéressera au travail de Maurice Ravel. Ce dernier était un grand admirateur de Moussorgski dont il transcrit pour l'orchestre les célèbres « Tableaux d'une Exposition ». Son intérêt pour le jazz est également fort : il influence Georges Gershwin. Le programme sera le suivant : prélude pour orgue, extrait de « Prélude, Fugue et Variations » opus 18 de César Franck, avant de poursuivre avec Ludwig Von Beethoven (final allegretto de la sonate pour piano n°17 en ré mineur opus 31 n°2 « La tempête », puis incursion dans l’imaginaire de Modeste Moussorgski (« Tableaux d'une exposition », extraits de « Promenade, Gnomus, Le vieux château, Promenade, Tuileries, La grande Porte de Kiev, Maurice Ravel avec un extrait du « Tombeau de Couperin » et le maître du jazz, George Gershwin dont il jouera trois préludes.
Après l’intermède, François CORNU proposera un voyage teinté de romantisme en s’inspirant de l’Europe centrale et de ses compositeurs fétiches, tels que Frédéric Chopin ou Franz Liszt. On reconnaîtra la quatrième « Ballade » de Chopin, tableau aux multiples couleurs, et une autre œuvre transcendante du compositeur avec la « Polonaise en Ut dièse mineur opus 26 n°1 ». La « Rhapsodie hongroise n°13 » de Franz Liszt clôturera cette double prestation dont les mélomanes garderont longtemps encore dans leur mémoire les airs intemporels…
En savoir plus :
Double récital de François CORNU au théâtre de La Closerie
Samedi 24 août à 20h30 et dimanche 25 août à 16h00 à Etais-la-Sauvin.
Réservation. Renseignements pratiques : http://www.lacloserie-spectacles.fr/ ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou 03.86.47.28.16.
Prix des places PAF (participation aux frais) pour tous les spectacles (inchangés depuis 2007) : 15 € ou 11 € pour les adhérents de La Closerie et du Théâtre d’Auxerre.
Thierry BRET