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Le service commercial de l’agence YONNE TOURISME, Yonne Réservation, vient d’éditer une nouvelle brochure destinée aux groupes, baptisée « Made in Yonne 2018 ». Tirée à 12 500 exemplaires, et diffusée auprès de 115 029 prospects et clients depuis le début de la période automnale, la plaquette dévoile une sélection de 22 excursions et séjours gastronomiques révélateurs de la richesse patrimoniale et culturelle de notre département…

AUXERRE : Distribué également tout au long de l’année auprès de ses points d’accueil, ce document n’a d’autre vocation que de susciter l’envie de venir et de découvrir en les approfondissant les subtilités culturelles et touristiques de ce territoire du nord de la Bourgogne.

Présentée officiellement à la presse, cette nouvelle édition explique dans le moindre détail l’ensemble des circuits et séjours qui demeurent les valeurs sûres de l’offre touristique déclinée sur l’Yonne. Mais, au-delà des références traditionnelles, l’agence de développement du tourisme suggère aussi de s’immerger vers des séjours à la carte, voire d’emprunter des chemins de traverse moins connus que les parcours classiques.

Et justement, parmi les grandes nouveautés de cette future saison 2018, quatre créations étayeront le contenu de ce catalogue de très belle facture. La première d’entre elles n’est autre qu’une journée gourmande avec démonstration de cuisine, permettant d’acquérir les astuces et tours de main d’une ancienne toque ayant officiée au palais de…l’Elysée !

Seconde subtilité : le site archéologique des Fontaines salées au sud d’Auxerre avec la découverte originale de son nouveau centre d’interprétation. Colette, le mythe du personnage, son œuvre, et son parcours atypique, constitueront le troisième volet passionnant à découvrir dès la saison prochaine en parallèle de l’ouverture de son domicile à Saint-Sauveur en Puisaye.

Enfin, note culturelle oblige et en partenariat avec l’Office du tourisme de Migennes, le cabaret de l’Escale ouvrira ses coulisses afin de mieux imprégner les visiteurs de ce lieu chargé d’histoire où firent leurs débuts Charles Aznavour ou Johnny Hallyday…

Toujours prompte à jouer la carte de la modernité technologique, l’agence Yonne Tourisme propose d’approfondir les connaissances de ces programmes en renvoyant les curieux vers des flashs codes offrant davantage d’informations et de renseignements utiles…

 


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Invité à venir s’exprimer ce 26 octobre dans le cadre des « Ateliers d’Auxerre », concept d’échange et de réflexion initié par le député Guillaume LARRIVE, le député européen Les Républicains, Arnaud DANJEAN, a évoqué l’un de ses thèmes de prédilection, consacré à la défense et à la sécurité nationale. Il devait mettre en exergue, face à un auditoire passionné, les conclusions d’un rapport diligenté par Emmanuel MACRON et supervisé par ses soins, servant de trame référentielle à la « Revue stratégique de défense et sécurité nationale » remis le 13 octobre à la présidence de la République. Une manière pertinente et sans compromis politique de la part de l’élu de Saône et Loire de jauger les atouts et les faiblesses actuelles des forces militaires françaises face aux risques géopolitiques accrus du moment…

VENOY : Egrenant en guise de préambule quelques chiffres faisant froid dans le dos lorsqu’il évoque les forces combattantes du jihad (plus de 17 000 jeunes français radicalisés dont 1 200 d’entre eux présents sur le terrain des opérations en Irak et en Syrie aux côtés d’environ 10 000 européens convertis à la cause du califat), l’eurodéputé Arnaud DANJEAN a su brosser durant une heure et demie d’intervention un état des lieux sans fioritures de la réalité géopolitique mondiale en matière de terrorisme et d’islamisme.

En provenance du Parlement européen de Strasbourg, le conseiller régional de Bourgogne Franche-Comté a réaffirmé haut et fort les axes stratégiques de la France en matière de défense et sécurité nationale, livrant au passage le fruit de son travail, fourni avec ses collègues entre juillet et octobre, dans le cadre de la rédaction de ce rapport devant procéder à un état des lieux des forces militaires françaises. Rapport qui devait être présenté dès le 13 octobre à l’Assemblée nationale : à sa lecture, il a traduit la préservation du consensus autour de la politique de défense actuelle.

« Les parlementaires sont à l’unisson par rapport à cette politique, devait-il confier, car aujourd’hui, il est fondamental de savoir se défendre et se protéger contre ce fléau incarné par le terrorisme. Aujourd’hui, les modalités d’application de ce terrorisme aveugle changent après les attentats sophistiqués que nous avons connus à Paris en novembre 2015 : elles deviennent plus rustiques et spontanées avec des attaques au couteau ou à la voiture dans les rues… ».

Le regard de l’opinion sur les forces armées s’est transformé. Le soutien de la population est sans commune mesure à leur égard. « Toutes les occasions se présentant à nos concitoyens, même celles qui sont parfois surannées comme les cérémonies patriotiques, doivent concourir à rassembler la Nation. Nous avons la grande chance d’avoir à nos côtés la présence de ces femmes et ces hommes qui défendent nos intérêts et nos vies : nous devons être de vrais patriotes et encourager la jeunesse, ce terreau de l’avenir parfois un maillon faible en matière de valeurs civiques, à suivre leurs exemples… ».

Tour d’horizon des situations conflictuelles de par le monde…

Délivrant ses messages forts et précis, Arnaud DANJEAN devait ensuite examiner attentivement la situation de la planète en matière de crises. Constatant que ces dernières sont partout et créent une instabilité traumatisante auprès des populations. « Cela devrait être durable, je le crains, surtout au niveau de la vague islamiste. Il suffit de regarder ce qui se passe au pourtour de l’Europe pour s’en inquiéter… ».

Lucide, sans vouloir être trop alarmiste, le député européen cite sans ambages les pays où la guerre se vit à fleur de peau : Lybie, Irak, Syrie, mais aussi les troubles régionalistes qui se développent au Moyen-Orient (Turquie, Yémen…).

« La défaite de DAESH à Raqqa n’est que symptomatique. Nous sommes en présence d’une tectonique sociale et géopolitique forte et il faudra longtemps avant que les sociétés de cette partie du globe ne se stabilisent réellement et optent pour le modèle démocratique… ».

Mais, le pire, selon le parlementaire européen, est à venir. Avec son lot de secousses…à l’est.

« Regardez ce qu’il se passe en Russie. Ce pays doit devenir un partenaire stratégique indiscutable de l’Europe mais il fait figure de voisin incertain. Avec un climat instable dans la plupart des anciennes républiques de l’ex-URSS. Ne parlons pas de la porosité des frontières au Sahel (5 millions de km2) et de son plan migratoire bafoué ! Là-bas, l’islam radical y poursuit son expansion. Des efforts sont nécessaires avec une large coopération européenne parce que cela ne va pas se régler ainsi en deux ou trois ans ! ».

Reprenant son identité LR, Arnaud DANJEAN profitera de cet exemple pour décocher quelques banderilles à l’intention de l’équipe gouvernementale précédente : « elle nous a donnés illusion que l’on pourrait se retirer très facilement de ce terrain opérationnel. C’est un leurre : depuis 4 ans, 4 000 hommes y sont en faction et plus personne n’évoque un retrait ni de réduire la voilure. Or, le langage de vérité n’a pas été tenu, entre les coûts du maintien de cette force, l’usure de nos soldats et des moyens techniques… ».

La place de la France dans le concert mondial de la défense

Autrefois, la dissuasion nucléaire calmait les ardeurs des plus belliqueux et permettait aux deux blocs (Américains et Russes) de limiter leurs invectives et autres soubresauts par l’intermédiaire des états tampons (Cuba, Vietnam, Afrique équatoriale). Mais, aujourd’hui, les choses évoluent dangereusement sur ce même registre. Et Arnaud DANJEAN de citer la complaisance internationale à l’égard de la Russie après l’annexion de la Crimée, de l’indifférence totale au surarmement de la Chine qui, en l’espace de dix ans, est devenue la deuxième puissance militaire mondiale, du rôle incompréhensible joué dorénavant par les Etats-Unis de Donald TRUMP, notamment sur le retrait de l’accord nucléaire avec l’Iran (« c’est une erreur stratégique majeure que fort heureusement les Européens ne suivent pas ! »), de l’affirmation régionale de pays tels que l’Iran, Arabie Saoudite, la Turquie, la Corée du Nord, le Japon…avec pour conséquence la prolifération des armes à forte puissance.

« A ce titre, c’est dans l’espace que nous pouvons aussi avoir de mauvaises surprises pour notre sureté, renchérit le parlementaire, avec un acteur privé qui peut y envoyer ses propres satellites. Il sera bientôt possible de placer en orbite des satellites tueurs de satellites. Quid alors des satellites de géolocalisation ? Quid également  des câbles sous-marins que certains états pourraient être amenés à sectionner ? Ce n’est plus de la politique fiction : c’est l’univers à la James Bond ! L’impact sur les entreprises et le monde de l’économie serait irréversible… ».

Et la France, pays si singulier en matière de défense, dans ce monde perturbé et inquiétant ? Arnaud DANJEAN se veut rassurant : « nous avons un statut à assumer et des caractéristiques que les autres pays européens n’ont pas. Même, si nous n’avons pas les moyens des trois grandes puissances que sont les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Mais, nous possédons des atouts intéressants. En étant le seul état d’Europe à être doté de l’arsenal nucléaire. Et de disposer d’un statut diplomatique prépondérant… ».

Pourvue d’un modèle militaire complet (terre, air, mer, du sous-marin le plus perfectionné aux satellites), la France ne doit plus agir isolé lors de ses interventions de maintien de la paix.

« Face à notre fragilité structurelle, parce que le gouvernement de François HOLLANDE les a trop sollicitées, les forces militaires françaises doivent posséder de nouvelles ambitions stratégiques plus raisonnables. Le manque de matériel est avéré. Les hommes sont trop exposés et ne se forment plus. La surutilisation de l’outil n’est plus concevable en l’état : il faut donner les moyens aux forces armées de se régénérer… ».

Certes, si l’outil de défense du pays est exceptionnel : il comporte aussi de sérieuses failles que ne manquera pas de pointer de l’index le politique des Républicains. « Savez-vous que 50 % des hélicoptères ne sont pas disponibles alors que le budget de fonctionnement de ce poste s’élève à 34 milliards d’euros à l’année ! ».

Des partenariats obligatoires avec les Européens et d’autres pays…

Quant à la lutte anti-terroriste, elle passe d’abord par l’optimisation des services de renseignements. Et la hausse obligatoire du budget de la défense, soit 1,7 milliard d’euros prévu jusqu’en 2022. « Pour obtenir une politique de la défense et de la sécurité nationale forte et ambitieuse, il faut travailler à la dimension européenne. Tous les états membres de l’Union doivent être concernés. L’Allemagne a envoyé à titre d’exemple 1 000 soldats au Sahel pour prévenir les vagues migratoires. Mais, nos voisins doivent venir nous aider, à la fois militairement et surtout financièrement…Sinon, notre singularité deviendra très vite notre solitude et à terme notre échec… ».

Pragmatique, le député européen ne plaide pas pour une avancée à 27 états sur ce dossier. « Il faut convenir de travailler par petites unités avec le groupe de pays ayant les moyens, la capacité et la volonté de le faire. L’Allemagne avec la dotation de matériel et de finances, l’Espagne et l’Italie dans le cadre de leurs intérêts migratoires mais aussi avec les pays Baltes et ceux de l’Est. Enfin malgré le BREXIT, la poursuite de la solidarité et du travail avec les Britanniques sont indispensables. Et de renforcer notre partenariat militaire avec eux…Quant aux expériences intéressantes de coopération avec l’Australie, elles sont intéressantes et nous permettent de réhabiliter notre présence militaire en Outre-Mer… ».

Une conférence tenant en haleine qui devait se conclure par le mea culpa de l’élu des Républicains sur les erreurs commises par le passé par son propre camp vis-à-vis des militaires. Erreurs qu’il faudra corriger très vite avant une éventuelle prochaine alternance…


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Profitant d’un colloque européen concocté dans le berceau de la Renaissance italienne à Florence, la première enseigne de négociants indépendants en matériaux de construction, implantée dans sept états du Vieux continent, dévoilera la liste des lauréats de ce challenge international dédié à l’architecture. Un total de treize prix y sera attribué, récompensant six catégories professionnelles ainsi qu’une mention spéciale destinée à un jeune talent...

LUXEMBOURG : C’est dans l’une des plus belles villes du monde, à Florence en Toscane, que le groupe BigMat International SA a choisi d’organiser son futur séminaire en novembre prochain afin d’y présenter à l’ensemble de ses adhérents son plan d’action 2018, décliné autour du développement de sa stratégie mondiale.

Célébrant ses 35 années d’existence l’année dernière à Athènes, l’enseigne ne cache plus désormais ses ambitions de conquête de nouvelles parts de marché à l’international. Présente dans sept pays d’Europe (Région de Wallonie et de Bruxelles Capitale pour la Belgique, République tchèque, France, Italie, Portugal, Espagne et plus récemment la Slovaquie), BigMat est devenue au fil des années une structure incontournable sur l’échiquier européen de la construction. S’appuyant au passage sur un maillage de 890 points de vente.

En marge de ce rendez-vous important qui permettra d’optimiser les performances du groupe afin qu’il puisse maintenir le cap face aux enjeux stratégiques de demain, BigMat proposera la cérémonie de remise des prix, mettant en exergue les valeurs intrinsèques des créateurs de l’architecture. Dans l’enceinte même de l’une des majestueuses réussites du patrimoine florentin : le Palazzo VIECCHO.

Une dotation de 30 000 euros pour le vainqueur…

Si les sept pays où sont implantés les points de vente de l’enseigne sont dans l’obligation d’être représentés à ce challenge, ce sont bel et bien leurs dossiers qui entreront en lice ensuite pour obtenir le Grand Prix international 2017 d’une valeur numéraire de 30 000 euros pour le gagnant !

Précisons que les six catégories concernées par cette honorable distinction seront les suivantes : la durabilité et l’utilisation innovante des matériaux, l’architecture avec la pertinence structurelle et constructive, la ville et le paysage qui concerneront les travaux liés à l’espace public aussi bien urbain que rural, la rénovation, l’architecture éphémère où les projets aborderont les thèmes de la temporalité et la mobilité, et enfin l’architecture d’intérieur avec la préservation de la structure d’un bâtiment en y intégrant les éléments du mobilier et le design industriel.

Quant à la mention spéciale Jeunes Architectes, elle sera décernée à une œuvre construite par un professionnel âgé de moins de 40 ans à la fin des travaux.

Valoriser le patrimoine architectural dans les sept pays où BigMat est présent

Créé en 1981, le groupe BigMat facilite la distribution de matériaux de construction à travers l’association des chefs d’entreprises indépendants en Europe. Mécène, l’entité professionnelle a développé ce Prix d’architecture dès 2005 avec une première édition en Espagne qui avait engendré une très forte participation au niveau national et qui avait valeur de test. Il faudra patienter jusqu’en 2013 pour que l’internationalisation de ce concours professionnel se fasse. L’architecte belge Xaveer de GEYTER en deviendra le premier lauréat. Puis, la seconde édition a salué la performance victorieuse de l’architecte espagnol, Alberto Campo BAEZA, deux ans plus tard à Berlin.

L’objectif de ce prix se résume à la mise en avant des œuvres architecturales ayant apporté une contribution considérable à la culture contemporaine dans les sept pays où sont implantées les vitrines de BigMat. L’entreprise, en sa qualité de mécène, souhaite susciter également des vocations dans la filière de l’architecture…


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De passage dans l’Yonne ce 28 octobre et invité à inaugurer l’extension du siège social de la CAPEB à Auxerre, le président national de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment s’est montré optimiste pour les perspectives de sa filière à l’orée de 2018. A condition, toutefois, que les signes favorables à la reprise se maintiennent durablement. Mais, il prévient aussitôt que cette dynamique et le retour aux carnets de commandes mieux garnis sont assujettis aux décisions gouvernementales à valider lors du projet de loi de finances pour l’année prochaine…

 

AUXERRE : « Le mode opératoire de la réussite du bâtiment, c’est simple : cela peut se comparer à un véhicule alimenté au Diesel ayant besoin de préchauffage. Si cela fonctionne bien à l’allumage, alors le véhicule atteindra très vite son rythme de croisière… ».

Muni de ses nombreux dossiers, le président de la CAPEB France constate que la reprise tant attendue est bel et bien là. Mais, sans trop d’exagération. Un frémissement subtil qui se traduit néanmoins par les chiffres. Au terme de l’année 2017, ce sont 4 000 nouveaux emplois qui iront grossir les effectifs des petites entreprises de ce secteur d’activité artisanal ayant souffert de la terrible crise des « subprimes » depuis 2008.

« Si nous relançons l’activité de manière pérenne et que la confiance revienne, alors nous pourrons créer de l’emploi et inciter nos jeunes vers l’apprentissage afin d’inverser la courbe du chômage… ».

En l’espace d’une décade, le bâtiment aura perdu près de 50 000 postes parmi ses entreprises. Sauf en 2016. Où l’actif et le passif en matière de solde d’emploi devaient se stabiliser. Un premier signe devant engendrer l’exercice en cours…

Le crédit d’impôt sur la transition énergétique parmi les priorités…

La reprise actuelle sur le marché de la construction, les programmes incitatifs à la rénovation énergétique, la baisse encore relative des charges dans les entreprises et la hausse du pouvoir d’achat chez certaines catégories socio-professionnelles offrent une conjonction favorable à la relance économique. « Mais, attention, insiste le président de la CAPEB, les crédits à l’investissement s’amenuisent depuis quelques mois : cela est très inquiétant… ».

La sonnerie de son portable ramène Patrick LIEBUS à d’autres préoccupations. Celui des combats quotidiens qu’il livre avec pugnacité à la défense des intérêts de ses adhérents. Le premier d’entre eux concerne le crédit d’impôt sur la transition énergétique, débattu la semaine dernière encore à l’Assemblée nationale. Le gouvernement a déposé un amendement à l’article 8 concernant les modifications immédiates voulues sur la diminution de ce crédit, sur les fenêtres, les portes et les chaudières à fioul. Pour l’heure, rien n’évoluera jusqu’à la fin de l’année. En attendant de nouvelles directives…

« Les artisans doivent le savoir : un client qui a bénéficié d’un devis détaillé de la part d’un professionnel et qui propose un acompte en guise de validation des futurs travaux pourra les réaliser aux mêmes conditions l’année prochaine si les documents sont entérinés d’ici la fin de 2017... ».

Prévue en novembre, une rencontre quadripartite entre les ministères du logement, de la transition énergétique, et des finances, à laquelle seront associés les représentants des syndicats patronaux du bâtiment, CAPEB et FFB, permettra de redéfinir le contenu applicatif du crédit d’impôt en 2018.  Mais, d’autres discussions sont ouvertes sur l’apprentissage, la formation professionnelle et l’assurance chômage avec le Premier ministre Edouard PHILIPPE qui enregistre un déficit de 39 millions d’euros. S’inspirant de l’exemple concret de nos voisins suisses et néerlandais, notamment en matière d’apprentissage, ces rencontres s’effectueraient de manière bilatérale avec les partenaires des filières professionnelles qui auraient leurs opinions à émettre.

Un tour d’horizon des grands dossiers du moment…

Concernant les ordonnances autour de la réforme du Code du Travail, Patrick LIEBUS estime que « c’est une très belle avancée ». Renchérissant à ses propos, il observe « qu’il y a une réelle prise en compte de l’artisanat et de la TPE. Cela correspond à nos souhaits et nous permet de trouver des solutions tangibles afin de sécuriser l’entreprise. Je pense aux embauches et aux risques de désaveu avec un salarié. Pour éviter les problèmes : il y aura l’existence d’un CERFA qui énoncera les règles devant être respectées avant d’engager le processus d’un licenciement… ».

Quant au RSI, le président de la CAPB est favorable à son adossement au régime général mais sous certaines conditions, à savoir sans hausse des cotisations et en conservant les mêmes prestations. « Nous devons rester gestionnaires de cet outil en notre qualité d’indépendants. La mise en place des deux années de transition me semble très importante afin d’éviter les défaillances… ». Enfin, devait-il conclure sur ce thème : « le régime général devra s’assurer que le système informatique soit en capacité de gérer de manière optimale ce futur adossement… ».

Que pense réellement Patrick LIEBUS du compte pénibilité ? Réponse de l’intéressé : « il faut tenir compte des conditions de travail et permettre aux salariés et aux artisans de pouvoir partir avant à la retraite. Cela suppose là aussi des moyens de contrôle accrus et fiables ». La suspension du dossier concernant le prélèvement à la source se justifie pour le président de la CAPEB : « Il n’est pas question que nos entreprises artisanales puissent devenir des préleveurs d’impôts sur le dos de nos salariés, cela engendrait immanquablement des risques de conflit dans nos entreprises… ».

Contrôler les travailleurs détachés grâce à une plateforme européenne…

Reste le dernier volet de ce long entretien : la révision de la directive sur les travailleurs détachés. « A ce propos, beaucoup de travail doit être encore fait en France mais aussi dans le reste de l’Europe. Aujourd’hui, les orientations vont dans le bon sens, avec la limitation du temps de détachement, l’obligation d’un formulaire « A1 » délivré par le régime de sécurité sociale du pays d’envoi qui déterminera si un salarié est affilié au régime général de son pays depuis trois mois, avant d’être détaché dans un autre pays. L’objectif est de sécuriser le salarié détaché lui-même et de lutter avec efficience contre les travailleurs illégaux qui arrivent en nombre sur le territoire. D’ailleurs, à ce titre, la durée de détachement se fera sur un an avec six mois renouvelables grâce à un accord de l’Etat du lieu de détachement. Enfin, la rémunération doit correspondre à l’équivalence du salarié selon sa qualification. Les primes de déplacement et de restauration devant être payés à part…. ».

Patrick LIEBUS en appelle de ses tous vœux à la création d’une plateforme européenne de gestion et de contrôle qui coordonnerait les travailleurs détachés à travers leurs diverses missions professionnelles. Concluant que ce sujet ô combien actuel ne devrait trouver de véritables solutions que lors de sa mise en exergue : en 2022…


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La présence, en sa qualité d’invité d’honneur, du commandant de police Alain ANDRE, ce dimanche 29 octobre à MONETEAU, dans le cadre du « FESTILIVRES », suscitera beaucoup d’enthousiasme et de l’intérêt chez les tintinophiles de la région. Auteur du « Secret de l’Oreille mystérieuse », en référence à l’œuvre du célèbre dessinateur belge HERGE, le représentant des forces de l’ordre dénoue page après page les fils ténus de cette bande dessinée culte publiée en 1935. A partir d’investigation digne d’une enquête policière très approfondie, Alain ANDRE proposera lors de deux conférences de livrer ses conclusions qui permettent de mieux appréhender l’univers énigmatique où s’aventure le célèbre personnage dans cet album…

 

MONETEAU : L’espace municipal du SKENET’EAU pourrait ne pas désemplir ce dimanche. Et plus précisément à 11 heures pour la matinée, et le tantôt aux alentours de 15 heures. La venue du commandant de police, Alain ANDRE, n’y sera pas étrangère.

Bénéficiant d’une expérience professionnelle aguerrie au bout de trente ans de pratique dans le domaine des enquêtes judiciaires, l’invité du salon « FESTILIVRES » fera toute la lumière sur le fruit de son travail consacré au mythique reporter belge : Tintin. Notamment à travers l’une de ses palpitantes aventures des plus singulières car n’apportant pas toutes les réponses aux véritables questions posées : la sixième, publiée dans sa version colorisée en 1942, « L’Oreille cassée ».

Une curieuse lettre anonyme au démarrage de l’enquête…

Partant d’un simple postulat (qui a voilé la précieuse statuette sud-américaine, pourquoi et à quel moment), le fin limier de la police française conduit les lecteurs de cet ouvrage de référence dans un parcours passionnant, via son opus « Le Secret de l’Oreille mystérieuse » édité fin 2015, dans les méandres les plus subtils d’une parfaite enquête policière. Car, de son vivant, HERGE n’a jamais répondu de manière formelle à cette triple interrogation. Il devait toujours éluder les questions !

Face à cette énigme à ce jour non élucidée, l’auteur a su relever le défi avec brillance et passion après avoir reçu une curieuse missive à son domicile. Un pli anonyme, contenant la copie conforme de la fameuse statuette amérindienne inspirant la bande dessinée, et lui suggérant de résoudre ce mystère, avec pour référence deux initiales en guise de signature : M.A. !

Il n’en fallait pas davantage pour que l’opiniâtreté d’Alain ANDRE soit mise à l’épreuve et qu’il accepte de relever le challenge en utilisant ses outils professionnels dont il a la réelle maîtrise pour résoudre les enquêtes policières.  

Un astucieux travail de comparaison entre les différentes versions

Tintinophile à ses heures, le commandant ANDRE expose minutieusement à travers les lignes de son livre les moyens et les modes de raisonnements employés par HERGE pour apporter les éléments nécessaires à la résolution de cette mystérieuse énigme.

« La méthodologie que j’ai utilisée a surtout été comparative entre les deux versions de ces albums parus en 1935 pour le noir et blanc, et sa version colorisée de 1943, explique l’enquêteur, de légères différences existent entre ces deux ouvrages selon la volonté de l’éditeur qui désirait condenser pour des contraintes techniques la version en couleur et la ramener à 62 pages au lieu des 128 pages destinées à alimenter le volume initial en noir et blanc… ».

HERGE en aurait-il alors profité pour jeter le trouble dans l’esprit de ses lecteurs assidus, supprimant quelques cases ici et en ajoutant d’autres par-là ?

« On n’a jamais su si le dessinateur belge avait intentionnellement ou pas omis d’apporter les solutions concrètes à son histoire. Etait-ce une erreur imputable au scénario ? Etait-ce volontaire de sa part afin de laisser planer le doute et créer un secret supplémentaire dans le livre ? ».

Alain ANDRE a eu le mérite durant ces huit années de réflexion intense de mener cette quête initiatique dont il livrera lors de ces deux rendez-vous avec le public de l’Yonne toutes les aspérités et les vérités.

Quatre-vingt années après sa publication, « L’Oreille cassée » demeure l’album le plus aventureux du célèbre journaliste ayant intégré les valeurs de la fiction policière de l’époque, en privilégiant davantage les péripéties et en préservant les champs énigmatiques de l’histoire.

Œuvre nimbée d’étrange, elle n’apparaît pas aujourd’hui comme la plus populaire de l’univers d’HERGE qui devait réaliser 23 albums au cours de sa longue carrière. Mais, elle suscite toujours autant de ferveur auprès de ses aficionados qui souhaitent avoir des explications concrètes sur le dénouement de l’histoire…


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