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Organisée par La France Insoumise (LFI), une réunion publique sur le thème du système éducatif français s’est tenue à Auxerre réunissant une vingtaine de participants. Une soirée à laquelle avait été convié le député de la dixième circonscription de Paris Rodrigo ARENAS…

 

AUXERRE : C’est par un hommage à Dominique BERNARD, assassiné à Arras, qu’Adrien PROVENCE, organisateur de la soirée, a ouvert la réunion : « trois ans après l’acte terroriste contre Samuel PATY, nous sommes consternés et horrifiés par cette nouvelle attaque », l’occasion d’adresser un hommage à l’ensemble des personnels de l’Education nationale, « qui accomplissent chaque jour, leur mission essentielle ».

Evoquant la rentrée scolaire 2023, marquée par la polémique sur l’interdiction de l’abaya, le militant « Insoumis » icaunais y voit « une diversion de la part de Gabriel ATTAL, aux réelles revendications des enseignants et une main tendue à l’extrême droite, avec des propos stigmatisants envers une partie de la population. L’amalgame qui a été fait par Emmanuel MACRON avec l’assassin de Samuel PATY est particulièrement odieux… ».

De rappeler en parallèle qu’aucune réponse n’a été apportée, concernant « les 1 900 fermetures de classes et les 3 100 postes vacants », ni sur les revendications du corps enseignant : « rien sur les 10 % de hausse de salaire promis, sur l’attractivité du métier, l’inclusion scolaire, les effectifs surchargés… ».

 

Démanteler les services publics en fermant des écoles…

 

Pour le seul département de l’Yonne, vingt-et-une classes supprimées ainsi que six postes de remplaçant : « la logique nationale de suppression de postes dans l’Education nationale s’inscrit dans la logique de démantèlement de tous les services publics. L’école ne doit pas être chiffrée sur des critères économiques, il ne s’agit pas de déterminer un coût, mais privilégier un service public fort et qui fonctionne… ».

Sans oublier les établissements fermés comme Bienvenue-Martin et Bléneau, ou en passe de l’être, comme le lycée professionnel auxerrois Saint-Germain : « un projet sans aucune opposition du Conseil régional, car ils feront des économies sur les locaux… ».

Selon une enquête réalisée par les journalistes de l'émission « Vert de rage », diffusée sur France 5, portant sur plus de 19 000 écoles maternelles et primaires recensées, près de 29 % contiennent de l’amiante. Un « sacré sujet de santé publique » selon Adrien PROVENCE, qui a listé les écoles auxerroises concernées, « sans que l’on sache si c’est sous contrôle… ».

 

 

Saluant à son tour la mémoire du professeur assassiné à Arras, en évoquant notamment « la consternation de l’ensemble de la communauté éducative face à un homme tué sauvagement », Lucas ROMAIN, secrétaire départemental du syndicat FO Enseignant, a insisté sur l’importance à défendre une école publique attaquée de toutes parts : « car elle coûte cher et parce qu’elle porte un principe d’égalité. C’est l’école de la République, la même pour tous, quelque soient nos origines, nos moyens, notre appartenance sociale ou religieuse, en contradiction avec le modèle de société que veut imposer Emmanuel MACRON… ».

Citant en cela Nicolas de CONDORCET, considéré comme « l’inventeur de l’instruction publique » : « Plus un peuple est éclairé, plus ses suffrages sont difficiles à surprendre, même sous la Constitution la plus libre, un peuple ignorant est esclave… ».

 

Quand l’école, la Nation et la République faisaient bloc…


Même tonalité dans le discours de l’universitaire Jean-Luc MINIER. Il regrette le temps où « l’école, la Nation et la République faisaient bloc… ». Une époque révolue selon l’ancien conseiller municipal de Toucy : « toutes les réformes mises en place depuis trente ans visent à nier ce droit-là et à remettre en cause le statut de l’école au sein de la République. L’idéologie de marché est en train d’investir l’ensemble de l’institution scolaire, jusqu’y compris dans le contenu même de l’enseignement… ».

Rappelant que si au tout début des années 2000, la part consacrée à l’éducation représentait 7,5 % de la richesse nationale, elle n’était plus, 23 ans plus tard, que de 6,6 % : « pratiquement un point de moins, soit environ 28 milliards d’euros ou deux fois le budget des universités… ».

La réunion s’est poursuivie par des échanges à bâtons rompus avec le député Rodrigo ARENAS (voir notre interview à paraître), qui a repris à son tour nombre des griefs et constats énumérés un peu plus tôt par les différents participants.

 

Dominique BERNERD

 


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La D905, c'est l'ancienne route dite de Dijon qui continue en direction des monts jurassiens. De mémoire, sur d'antiques cartes Michelin, il me semble qu'elle était identifiée « RN5 bis » ! Cet axe paisible et plutôt campagnard longe en partie la voie ferrée, mais aussi le canal de Bourgogne entre Migennes et Saint-Jean-de-Losne.


LEZINNES : Entre Tonnerre et Ancy-le-Franc, nous voici à Lézinnes, 650 habitants. Antan, on connut « Le Grignotin » au centre du village. Depuis quelques années, cette table s'est excentrée à l'entrée sud de la bourgade, le long de la D905. On peut y stationner paisiblement. Le potager n'est pas loin, et aux beaux jours, la terrasse y est des plus accueillantes.

En poussant la porte, on y aperçoit l'imposant comptoir, repère des habitués. La salle est munie de panneaux isolants phoniques. Ils peuvent s'avérer utiles, lorsque c'est complet.

Au déjeuner, le menu (entrée, plat et dessert) est servi à 15 euros. C’est bien moins cher que la pitance d'une médiocre chaîne industrielle d'entrée de ville. Profitons-en pour remercier ces valeureuses petites tables icaunaises, souvent villageoises, qui offrent à ce type de tarif, un menu cuisiné maison. Dans « L'Aile ou la Cuisse », nous vous y emmenons régulièrement d'ailleurs et c'est tant mieux !

 

 

 

La justesse des assaisonnements !

 


Ce jour-là, le vin au verre est du Madiran. La jeune serveuse précise alors qu'il s'agit d'un bordeaux. Disons que pour être sûr d'en trouver, mieux vaut aller dans le Gers ou la région pyrénéenne que du côté de Saint-Emilion ! Le buffet d'entrées est un modèle du genre et paraît intégralement fait maison.

Salade de riz, champignons frais, poireaux, et la mayonnaise, histoire de napper l'œuf : sincèrement, tout est bon. Et, l'on se régale.

Mention plus pour la salade de riz ! En plat, je choisis la tête de veau. L'assiette arrive bien chaude, et ce mets tripier est bien servi, avec une certaine attention : persil sur les carottes et pommes de terre vapeur. Quant à la sauce gribiche, elle est bien assaisonnée. Un régal simple pour les amateurs d'abats dont je suis.

 

 

 

Un flan aux raisins un rien pâteux…

 

En dessert, mon choix se porte sur le flan aux raisins. Las ! Il n'est pas à l'unisson de l'entrée et du délicieux plat puisque la pâte manque de cuisson. Et, que cela donne une consistance et un goût, un rien pâteux à l'ensemble. Rien à voir avec le délicieux flan dégusté voici quelques semaines « Chez Lucie » à Dicy.

Cela arrive, même chez de vrais pros, ce qui est le cas ici.
Les habitués se servent directement au buffet avant de s'assoir dans cette salle lumineuse et plaisante.

Pour nous, un café  et   l'addition à moins de 20 euros : merci « patron » !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : le dessert du jour est plutôt raté lors de notre visite.

Les + : le très bon rapport qualité-prix. Quant à l’établissement, il est agréable et bien situé.

 

 

Contact :

 

Le Grignotin

1, Route nationale

89160 Lézinnes

Tel : 03.86.75.61.76.

Ouverture tous les jours sauf  le dimanche.

Stationnement facile.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Nul doute que le baptême du millésime chablis 2023 à Fyé restera dans les annales. Dans son rôle de parrain, le comédien Antoine DULÉRY a « fait le show », multipliant bons mots, anecdotes et imitations, pour le plus grand bonheur du public présent. Si l’humour était à l’honneur, le sport n’était pas en reste à moins d’un an des Jeux Olympiques de Paris 2024 avec la présence en qualité de marraine, de la journaliste sportive et ancienne championne de judo Céline GÉRAUD. Tous deux ont été élevés au rang de stylobate au sein de la Confrérie des Piliers Chablisiens, après avoir passé avec succès la redoutable épreuve dite « bouchage d’une bouteille à l’ancienne ». Une discipline malheureusement pas encore reconnue par les instances olympiques !

 

CHABLIS : Comme il est de tradition, c’est par un tour d’horizon de la dernière campagne viticole que Patrice VOCORET, président de l’Office du Chablis, a débuté les festivités du baptême du millésime, samedi matin à Fyé, hameau qui aura le privilège d’accueillir la prochaine Saint-Vincent tournante de l’appellation, les 03 et 04 février prochains. Comme elle fait du bien au moral cette cuvée 2023 qui, en dépit d’une sécheresse prégnante, a vu les grappes atteindre une maturité optimale et de volumes généreux être au rendez-vous : « les vins en devenir sont expressifs, avec dès à présent, de jolies notes fruitées. Avec ce millésime, les amateurs vont pouvoir se faire plaisir rapidement … ».

De quoi reconstituer les stocks et satisfaire la demande des clients, ce qui ne fut pas le cas toutes ces dernières années, comme en 2016, où la collecte chuta de moitié, conséquence d’un gel de printemps qui fit des ravages et d’averses de grêle dévastatrices. Cette année-là, le parrain du millésime avait pour nom Marwan BERRENI, acteur français connu notamment pour son rôle dans la série phare de France 3, « Plus belle la vie », resté depuis, fidèle au rendez-vous annuel de la Fête des vins de Chablis et dont la mort tragique a été confirmée il y a quelques jours. Dans son discours, Patrice VOCORET n’a pas manqué de saluer sa mémoire, adressant une pensée à ses parents et à ses proches…  

 

 

Un bout en train aux multiples talents : Antoine DULERY !

 

C’est en allant voir le film d’Alain RESNAIS, « Providence », avec au générique, le comédien anglais John GIELGUD, que le jeune Antoine DULÉRY, alors adolescent, fit la découverte du chablis : « comme on le voyait en boire pendant tout le film, je me suis dit que cela avait l’air rudement bon ! Sorti de la salle, je suis allé m’en acheter une bouteille et depuis n’ai jamais quitté votre vin merveilleux… ».

Rajoutant avec un accent gaullien, « Vive le chablis libre ! ». Avec plus de 50 films et 80 séries ou téléfilms au compteur, ainsi que de multiples pièces de théâtre, le comédien est bien connu du grand public. Mais le bougre a aussi d’autres cordes à son arc, à commencer par son talent pour l’imitation. Ce samedi matin, à Fyé, ils étaient nombreux à défiler, à commencer par l’ineffable mais néanmoins regretté Johnny, « J’aime bien Chablis car j’adore le Périgord ! » en passant par Fabrice LUCHINI, « c’est énorme… », ou un ancien président de la République, « alors, j’vais vous  dire ! ». N’hésitant pas à lancer une « Marseillaise » reprise par toute l’assemblée, à faire applaudir son grand ami Jean-Paul BELMONDO ou s’improviser maître de cérémonie, en reprenant à sa façon le discours officiel, « Antoine DULERY est probablement le plus grand acteur de sa génération, un homme admirable au physique extraordinaire, sans doute l’un des plus grands personnages français ! ».   

 

 

Céline GERAUD solide sur ses appuis pour parfaire ses connaissances

 

Difficile après cela, pour l’ancienne judokate, aujourd’hui journaliste sportive, Céline GÉRAUD, de se faire une place dans le show ! Baptisée à la fois au vin d’Alsace et au Pécharmant de par ses attaches familiales, la désormais rédactrice en chef adjointe d’Europe 1 reconnaît ne pas avoir une réelle culture du chablis, mais l’esprit sportif demeure : « aujourd’hui, je me considère en CM1, mais si je pouvais, à l’issue de ce week-end, passer en 6e, ce serait pas mal ! ».

Déjà intronisée dans la Confrérie des noix du Périgord, « du solide », il lui tardait d’étoffer ses compétences en la matière, « en passant à quelque chose de plus liquide et ça me va très bien ! ».

Usant pour cela d’un vocabulaire des plus sportifs : « en judo, il faut être souple sur les appuis et solide au niveau du corps, c’est ce que l’on va essayer de faire tout le week-end ! ».

Il est dit, dans la charte des Piliers Chablisiens, que les nouveaux impétrants se doivent d’avoir « l’âme chablisienne » et s’engagent à « faire la propagande du chablis ». Comment douter avec de tels ambassadeurs, qu’il en soit autrement !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Le petit clip de l’UFAL (Union des Familles Laïques) fait-il désormais école parmi les hautes sphères de la gouvernance étatique ? Tout porte à le croire, en effet, après que le président départemental de l’Yonne Michel CANET ait précisé que ce document avait été choisi par l’Etat pour assurer la promotion et les valeurs de la laïcité aux quatre coins de l’Hexagone. Présenté lors de la formation accueillant une douzaine de personnes des milieux associatifs dans l’Yonne, il offre une excellente entrée en la matière pour bien assimiler de quoi l’on parle…

 

APPOIGNY : Expliquer ce qu’est la laïcité aux jeunes, voire aux plus anciens. Plus qu’un sacerdoce, c’est presque devenu une nécessité absolue dans notre monde actuel où la tolérance et l’acceptation de l’autre sont bafoués au quotidien et à tous les étages de la société par des adeptes de plus en plus nombreux de l’obscurantisme.

A l’aide d’un clip, les participants des milieux associatifs de l’Yonne, accueillis par les membres de l’Union des Familles Laïques 89 (UFAL), ont pu découvrir des images animées leur permettant de faire toute la lumière sur les fondements même de cette garantie de la liberté des consciences, impliquant la neutralité de l’Etat et l’égalité de tous devant la loi, sans distinction de religion ou de conviction.

Proposée deux jours durant, cette séance initiatique aux « valeurs de la République et laïcité » était précisément assurée par deux représentants de l’UFAL de l’Yonne, Marc BELORGEY et Clément VICIC.

Assurée depuis 2015 par l’Agence nationale de la Cohésion du Territoire, cette formation suivie par une douzaine de personnes aborde des questionnements sur le partage des principes fondamentaux de cette laïcité, qui régit les principes de fonctionnement de notre Hexagone depuis la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905.

 

 

Gratuite, cette session aura permis à ses suiveurs de s’immerger dans un programme contenant moult réponses aux situations et demandes rencontrées dans l’exercice de leurs fonctions, fondées sur le droit en matière de respect des principes de laïcité et de non-discrimination. Ainsi, y prendront part des agents de la fonction publique, des bénévoles associatifs mais aussi des salariés en contact direct avec le public. Des personnels de chez COALIA, de la structure « Habitat et Humanisme », de l’Education nationale, de l’UFAL…

Une séance de travail articulée sur une pédagogie interactive basée sur les échanges et l’analyse de cas pratiques. A l’issue de ces deux journées de réflexion, une attestation de participation était délivrée aux douze personnes ayant suivi ce stage.

La laïcité, qu’est-ce qu’elle est ? Et qu’est-ce qu’elle n’est pas ? Il n’est jamais trop tard pour effectuer une piqûre de rappel pour bien se remémorer à quoi sert-elle réellement…

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est peut-être le remède vital à tous les maux de la société. A ne pas distiller à dose homéopathique si l’on veut en voir les effets le plus vite possible sur le terrain. Rien de miraculeux en soi – cela se saurait ! – mais il repose sur du bon sens et de la pratique quotidienne, pour éradiquer la méconnaissance et la bêtise qui mènent tout droit vers l’obscurantisme.

Ce plan d’actions pourrait s’articuler autour de la lutte contre l’illettrisme. L’une des plaies ouvertes de nos sociétés, dites pourtant civilisées. Un fléau qui concerne, ne serait-ce que dans notre pays, un jeune Français sur dix !

On tombe des nues ou presque à la simple lecture du rapport publié par le ministère de l’Education  nationale, en juin dernier. Un jeune sur dix connaît des difficultés de lecture et d’écriture dans l’Hexagone. Encore plus consternant : près de la moitié de ces 10 % est en situation totale d’illettrisme.

 

La Nièvre dans le trio de tête des mauvais élèves de l’Hexagone

 

Avec un tel constat, observé dans l’une des démocraties les plus puissantes sur le papier de la planète, comment au XXIème siècle peut-on encore tolérer cela ?! Où sont les failles dans le système éducatif et familial pour arriver à ce piètre résultat ? Un résultat qui fait le jeu, en contre-point, de toutes les dérives manipulatrices qui fleurissent çà et là sur les réseaux sociaux. Ou ailleurs ! Car, sans recul ni logique ni discernement, plus rien n’abreuve les neurones : c’est donc l’ouverture vers l’obscurantisme et ses innombrables scories.

Géographiquement, l’étude révèle des faits qui sont pour le moins éloquents : les régions d’Outre-Mer caracolent dans la stratosphère de ces mauvais résultats avec des pics de jeunes illettrés qui atteignent des sommets. En métropole, le bonnet d’âne échoie aux départements du Nord, de l’Aisne, de la Somme. Etrangement, les difficultés à la lecture sont plus développées qu’ailleurs. Ne souriez pas : la Bourgogne Franche-Comté ne fait pas partie des bons élèves ! Nos voisins de la Nièvre le savent à plus d’un titre avec 15 % de jeunes en difficulté…sans omettre les adultes.

 

 

Rompre l’isolement de ces personnes en grande difficulté

 

Dans l’Hexagone, les chiffres font peur : plus de 2,5 millions de personnes savent à peine lire et écrire, soit 7 % de la population. C’est en Bretagne que les gens sont les plus instruits.

Bref, à l’heure de l’intelligence artificielle, cette réalité « invisible » qu’est l’illettrisme est aujourd’hui pointée du doigt par l’Etat. Désormais, la thématique intègre ses priorités. Les départements qui ont la compétence dans la gestion des collèges et les régions qui suivent de très près ce qui se vit dans les lycées leur emboîtent le pas. La lutte contre l’illettrisme est devenue une plaie béante dont il faut résoudre coûte que coûte les symptômes.

Dans la Nièvre, justement – c’est l’un des départements français les plus touchés par ce phénomène qui concerne aussi les demandeurs d’emploi et les allocataires du RSA -, un plan d’actions, baptisé astucieusement « Etre en toutes lettres » vient d’être lancé.

Il comprend quatre articulations : mobiliser et coordonner tous les acteurs du territoire face à ce fléau, proposer un suivi régulier et adapté aux personnes en grande déshérence intellectuelle, faire de l’illettrisme un vrai enjeu de société et assurer une continuité véritable dans toutes les actions qui seront déployées avec le concours de l’Etat.

Avec en toile de fond, rompre l’isolement de ces personnes qui peinent à lire et à s’instruire, et qui progressivement se marginalisent, s’extériorisent de tous les systèmes conventionnels, et…se radicalisent en bout de course, choisissant cette voie comme ultime solution pour exister.

L’Etat souhaite une plus large implication de tous les acteurs institutionnels et économiques de la société. Si l’illettrisme se repère avec facilité sur les bancs d’une école ou d’un collège, il ne doit plus passer inaperçu en entreprises où bon nombre de salariés éprouvent les plus grandes difficultés à lire une feuille de route, voire leur bulletin de salaire.

 

 

Ce besoin de reconnaissance si vertueux et paisible

 

Le chantier est important mais pas insurmontable. D’autant que l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme et les nombreuses associations familiales veillent au grain pour remettre sur de bons rails celles et ceux de nos compatriotes – mais aussi des étrangers – qui se seraient égarés en route.

Ce sont en effet chaque année plus de mille manifestations qui sont ainsi organisées à l’automne avec conférences, débats, expositions, projections de film, remises de diplômes…Un grand pas vers l’encouragement et l’estime de soi !

Tellement fondamental, ce degré de reconnaissance qui est ô combien nécessaire pour ne pas s’éloigner du bon chemin. Celui de la vertu, de l’audace et…de la paix.

 

Thierry BRET

 

 


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