Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Elle n’en perd pas une miette, la première élue de la commune. Curieuse, attentive à ce qu’elle découvre au fil de la visite, posant des questions pertinentes à ses interlocuteurs, pas à pas Arminda GUIBLAIN se projette dans le saint des saints de cet univers caritatif qui fait chaud à l’âme : la Banque Alimentaire de l’Yonne. En ces périodes complexes où misère et précarité refont surface au grand jour tels de mauvais souvenirs, l’édile a voulu comprendre le mode opérationnel de cet organisme, bien huilé.

 

MONETEAU: A quand l’ouverture de la 80ème Banque Alimentaire dans l’Hexagone ? C’est une interrogation légitime que l’on peut raisonnablement se poser une fois que l’on sait qu’en l’espace de trente-cinq années d’existence tous les chiffres inhérents à cette institution de l’altruisme et de la solidarité ont explosé. Depuis sa création, la structure associative a livré pas moins de 225 millions de repas, soutenue plus de 2,1 millions de personnes précaires, accompagnée bien au-delà de 6 000 associations qui sont bénéficiaires de manière quasi quotidienne des dons et collectes assurés auprès des circuits de la grande distribution. Parfois, par des acteurs de la vie associative à l’instar des clubs services.

Des statistiques impressionnantes qui traduisent la réalité des besoins, égrenées pêle-mêle, qui ont eu de quoi surprendre la conseillère départementale et maire de Monéteau Arminda GUIBLAIN en immersion récemment dans la base arrière de la structure accueillie en périphérie auxerroise.

Tous les jours sont réceptionnés des produits frais, issus de la ramasse auprès des magasins qui ouvrent leurs portes, avec générosité, à celles et ceux qui ne comptent pas leur temps en vue d’aider leurs prochains. Une mission cruciale quand on sait que le nombre de personnes bénéficiaires des produits issus de la Banque Alimentaire a progressé de plus de 15 % durant la seule année 2021 sur notre territoire.

 

 

380 tonnes de produits qui transitent par Monéteau chaque année…

 

Croix-Rouge, CCAS, associations caritatives indépendantes effectuent un balai permanent sur les quais de chargement de la structure où s’activent les bénévoles et salariés en phase de remplissage des véhicules utilitaires. Plats préparés, produits laitiers, fruits et légumes s’entassent dans le bâtiment. On y voit aussi des produits de la mer, non loin de ceux de la charcuterie et des produits carnés. Origine de ces aliments : des plateformes distributrices locales comme METRO, Bourgogne Produits Frais, EASYDIS, Pro à Pro, Grand Frais, etc. La Fournée Dorée, JOVID’OR, YOPLAIT jouent également le jeu. Lieux de destination à fournir : Migennes, Saint-Florentin, Joigny, Toucy, entre autres.

Une petite dizaine de personnes s’affaire avec fébrilité autour de ces pôles, y compris ceux des surgelés. En moyenne, l’entité brasse 380 tonnes par an de produits dont 200 tonnes de produits frais. Cela ne fait pas peur aux équipes qui se démènent, vêtus de leur tenue orange.

 

 

Une mobilisation générale de plus de 650 bénévoles lors de la grande collecte annuelle…

 

Chaque année, fin novembre, la collecte nationale revient aux bons souvenirs des donateurs. L’Yonne s’appuie sur la mobilisation générale de ses 650 bénévoles de toutes obédiences associatives qui glanent les précieux produits alimentaires aux abords des magasins et grandes surfaces. En 2021, ce sont 36 tonnes de produits au lieu des 44 tonnes réceptionnées l’année antérieure qui ont ainsi été récupérés en un laps de temps record par des associations, voire des clubs service à l’instar du KIWANIS Auxerre, du Rotary, du Lions, où leurs membres se mobilisent pour une cause noble. Aider son prochain !

Des produits non-alimentaires (hygiène, couches,…) intègrent le contenu de cette collecte hors normes. Précisons que les dons de produits secs et de longue durée en termes de conservation proviennent surtout de l’Etat.

De précieux renseignements pour la maire de Monéteau, enthousiaste par le sens du devoir à accomplir émanant de ces bénévoles et du seul salarié, engagé depuis peu, qui travaille de concert avec ces personnes de bonne volonté…

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Qui d’autre hormis le préfet de l’Yonne pour conférer une solennité à ce rendez-vous accueilli chez MOUVEX et du poids médiatique à ce rapprochement collaboratif entre ces deux organes ? Cela ne pouvait pas mieux tomber puisque Pascal JAN, nouveau représentant de l’Etat, a placé parmi ses prérogatives opérationnelles le développement économique du territoire et son attractivité. Via la valorisation de la filière industrielle, il va de soi.

 

AUXERRE: Ce n’est pas le paraphe d’une énième convention de partenariat anodine à laquelle a assisté le petit comité présent ce lundi après-midi dans l’une des salles de conférence du fabricant de pompes et compresseurs international, implanté à Auxerre.

Mais, bel et bien, à un véritable acte d’engagement de la part des deux signataires. Tant au service de la filière industrielle et de ses potentiels employeurs que des candidats, eux-mêmes trop peu nombreux encore à postuler pour rejoindre ces métiers qui offrent de réelles opportunités de carrière.

Alors que l’industrie souffre d’une image négative auprès de l’opinion publique (à tort, évidemment), jamais les intentions d’embauche n’ont été aussi importantes en ce début de second trimestre sur ce segment.

Dans l’Yonne, c’est simple, près de 1 650 postes sont à pourvoir de suite pour étoffer les effectifs de ces entreprises qui proposent 92 % de contrats à durée indéterminé à leurs salariés. Une opportunité que l’on pourrait qualifier d’aubaine auprès des publics de jeunes et d’adultes en recherche de jobs.

 

 

Les prémices de ce rapprochement eurent lieu il y a quatre ans…

 

Les retrouvailles de l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) et de Pôle Emploi confortent une action entamée le 18 mars 2018. Presque jour pour jour, plaisantera ainsi Yves HUTIN, le directeur de Pôle Emploi de la Nièvre et de l'Yonne.     

Ce jour-là, du côté de Saint-Fargeau, Jean-Dominique DA GREGORIO, emblématique patron des établissements NOGUES et président de l’UIMM de l’Yonne, accueillait dans son antre professionnel le préfet de l’époque, Patrice LATRON, accompagné du responsable départemental de l’opérateur spécialisé sur le marché de l’emploi, Yves HUTIN, afin de poser les jalons de ce premier contrat de service, porté sur les fonts baptismaux.

Quatre ans plus tard, c’est donc au renouvellement de celui-ci que sont donc conviés les médias (ils possèdent un rôle crucial pour valoriser les métiers de la filière, selon Claude VAUCOULOUX, délégué général de l’UIMM et du MEDEF à la tête de la Maison de l’Entreprise Nièvre/Yonne) et le nouveau pensionnaire de la préfecture de l’Yonne.

Pour ce dernier, l’occasion est trop belle de s’immerger au cœur de ce fleuron de l’entrepreneuriat icaunais que représente MOUVEX et ses réelles ambitions de faire progresser son chiffre d’affaires dans les cinq années à venir (de 47 millions d’euros à date à plus de 50 millions, voire plus selon Claudio GIACOMA BOLLATAT, son dirigeant à la force commerciale tonique !).

 

 

Faire en sorte que l’Yonne de l’économie soit attractive…

 

C’est aussi l’opportunité pour le haut fonctionnaire de rappeler tout son attachement à l’une de ses missions régaliennes qui lui tient déjà chevillée au corps depuis sa récente arrivée sur le sol icaunais : offrir les moyens à l’Yonne économique de prospérer.

Comme devait le stipuler Yves HUTIN, alors qu’en substance le taux de chômage sur notre territoire a chuté à 6,5 %, « l’industrie n’est pas un univers noir et sombre où l’on travaille dans de mauvaises conditions, avec des salaires de misère… ».

Faisant fi des préjugés parfois rétrogrades qui perdurent encore comme autant de rumeurs ou d’intox, le cadre de Pôle Emploi rappela les fondements vertueux de ce contrat de service, « devant faire toute la lumière sur les métiers de cette filière industrielle et favoriser l’intégration des nouveaux recrutements dont ont tant besoin les entreprises du secteur ».

Un pan de l’activité où l’innovation coule à flot, sans omettre la création de richesse qui ruisselle.

Le fruit de ce contrat de service entre les deux acteurs se convertit en autant d’actions quotidiennes qui prennent la forme de rencontres, d’animations de conseil auprès des publics cible, de jobs dating, de découverte en immersion dans les entreprises.

Le credo étant de développer les compétences de ces futurs candidats à l’embauche. Tout ce dont a besoin l’employeur qui fournit en contrepartie la pérennité du travail…

 

 

En savoir plus :

Avec ce contrat de service, l’ensemble des représentants de la branche métallurgie et Pôle Emploi Nièvre-Yonne ont pour ambition de construire leur mobilisation autour de cinq axes :

  • Évaluer les besoins d’actifs de la branche métallurgie,
  • Communiquer sur les métiers, les offres à pourvoir et les formations possibles,
  • Organiser et coordonner le dépôt et la réponse aux offres d’emploi identifiées d’une part, la mise en relation entre les entreprises et les demandeurs d’emploi d’autre part,
  • Anticiper et organiser des actions de formation pré-qualifiantes et professionnalisantes, préalables ou concomitantes à l’embauche, en concertation avec les financeurs de la formation professionnelle.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Interminable périple à travers l’Allemagne et la Pologne pour les huit volontaires de l’Union départementale des Sapeurs-Pompiers de l’Yonne qui ont assuré le transport de quarante-quatre palettes de dons alimentaires et sanitaires collectés par de nombreux partenaires bénévoles à destination des réfugiés ukrainiens. Une prouesse éreintante au vu de la distance mais très appréciable au niveau de l’altruisme…

 

AUXERRE : Affrété par l’Union départementale des sapeurs-pompiers de l’Yonne, avec la bénédiction du SDIS 89, le convoi humanitaire composé de quatre véhicules à destination de la frontière entre la Pologne et l’Ukraine a pu remplir sa mission sans le moindre encombre. Après un très long parcours de 1 100 kilomètres, essentiellement d’autoroute et plus de 16 heures de conduite. Encadré par huit sapeurs-pompiers volontaires, le convoi est arrivé à bon port en milieu de semaine dernière à Dorohusk, à quelques kilomètres seulement de la frontière ukrainienne.

C’est là, qu’une équipe de secouristes de la nation devant faire face à l’invasion russe est venue récupérer les quarante-quatre palettes de marchandises – alimentaires, paramédicales, hygiéniques, animalières – récoltées lors de deux week-ends de collecte sur l’Auxerrois, en mobilisant pléthore de structures associatives, de collectifs, de collectivités et d’entreprises.

 

 

 

 

Ces dons ont été acheminés depuis vers les centres d’accueil des réfugiés ukrainiens dans la partie occidentale du pays.

Les volontaires auxerrois n’ont fort heureusement pas effectué le trajet d’une seule traite. Un premier arrêt leur a permis d’être accueillis par leurs homologues allemands à Gera après avoir parcouru 900 kilomètres. Une seconde nuit, toute aussi salvatrice en matière de repos, s’ajouta au programme en terre polonaise.

Les participants de cette expédition à la vertu généreuse sont bien rentrés depuis dans leurs pénates, après avoir vécu une folle semaine qu’ils ne sont pas prêts d’oublier de leur mémoire.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Les PME et les entreprises du CAC 40 font appel à des cabinets de conseils depuis des lustres. Pour les commerçants, artisans et autres très petites entreprises, appeler un consultant correspond à un malade, qui après avoir fait le tour des médecins traditionnels, finirait par contacter un rebouteux. Avec l’affaire « McKinsey », les Français découvrent que l’Etat prend des décisions après avoir pris attache avec des cabinets de consultants.

 

TRIBUNE : Il s’agit d’une vieille pratique à laquelle souscrit de nombreux états. Lorsque le pape François arrive au sommet du Vatican, il décide de faire l’audit des comptes bancaires de Rome. Il déclare qu’il mettra fin au bricolage des études précédentes en faisant appel aux plus grands cabinets d’audit et de conseil américains.

Alors, faire appel à des cabinets de consultants pour accompagner les missions de l’Etat n’est pas nouveau. Le gouvernement actuel a suivi les pratiques de ses prédécesseurs. Le problème n’est pas là. Jusqu’en 2020, plus d’une cinquantaine de cabinets prodiguaient leurs précieux conseils, sachant que McKinsey ne représentait que 1 % du total. A partir de 2021, la machine s’emballe : McKinsey pèse selon le Sénat, près de 1,5 milliard de notes d’honoraires.

 

Le sanitaire et le numérique comme sources de missions…

 

Dans son rapport, le Sénat  écrit que « le rôle d’un cabinet de conseil consiste à rédiger des documents stratégiques à destination des responsables publics ». Mais, les missions des cabinets de conseil sont aussi beaucoup plus concrètes. Lors de la crise sanitaire, il leur a notamment été confié la logistique des masques, des équipements de protection et des vaccins, des systèmes d’information pour la vaccination – VAC-SI – et pour le passe sanitaire.

Mais une grande partie de l’activité de conseil relève du secteur informatique : ce domaine représente 646,4 millions d’euros en 2021, soit 72 % des dépenses de conseil. Le Sénat rappelle la teneur de ces missions : conseil en  « qualité des systèmes d’information », « stratégie des systèmes d’information », « étude de projets applicatifs » ou encore « urbanisation et expertise technique ».

 

 

Des zones d’ombre que le Sénat tente d’éclaircir…

 

Où sont les problèmes ? Le comptable représente le rétroviseur de l’entreprise alors que le cabinet conseil est la boussole : mieux inventer l’avenir. Le problème, c’est que face à une armée de technocrates, énarques et consorts, l’Etat semble dans l’incapacité de gérer sans l’intervention de tiers étrangers aux ministères. Ce qui interpelle et motive la commission d’enquête, voulue par les sénateurs. Ces derniers fustigent les sommes exorbitantes réglées par l’Etat à McKinsey, la prédominance de ce cabinet, l’intégrité de ce cabinet (McKinsey conseille sur la politique de vaccination alors que le cabinet américain est actionnaire de PFIZER !), sachant que le Président de la République a choisi le laboratoire des Etats-Unis comme fournisseur de vaccins.

Le Conseil Constitutionnel, présidé par Laurent FABIUS, a validé les dispositions législatives concernant les vaccins. Or, Victor, le fils de l’ancien Premier ministre dirige la filiale hexagonale de McKinsey. Précisons que le cabinet a prodigué, gratuitement, ses conseils auprès d’Emmanuel MACRON durant toute sa campagne de 2017. Pourquoi gratuitement ? Le Sénat veut aussi connaître les contreparties cachées, s’il y en a, d’une telle opération. McKinsey doit communiquer aux Etats-Unis la copie de toutes ses études et rapports (c’est la loi américaine). Ainsi, quid des études confidentielles qui se rapportent à la France ?

Enfin, dernier point, quid de l’impôt sur les sociétés concernant McKinsey en France. Existe-t-il une évasion fiscale légale ? Certes, s’il règle la TVA, le cabinet US déduit tout ce qu’il récupère sur ses achats.

 

 

Une histoire de moutons qui en dit long sur les consultants !

 

Connaîtra-t-on un jour les résultats de cette enquête ? L’avenir le dira. On doit remarquer le trouble que pose le questionnement du Sénat. Le problème ne se situe aucunement dans le fait que l’Etat fasse appel à des cabinets extérieurs. Si un journal, voici quelques années, avait écrit un jour : « …parlons des cabinets de consultants », je ne résiste pas à l’envie de vous raconter une histoire de consultant : « en pleine montagne, un homme d’affaires lambda (attaché-case, nœud papillon et costume de bonne coupe) arrête sa voiture devant un berger. Il s’écrie : « Ola, brave homme, si je vous dis en quelques secondes, combien il y a de moutons dans votre troupeau, vous m’en donnez un. D’accord, dit le berger. Le consultant parcourt le troupeau d’un regard balayant et déclare : il y a 198 moutons ! C’est bien, dit le berger et le spécialiste s’empare d’un animal. Attendez, déclare le berger, si je vous dis quel métier vous faites, vous me rendez ma bête ? Ok dit l’autre. Et bien vous êtes consultant, cher ami. L’autre est sidéré : comment vous avez deviné ?  Facile, dit le gardien de la montagne, vous arrivez quand on ne vous attend pas, quand on ne vous a rien demandé, vous nous dites ce que l’on sait déjà et c’est mon chien que vous avez pris ! ».

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Alors que la campagne électorale est close de manière officielle depuis vendredi soir minuit, les partisans des deux candidats retiennent leur souffle à la veille d’un scrutin qui va influencer l’avenir de notre pays au cours des cinq prochaines années. L’image se veut symbolique car entre ces deux affiches placardées dans les rues d’Auxerre figure un panneau routier de sens interdit. Lequel des deux prétendants en sera le destinataire in fine ?

 

BILLET :

 

Lundi  

 

Les urnes ont parlé et pour la troisième fois en vingt ans, l’extrême droite est présente au second tour. A l’instar d’Anne HIDALGO pour le PS, la candidate LR Valérie PECRESSE essuie une lourde défaite avec moins de 5 % des voix. Un naufrage qu’avait anticipé le député de l’Yonne Guillaume LARRIVÉ qui, dès le 23 mars dernier, appelait à construire une nouvelle majorité avec les Marcheurs en cas de défaite de la présidente du Conseil régional d’Ile-de-France. Un appel du pied à Emmanuel MACRON qui en a fait tousser plus d’un dans le camp des Républicains. Cela lui vaudra peut-être un strapontin ministériel en cas de victoire de son poulain. Car en politique comme ailleurs, mieux vaut être dans les premiers sur la ligne de départ... Une opportunité qu’avait su en 2017 saisir un autre élu icaunais, Jean-Baptiste LEMOYNE, le plus rapide à « dézinguer » son camarade d’alors François FILLON et à rejoindre le camp du futur président. Un ralliement qui lui valut le 21 juin de la même année d’être nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le DRIAN sous le gouvernement d’Edouard PHILIPPE. Reste à savoir en cas de défaite de Marine LE PEN, s’il y aura assez de sièges pour tout le monde autour de la table du premier Conseil des ministres pour récompenser tous les convertis de la dernière heure…

 

 

Mardi

 

Les candidats passent, les affiches demeurent… Exit Éric ZEMMOUR mais ses supporters les plus zélés ont joué de la colle et du pinceau jusqu’au dernier moment avant le premier tour des présidentielles. De prime abord, l’on pourrait imaginer que les amateurs du groupe « L’Entourloop » avant son passage au Silex à Auxerre le 15 avril dernier, aient voulu saboter la campagne du candidat populiste et pétainiste en juxtaposant des affiches pour leur donner un message subliminal et destructeur… Il n’en est rien ! A y regarder de plus près, l’on découvre que c’est bien l’équipe de campagne de ZEMMOUR qui a recouvert en partie seulement les affiches du groupe de reggae et hip hop pour délivrer ce salutaire avertissement… On ne leur connaissait pas un tel sens de l’humour. A moins qu’il s’agisse d’un sursaut de lucidité !

 

 

Mercredi

 

Marine Le PEN est arrivée en tête à l’issue du premier tour dans plus de 75 % des communes icaunaises, renforçant un peu plus l’ancrage à droite de notre département, dans sa composante la plus extrême. Après avoir rayonné dans le Nord Sénonais, le drapeau bleu marine flotte désormais aux quatre coins du territoire. De Branches à Domats, en passant par Brienon, Chailley ou Saint-Agnan, la candidate du RN dépasse même la barre des 40 % dans 66 communes. De l’autre côté de l’échiquier, Jean-Luc MELENCHON obtient plus de 20 % des suffrages dans 72 communes, avec parfois de surprenantes confrontations, comme à Junay, commune du Tonnerrois, où le candidat de la France Insoumise obtient près de 44 % des suffrages alors qu’a Tronchoy, distante de seulement quelques kilomètres, il franchit avec peine la barre des 8 % contre 40 % à sa rivale !

 

 

Jeudi

 

Alain FERRANDI et Pierre ALESSANDRI, membres du commando Erignac et condamnés pour cela à la réclusion criminelle à perpétuité ont été rapatriés en Corse. Ils finiront de purger leur peine dans une prison insulaire. Une décision faisant suite à la levée par le Premier ministre Jean CASTEX, de leur statut de « détenu particulièrement surveillé », en réponse à l’agression mortelle d’Yvan COLONNA qui avait suscité une flambée de colère dans toute l’île. Ironie de l’histoire, c’est justement pour ne pas avoir été « particulièrement surveillé », que l’assassin du préfet ERIGNAC a pu être victime d’un codétenu dans sa prison d’Arles…   

 

Vendredi

 

Un passant facétieux a tagué la vitrine de l’antenne auxerroise d’Europe Ecologie Les Verts. Un « raté » lourd de signification sans que l’on sache très bien s’il visait le candidat Yannick JADOT ou l’écologie en général… Si l’on en juge par le constat dressé le 04 avril dernier dans le rapport du GIEC concernant le réchauffement climatique, c’est toute la planète qui risque de « rater » son avenir et en l’occurrence, pas de second tour pour rattraper la mise !

 

 

Samedi

 

C’est un pays à deux heures d’avion de la France, particulièrement prisé de nos compatriotes. Le tourisme marocain contribue pour près de 10 % du PIB et le secteur est particulièrement meurtri après deux ans de pandémie et une baisse drastique des recettes en devises. Pour autant, comme ailleurs, les prix des carburants ont flambé ces dernières semaines. Il n’est pas rare de trouver le litre de gazole à plus de 13 dirhams, soit un peu moins de 1,30 euros. Des chiffres qui pourraient en faire rêver plus d’un mais qui, ramenés à ceux du salaire minimum marocain fixé à 280 euros et du salaire moyen ne dépassant pas 375 euros laissent à réfléchir et font relativiser nos soucis du quotidien…

 

 

Dimanche

 

Dans tout juste une semaine, les électeurs auront tranché. En se concentrant sur son discours social, la candidate estampillée Rassemblement National aura-t-elle réussi à faire oublier ses relations sulfureuses avec un Vladimir POUTINE ou un Viktor ORBAN…? Prêt à souscrire un nouveau bail, le locataire du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré parviendra-t-il enfin à attirer le vote populaire… ? Pour qui le sens interdit… ? Gare toutefois à ce que l’affrontement entre le populisme et le libéralisme classique ne débouche sur une France coupée en deux, avide d’un troisième tour dans la rue, ou sur les ronds-points !

 

Dominique BERNERD

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil