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Paris-Nice, ce sont 1 088 kilomètres ferroviaires par la voie classique du PLM. C'est aussi une course cycliste renommée,  symbole du début de saison. Dans la cité des « maillotins », ce nom évoque un établissement connu de longue date : dès les années 50 dans le guide Michelin. Ses chambres comportaient alors le chauffage central, la salle de bains avec bidet à eau courante ! En 1955, il y avait aussi trois tables étoilées à Joigny : le « Modern'Hôtel » des frères GODART, « L'Escargot », mais aussi la « Rôtisserie jovinienne », sise route de Montargis…

 

JOIGNY : Notre « Paris-Nice », quant à lui, sera référencé au Michelin jusqu'au milieu des années 80. Plus tard, viendra à sa tête, un jeune couple valeureux Claire (une fille GODART) et David, son mari en cuisine. Comme Serge LAMA qui chantait aimer les ports de l'Atlantique, c'est au bord de l'eau saline qu'ils se sont désormais établis. 
En ce début août,  on penserait légitimement s'installer en terrasse, jouxtant le pratique stationnement. Las ! Ce jour-là, une sorte de « mousson icaunaise » en décida autrement ! A l'entrée, un panonceau indiquait le changement de propriétaire. En poussant la porte, on aperçut Auguste le jeune chien débonnaire de la maison, qui telle une sorte de maître d'hôtel canin, faisait discrètement le tour des tables !

 

 

L’ADN de la maison : des assiettes bien copieuses !


La salle est lumineuse. Elle est aux couleurs du moment (gris et variante) et décorée de diverses cartes des terroirs vineux de France. C'est alors que, fort élégamment, le verre de vin au verre commandé pour l'apéritif est servi à la bouteille (et non point apporté directement depuis l'office... comme trop souvent).
Divers menus sont proposés au déjeuner : l'ardoise du jour (22 euros) et le menu découverte, sans oublier celui intitulé « La Cuisine du Paris-Nice » qui fut mon choix. Le service s'active, il est efficace et sans précipitation. 
Un des invariables « ADN » de la maison, ce sont des assiettes copieuses, peut-être un peu trop parfois d'ailleurs ! En entrée, l'original crumble d'escargot est apprécié.  Je choisis l'indémodable salade César, un classique des tables du monde entier, créé voici un siècle au Mexique, par le chef Cesare GARDINI. Ce plat est bon. Son assaisonnement douceâtre s'éloigne de la recette originelle. Mais, cette entrée est plaisante et inattendue avec ses lardons fumés.

 

 

 

 

 

Un flan de légumes aussi insipide que pâteux…


En plat, le vol au vent de la mer m'a quelque peu déçu. L'assiette me semble un brin trop copieuse (lieu noir, saumon, moule...) et ce, même pour un convive au solide coup de fourchette, suivez mon regard ! Quant au feuilletage, il est tout détrempé,  car baignant dans la sauce. Il perd ainsi de sa croustillance, mais aussi  de son intérêt. C'est dommage. Car, la sauce est bonne, et un brin plus travaillé, ce plat gagnerait quelques lettres de noblesse !

Quant au flan de légumes, c'est à l'unisson que nous pouvons écrire...qu'il n'est franchement pas terrible. Il est aussi insipide que pâteux. Comme le disait antan fort légitimement,  M. PAUL, le général de GAULLE de la gastronomie française, « de temps en temps, les cuisiniers devraient goûter leur cuisine ! ». En effet, ce flan n'a pas sa place dans cet agréable restaurant, me semble-t-il...

 

 

La tarte Tatin : un régal qui mérite le détour !


En dessert, la tarte tatin est délicieuse. La pâte beurrée est délicatement croustillante. Les pommes sont compotées, comme il le faut. La boule de glace surmontant ce bon dessert semble aussi superflue qu'inutile, car la vedette gourmande de cette fin de repas, c'est bien elle, cette tarte, une pâtisserie solognote très ancienne, mise à la mode par les sœurs TATIN en leur hôtel-restaurant de Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher), département popularisé aussi par la chanson de l'excellent Michel DELPECH ! ). Voici un siècle, CURNONSKY, prince des gastronomes, contribua à la faire connaître lors de son tour des provinces gastronomiques !
La poursuite du parcours de cet établissement réputé depuis de longues années  fait plaisir aux Joviniens, mais aussi à tous les autres ! Sur la route de Paris, Nice (ou d'ailleurs), il fait bon s'y arrêter ! 

 



En savoir plus :

Les - : désolé,  mais ce flan de légumes, c'est non ! Il n’est pas au niveau de l'ensemble du repas.

Les + : le vin au verre est servi à la bouteille. On a apprécié le service des miettes enlevées avant le dessert !

 



Contact :

Hôtel-Restaurant Le Paris Nice

8, Rond-point de la Résistance

89300 JOIGNY

Fermé le lundi

Tel : 03.86.62.06.72.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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Il ne fait pas bon prendre un verre, histoire de se désaltérer à l’heure de l’apéritif, sur le parvis de la basilique Marie-Madeleine, haut-lieu du patrimoine spirituel de la « Colline Eternelle » ! Après le coup de chaleur pour gravir avec peine et à pied l’unique voie d’accès de Vézelay menant au célèbre édifice, fleuron de l’art roman, c’est le coup de bambou, côté tarifs, si l’on désire tremper ses lèvres dans un verre contenant une salvatrice boisson !

 

VEZELAY : Les voies du Seigneur sont impénétrables, dit-on avec une certaine religiosité. Mais là, dans le cas présent, le coup du sort semble être fatal aux pauvres consommateurs que nous sommes. Celles et ceux qui sont désireux d’étancher leur soif et profiter du point de vue en toute sérénité, permettant de contempler l’immense portail de la magnifique basilique qui renferme dans sa crypte les reliques de la sainte, ayant donné son nom à l’édifice multiséculaire.

Il faudra, en effet, débourser pas moins de 9 euros (fichtre !) chez l’unique établissement ayant pignon sur rue sur le parvis de la basilique, accueillant touristes et pèlerins, pour la dégustation, à titre d’exemple, du fameux apéritif, « sanctifié » régulièrement dans nos colonnes par notre chroniqueur gastronomique Gauthier PAJONA – le célèbre « Américano », breuvage à l’amertume délicatement prononcée -, et encore, au vue de la quantité servie du précieux liquide dans sa version minimaliste avec moult glaçons et zestes d’orange, le mot dégustation prend ici une dimension presque « quasi mystique » !

 

 

Qui parle de  baisse des prix et d’inflation maîtrisée dans ce pays à l’heure où le tourisme est à son paroxysme estival !?

Et si en plus de cela, la dose proposée à la consommation par l’estaminet se résume à la portion congrue au fond du verre, pas si sûr que les gogos que nous sommes tous se laisseront piéger deux fois de suite dans le même endroit !

A moins que les prières adressées à Marie-Madeleine ne viennent changer les règles du jeu de ce commerce d’attrape-touriste, exagérément inflationniste qui se répand comme de la mauvaise herbe dans les sites réputés par leur fréquentation…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Huit cents. Pas un de plus, pas un moins. Mais, au bout du compte, c’est une collection d’objets hétéroclites et insolites de par leur diversité et leur provenance qui est présentée là. Phileas peut donc endosser le titre honorifique de « sauveur » - le Messie dans le langage divin ! – de ces innombrables cadenas, accrochés çà et là sur le Pont des Arts de la capitale hexagonale, arborant autant de messages d’amour éternels, entrelacés et gravés dans le métal. Une exposition à découvrir au Musée Romain Rolland de Clamecy jusqu’au 13 août prochain…

 

CLAMECY (Nièvre) : Phileas FIQUEMONT est un « sauveur ». Presque au sens « biblique » de l’expression ! Un « Messie » des temps nouveaux qui est venu au secours de ces centaines de cadenas – objets ô combien ordinaires – accrochés sur les grilles du Pont des Arts de Paris par une myriade de touristes venus des quatre coins de la planète pour y clamer leur amour. Amour de l’autre, l’être aimé(e) dont la pose de ce petit objet si familier qui aide à protéger des secrets et son territoire en obstruant toute tentative de pénétration dans la vie intime.

Lors de ses diverses pérégrinations sur le fameux pont parisien, Phileas s’est ému de la situation d’alors : enlever tous ces objets mémoriels le plus vite possible qui garnissaient le Pont des Arts ; c’était le choix de l’équipe municipale. En juin 2015, le garçon, originaire de l’Yonne, coach et artiste dans sa tête et son cœur, a pu en prélever huit cents exemplaires. Une paille alors que la fameuse construction enjambant la Seine en accueillait plus d’un million de ces cadenas.    

 

 

Aujourd’hui, il écrit la suite de l’histoire, si pittoresque et atypique qui fit la une des médias de la planète, en exposant ses « trophées ». Ces cadenas de l’amour, sauvés par Maître Phileas – le prénom idoine pour vivre de pareilles aventures qui n’auraient pas déplu à Jules VERNES – sont dévoilés pour la première fois sous les projecteurs médiatiques dans des compositions que l’artiste, vivant depuis peu à Armes, souhaite partager.

Ils sont accueillis au Centre culturel du Musée Romain Rolland de Clamecy jusqu’au 13 août. Le public y découvrira des œuvres présentant des fragments de grilles, identiques à celles d’origines, proposant un flash-back sur le Pont des Arts à l’époque. Nous aurons l’opportunité d’en reparler…

 

 

En savoir plus :

Exposition Les Cadenas d’Amour de Paris sauvés par Phileas

Du 01er au 13 août

Musée Romain Rolland de Clamecy

De 15h à 19 h

Renseignements : www.cadenasdamour.paris

Instagram @cadenasdamourparis

Facebook @cadenasdamourparis 

 

Thierry BRET

 


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Pour nombre d’Auxerrois, le maréchal DAVOUT n’évoque tout au plus qu’un boulevard, souvent engorgé aux heures de pointe. Sans même imaginer que depuis plus d’un siècle, un musée illustre la mémoire du natif d’Annoux, non loin d’Avallon. Lui qui fut l’un des plus fidèles de l’Empereur. Située dans l’ancien Palais des comtes d’Auxerre, juste derrière la mairie, la salle d’Eckmühl regroupe depuis 1882 un ensemble de collections léguées à la ville par sa fille, Louise-Adélaïde de BLOCQUEVILLE.

 

AUXERRE : A ces collections permanentes est venue se greffer cet été une exposition retraçant l’enfance et le parcours militaire de celui qui fut aussi duc d’Auerstaedt et prince d’Eckmühl. Détracteurs de Napoléon et de l’Empire, s’abstenir ! Pour tous les autres, ces deux expositions sont à consommer sans modération.

Est-ce son caractère tempétueux, voire « difficile », qui valut à Louis-Nicolas DAVOUT le surnom élogieux de « Maréchal de fer », ou n’était-ce que le pendant de celui donné à l’ennemi juré, anglais de son état, le duc de WELLINGTON, alias le « Duc de fer »… ? Qu’importe, l’histoire tranchera !

Mais pour le commissaire de l’exposition et président de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, Alain CATTAGNI, une chose est certaine : « ce fut l’un des plus grands soldats de France, pas loin de penser que ce fut même le premier, réunissant toutes les qualités de stratégie et d’organisation militaire, un très grand homme… ». A tel point dit-on, que l’empereur en était un peu jaloux !

 

 

L’incroyable parcours d’un jeune homme de 23 ans promu général !

 

Né « d’AVOUT » en 1770, (une particule envolée prudemment à la Révolution !), issu d’une noblesse d’épée peu fortunée, le jeune Louis-Nicolas fut élève du collège bénédictin d’Auxerre, avant que ses aptitudes ne le fassent intégrer l’Ecole militaire supérieure de Paris. Promu général de brigade à seulement 23 ans, il fut de toutes les campagnes napoléoniennes, avant d’être élevé neuf ans plus tard à la dignité de maréchal d’empire par celui qui, devenu empereur, le considérait comme le meilleur d’entre tous.

Au fil des vitrines de l’ancienne bibliothèque d’Auxerre, restaurée et rouverte pour l’occasion, plus de 150 objets et documents témoignent du parcours du jeune maréchal, en une scénographie mêlant enfance familiale, fastes de l’empire et guerres napoléoniennes. Cahier du jeune écolier DAVOUT, parchemin signé de l’empereur lui octroyant le titre de duc d’Auerstaedt, chocolatière de campagne en vermeil (la guerre oui, mais en première classe !), malle de voiture, correspondances…, autant de vestiges précieux prêtés pour l’occasion.

Sans oublier les souvenirs liés directement à Napoléon comme ce lit portatif utilisé lors de la campagne de Prusse, dont la petite taille rappelle indirectement celle de l’empereur, ou cette assiette siglée « Manufacture de Sèvres », qui accompagna l’Aigle déchu dans son exil de Sainte-Hélène. Nul besoin de partager la chose militaire pour apprécier la visite, il suffit de se laisser guider par le fil de l’Histoire, celle avec un grand « H » !

 

 

En savoir plus :

Deux expositions à visiter conjointement :

1ère salle : « Salon de la guerre » dans l’ancienne bibliothèque d’Auxerre, jusqu’au 27 août prochain.

2e salle : « Salon de la paix » (ou « fastes de l’empire »), en la Salle d’Eckmühl (collections permanentes).

Du mardi au dimanche : de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.

Entrée libre et gratuite

Place du Maréchal Leclerc à Auxerre.

 

 

Les plus :

Plus de 150 objets et documents sont exposés dont nombre d’effets personnels du maréchal DAVOUT.

L’érudition et la grande disponibilité de la guide accueillant le public lors de la visite de la salle d’Eckmühl.

Les moins :

Pas de climatisation adaptée aux collections présentées, que ce soit dans l’ancienne bibliothèque ou la salle d’Eckmühl et par temps de canicule, il fait vite chaud !

Une signalétique extérieure pour le moins discrète et des lieux pas faciles à trouver pour le touriste de passage, d’autant que la porte principale reste fermée et que la sortie est dissociée de l’entrée…

 

Dominique BERNERD

 

 


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De lourds nuages menaçants plombent de leurs teintes grisées le ciel auxerrois en tout début d’après-midi de ce jeudi. Pas de pluie, néanmoins. Mais, l’averse pourrait surprendre la soixantaine de personnes groupées près des portes automatiques de la surface commerciale. Les banderoles se déploient. Les slogans sont scandés par la foule. En majeure partie composée de retraités. La marche vers l’hôtel de ville peut alors s’élancer. Une étape contestataire de plus contre la fermeture du supermarché des Hauts d’Auxerre…

 

AUXERRE: Il nous l’avait promis la semaine dernière, le collectif des Hauts d’Auxerre contre la fermeture du centre commercial des quartiers de Saint-Siméon et de Sainte-Geneviève (Intermarché) a tenu parole en maintenant le rassemblement de ce jeudi après-midi, permettant la constitution d’un cortège revendicatif – il était encadré par les forces de l’ordre dans la pure légalité – et son déplacement vers le cœur de ville, destination finale le parvis de la mairie.

Avec la même fougue orale qu’il y a sept jours, Gérard BATTREAU, animateur de ce regroupement de riverains mécontents de la suppression du seul supermarché sur ce périmètre important qui accueille près de dix mille habitants, rappelait juste avant que le cortège ne s’ébranle les slogans protestataires spécifiques à crier tout au long d’un parcours assez atypique qui d’ordinaire n’est guère emprunté par des manifestations sociales.

Sous l’œil curieux de quelques badauds poussant leur chariot de courses et de la caméra de nos confrères de France 3, le défilé démarra dans une humeur maussade, aussi triste que la voûte céleste de l’instant dont la noirceur devait s’assombrir davantage encore au fil des minutes. Prémonition ?

 

 

Cinq doléances formant un cahier de revendications remis en mairie…

 

Parmi les notes de couleurs vives que l’on pouvait apercevoir çà et là hormis quelques drapeaux d’un rouge écarlate du Parti Communiste, celles du petit dépliant jaune vif distribué au plus grand nombre, reproduisant les cinq doléances retenues par ce collectif de défense des résidents de ces quartiers auxerrois qui se sentent délaissés.

Des doléances votées la semaine dernière au même endroit et à main levée par les personnes insatisfaites de la situation, lors d’un ersatz d’assemblée générale extraordinaire tenu en direct. Des personnes au nombre de 150, tout de même, s’étaient prononcées à l’unanimité sur chacun des points énoncé par Gérard BATTREAU déjà à la manœuvre.

 

 

Rappelons-en brièvement le contenu. La substitution d’Intermarché qui clôturera de manière définitive ses portes au 31 août par un commerce alimentaire ; la présence de navettes gratuite et pluri-journalières permettant de desservir les différents quartiers de ce secteur septentrional d’Auxerre ; la disposition de locaux dans les maisons de quartiers pour que les milieux associatifs puissent s’y réunir gracieusement ; la tenue d’un conseil municipal extraordinaire afin que ce dernier traite de ces doléances et la présence lors de permanences hebdomadaires des élus municipaux porteurs d’informations sur la vie de ces quartiers. Un cahier de revendications déposé, depuis plusieurs jours, à l’hôtel de ville d’Auxerre. Pour l’heure, il est demeuré lettre morte.

 

 

Près de trois mille signataires d’une pétition contre la fermeture…

 

Parallèlement, le collectif a mobilisé la population des Hauts d’Auxerre à sa cause, lançant une pétition manuscrite ayant recueillie en l’espace de six jours près de 3 000 paraphes sur un petit stand placé dans la galerie marchande du supermarché visé par la fermeture.

On notera, nonobstant, la présence de deux élus de l’opposition municipale et communautaire parmi le cortège : l’écologiste et NUPES Florence LOURY, et Mathieu DEBAIN. L’élu souhaitait ardemment apporter son soutien aux habitants de ces quartiers, de par sa présence physique.

« Handicapés, retraités, tous oubliés ! » éclataient alors en chœur sur le parking du centre commercial au funeste destin. Le slogan était couplé par une autre variante de la même teneur, « Intermarché ne doit pas fermer ! ». Déterminés à faire entendre leurs voix, les manifestants se mirent alors en marche d’un pas dynamique, accompagnés des représentants des forces de l’ordre, en croisant intérieurement les doigts pour qu’ils soient enfin écoutés et entendus…

 

Thierry BRET

 

 


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