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Le 11 juillet 2024, l’Yonne verra la flamme olympique traverser son territoire au cours de plusieurs étapes lors d’une journée d’exception qui s’annonce déjà mémorable par son intensité, ses animations sans doute proposées par la vie associative et sportive, le possible engouement du public (?), son originalité visuelle. Mais, c’est sûr : les Jeux de Paris ont déjà débuté dans notre département avec cette vaste campagne d’affichage qui est placardée sur les abribus des villes principales. Histoire d’égrener peut-être le compte à rebours qui nous rapproche de l’évènement ?   

   

Lundi 

C’est un drame qui se joue à moins de 2h30 d’avion de Paris. Selon l'ONG « Human Rights Watch », plus d’un millier d’exilés d’Afrique subsaharienne ont été déportés par les forces de sécurité tunisiennes dans une zone militaire désertique bordant la frontière libyenne, sans eau ni nourriture. Déjà 27 migrants ont été retrouvés morts de soif et plus d’une centaine sont « portés disparus ». La conséquence d’une flambée de violences racistes abondée par les propos xénophobes du président Kaïs SAIED à leur encontre. Des naufragés de l’existence qui jusque-là, survivaient en travaillant dans les champs pour moins de 20 dinars par jour (environ 6 euros). Peu d’échos dans les médias, à l’exception d’un reportage diffusé le 03 août dernier, sur « France 2 », avec cet avertissement éloquent en préambule : « Attention, certaines images peuvent heurter les plus sensibles »… Combien de temps encore, continuerons-nous à regarder ces femmes et ces hommes mourir sous nos yeux, dans  l’indifférence et le silence ? Devenue au fil des années une destination touristique majeure du bassin méditerranéen, la Tunisie est aussi appelée « pays du jasmin », du nom de cette fleur blanche emblématique, symbole de pureté, de douceur de vivre et de… tolérance !

 

 

Mardi

Deux ans aujourd’hui que Kaboul est tombée aux mains des talibans. Une prise de pouvoir qui a entraîné le pays dans une crise économique et humanitaire sans pareil et fait de l’Afghanistan une prison à ciel ouvert où les droits et libertés des femmes n’ont depuis, cessé de diminuer. En décembre dernier, l’ancien ambassadeur de France à Kaboul, David MARTINON était l’invité des « Conversations de l’Abbaye » à Auxerre, louant le travail mené par le gouvernement d’alors pour organiser l’exfiltration du plus grand nombre possible de ressortissants Afghans. Omettant dans son discours d’évoquer ces centaines de supplétifs, anciens auxiliaires de l’armée française, restés sur place avec leurs familles, à l’issue du pont aérien mis en place. Abandonnés à leur sort, combien depuis ont été arrêtés, torturés, voire exécutés sommairement, pour cause de « trahison » ? Un tragique scénario qui n’est pas sans rappeler le massacre des Harkis « oubliés » par les autorités françaises au lendemain de l’indépendance algérienne. Lorsque l’Histoire bégaie, ce n'est jamais à son avantage…

 

 

Mercredi

De jeunes voyageurs en partance pour l’Islande bloqués à Orly, sans aucune alternative ni solution d'hébergement proposée, après s’être vu notifier par la compagnie Transavia l’annulation de leur vol juste avant le décollage… Des passagers Ryanair abandonnés à leur retour de vacances à Liège, faute d’avoir pu se poser à Beauvais avant la fermeture nocturne de l’aéroport… Des adeptes de la société autocariste FLIXBUS « oubliés » sur une aire d’autoroute, à l’image de cette personne en situation de handicap, dont le voyage entre Besançon et Paris s’est achevé près d’Auxerre… Autant d’anecdotes pour témoigner des « limites du low-cost » en matière de voyages et de la considération toute relative portée aux personnes transportées. Le pire est peut-être à venir, quand on sait qu’il y a quelques années, le patron de Ryanair, Michael O’LEARY, envisageait de supprimer trois rangées de sièges et des toilettes à l’arrière de ses appareils, pour y faire voyager debout une cinquantaine de passagers… Inventant de fait les premiers « wagons à bestiaux » volants !

 

 

 

Jeudi

C’était jour de rentrée ce jeudi à la Réunion. Un évènement qui justifiait sans nul doute le déplacement sur l’île du nouveau ministre de l’Education, Gabriel ATTAL, même s’il est permis de penser que faire plus de 22 000 kms pour un séjour n’excédant pas 48 heures mérite un zéro pointé en matière de bilan carbone ! Par-delà les discours et déclarations de circonstance, l’on retiendra surtout de ce premier voyage officiel, la bourde de l’ancien porte-parole du gouvernement au sujet de « l’immigration mahoraise » frappant la Réunion. Oubliant un peu vite que Mayotte appartenait à la France depuis 1841 et que l’île avait même statut de département depuis mars 2011 après un référendum organisé deux ans plus tôt. L’élève ATTAL a semble-t-il encore du pain sur la planche en matière d’histoire et géographie ! Si ses futures déclarations sont du même tonneau, l’on attend avec impatience et gourmandise un éventuel voyage en Corse…

 

Vendredi

 

Incontournables du paysage parisien, cher au cœur des touristes, les bouquinistes des quais de Seine sont sommés par la préfecture de démonter avant l’été prochain leurs célèbres boîtes vertes, au motif de sécuriser les abords du fleuve pour la cérémonie d’ouverture des prochains Jeux Olympiques. Sans que l’on sache encore si elles reprendront par la suite la place qu’elles occupent pour certaines, depuis 1859. De « vieilles dames » trop fragiles pour un déménagement qui risque bien de leur être fatal…

 

 

Samedi

Depuis Atlanta en 1996, la firme Coca-Cola a pris l’habitude tous les quatre ans, de déclarer sa flamme aux Jeux Olympiques. Cette année-là, pas moins de 125 millions de dollars furent ainsi consacrés à sa publicité, dont plus de 40 millions pour obtenir le droit d’être fournisseur exclusif des boissons vendues dans les enceintes sportives. Déjà partenaires des JO 2024, la firme d’Atlanta parrainera également le relais de la flamme qui sillonnera l’Hexagone. Une flamme prévue passer dans notre département le 11 juillet prochain, comme en atteste cette campagne d’affichage à l’ombre des abribus auxerrois. Votre idéal olympique, vous le préférez comment… ? « Light », « Cherry » ou « Sans sucre » !

 

 

Dimanche

Présenté en comparution immédiate le 11 août dernier devant le tribunal correctionnel de Tours, un homme de 23 ans est soupçonné d’avoir une semaine plus tôt mis le feu à une vingtaine de poubelles, occasionnant au passage l’incendie de treize véhicules et de quelques façades de maisons. Placé en détention provisoire, dans l’attente d’une expertise psychiatrique, il sera jugé le 20 septembre prochain… Une info des plus banales après les émeutes ayant embrasé tout le pays en juillet dernier, à ce détail près que le présumé pyromane, fils d’un major de police était lui-même policier-adjoint à Vierzon depuis quatre ans et devait entrer en septembre à l’école de Police de Rouen. Sans doute ce que l’on appelle avoir le « feu sacré » !

 

Dominique BERNERD

 


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Elle a de la suite dans les idées, la jeune entrepreneuse de Saint-Bris-le Vineux ! Encore toute auréolée par ses quatre distinctions honorifiques obtenues à Charolles le mois dernier, au Concours des fromages fermiers de Bourgogne, Claire GENET innove sur son exploitation si particulière qui a éclos il y a trois ans. Un distributeur à fromages (mais aussi d’autres spécialités du cru) est fonctionnel depuis quelques jours. Histoire de régaler 24h/24 les férus des bons produits de notre terroir…

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Ses yeux à la délicate couleur marron en pétillent de joie malgré l’âpreté de la lumière, trop vive à cette heure de la journée ! Fière de la récente installation – l’appareil a été posé à l’entrée du site vendredi dernier -, Claire GENET dévoile sous la chaleur estivale un brin caniculaire l’une de ses toutes dernières nouveautés.

Un distributeur automatique de produits du terroir, faisant forcément la part belle à ses admirables crottins de chèvre, issus de sa production, si savoureux en bouche à la dégustation.

Ce précieux auxiliaire à la vente et à la découverte des produits locaux est accessible à tout moment par le consommateur, puisque positionné hors de l’enceinte de la Ferme d’Ultéria, sur la route menant vers Saint-Bris-le-Vineux.

Un endroit connu et reconnu de tous les amoureux de ce concept éthique si vertueux, incarné par MOBIL WOOD et d’autres structures entrepreneuriales, accueillies sur le site.

Dont la structure portée par la tourbillonnante Claire GENET qui n’arrête pas une minute de se mouvoir malgré la rigueur des températures excessives, entre la traite et la nourriture de son cheptel – 168 biquettes en élevage, tout de même ! -, sa présence dans le show-room pour y vendre des spécialités, de multiples activités ludiques et touristiques auprès des visiteurs de passage, sans omettre la gestion administrative et comptable de la société…

 

 

Une entreprise qui bénéficie du plan « France Relance »

 

Bref, une vraie « Wonder Woman » de l’activité agro-alimentaire locale qui, à son échelle, réussit tout ce qu’elle entreprend. La jeune femme, titulaire d’un diplôme d’ingénieur en agronomie, n’est âgée que de trente-cinq ans…Prometteur !

Mais, c’est aussi pour préserver une partie de son précieux temps entre vie professionnelle et vie familiale que la cheffe d’entreprise a souhaité installer sur site cet appareillage utile à la consommation directe.

Le principe est d’une limpidité, claire comme de l’eau de roche. Requérant l’usage d’une carte bancaire pour les paiements, il suffit simplement de choisir le produit de son choix comme un distributeur de boisson classique par le biais d’une commande numérique afin d’enclencher l’ouverture du petit sas facilitant l’accès à la marchandise réfrigérée.

Outre les crottins de chèvre, le consommateur découvrira toute une palette de spécialités locales comme les confitures de la TRINQUELINETTE, les bières artisanales de la brasserie FAYYAR, des biscuits du Morvan, mais aussi la gamme de yaourts au lait de chèvre faite maison, voire des charcuteries. L’idéal en somme pour concevoir son pique-nique dans la plus pure des traditions gourmandes !

Bénéficiant du plan « France Relance », décliné par l’Etat et la Région en soutien aux entreprises, La Ferme d’Ultéria (ou la Ferme de Claire pour les puristes) profite de cette manne financière intéressante pour s’équiper en matériels facilitant la transformation et la commercialisation de ses produits.

Avec l’installation de ce premier distributeur, un nouveau palier vient d’être franchi pour la jeune entrepreneuse, plébiscitée par une clientèle qui se délecte de ses fromages…

 

Thierry BRET

 


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Ce samedi 19 août, il est 09h25 sur le quai 1 de la gare de Sens. Le TER 891223 en provenance de Paris et à destination d’Avallon y est annoncé à l’heure. Tout va bien ! Après Sens, les billets sont contrôlés : un fait suffisamment rare pour être précisé. Avant que ne survienne la surprise du jour. Et de taille, celle-là !

 

BILLET : C’est à Laroche-Migennes que les choses se gâtent. La ligne en direction d’Auxerre - Avallon n’étant pas électrifiée, les rames y circulent encore avec du gasoil.

Or, défense de rire, le plein n’ayant pas été effectué avant le départ du train, il nous faut donc quitter, nous autres pauvres voyageurs, la rame.

Peu après, des agents de la SNCF nous distribuent des bouteilles d’eau de marque « Cristalline » (merci Guy ROUX !).

 

 

Initialement prévu de trente minutes, notre retard sera finalement d’une heure et vingt minutes !?

Quatre-vingt minutes pour faire un plein de gasoil dans une locomotive, qui dit mieux côté efficacité ?

En guise de conclusion, j’ai une pensée émue pour nos navetteuses et navetteurs de l’Yonne, qui, si souvent, subissent ces inadmissibles aléas qui découlent d’un bien triste constat : le côté « j’m’en foutisme » du monde cheminot…

Gauthier PAJONA


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Le rendez-vous est devenu au fil du temps une institution incontournable que bon nombre d’édiles de l’Yonne biffent avec réel plaisir sur leur agenda automnal.  Plus de quatre décennies après leurs créations, les « Entretiens de Champignelles » attirent toujours  avec le même enthousiasme celles et ceux qui ont soif de connaissances, de découvertes et de rencontres en rapport avec leurs responsabilités d’élus. Un véritable programme de formation qui mettra le cap début novembre vers la capitale hanséatique de l’Allemagne, Hambourg…

 

CHAMPIGNELLES: La feuille de route de l’édition 2023 de ces fameux « Entretiens » - une énième variante qui prend forme au gré des ans et ne semble pas avoir pris une ride – vient d’être dévoilée ces jours-ci par son principal maître de cérémonie, Jacques GILET.

Perturbée bien malgré lui durant deux saisons par les aléas de la crise sanitaire internationale, ce séminaire aux passionnantes réflexions intellectuelles nourries par un parterre d’intervenants de belle facture, devant accueillir des élus de Puisaye-Forterre mais pas que, s’est depuis refait une belle cure de jouvence.

Ce fut un déplacement à Rome et une immersion dans l’Italie de Giorgia MELLONI l’an passé ; ce sera donc l’Allemagne et la visite de l’une de ses villes les plus caractéristiques en matière de développement économique, sise près de la Baltique, Hambourg cette année.

Accueillant les élus du secteur occidental de l’Yonne, qu’ils soient maires, adjoints, conseillers départementaux, régionaux ou parlementaires – n’est-ce pas Dominique VERIEN qui en sa qualité de sénatrice est l’une des aficionados de ces rendez-vous -, les « Entretiens » doivent permettre à tous ces décideurs de la chose publique de mieux appréhender la gestion budgétaire de leurs localités, de mieux s’insérer dans la gestion patrimoniale et de mieux s’informer sur des thématiques choisies annuellement par avance, faisant le sel de chacune de ces éditions.

 

 

Les taxes injustes ou créatives de service au menu

 

Période de sécheresse et de réchauffement climatique oblige, il sera tout naturellement question de l’eau lors de ce colloque à la puissance trois, s’étalant entre octobre et novembre. « L’eau qui n’est pas une ressource inépuisable…, un item abordé au troisième rendez-vous de cette manifestation, le 24 novembre dans la petite localité de Puisaye, au Centre de rencontre.

 

 

Un mois auparavant, soit le 24 octobre, les élus de l’ouest de l’Yonne se retrouveront au même endroit pour y évoquer le financement des communes avec deux taxes et l’appui de l’Etat aux collectivités. Parmi les intervenants du jour, le sénateur Bernard DELCROS, figure politique du Cantal, l’un des porte-étendards de la ruralité en France et membre du groupe Centriste. Il évoquera lors de sa prise de parole « les taxes injustes ou créatives de service ». Pauline GIRARDOT, secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne, assistera également à ces travaux. En outre, il sera question de la gestion du patrimoine avec un large volet abordé par les participants l’après-midi.

 

 

Immersion en terre hanséatique à Hambourg

 

Entre ces deux dates, le cap vers l’international offrira l’opportunité aux élus de Puisaye-Forterre de découvrir Hambourg, la ville hanséatique où un copieux programme de trois jours leur sera concocté.

De l’hôtel de ville avec des échanges officiels prévus avec les autorités locales à la visite du port – l’un des plus importants au monde -, sans omettre plusieurs immersions dans les communes environnantes (Rendsburg, Tornesch où la pépinière locale possède des liens très étroits avec les pépinières NAUDET installées près de Saint-Florentin !) : la délégation icaunaise devrait emmagasiner bon nombre d’informations précieuses et utiles, devant nourrir par la suite les débats de ce colloque, proposé en mode triptyque.

 

Thierry BRET

 

 


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Quelque 672 400 candidats ont finalement été reçus au baccalauréat 2023 après la session de rattrapage estivale, soit un taux de réussite de 90,9 %. Il est en baisse de 0,2 point par rapport à juin 2022. Après trois sessions perturbées par la COVID-19, l’édition 2023 se tenait pour la première fois conformément à la réforme de 2019. Elle se solde par un taux de réussite au baccalauréat général de 95,7 % (– 0,4 point par rapport à 2022), un taux de réussite au baccalauréat technologique de 89,8 % (– 0,8 point) et un taux de réussite au baccalauréat professionnel de 82,7 % (+ 0,3 point).

 

TRIBUNE : Le problème que pose la réussite au bac, c’est l’entrée à l’université. Le baccalauréat est devenu un permis pour apprendre et notre système éducatif n’a jamais été fait pour produire des jeunes opérationnels au travail. Ce constat vaut pour les collèges, lycées et autres universités. On peut noter des efforts réalisés, grâce notamment aux formations en alternance.

Quant aux nostalgiques de la trique et du bonnet d’âne, tous ceux qui pensent que leur bac est bien supérieur à celui d’aujourd’hui, ils se fourvoient dans des sentiers nébuleux. Dans les années qui précèdent 1980 (arbitrairement), le nombre de matières enseignées et les méthodes d’enseignement étaient bien plus limitées que celles d’aujourd’hui. En conséquence, on avait une connaissance plus profonde des éléments étudiés.

Pour feu le certificat d’études, on exigeait la connaissance des départements, des préfectures et chefs-lieux de cantons. Aujourd’hui, on exige de nos élèves, et ce depuis la communale, des connaissances qui couvrent un large spectre. Nous avons des bacheliers qui ont donc étudié un peu de géopolitique, la nature et l’écologie, la philosophie selon les critères les plus récents (ma génération s’est arrêtée à Platon, voir Spinoza…). Quant aux techniques liées aux découvertes de la robotique et de l’intelligence artificielle, elles sont naturellement abordées… Les jeunes doivent maîtriser l’informatique sous tous les aspects utilitaires, avoir quelques compétences en droit, ne serait-ce que pour se repérer dans leur environnement familial et scolaire…

 

 

Il faut des femmes et des hommes rationnels et compétents dans leur domaine

 

Hier, les parents attentionnés disaient à leur bambin qui se rendait à l’école : « attention quand tu traverses la rue et soit poli ». Point final ! Aujourd’hui, il faut toujours faire attention en traversant la rue et être poli, mais il faut ajouter : « ne parle pas aux personnes inconnues, si des personnes que tu connais se permettent de te toucher, si des camarades de classe te harcellent, si tu fais l’objet de rackets à la sortie de l’école ou dans la cour de récréation prévient tout de suite les profs et tes parents ! ».

Oui, plus rien n’est comparable et nos jeunes bacheliers en savent bien plus que nous quand nous avions leur âge. Mais attention, ce n’est pas non plus un blanc-seing pour écrire phonétiquement, comme dans la plupart des « SMS »…

Une réforme du bac ne s’impose pas forcément. Mais, elle doit s’inscrire dans un projet éducatif global. Quelle place donner aux arts et aux sports, quelles disciplines à prioriser ? Donner plus de liberté aux enseignants en ce qui concerne le mode pédagogique et les contenus de certaines matières…

Les professionnels de l’éducation savent ce qu’il faut  faire : les professeurs, les médecins et nutritionnistes, les psychologues, les éducateurs sportifs, et une oreille attentive auprès des parents. Dans cette réflexion, il convient d’écarter les technocrates de l’administration, les politiques et leurs affrontements idéologiques avec les syndicats… bref, il faut autour de la table, des femmes et des hommes rationnels, compétents dans leur domaine, apportant connaissance et expérience.

 

 

« Le doute est l’école de la vérité »

 

Alors prendre pour mesure d’urgence l’allongement de la durée du repas, c’est digne d’un normalien mais certainement pas d’un titulaire du certificat d’études primaires ! Quand on sait que certains incompétents de la chose publique ont trouvé comme solution, pour que les étudiants se mobilisent et viennent en classe jusqu’au bout de la saison, de faire passer le bac durant le mois de juin !

Trop simple, trop simpliste, épistémologiquement non cohérent avec les us et coutumes du ministère de l’Education… Bref, si les béotiens lambda se mettent à réfléchir…

Si Anatole FRANCE précisait « de toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure », je nous invite à méditer cette humble pensée de Francis BACON : « Le doute est l’école de la vérité… ».

 

Jean-Paul ALLOU

 


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