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C’est un véritable rituel que celui-ci. Un rituel aux origines séculaires puisque moyenâgeuses sous sa forme historique qu’aime retrouver la population de Puisaye-Forterre. Une manifestation commerciale aux savoureux relents de nostalgie et un brin bucolique où l’on flâne sur un rythme tranquille, parmi les travées marchandes sous le chapiteau, à l’affût de la nouveauté, du coup de cœur, de la surprise insolite, de l’objet fétiche. La 47ème foire exposition a été inaugurée par son aéropage de personnalités, comme à l’accoutumée. Preuve que cet évènement demeure un atout économique majeur au service de l’attractivité territoriale…

 

TOUCY : Pour rien au monde, ils ne manqueraient le jour « J » de la phase inaugurale du fameux évènement commercial de Puisaye ! « Ils » : les édiles des localités de cette contrée occidentale de notre département, fleurant bon le terroir, la proximité déclinée sous ses variantes éminemment sympathiques de l’artisanat et du commerce, mais aussi dans son  approche faite de prestations et de services. On y voit aussi des élus régionaux. Logique : Gilles DEMERSSEMAN et Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI ne sont-ils pas les « locaux » de l’étape ?! D’autant que le second est aussi le président de la communauté de communes. L’Etat est aussi représenté. Par la silhouette endimanchée du préfet de l’Yonne, Pascal JAN, arborant une pochette aux couleurs bigarrées au revers de sa veste rehaussant le pastel de sa chemise rose. Quant au maire de Toucy, Michel KOTOVCHIKHINE, il jubile et est satisfait de la tournure de l’évènement. C’est vrai que celui-ci attire chaque année toujours autant de VIP dans sa commune de prédilection.

Pourtant, les observateurs affûtés de la chose politique constatent l’absence des parlementaires. Point de député – Daniel GRENON est pourtant dans son fief, mais dixit son coreligionnaire Pascal BLAISE (Avenir Français), « il est retenu à Paris en séance officielle » -, point de sénatrice – Dominique VERIEN est représentée par son fidèle attaché parlementaire et élu de l’Yonne Kevin LEGENDRE-BONIFACE toujours aux avant-postes -, mais des élus départementaux à l’instar d’Isabelle FROMENT-MEURICE – la présidente de l’agence de développement touristique Yonne Tourisme ne manque jamais le rendez-vous – et Gilles ABRY, toujours très attaché aux racines rurales de cet évènement.

 

 

Qualité et quantité au niveau des exposants

 

Pas de doute pour Christian VIAULT, dynamique président de « Toucy Animations », cette énième édition – la quarante-septième dans sa formulation moderne – est d’un bon niveau. Tant par la qualité – il faut jeter plus qu’un coup d’œil du côté du salon des métiers d’art et de ses vingt-trois ateliers démonstratifs -, que par la quantité avec sous le chapiteau de plus en plus agrandi de la place des Frères Genet quarante-six exposants qui traduisent la vitalité certaine de la vie artisanale et commerçante de ce bassin de vie économique.

Le cortège comme à son habitude prend le temps de déambuler parmi les stands des professionnels. Tâtant le pouls d’un terrain qui aura subi bien des déboires depuis trois à quatre saisons avec les crises successives que sont celles de la COVID ou des conflits apportant leur lot de poussée de fièvre inflationniste.  En soi, la foire de Toucy est une belle bouffée d’oxygène. De l’air frais et salvateur après ces longues semaines de surchauffe !

      

Thierry BRET

 

 


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Des sacs poubelles qui jonchent le sol. Des odeurs pestilentielles qui s’en dégagent du fait des fortes chaleurs imputables à un été indien qui n’en finit pas de surchauffer les esprits et…les ordures ménagères qui trainent un peu partout à côté des bacs destinés à les recevoir : est-ce une vision futuriste ou vraiment très réaliste de ce que sera le paysage de l’Auxerrois après la mise en place des sept cents points d’apport volontaire validés il y a peu par l’Agglo ? Il y aura aussi besoin de pédagogie à distiller au niveau du civisme…   

 

Lundi  

Plus d’un siècle que l’Arménie et l’Azerbaïdjan s’en disputaient le territoire et il n’aura fallu que quelques jours pour que le pouvoir sécessionniste en place dans cette enclave du Haut-Karabakh annonce sa dissolution après l’offensive victorieuse de Bakou, entrainant le départ forcé vers la mère patrie de plus de 100 000 arméniens. Un exode forcé considéré par beaucoup comme un véritable « nettoyage ethnique ». Pour autant, quelle politique de sanctions peuvent mener les chancelleries occidentales à l’égard de l’autocrate Ilham ALIYEV, au regard des multiples accords de coopération et commerciaux contractés avec l’Azerbaïdjan au fil de ces dernières décennies ? Le président azéri a beau jeu d’évoquer une « atmosphère anti-azerbaidjanaise » au sein de l’UE, pour « sécher » le sommet européen de Grenade, consacré à la situation. S’il visait notamment dans son discours l’attitude de la France en la matière, il n’en fut pas toujours ainsi. L’Azerbaïdjan ayant su jouer d’une offensive de charme dans toutes les strates de la sphère politique et jusqu’au plus haut sommet de l’Etat français, pour se forger une image respectable. On se souvient notamment de l’édition « Fleurs de vigne » 2012 à Auxerre où le pays était l’invité d’honneur, après la réception de ses représentants en terre de Chablis…

 

Mardi

 

Figure légendaire des médias pour tous, humaniste attachant pour les uns, cireur de pompes des puissants et gens de pouvoir pour les autres, Jean-Pierre ELKABBACH aura marqué de son empreinte un demi-siècle d’audiovisuel et d’information. Nombre de ses interviews sont passés à la postérité, teintés à la fois de provocation, d’impertinence, mais aussi d’une certaine déférence. Un ton savamment travaillé, parfois avec les invités eux même ! Sa disparition sera peut-être l’occasion aussi de revenir sur ces années 90 où, PDG de France 2, il fut acculé à la démission après le scandale des centaines de millions de francs généreusement accordés aux animateurs vedette de la chaine. Pour le grand public, restera sans doute l’image de ce journaliste blême égrenant le décompte avant l’annonce de la victoire de François MITTERRAND le 10 mai 1981. Pressentant déjà qu’il serait évincé un peu plus tard, en raison de ses attaches giscardiennes. L’ironie de l’histoire étant qu’il fut déjà mis au placard de l’ORTF après mai 1968, pour avoir fustigé les « censeurs » de l’époque ! Ne lui reste plus désormais qu’à poursuivre là-haut le débat avec son compère Georges MARCHAIS, autre bête de scène s’il en est, entré dans la légende pour son célèbre « Taisez-vous, Elkabbach ! ». Des mots qui n’ont jamais existé, si ce n’est dans la bouche du troisième larron qu’était Thierry LE LURON ! Nul doute que les soirées risquent d’être animées chez Saint-Pierre !  

 

 

Mercredi   

 

Cet habitant de Cravant, ulcéré par les déjections canines retrouvées devant sa porte a trouvé la solution. Transformer le simple ramassage des « cadeaux » déposés par Médor, en un exercice salutaire pour la santé et l’esprit. L’histoire ne dit pas si la dixième leçon est offerte !

 

 

Jeudi   

 

Si le ministre de la Santé Aurélien ROUSSEAU se veut rassurant, affirmant qu’il n’y avait pas matière à une « panique générale », les punaises de lit sont rentrées dans le débat public, source de tous les phantasmes. A l’image du chroniqueur vedette de Cnews, Pascal PRAUD, s’interrogeant insidieusement à l’antenne, sur la possible relation de cause à effet pouvant exister entre immigration et recrudescence des fâcheuses « bébêtes » ! Le problème n’est pas nouveau, mais à moins d’un an de l’évènement, la panique grandit, à l’idée qu’une épidémie invasive vienne entacher les prochains Jeux Olympiques. La députée LFI Mathilde PANOT est montée au créneau sur le sujet depuis six ans déjà, mais en vain. Sans doute que ses alertes manquaient de « piquant »… Punaise !

 

Vendredi  

C’est un musée à l’écart du temps, ignoré bien souvent des touristes de passage. Situé rue de la Montagne Sainte-Géneviève, dans le Ve arrondissement parisien, le musée de la Préfecture de police retrace dans ses vitrines les grands évènements de l’histoire de France au travers de ses crimes et faits divers. Dans l’une d’elles, un pan d’histoire icaunaise, avec l’œilleton et le palan utilisés par le « bon » docteur PETIOT dans ses crimes, natif d’Auxerre et maire de Villeneuve-sur-Yonne. A quand un « Serial Killer tour » organisé sous les auspices de Yonne Tourisme ?  

 

   

Samedi 

Cette photo prise sur le parking de la Tournelle, au pied du pont du même nom augure-t-elle de ce que sera le paysage auxerrois après la mise en place des 700 points d’apport volontaire décidée par une majorité d’élus communautaires ? L’avenir le dira… Reste à s’interroger sur le fait que l’un des bacs de réception soit HS et recouvert d’une pudique bâche de plastique. Le dispositif souffrirait-il déjà de défaillances ? 

 

Dimanche

Les services de contre-espionnage israéliens n’ont encore une fois rien vu venir. Déjà mis à mal il y a tout juste 50 ans par une attaque sans précédent, menée conjointement par l’Egypte et la Syrie, le 6 octobre 1973, jour de Yom Kippour, fête ô combien symbolique du calendrier juif, le pays s’est vu hier matin attaqué par des terroristes palestiniens venus de la bande de Gaza voisine. Plusieurs centaines de morts déjà dénombrées, parmi lesquels de nombreuses femmes et enfants, sans que l’on sache où s’arrêtera le sinistre décompte. Les militants du Hamas ont rallumé à leur manière les bougies de ce cinquantième anniversaire, mettant le feu à toute une région, dans un contexte explosif. Quant au trentième anniversaire des accords d’Oslo, qui avait fait naître un instant l’espoir d’une paix durable entre les deux peuples, il y a longtemps que les bougies sont éteintes…

 

Dominique BERNERD

 


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Ils étaient un peu plus de 300 manifestants à battre le pavé auxerrois vendredi après-midi pour réclamer des hausses de salaires et de pensions, face à un pouvoir d’achat mis à mal par l’inflation. Un chiffre qui est bien en deçà des manifestations du printemps contre la réforme des retraites. Même si, la détermination est identique…

 

AUXERRE : « Puisqu’on n’a pas défini d’ordre, la CGT va partir en premier et après que les meilleurs nous suivent ! ». Il est près de 14h30 quand Véronique DEGOIX-GUTTIN, secrétaire de l'Union départementale de la CGT de l'Yonne, donne le signe du départ. Ce n’est pas la foule des « grands soirs ». A peine quelques centaines de personnes, mais toutes sont venues crier leur colère face à l’austérité et l’inflation galopantes. Leur inquiétude aussi, pour celles et ceux en passe de prendre prochainement leur retraite, à l’image de Pascal, salarié dans le public, au salaire de 2 200 euros net par mois.

Presqu’un « nanti » aux yeux d’un smicard, mais derrière les chiffres, la réalité de ce que sera sa retraite dans quelques mois : « après 45 ans de boutique, on me promet grassement 1 700 balles par mois. Je suis locataire, avec 500 euros de loyer, voyez ce qu’il va me rester ! ».

Pour Magalie, agente des douanes, également militante à la CGT, la baisse du pouvoir d’achat n'est pas une vue de l’esprit : « moi je gagne 2 000 € par mois et je me prive déjà, alors on imagine bien qu’en dessous, c’est encore pire… ». Premier touché, le budget alimentation : « au niveau bouffe, la viande, c’est terminé ! ». 

 

 

Des badauds peu enclins à rejoindre le cortège…

 

L’itinéraire est modeste et le cortège s’étire lentement, au son d’une playlist qui a déjà fait ses preuves, « motivés, motivés, soyons motivés… ». La place de la préfecture est déjà en vue, bientôt la fin du parcours : « ne nous regardez-pas, rejoignez-nous ! ». Un mot d’ordre sans grand succès, les badauds semblant plus enclins à rejoindre une terrasse ombragée où se désaltérer qu’à battre le pavé.

A peine plus de 20 ans chacun, Axel et Damien participaient pour la première fois à une manifestation, confrontés eux aussi à un pouvoir d’achat mis en berne : « plus on travaille, moins on gagne, on est dans le rouge tous les mois, alors on essaie d’optimiser, en ne venant à Auxerre qu’une fois par semaine ou en remplaçant viande et poisson par des œufs… ».

 Bien déterminés en dépit de leur jeune âge, à poursuivre leur engagement : « c’est certain, qu’il n’y a pas assez de monde aujourd’hui, beaucoup ne sont pas prêts à perdre une journée de salaire, mais heureusement qu’il y a eu des gens dans la rue avant nous, sinon, on travaillerait jusqu’à 70 ans ! Certains se sont battus pour obtenir plein de choses, on est en train de tout perdre et ça ne dérange personne… ».

Selon les météorologistes, cette première décade d’octobre aura été la plus chaude jamais en enregistrée en France depuis 1900. Reste à savoir si l’automne se poursuivra ainsi et pas seulement en termes de températures !

Dominique BERNERD

 

 


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C’est fait ! Parti sous d’autres cieux – il dirige depuis le 01er janvier le Conseil national du réseau à Paris -, Laurent BEURIENNE a donc un successeur à la direction générale du groupe régional, CERFRANCE BFC. Son nom : Thomas LEMAITRE. Un garçon ayant une expérience aguerrie de plus de deux décennies (23 ans) au sein de la structure, spécialiste du conseil juridique et fiscal, ainsi que du management des activités conseils…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il aura peut-être un petit pincement au cœur, le jeudi 09 novembre prochain, Thomas LEMAITRE, en étrennant ses nouvelles responsabilités en terre icaunaise. Aux côtés d’Eric COQUILLE – toujours bon pied bon œil à la présidence régionale de l’entité -, le nouveau directeur général de CERFRANCE Bourgogne Franche-Comté fera face aux nombreux adhérents et partenaires de la structure, à l’occasion de la traditionnelle assemblée de territoire, accueillie dans l’Yonne, à l’Espace culturel d’Appoigny.

Il y sera question de présenter et de commenter les activités et projets de CERFRANCE BFC à l’aune de 2024. Une manifestation qui offrira l’opportunité également de dresser le bilan de la saison écoulée. Et de s’intéresser de très près à la facture électronique, lors d’une conférence annexe où toute la lumière sera faite sur ce dispositif obligatoire qui entrera en vigueur de manière progressive dans les entreprises assujetties à la TVA entre 2024 et 2026.

 

Déjà directeur général dans ses précédentes missions…

 

Nonobstant, en savoir davantage sur cette facture électronique – elle serait beaucoup plus qu’un simple document comptable - devrait être très prisé par les adhérents de la structure, puisque devant transformer au quotidien la gestion des entreprises de l’Hexagone.

Exerçant la fonction de directeur général au sein de CERFRANCE Saône-et-Loire, puis du Rhône et de Lyon, Thomas LEMAITRE a effectué un saut de puce dans sa configuration septentrionale pour rejoindre la Côte d’Or au mois de juillet, et plus spécifiquement Saint-Apollinaire, aux portes de Dijon, autre lieu de la gastronomie et de la chose vineuse, siège de la « grande maison » ! Le nouveau « boss » de ce spécialiste de l’accompagnement des entreprises s’est également investi au sein du bureau du Conseil national de CERFRANCE, là-même où exerce dorénavant Laurent BEURIENNE !

Objectif de ce cadre dynamique : poursuivre et accroître l’efficience de l’accompagnement apporté à l’ensemble de ses adhérents sur le territoire, un secteur géographique qui englobe, pour mémoire, les départements de l’Yonne, la Côte d’Or, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort, soit plus de 8 500 adhérents, 420 collaborateurs et 21 agences, réparties au gré de ces quatre départements.

 

Thierry BRET

 


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C’est à la rentrée 1992 que s’ouvrit au lycée Saint-Joseph, la première formation post-bac sous forme d’un BTS Commerce international. Trois décennies plus tard, ils étaient nombreux à avoir répondu à l’invitation de l’Amicale des Anciens de l’établissement, présidée par Françoise MICHAUT, figure tutélaire de l’endroit qui exerça en qualité de professeur d’anglais. Cet anniversaire aura été l’occasion pour beaucoup d’un retour empreint d’émotion en un lieu chargé de souvenirs heureux.  

 

AUXERRE: Le temps semble ne pas avoir d’emprise sur la mémoire de Françoise MICHAUT, au discours riche de souvenirs : « en 1992, ils étaient 32 élèves à s’inscrire à cette première formation BTS Commerce international, pour seulement quatre garçons, avec au final, 68,47 % de sorties positives, ce qui n’était pas mal du tout pour une première promotion… ».

Un BTS qui ouvrait la voie de l’enseignement supérieur à Saint-Joseph, à l’initiative du chef d’établissement de l’époque, le frère TOBIE, dont l’inspiration visionnaire est saluée aujourd’hui encore par la présidente de l’Amicale des Anciens de Saint-Joseph - La Salle - Sainte-Thérèse d’Auxerre : « il avait à l’époque remué pour cela ciel et terre et il fut, on peut bien le dire, un bâtisseur pour « Saint-Jo », développant le temps de son séjour ici, nombre de partenariats… ».

Création d’un laboratoire de langue en 1995, attache avec une université néerlandaise, partenariat avec différentes écoles supérieures de commerce, initiateur d’un labo multimédia ouvert en 1997, il fut un précurseur en la matière et son souvenir était bien présent parmi les anciens de « Saint-Jo », ayant répondu à l’invitation.

 

 

Vers le développement de liens intergénérationnels

 

« Mais si ! Ce bâtiment-là existait déjà, de notre temps, c’était l’internat… ».  Pas toujours facile plus de trente ans après pour certains, de reconnaître la configuration de l’établissement, d’autant qu’il ne cesse de s’agrandir. Pour preuve ces nouvelles salles de formation BTS en cours de travaux, dont l’ouverture est prévue à la rentrée 2024.

Métiers du notariat, management dans la sécurité, option « Vins et cultures de France » en Commerce international… : au fil des années, les filières se sont multipliées, assurant à l’établissement lassalien une renommée bien au-delà des frontières départementales. Vice-présidente de l’amicale, Nathalie fut de la première promo BTS et aspirait depuis longtemps à renouer avec ses anciens camarades : « cette fête des trente ans était l’occasion rêvée pour cela. Mais au niveau de l’amicale, l’on souhaite aller plus loin encore, créer des liens intergénérationnels entre tous, créer un groupe « WhatsApp » pour correspondre entre nous, etc… ».

Confessant avec une pointe de nostalgie, les « blagounettes » de l’époque, « quand on ramenait des boules de neige pour les faire fondre dans les cases sous les tables ou quand toute la classe se retournait devant le prof, un œillet blanc collé sur le front… ». Ce qui pouvait alors paraître pour le comble de l’insolence, semble bien innocent aujourd’hui : « même si cela crispait certains profs, tout était bon enfant et ne portait pas à conséquence. Cela n’allait jamais très loin car l’on savait les barrières à ne pas franchir… ».

 

 

Le « temple du savoir » face au « temple de l’argent »

 

Marie-Jo pour sa part, « a fait 68 » ! Entendez par là que, venant de l’école Sainte-Marie, elle fit partie des premières élèves à intégrer le nouvel établissement qui venait de voir le jour, boulevard de la Marne à Auxerre.

Une rentrée en seconde sous le signe de la mixité, faisant figure de véritable révolution dans l’enseignement catholique, d’alors. Autre découverte, celle des grands espaces et du grand air : « en ville, c’était renfermé, ici, c’était le « Far West », on était seuls au milieu des pâturages, un no man's land, où à part l’hôpital, il n’y avait rien… ».

Si elle ne garde pas une très bonne image du réfectoire, ni des températures des premiers bâtiments préfabriqués, « froid l’hiver, chaud l’été », Carole, sa cadette, garde un souvenir ému de son passage à « Saint-Jo », depuis la classe de 6e en 1974 : « nous étions peu nombreux à l’époque, quelques centaines et j’avais vraiment l’impression de trouver là une seconde famille… ».

Se rappelant ce que disait le préposé à l’accueil, « le frère Charles », du cube à l’architecture d’avant-garde que venait de faire construire le Crédit Agricole, juste en face de l’établissement, aujourd’hui propriété du Conseil départemental : « avec son accent rocailleux du Sud-Ouest, il l’appelait le temple de l’argent ».

Comme un écho à un autre temple, celui du « savoir » qu’a su bâtir au fil des années l’institution catholique auxerroise.     

 

Dominique BERNERD

 


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