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Les choses évoluent en respectant la feuille de route initiale telle qu’elle avait été établie à l’école Montessori, Quai de la Marine à Auxerre. De façon très positive, d’ailleurs, pour sa responsable, Cindy GENDRIN. Cette dernière peut afficher volontiers sur son visage le plus joli des sourires au vu de ce qui se présente devant elle : la future ouverture d’un collège à la rentrée, étape logique dans le parcours existentiel de cet établissement pédagogique, décidément pas comme les autres…

 

AUXERRE: Nécessairement, la porte ouverte servira à cela. Outre le fait de présenter le cadre de vie, plutôt sympathique et très cocooning permettant à la trentaine d’élèves de s’épanouir et de s’éveiller aux connaissances éducatives dans ses sections de la maternelle et du primaire, il sera question de la suite logique apportée par cette école, peu ordinaire, où l’individualisation de l’enseignement prime sur toutes les autres méthodes.

Aujourd’hui, forte de son succès rencontré auprès des familles désireuses de proposer un circuit éducatif approprié au bien-être de leur enfant, l’école possède une liste d’attente longue comme le bras. Qui croît au fil de l’eau et qui n’est pas prêt de se tarir ! Une réussite qui va grandissante depuis maintenant cinq ans. Date de l’ouverture de cette école, idéalement placée, à quelques encablures de la rivière Yonne, et non loin du cœur de ville.

Quant au futur collège dont le lieu n’est pas encore connu avec certitude car les locaux, existants, devant l’accueillir sont toujours au centre de tractations entre le propriétaire et les futurs locataires, on sait simplement qu’ils sont implantés pas très loin du centre-ville de la capitale icaunaise. Une chose est sûre, a contrario, c’est la date d’accueil de ses premiers élèves. Septembre 2023, cela coïncide tout naturellement avec la prochaine rentrée des classes.

Dans un premier temps, l’établissement accueillera le cycle trois, celui devant comprendre les classes de CM1, CM2 et 6ème ; avant de poursuivre le cheminement logique du cycle 4, avec les classes de 5ème, 4ème ; et 3ème deux années après. L’un des objectifs prioritaires sera la préparation au brevet des collèges tout en conservant la méthodologie ayant fait ses preuves dans l’école du Quai de la Marine. Et en y adjoignant l’excellence, l’un des vecteurs essentiels de cette pédagogie qui a le vent en poupe auprès des parents.

Le poste de direction va ainsi échoir sur les épaules de Nicolas LEDROIT. Tandis que le poste d’éducatrice du cycle trois reviendra à Aurélie FERREIRA. Des enseignants seront recrutés par la suite, notamment pour assurer le suivi des matières littéraires et scientifiques. L’objectif étant d’accueillir à terme entre trente et trente-cinq élèves. Conformément à la feuille de route initiale mise en place par une Cindy GENDRIN volontariste et pugnace dès l’apparition de l’école à Auxerre en 2018.

 

En savoir plus :

Portes ouvertes de l’école Montessori

Quai de la Marine

Samedi 21 janvier 2023

De 10h à 17h.

 

Thierry BRET

 

 


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Inconcevable ! En visant à imposer à chaque allocataire une activité professionnelle non rémunérée de 15 à 20 heures hebdomadaires, sous peine de voir son allocation se réduire, est une attaque de plus contre les précaires. Cibles principales de la nouvelle expérimentation du RSA qui est applicable depuis le 01er janvier sur le département de l’Yonne. Et de cela, les composantes de la NUPES (LFI, EELV, PCF et PS) n’en veulent pas !

 

AUXERRE : Marie-France GHERSI BURIER se fait le porte-voix de la NUPES de l’Yonne. A l’instar de ses camarades, fédérés au sein de la structure, à savoir les représentants de La France Insoumise, d’Europe Ecologie Les Verts, du Parti Communiste et du Parti Socialiste, c’est une condamnation ferme et sans appel qui est faite par ces entités politiques vis-à-vis de la nouvelle expérimentation déclinable sur le territoire de l’Yonne, au sujet du dispositif du Revenu de Solidarité Active (RSA). Un dispositif qui ne peut qu’encourager la misère, selon la responsable de la délégation départementale du PC Yonne.

Mais, plus inquiétant pour les membres de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale de l’Yonne, ce système, voué à se généraliser à terme à l’ensemble de l’Hexagone – seuls 18 départements de la métropole et un territoire des DOM/TOM seront en phase de test dans un premier temps – devrait accélérer à la vitesse grand V les plus précaires de la population. Et de cela, la NUPES ne veut pas !

« En plus d’imposer aux allocataires du RSA l’obligation de travailler 15 à 20 heures par semaine sans rémunération, ce dispositif transfère l’accompagnement indispensable de ces personnes éloignées de l’emploi à des employeurs qui ne disent pas leur nom et qui ne disposent pas des compétences d’accompagnement : c’est-à-dire les acteurs économiques et les collectivités territoriales… ».

 

 

 

 

Le gouvernement, les LR et le RN, même combat pour appauvrir les plus précaires…

 

 

Ciblant le gouvernement mais aussi les Républicains et le Rassemblement National – « ces trois-là multiplient la casse de nos acquis sociaux en visant les travailleurs les plus démunis » -, la NUPES veut faire barrage à cette réforme du RSA qui « n’aura pour seul effet que de développer la précarité sans permettre une véritable réinsertion des allocataires du RSA dans le monde du travail ».

De son côté, l’Union populaire des gauches pense au contraire pour que chacun puisse vivre décemment, il faut créer massivement des emplois et augmenter les salaires. En portant, notamment, le SMIC à 1 600 euros net par mois.

« Cela favorisera la hausse des cotisations sociales et donc de pérenniser le système d’indemnisation et d’accompagnement des salariés, explique la NUPES, et surtout de revaloriser fortement les minima sociaux, y compris le RSA… ».

 

Thierry BRET

 

 


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La décision s’est faite de manière collective. « En commun accord » avec les élus de l’équipe du président-maire de la capitale de l’Yonne, avant d’être annoncée par un communiqué de presse officiel ce lundi. Crescent MARAULT a choisi de ne pas respecter la sacro-sainte cérémonie des vœux et son corollaire de dégustation de galettes afin de participer à l’effort collectif de sobriété énergétique. Entre la tradition et les économies d’énergie, c’est sûr, il n’y a pas photo !

 

AUXERRE : Si la cérémonie des vœux de l’année de grâce 2022 avait fait couler beaucoup d’encre dans l’Auxerrois – et par ricochet bien au-delà sur les réseaux sociaux ! -, du fait de ses caractéristiques organisationnelles un peu particulières (l’animation assurée au préalable par le regretté Jean-Pierre PERNAUT) ; c’est simple, en cette année 2023, l’exécutif auxerrois n’aura rien à craindre de ce côté-là puisqu’il n’y aura pas, in fine, de célébration concrète de cet évènement.

Ou alors, les médias de France et de Navarre, à l’instar des régionaux de l’étape, en feront écho pour expliquer les véritables raisons de cette non-programmation, à savoir l’effort voulu par la collectivité à fournir en matière de sobriété énergétique.

La non-organisation de cet évènement est donc imputable au contexte de tension énergétique patente dans lequel se trouve à l’heure actuelle l’Hexagone alors que les menaces de coupure d’électricité ou de gaz planent au-dessus des têtes de nos compatriotes.

« Il est demandé à chaque habitant de notre pays de limiter sa consommation en énergie…, précise le communiqué de presse adressé par la direction de la communication de la Ville d’Auxerre.

 

 

 

Conséquence, du côté de l’édile et de son équipe, on préfère la jouer collectif et solidaire sur ce dossier. Plutôt bien jouer côté stratégie pour séduire l’électorat écologiste et ses valeurs !

Au nom de la sobriété énergétique – un thème qui nous est rebattu à longueur de journée par les membres du gouvernement qui n’hésitent pas à porter des cols roulés pour en marteler l’importance -, la décision de ne pas programmer la fameuse manifestation s’apparente à une évidence pour les élus communautaires de l’Agglomération de l’Auxerrois.

« Il s’agit d’être en cohérence avec le Plan de solidarité énergétique mis en place début novembre à Auxerre et sur le bassin, spécifie en filigrane le communiqué.

En terme clair, si l’on désire vivre un moment de convivialité collective dans une salle des fêtes avec les élus du cru, il faudra donc s’armer de patience cette année et attendre que les beaux jours reviennent pour retrouver les petits plaisirs de la dégustation de gougères et d’un verre issu d’un cru local sur Auxerre !

Mais, il faudra faire fi de la dégustation de la galette, l’époque en sera totalement dépassée !

 

Thierry BRET

 

 


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Les factures explosent du fait de l’envolée inflationniste (et spéculative) des coûts de l’énergie. Les fermetures de sociétés artisanales, quant à elles, risquent de s’accumuler bon train dans l’Hexagone par effet gigogne. Sous le feu des projecteurs, il y a surtout la filière boulangère et pâtissière. Tout le monde monte au créneau et y va de son soutien indéfectible, voire pour trouver les solutions adéquates à la problématique. Les derniers en date dans l’Yonne à se manifester ne sont autres que les partisans d’Eric ZEMMOUR…

 

AUXERRE : « Ils se retrouvent aujourd’hui en première ligne face à la crise énergétique ! ». Ils ? Ce sont bien sûr les représentants de l’une des filières de l’artisanat qui possède toujours une cote grosse çà auprès des Françaises et des Français, à savoir les boulangers/pâtissiers. Des professionnels qui se lèvent tôt et qui incarnent à eux seuls le désir d’entreprendre.

Leur récente grogne, pour ne pas dire colère froide face à la récurrence des hausses des tarifs énergétiques appliqués dans l’Hexagone s’étale depuis quelques semaines à la une des médias. Une vindicte qui trouve de plus en plus écho auprès de la sphère politique qui y voit, au-delà du naturel soutien à la filière, une façon de pouvoir s’exprimer sur le sujet. Un sujet qui au vu du contexte international ne devrait pas nous lâcher de l’année 2023…

Délégué départemental du parti « Reconquête ! » dans l’Yonne, Jean-Christophe LETIERCE entre dans la danse, à l’instar de bon nombre de représentants politiques du landerneau, histoire d’expliquer à son tour la position du mouvement souverainiste porté nationalement par l’ancien éditorialiste et polémiste Eric ZEMMOUR.

D’ailleurs, « Reconquête ! » a déplacé le curseur de cette bataille idéologique autour du pain sur les réseaux sociaux, grâce à une campagne de sensibilisation baptisée « je soutiens mon boulanger ».

 

L’ARENH, une « monstruosité » à l’origine de tous nos maux…

 

De son côté, le « patron » du parti souverainiste dans l’Yonne rappelle « que les boulangers subissent les choix politiques qui ont été réalisés depuis des années – voire amplifiés par la gouvernance d’Emmanuel MACRON – en matière d’énergie et d’électricité ».

Et de renchérir par la formule suivante : « Tels des pompiers pyromanes, les membres du gouvernement se relaient pour présenter leurs réponses d’urgence face à une situation qu’ils ont largement créée et qu’ils auraient dû anticiper ! ».

Eric ZEMMOUR déclarait après les annonces faites par Bruno LE MAIRE, « le ministre de l’Economie ouvre désormais des guichets d’aides publiques après avoir mis en danger nos artisans ! ».

Le porte-parole de « Reconquête ! » dans l’Yonne estime « qu’il est grand temps de sortir du marché européen de l’électricité et d’en finir avec l’indexation sur le tarif du gaz ». Une aberration totale à ses yeux.

« Il faut que la France investisse de nouveau et massivement dans notre filière nucléaire, ajoute Jean-Christophe LETIERCE, c’est la seule solution pérenne qui permettra de rendre à nos boulangers,  mais aussi plus largement à toutes nos entreprises et à tous les foyers un accès à une électricité à prix raisonnable… ».

Le 09 décembre 2021, Eric ZEMMOUR avait tenté d’alerter Bruno LE MAIRE sur la folie et les dangers que représentaient l’ARENH (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) et le marché européen de l’électricité.

Un dispositif qualifié de « monstruosité » à l’époque par les anciens dirigeants d’EDF ! Un dispositif dont sont victimes ouvertement aujourd’hui les artisans de la filière boulangère…et l’ensemble des entreprises.

 

Thierry BRET

 


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D’une assemblée à l’autre, il y a nécessairement du changement, du côté des visages des interlocuteurs devant les animer ou du mode opératoire choisi afin de ponctuer de tels rendez-vous. Surtout quand l’écart temporel entre les deux évènements s’allonge de près de trois ans ! La COVID a donc fait son œuvre et privé durant ce laps de temps les adhérents de la coopérative régionale de retrouvailles ô combien importantes à l’heure des bilans. C’était l’objectif avoué du président Walter HURE de renouer le fil face à un auditoire attentif, en établissant dans sa présentation la plus conforme des synthèses…

 

AUXERRE : On avait quitté le dernier grand raout de la coopérative 110 Bourgogne sur une image forte en 2019. Avec, seule sur la scène du parc des expositions d’Auxerre, la silhouette corpulente et reconnaissable parmi tant d’autres d’un Gérard DELAGNEAU, alors président de l’entité, au meilleur de sa forme et de sa verve non dénuée d’humour côté prise de parole – le directeur de la vénérable institution agricole Jean-Marc KREBS brossant à son habitude et avec expertise détaillée le rapport d’activités de la structure aux multiples facettes - ; un Gérard DELAGNEAU qui ne se doutait pas encore à cette époque consacrée à l’heure des bilans qu’un épisode sanitaire international allait occulter pendant près de trois saisons tous les rendez-vous en présentiel à venir !

Trois ans déjà sont passés au compteur du temps ; celui qui ne s’arrête jamais mais qui provoque bien des changements. D’une part, les rendez-vous annuels tant attendus par les professionnels de la filière en manque de convivialité eurent lieu devant les écrans des ordinateurs. Des exercices de style oratoire bien moins agréables à vivre, sans saveur et sans la même dimension humaine, il va sans dire.

D’autre part, s’il possède toujours ce charisme chaleureux et cette profondeur d’âme qui en auront fait un grand président de la structure durant toutes ces années de mandature, Gérard DELAGNEAU a passé la main. L’âge rattrape toujours les meilleurs d’entre nous !

Et c’est l’un de ses fidèles aficionados, Walter HURE, qui gravitait déjà dans le sérail décisionnaire qui héritera du titre et des missions régaliennes allant de pair avec la fonction.

 

« Pénurie, rationnement, restriction…des termes que ma génération n’a pas connus… »

 

Un nouveau visage présidentiel satisfait de revoir des sourires face à lui pour ouvrir le bal de ce qui sera le retour aux sources d’une assemblée générale coopérative digne de ce nom : un moment propice à l’écoute, aux échanges, et aux discussions, sans occulter – ce fut le cas avec le repas servi sur place – de la convivialité. Avec en sus, servie sur un plateau d’argent une conférence autour des perspectives alimentaires de la planète et la place prépondérante de la Ferme France dans ce contexte. Une causerie de belle facture proposée par une Sylvie BRUNEL très exhaustive dans ses propos, professeure à la Sorbonne et ancienne présidente de l’association Action contre la Faim…

Une ouverture de manifestation pas si simple à aborder pour le nouveau président, seul en scène sur la très grande estrade propre à l’accueillir. Non pas que le garçon ne possède pas l’aisance verbale nécessaire pour tenir en haleine une salle pleine comme un œuf – Walter HURE a parfaitement maîtrisé l’exercice oratoire où la lumière des projecteurs empêche l’interlocuteur de distinguer les visages du public au-delà de la seconde rangée de spectateurs – mais parce que le contexte du moment ne prêtait guère à l’optimiste et qu’il fallait trouver les mots justes afin de ne pas sombrer dans la sinistrose. Voire pire !       

 

 

D’ailleurs, il l’avouera lui-même, le jeune président de ce poids lourd de l’agriculture/viticulture territorial qu’est 110 Bourgogne : « aujourd’hui, les sujets qui reviennent le plus souvent à nos oreilles sont pénurie, restriction, rationnement…Des termes que celles et ceux de ma génération n’ont jamais connus jusqu’alors, hormis de les avoir lus dans les livres d’histoire… ».

Alors, c’est sûr dans cette conjecture si particulière qui est la nôtre, entre crises sanitaires à n’en plus finir, leurs corolaires énergétiques qui tutoient les abysses ou l’envolée des coûts des matières premières de manière ultra exponentielle et très spéculative, il y a de quoi y perdre son latin.

Toutefois, Walter HURE n’en perdra pas son humour pour autant : il soulignera la présence de son petit frère Damien, installé dans le fond de la salle et accompagné de sa mère. Bref, de quoi ajouter de la pression supplémentaire sur les épaules qui ne sont pas si frêles que cela de ce président affichant un large sourire après avoir salué les siens !

 

 

La primauté à la « souveraineté alimentaire » : le terme est lâché !

 

Conscient que le conflit en Ukraine a brassé les cartes de l’économie mondiale avec ses conséquences géopolitiques incertaines, Walter HURE évoquera la dépendance de l’Hexagone (et de l’Europe) vis-à-vis de l’énergie qu’elle soit gazière ou pétrolière.

Un clin d’œil sera fait aux mouvements sociaux observés en France dans les domaines du transport et de la logistique, impactant de plein fouet certaines exploitations du territoire.

Sans sombrer dans le pessimisme béat, Walter HURE – même s’il pointera un index sur la limitation des approvisionnements avec une forte inflation sur certains intrants – n’en reste pas moins confiant. « La meilleure de nos armes pour pallier toute carence potentielle reste l’anticipation des besoins… ».

Une formulation portée à son crédit qui a plu, engendrant des applaudissements dans la salle auxerroise.

Le néophyte président tient bien son discours. Saluant au passage l’excellente position de la Ferme France qui si elle a quitté temporairement la seconde place du classement international – l’Hexagone occupait une place privilégiée sur le podium au terme de la décennie 90 – n’en demeure pas moins dans le haut du chapeau au niveau de ses exportations, une position maintenue grâce à la  commercialisation de vins et spiritueux.

« N’oublions jamais que nous sommes aussi importateurs en volailles, fruits et légumes, viandes bovines et ovines, produits laitiers… ». Un rappel judicieux juste pour celles et ceux qui auraient perdu la mémoire !

Dans un grand élan d’optimisme, Walter HURE insista sur la politique forte et ambitieuse qui doit animer la filière agricole. « Nous  devons améliorer et transformer note agriculture, précisera-t-il micro en main, pour qu’elle redevienne productive, compétitive, et nous permette de regagner notre souveraineté alimentaire… ».

Le mot est lâché. « Souveraineté » ! Un terme fort qui fut également largement explicité par la conférencière universitaire devant succéder un peu plus tard au président de la coopérative avec moult exemples et grandes quantités de chiffres. Une causerie passionnante en différents points.

D’ailleurs, le porte-étendard de 110 Bourgogne le martèlera ensuite : « il serait désastreux et irresponsable que cette France à fort potentiel agricole soit dépendante d’autres nations à l’instar de ce qui se passe à l’heure actuelle dans le domaine de l’énergie… ».

Cinglant, véridique et efficace  pour une entrée en la matière sous la lumière des projecteurs, parfaitement réussie !

Il n’y a plus qu’à souhaiter au nouveau président que la récolte 2023 soit belle et que la clémence de la météo soit profitable aux céréales et à leur développement, que la pluie soit aussi au rendez-vous afin d’irriguer les terres et que 110 Bourgogne poursuive sur son chemin tout tracé vers la prospérité économique qui est le sien. Un vœu qui n’a rien de pieu…

 

Thierry BRET

 

 


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