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Le 30 avril dernier, Emmanuel MACRON avait annoncé sur son compte twitter la formule suivante : « Vous avez 18 ans ou plus : rendez-vous le 15 juin pour vous faire vacciner ! ». Une annonce qui ne semble toujours pas faire l’unanimité auprès des jeunes…

 

AUXERRE : En effet, c’est après que le ministre de la Santé Olivier VERAN ait annoncé le vendredi 30 avril que la vaccination allait s’élargir à toutes les personnes âgées de 18 ans ou plus dites « fragiles » souffrant d’obésité, de diabète, d’hypertension, d’insuffisance cardiaque ou rénale qu’environ quatre millions de personnes sont potentiellement concernés par la première dose vaccinale.

Le Président de la République Emmanuel MACRON avait même confirmé ces propos en ajoutant avec une série d’annonces sur le réseau social Twitter les formules suivantes : « Vous avez 50 ans ou plus : rendez-vous le 15 mai pour vous faire vacciner »[1], « Vous avez 18 ans ou plus : rendez-vous le 15 juin pour vous faire vacciner » [2] et « Vous avez 18 ans ou plus et vous êtes vulnérable : dès ce week-end, vous pouvez vous faire vacciner. Prenez rendez-vous sur sante.fr. » [3]

 

Des avis toujours contradictoires chez les jeunes...

 

Les jeunes ont parfois un regard différent sur les annonces du gouvernement. Souvent délaissés et non entendus durant cette crise sanitaire, leurs avis favorables et non favorables se font savoir. Suite à ces différents tweet, plus de 5 000 personnes ont réagi avec des discours opposés pour plusieurs.

Certains disent être impatients pour pouvoir enfin se faire vacciner. Avant l’annonce du Président de la République, un hashtag avait été créé « #LesJeunesVeulentLeVaccin » sur Twitter. Celui-ci avait pour objectif une fois de plus d’espérer que le gouvernement les entende. « Ce n’est pas trop tôt », « Ce n’est pas comme si cela faisait des mois qu’on le demandait » ou encore « Je suis vraiment sérieuse, j’ai pris assez de recul et je vais vraiment le faire ». C’est ce qui est lisible sur Twitter en réaction à l’annonce du Président.

En revanche, d’autres ne sont pas du même avis et semblent être réticents quant à l’annonce de l’ouverture des vaccins pour tous. Ils voient la stratégie du gouvernement d’un mauvais œil. Ils refusent pour beaucoup d’entre eux le vaccin mais le feront s’ils en deviennent contraints.

 

 

Une restriction des libertés avec le « pass sanitaire »...

 

Emmanuel MACRON a émis l’idée d’instaurer un « pass sanitaire » à compter du 09 juin lors de son interview à la presse régionale. Celui-ci aurait pour but de permettre aux Français de circuler dans des lieux où la foule est conséquente tel que les festivals, les stades, les foires ou encore les expositions.

Le projet étant de créer un pass sous forme de « QR » code et ce peut-être dans l’application « TousAntiCovid ».

« NonAuPassSanitaire » ou encore « #NonAuPassDeLaHonte », sont des hashtags lancés sur Twitter, ils s’opposent clairement au « pass sanitaire » évoqué.

Un internaute déclare : « Toujours #NonAuPassDeLaHonte on ne l’accepte pas et on ne l’acceptera pas. La liberté ne doit pas dépendre d’un pass ou d’une application. Chaque personne a le droit de profiter de la vie et de sortir, profiter de la joie d’un repas ou d’un verre entre amis sans chaperon »… [4]

 

 

Jordane DESCHAMPS

 

[1] https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1388074769506050054

[2] https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1388077233802301441

[3] https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1388081945129717760

[4] https://twitter.com/AlterFrance1/status/1389089434134585345

 

 


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Un air de rentrée a soufflé bien avant l’heure dans l’hémicycle du Conseil régional ce vendredi après-midi. Les « élèves », aussi studieux qu’ils puissent le paraître avant que ne soit donné le coup d’envoi de la séance officielle aux alentours de 15 heures, n’étaient autres que les nouveaux élus de cette assemblée, forte de sa centaine de composantes. Premier devoir à accomplir pour l’assistance : élire parmi trois candidatures le nouveau président.     

 

DIJON (Côte d’Or) : Ultime travail de fin de saison ou prémices d’une rentrée démarrant plutôt que prévu ? L’image renvoyée par cet hémicycle, abondamment garni dans ses travées, en ce vendredi 02 juillet faisait incliner la balance pour la seconde hypothèse. Avant que ne survienne la très attendue période estivale, il restait un dernier acte à graver dans le marbre pour les élus du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté après deux tours de scrutin : désigner par un vote à bulletin secret celle ou celui qui allait en prendre les rênes sous cette nouvelle mandature.

 

 

 

Une fois l’appel nominatif de chacun des cent pensionnaires de la « grande maison » effectué, ce qui permettait d’identifier et de repérer qui était bel et bien présents en ce jour de vote capital, les deux élues en charge du processus électoral procédèrent à l’enregistrement des candidatures.

Pour l’anecdote, la mission incomba à la doyenne de l’assemblée, la communiste Jacqueline BRAMANT, élue de Saône-et-Loire, associée (ce sera sans aucun doute la seule et unique fois ces six prochaines années à la plus jeune des élues, la représentante du Rassemblement National Mélanie FORTIER, de Côte d’Or !).

 

 

 

Observant le protocole à la lettre, les prétendants au poste de président furent connus par la voix du porte-parole de leurs groupes. Sans surprise, on retrouvait trois des quatre ténors de cette élection 2021 en piste, soit la sortante du Parti socialiste Marie-Guite DUFAY, le Républicain Gilles PLATRET et le leader du Rassemblement National, Julien ODOUL. Seul Denis THURIOT (LREM) manquait à l’appel en ne se portant pas candidat au perchoir.

Cette absence de l’édile de Nevers dans la course augure-t-il déjà d’une certaine manière d’appréhender le positionnement des élus de la majorité présidentielle ? Entre alliance et complaisance, voire rejet selon les dossiers à traiter ? L’avenir nous le dira.

 

 

Le plein des voix pour Marie-Guite DUFAY avec 57 votes favorables…

 

Une fois connu le nom de tous les acteurs de ce dernier round, l’acte III de ces régionales pouvait enfin débuter. Un à un, répondant à l’appel de l’ordre alphabétique, les conseillers régionaux quittèrent leur siège afin de déposer dans l’urne de plexiglas la précieuse enveloppe. Contenant soit l’un des trois noms, soit rien du tout !

Le long processus s’éternisa près de quarante-cinq minutes, durant lesquelles l’on papotait dans les travées, les médias mitraillèrent les élus les plus représentatifs accomplissant leurs gestes devant l’urne, les caméras immortalisaient ces instants qui ne pouvaient qu’accoucher sur une vérité connue de chacun : la réélection de la présidente sortante.

Mathématiquement, il fallait 51 voix dès le premier tour de scrutin pour asseoir confortablement l’élue de Franche-Comté dans son fauteuil de présidente. Marie-Guite DUFAY en obtint 57 ! Un chiffre qui ne dénotait pas avec celui du nombre de représentants de sa nouvelle majorité, unissant les forces de gauche, socialistes, écologistes, radicaux et communistes.

 

 

Son dauphin n’est autre que le patron du RN régional, Julien ODOUL. Il a fait le plein des voix parmi ses partisans avec 18 bulletins acquis à sa cause. Le maire de Chalon-sur-Saône Gilles PLATRET termine bon dernier avec un total de 16 voix alors que son groupe en recense dix-huit ! Ces deux voix manquantes se sont traduites en bulletins nuls à la suite d’une erreur de vote. Les sept élus de LREM se sont prononcés en optant pour le vote blanc.

Précisons que 66 nouveaux élus ont fait leur apparition dans l’hémicycle et ont goûté aux joies de l’installation avec ces retrouvailles en présentiel.

Outre le vote du nouvel exécutif avec la désignation des quinze vice-présidents et de la commission permanente, l’assemblée régionale a prévu de nommer les conseillers délégués lors de la prochaine assemblée plénière le vendredi 23 juillet à Dijon. Une nouvelle étape qui favorisera la mise en route définitive de cette structure aux multiples appétences…

 

 

 

 

Les 15 vice-présidentes et vice-présidents

  • Michel Neugnot, 1er vice-président en charge des mobilités, des transports scolaires, de l’intermodalité et des infrastructures
  • Laëtitia Martinez, 2ème vice-présidente en charge de l’enseignement supérieur, la recherche, l’égalité réelle et la laïcité
  • Nicolas Soret, 3ème vice-président en charge des finances, du développement économique, de l’économie sociale et solidaire et de l’emploi
  • Sandra Iannicelli, 4ème vice-présidente en charge des formations sanitaires et sociales et de l’accompagnement des personnes handicapées
  • Patrick Molinoz,5ème vice-président en charge des transitions numériques, de l’innovation, des politiques européennes, des actions internationales et de l’export
  • Océane Charret-Godard, 6ème vice-présidente en charge des lycées, de l’offre de formation, de l’apprentissage et de l’orientation
  • Éric Houlley, 7ème vice-président en charge de la cohésion territoriale, de la politique de la ville, des ruralités, des parcs naturels et des contrats de plan (CPER, CPIER)
  • Isabelle Liron, 8ème vice-présidente en charge de la formation professionnelle des demandeurs d’emploi, des mutations économiques et du dialogue social territorial
  • Patrick Ayache, 9ème vice-président en charge du tourisme et de l’attractivité de la région
  • Stéphanie Modde, 10ème vice-présidente en charge de la transition écologique : énergie, biodiversité, alimentation, économie circulaire, eau
  • Willy Bourgeois,11ème vice-président en charge du sport et de la communication de la collectivité
  • Sarah Persil, 12ème vice-présidente en charge de la jeunesse, de la vie associative, de la citoyenneté et de la démocratie participative
  • Christian Morel, 13ème vice-président en charge de l’agriculture, de la viticulture et de l’agroalimentaire
  • Nathalie Leblanc, 14ème vice-présidente en charge de la culture et du patrimoine
  • Hicham Boujlilat, 15ème vice-président en charge des ressources humaines, de l’évaluation des politiques publiques, médiateur régional

 

Thierry BRET

 

 


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L’ex-responsable de « S’Engager pour l’Auxerrois » a bien failli réussir son pari. Celui de l’emporter au soir du second tour de ces départementales qui auront brillé par le taux d’abstention record. Même si, sur le canton d’Auxerre 4, avec le binôme qu’il constituait aux côtés de Fanny TURPIN, il s’en est fallu d’un cheveu pour qu’il ne coiffe sur le fil du rasoir la figure de proue du MoDem de l’Yonne, Pascal HENRIAT.

 

AUXERRE : Question à soumettre aux candidats de l’épreuve du baccalauréat littéraire, option philosophie : « en matière de défaite électorale, est-il plus acceptable pour son bien-être psychologique d’être battu à plate couture avec six mille voix d’écart sur son adversaire que d’échouer d’un petit rien à six voix près ? ». Le sujet mérite amplement réflexion car il n’est guère commun dans le paysage politique actuel.

Six voix d’écart, c’est ce qui sépare le vainqueur de l’élection départementale sur le canton d’Auxerre 4, le MoDem Pascal HENRIAT, associé à Delphine BILLON, du binôme citoyen et sans étiquette, composé de Fanny TURPIN et de Mathieu DEBAIN. Une nano seconde en référence temporelle, un simple chouia sur un plan plus trivial !

Pour autant, le groupe « Un Nouvel Avenir » où se raccordaient également Laura DEON et Christophe SYDA en leurs qualités de suppléants, totalisait 1 490 voix aux alentours de 22h30 en cette journée dominicale, décidément peu ordinaire à vivre. Arrivés en tête à Auxerre et au coude-à-coude à Chevannes, le quatuor n’aura pu savourer sa victoire au terme d’une soirée si riche en péripéties.

 

 

Des irrégularités importantes pouvant donner lieu à un recours…

 

Mais, à quoi tient précisément ce différentiel aussi minime qu’il soit in fine ? Selon ces quatre mousquetaires, prêts à en découdre initialement sur le terrain du juridique, « à trois importantes irrégularités… ».

« Nous avons pris attache avec un avocat spécialisé, explique Mathieu DEBAIN, ce dernier a conclu qu’un recours permettrait de faire invalider cette élection. Or, après réflexion, nous n’irons pas dans ce sens… ».

Le motif de cette décision est simple, en vérité. Les deux chefs de file et leurs remplaçants ne veulent pas prendre les électeurs en otage ni être responsables d’un nouvel échec démocratique qui placerait à coup sûr l’abstention à un niveau record, supérieur à 80 % en cas d’échéance partielle.

 

 

Une sage analyse qui n’empêchent pas de rasséréner les quatre anciens prétendants aux départementales sur le bien-fondé de leurs candidatures.

« Le résultat est honorable et atteste qu’il est possible de faire de la politique sans soutien de partis, précisent en chœur via un communiqué de presse les quatre candidats du « Nouvel Avenir ».

Et de poursuivre, « en proposant aux habitants de notre territoire des projets pour son développement, c’est un espoir de dépasser les vieux clivages… ».

En l’occurrence ceux qui opposent traditionnellement la gauche de la droite.

Prophétiques, Fanny TURPIN, Laura DEON, Mathieu DEBAIN et Christophe SYDA prennent d’ores et déjà acte avec leurs électeurs (et potentiellement les autres votants) en promettant de revenir avec de nouveaux projets, lors de prochaines échéances.

Serait-ce une allusion à peine voilée aux prochaines législatives ou aux municipales ?

 

Thierry BRET

 


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Simple formalité que ce scrutin du 01er juillet ! Sans l’once d’un quelconque suspense puisque la candidature à l’élection du président de la vénérable institution départementale était unique. Celle du sortant, le Républicain Patrick GENDRAUD. Il renouvèle son bail avec son territoire de prédilection jusqu’en 2027. Hormis sept bulletins blancs (un peu plus que les estimations prévues) et la désignation inattendue de François BOUCHER à ce poste sans qu’il n’en ait eu la moindre prétention officielle, cette élection ne fut entachée d’aucune réelle surprise, en vérité… 

 

AUXERRE: Silence monastique digne de l’abbaye de la Pierre-Qui-Vire dans l’hémicycle auxerrois. La Pyramide, lieu d’accueil du Conseil départemental de l’Yonne, n’aura jamais aussi bien porté son appellation si ésotérique, lors du dépouillement des quarante-deux bulletins de vote devant élire à la responsabilité suprême, le président. Pas un bruit n’est venu troubler le cheminement de ces élus, devant accomplir une demi-heure durant le sacro-saint rituel du vote dans le respect absolu des règles.

Munis de l’unique billet où était noté le patronyme du seul prétendant aux saints des saints de cet organe collégial (le Républicain Patrick GENDRAUD), les conseillers départementaux, appelés tour à tour par ordre de canton pour exprimer leurs choix, s’enfermèrent un court instant dans l’isoloir avant de glisser leur bulletin dans l’urne.

Les premiers à se présenter devant l’isoloir furent le binôme composé d’Emmanuelle MIREDIN et de Michel DUCROUX. Soit les vainqueurs du canton d’Auxerre 1. Najiba HADJALLI et Yves VECTEN, élus du canton de Vincelles, devaient clore le processus électoral que l’on désigne le plus souvent comme le troisième tour.

 

 

Une progression arithmétique à peine perturbée par sept bulletins blancs…

 

A 9h43, le scrutin se termina. Sans que l’on perçoive le vrombissement de la moindre mouche dénoté dans cette atmosphère de cathédrale. Faisant fi de toutes incertitudes ! Seul candidat à s’être déclaré, suffisamment tôt par ailleurs à sa succession, l’ancien édile de Chablis Patrick GENDRAUD connaissait comme la totalité des observateurs présents lors de ce scrutin l’amorce du résultat.

Il ne restait plus qu’à évaluer avec exactitude le score définitif qu’obtiendrait l’intéressé en guise de suspense. Mais, l’expectative fut de courte durée.

Hormis deux bulletins blancs qui vinrent jeter le trouble après seulement cinq billets dépouillés (soupçon de frémissement parmi l’assistance !), la suite correspondit à un parcours de parfaite plénitude pour le président sortant.

Assis au beau milieu de l’assemblée, Patrick GENDRAUD ne présentait pas les marques de l’inquiétude et du stress sur son visage, même dissimulé par le sempiternel masque protecteur.

 

 

De temps à autre, un bulletin blanc cassait la très nette progression arithmétique enregistrée par l’élu sortant vers sa confirmation. Sur l’estrade, Frédérique COLAS ouvrait l’enveloppe avec dextérité avant de transmettre le bulletin à sa coreligionnaire Isabelle FROMENT-MEURICE qui en faisait lecture.

« Monsieur Patrick GENDRAUD... Monsieur Patrick GENDRAUD…Monsieur Patrick GENDRAUD… ». L’exercice oratoire répétitif de l’élue de Cœur-de-Puisaye lui provoqua même un début de fou rire, très vite étouffé par sa protection anti-COVID !

 

 

Un socle de voix confortable pour le président sortant…

 

Heureusement, la note d’humour de cet exercice un tantinet soporifique survint à l’annonce d’une voix obtenue par le maire de Migennes, François BOUCHER !

Ce dernier, au préalable, n’ayant pas fait acte de candidature. Un vote qui fit éclater de rires l’assistance et ses observateurs privilégiés dont le président de l’Agglo de l’Auxerrois Crescent MARAULT, accompagné de son directeur de cabinet, Yves LASMARTRES, suiveurs dès le début de ce scrutin matinal.

In fine, le résultat fut proclamé à l’issue du dépouillement : Patrick GENDRAUD l’emportait avec un confortable socle de 34 voix. On dénombrera sept bulletins blancs, légèrement plus que les calculs effectués par les observateurs avant l’enjeu. Une voix revint enfin à François BOUCHER sans que nul n’en revendique l’origine !

Emu, les premiers mots de Patrick GENDRAUD reconduit au perchoir de l’assemblée départementale pour six ans furent des remerciements chaleureux envers les élus de sa majorité. Mais, également aux autres, issus des rangs de l’opposition. Un président de l’exécutif, heureux, qui ne répond qu’à un seul désir de citoyen : servir les intérêts des habitants de l’Yonne.

 

Thierry BRET

 


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« Féminicide ». « Homicide volontaire d’une femme ». « Meurtre d’une femme en raison de son sexe ». « Uxoricide » (du latin « uxor », épouse et « cide », tuer). Peu importe les termes. Il est temps de mettre en place des moyens efficaces pour mettre fin à ce fléau. La dernière victime a été tuée par balle, par son ex-conjoint, dans la ville paisible de Monéteau. Elle avait 32 ans et deux enfants de 18 mois et 5 ans. Ils ont tout vu, tout comme les passants impuissants. Tout comme la Justice impuissante…

 

TRIBUNE: Cette jeune maman avait déjà porté plainte plusieurs fois. Et pourtant, le pire est arrivé. En 2021, rien de devrait jamais empêcher une femme battue de demander de l’aide et d'être sur le champ protégée, de quitter un foyer ou un milieu qui est à risque pour elle et pour ses enfants. En 2021, il serait temps de croire sur parole une femme battue et que police et justice travaillent enfin main dans la main.

Tous les trois jours, chez nous, en France, une femme meurt sous les coups de son conjoint. C’est affreux. Brûlées vives, comme cette jeune femme de 31 ans en Gironde au mois de mai dernier ; tuées par balle, à bout portant, comme cette jeune femme de 32 ans abattue sur un parking, en plein centre-ville de Monéteau, sous les yeux de son fils de cinq ans. 

N’importe où, frappées, étranglées, immolées, éventrées, terrifiées pendant des mois, des années, et, ce, dans n’importe quel milieu social, les femmes meurent régulièrement sous les coups d’un homme parce qu’elles n’avaient qu’un seul tort : celui d’être une femme. Une récente étude montre même que pendant les neuf mois de la grossesse, les violences ne cessent pas : deux femmes sur cent en seraient victimes.

La France prend-elle la mesure de l’extrême gravité de cette situation ? On peut en douter. Un homme violent, que ce soit physiquement, psychologiquement, contrôlant (ou toute déclinaison des formes que peut prendre la violence), peut vivre en France sans être inquiété par le système judiciaire.

 

Le féminicide est un crime…

 

« Si elle reste aux côtés de son mari violent, c’est son problème », « elle n’a qu’à partir », « elle l’a bien cherché », entend-on trop souvent. Bien sûr, ce n’est malheureusement pas si simple. Ces femmes violentées ont, en effet, le plus souvent des enfants à protéger, nulle part où s’enfuir et ont tout simplement honte de leur situation. 

Au lieu de compter les points entre les bonnes et les mauvaises attitudes de ces femmes, de chercher des explications dans le comportement féminin, on ferait mieux de protéger ces victimes sans défense. Allons, reconnaissons-le : le féminicide est un crime, un crime contre l’humanité qu’il ne convient pas de minimiser ou d’excuser pour telles et telles raisons. 

Ce n’est pourtant pas faute d’en parler, de le dénoncer, de tenter de le prévenir par des campagnes de sensibilisation musclées portées par le gouvernement ou des personnalités. Aucun effet. A croire que les femmes ne comptent guère dans la société. A croire que mourir sous les coups d’un homme, c’est presque naturel et normal.

 

Des statistiques en trompe l’œil…

 

Certes, on nous dit que les chiffres baissent sensiblement. « Seulement » 90 femmes ont été tuées par leurs conjoints ou ex-conjoints en 2020, contre 146 en 2019. Une « baisse de 38 % » semble se réjouir notre Garde des Sceaux Eric DUPOND-MORETTI. Quel exploit ! Sauf que la baisse s’explique par le fait que le confinement a empêché les femmes de quitter leur conjoint et que les hommes sont donc moins passés à l’acte. Or, tout porte à croire, hélas, que ces chiffres vont repartir à la hausse avec la fin de la crise sanitaire. Avec déjà 40 féminicides commis depuis janvier dernier, on peut annoncer avec cynisme que l’on devrait retrouver les chiffres de croisières : entre 120 et 130 victimes en fin d’année. 

Depuis dix ans, de nombreuses mesures ont été prises en France pour tenter d’enrayer ce fléau qui voit plus de 220 000 femmes en moyenne par an être victimes de violence conjugale. Mais les plaintes tombent encore trop souvent dans les fissures d’une « justice défaillante », parce que mal harmonisée.  Échapper aux griffes d’un conjoint violent, c’est un véritable parcours du combattant pour les femmes qui laissent aux agresseurs une marge de manœuvre suffisante pour commettre l’irréparable. 

 

 

Violences conjugales : à quand une priorité au sein des tribunaux ?

 

Comment alors ne pas parler de dysfonctionnement judiciaire ? La plupart des mains courantes, plaintes pour menace de mort restent bloquées dans les murs du commissariat.

Notre monde ne tourne décidément pas rond : quand celui qui purgeait sa peine en prison demande à rentrer chez lui sous bracelet électronique et qu’on l’y autorise, c’est que le conjoint qui a tué sa femme n’est pas considéré comme dangereux par la justice, seulement par la police. 

On vit donc dans un pays qui est capable de fabriquer des caméras pour transmettre des images et des sons depuis la planète Mars mais où les commissariats ne sont pas fichus de transmettre des informations cruciales au Parquet.

En gros, la question n’est pas de savoir si le problème de la justice, c’est la police, ou si le problème de la police, c’est la justice. Il faut juste que ces administrations se parlent. Sinon ça ne sert à rien de dire que la lutte contre les violences faites aux femmes est une cause Nationale. Sinon, ça ne sert à rien de dire qu’il faut une administration plus efficace. Sinon, on sera tenu de faire toujours des commissions d’enquête pour déterminer ce qui a fait perdre la vie à une femme qui est morte juste parce que c’est une femme et que son conjoint n’a pas accepté qu’elle le quitte.

 

Anne-Charlotte LAUGIER

 

 

 


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