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L’action revendicative orchestrée par la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs de l’Yonne tient encore toutes ses promesses en termes de visibilité. Et surtout d’efficacité ! Quinze jours après les premiers retournements de panneaux à l’entrée de nombreuses agglomérations de notre territoire, les effets de cette mobilisation contre des réglementations européennes trop strictes et la charge de travail trop importante, subie par les professionnels, sont toujours visibles ! A croire, que les services municipaux de toutes ces bourgades qui ont été contaminées par cette « épidémie » se sont déjà mis au vert, anticipant ainsi les futures vacances de Noël !

 

Lundi

Dans la série « Yapukafautquon », l’on apprend dans un texte commun, publié sur le site de « La Tribune », que la ministre des Affaires étrangères Catherine COLONNA et son homologue aux Armées, Sébastien LECORNU, considéraient que « l’urgence doit être une trêve durable entre Israël et le Hamas… ». Avec une telle prise de position, nul besoin d’enfoncer des portes ouvertes, elles le sont déjà ! Et pas de doute que si l’info arrive jusqu’aux oreilles du chef sanguinaire du Hamas qu’est le « sympathique » Yahya SINOUAR, comme à celles du « roi Bibi », le Premier ministre israélien Benyamin NETANYAHOU, dont l’énième procès pour corruption a repris à Jérusalem, les deux vont sans nul doute trembler de concert devant un tel diktat et obéiront le petit doigt sur la couture du keffieh pour l’un et sur celle de la kippa pour le second !  

 

 

Mardi

L’évêque de La Rochelle mis en examen pour tentative de viol…, un formateur de police toulousain condamné pour harcèlement sexuel…, un policier municipal costarmoricain en attente de jugement pour avoir crevé les pneus d’une trentaine de véhicules…, un sénateur soupçonné d’avoir drogué une députée pour l’agresser sexuellement…, le patron d’une compagnie de CRS visé par une enquête pour détournement de biens publics… C’est le grand retour des ripoux ! Si tant est qu’ils aient un jour disparu ! Criminels et malfrats de métier vont bientôt crier à la concurrence déloyale !

 

Mercredi

 

Il faut toujours allumer un contrefeu en cas d’incendie ! Un adage que le maire d’Auxerre avait su mettre en œuvre lors de l’un de ses « rendez-vous avec Crescent » en octobre dernier aux Piedalloues, où chahuté à propos de la fin annoncée de la collecte des déchets, il avait su trouver un « ennemi » commun avec le public, en évoquant le sujet des gens du voyage occupant illégalement le vélodrome. Usant de propos « musclés », pour promettre sous peu la libération des lieux… Manifestement, les intéressés n’étaient pas du même avis, à en juger par cette photo prise il y a quelques jours…

 

 

Jeudi  

Pas moins de 80 000 personnes étaient attendues à Dubaï jusqu’au 12 décembre pour ce grand rendez-vous annuel sur le climat que sont les COP. Une machine à « greenwashing » selon la passionaria écologiste Greta THUNBERG, qui avait résumé les conclusions d’une édition précédente de « bla, bla, bla ». Est-il besoin de rappeler que ces discussions entre « grands » du monde débouchent rarement sur du concret, les accords pris n’ayant pas valeur obligatoire et il y a de fortes chances que cette édition numérotée 28 n’échappe pas à la règle. On s’y écharpe sur la sortie ou non des énergies fossiles, appelant le reste de la planète à supprimer la voiture pour la remplacer par un vélo. De quoi sourire, quand on sait le nombre « d’invités » arrivés jusque-là, à bord de leur jet privé et se souvenir de ce qu’a dit un jour la grande dame qu’était Simone VEIL : « Au fond, ce sont toujours aux faibles que l’on fait la morale, tandis qu’on finit par blanchir les puissants… » 

 

Vendredi  

Le 16 novembre dernier, l’on apprenait que le « glyphosate nouveau » était arrivé ! Sans vote majoritaire de ses états membres, la Commission européenne annonçait qu’elle allait renouveler l’autorisation de l’herbicide controversé pour une durée de dix ans. Aussitôt, la FDSEA 89 et les JA de l’Yonne sont montés au créneau, exprimant leur colère en retournant les panneaux d’entrée et de sortie de certaines communes dans le département, notamment le long de l’ancienne nationale 6 entre Auxerre et Avallon. Heu…, non ! En fait me dit-on, cette action symbolique visait à dénoncer des réglementations jugées trop strictes, voire contradictoires et des charges de travail trop importantes. Mais bon ! Il est permis de rêver…

 

 

Samedi 

 

Le parking souterrain de l’Arquebuse amputé de la moitié de ses emplacements ! Un arrêté municipal placardé sur l’une des portes d’accès en explique la raison, à savoir que, compte tenu d’un système de ventilation défaillant, les allées B, C et D seront interdites à la circulation. Mais, précise le document, « jusqu’à la remise en état de l’installation de ventilation par les services de la ville d’Auxerre ». Considérant que ledit arrêté est daté du 06 novembre, il y a urgence, à quelques semaines de Noël ! Pas certain que les chalands privilégiant les enseignes du centre-ville aux galeries marchandes des grandes surfaces environnantes, apprécient la suppression d’une partie de ce parking gratuit.

 

 

Dimanche  

 

Il suffit parfois de quels mots au détour d’une rue, comme ici, place de la République à Paris, pour voir le monde embelli et l’actualité ripolinée de couleurs joyeuses. « Allez-vous faire aimer » …  Tout est dit et rien n’est à rajouter, reste à faire passer le message pour voir ce monde tourner un peu plus rond !

 

Dominique BERNERD

 


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« Le travail, c’est la santé » chantait l’amuseur public numéro un de la variété française, le regretté Henri SALVADOR, en 1965. Une chanson de potache, à ne pas prendre au sérieux et à mettre entre toutes les oreilles des citoyens dans la France de De Gaulle, qui eut un succès retentissant en pleine période des « Yéyés » et avant que ne s’abatte sur l’Hexagone la déferlante pop de la perfide Albion ! Si le titre ne figure plus depuis très longtemps dans les playlists des radios FM qui programment de manière très artificielle et numérique, logiciels oblige, leur contenu musical en 24X24 ; le second couplet de ce morceau sympathique, lui est aujourd’hui totalement d’actualité !

« Rien faire, c’est la conserver… ». On a l’impression désormais que ce leitmotiv, ode au farniente, à la détente et à la paresse, est devenu l’apanage de millions de personnes en France, et ce depuis quelques années. Ces travailleuses et ces travailleurs, comme l’aurait dit l’égérie de Lutte Ouvrière Arlette LAGUILLIER du temps de sa superbe, qui aujourd’hui éprouvent un ras-le-bol généralisé avec ce terme, limite grossier, synonyme de contraintes, d’enfermement, d’ennui, de non-reconnaissance, de pénibilité… : le travail !

Bref, ce mot semble sortir tout droit d’un autre temps, et d’un autre monde, avec ses qualificatifs qui procurent du stress, de la sinistrose et de l’urticaire (quand ce n’est pas une autre pathologie) à bon nombre de nos compatriotes lassés de vivre cela dans leur quotidien. Productivité, rentabilité, profit, implication, horaires…

 

A l’origine du mal : la COVID-19, les confinements et le télétravail !

 

Le pire, c’est que ce ressenti anti-travail continuel qui secoue la France (mais pas que) telle une tempête de force 9 depuis un long moment ne touche pas que la nouvelle génération et ses fameux milléniums, comprenez par-là, celles et ceux qui ont vu le jour dans les années 2000 ! Même les seniors s’y sont mis avec enthousiasme, et ce dès la petite cinquantaine – rappel pour mémoire et selon les critères de l’INSEE tout individu ayant dépassé le cap fatidique des 45 ans intègre de facto cette « sinistre » catégorie dans laquelle on accepte d’être jetée tel un vieux Kleenex usagé à se débarrasser dans la bonne poubelle pour rester dans l’esprit écolo ! – et quittent à tour de bras en démissionnant pour un désir d’autre chose leurs postes de cadre à responsabilités, quand ils ne se font pas débarquer de façon inopinée à cause de la limite d’âge par une DRH toujours condescendante et bienveillante !

L’origine de tous ces maux est souvent identifiée avec la crise sanitaire, celle de la COVID-19, qui a bouleversé le monde au début de l’année 2020. Certaines et certains en regrettent même encore les bienfaits des confinements successifs  qui auront permis de goûter aux joies du repos forcé mais salvateur, loin des crises de nerf d’un supérieur obséquieux à la limite du burn-out et glapissant ses ordres dans les bureaux, à la limite du harcèlement, parce que cela existe bel et bien dans l’univers parfois un peu trop doré et propret que l’on veut bien se faire du monde professionnel…Et ce, tout secteur corporatiste confondu.

 

 

Les sombres perspectives des seniors, déjà qualifiés de vieux !

 

Alors, oui, c’est un constat qui ne cesse de s’amplifier parmi les observations officielles, confortées par les études des cabinets spécialisés dans la sociologie qui moulinent des tonnes de données à n’en plus finir qui, in fine, ne changeront rien ni à la situation, ni à l’équation  : le rapport des Français avec le travail évolue en grande profondeur, c’est désormais une évidence avec lequel il faudra bien composer. On oserait même dire que cela ne semble être que le début, au vu de l’accélération du processus et de son inexorabilité.

Si les jeunes générations désirent davantage de flexibilité, de moments à eux avec des plages de détente et de liberté, les plus vieux – pour éviter ce terme de « senior », employé à toutes occasions par les adeptes du marketing de bas étage qui nous conditionne et qui nous hérisse le poil nous autres actifs de plus de 45 ans ! – espèrent eux de la reconnaissance, du pouvoir d’achat, de la prise de responsabilité, de la progression de carrière, de l’assouplissement, aussi, dans leur rythme de travail intense qui peut frôler la sinécure chronique et la perte de repères.

La réforme de la retraite à 64 ans va donc créer, mais tout le monde s’en fout dans les soupentes de la technocratie hexagonale, une génération de personnes désabusées et fatiguées, des gens usés par 43 ou 44 années de labeur, pour certaines vécues dans la très grande pénibilité, à courir tous les jours après on ne sait quoi, perclus par les douleurs rhumatismales et avec le moral en berne, au fond des chaussettes de ne pouvoir vieillir correctement…sans souci ni pression.

        

Une France du travail à deux vitesses !

 

C’est sûr, les initiatives portées par l’Etat et ses opérateurs publics à l’instar de Pôle Emploi se multiplient à tous les étages (des forums, des colloques – ils ont le mérite d’exister !) pour optimiser la valeur travail auprès de la population !

C’est bien normal si la France veut regagner tout ce qu’elle a perdu en matière de productivité – celle-ci est d’ailleurs très faible à l’échelle mondiale -, le retour à l’industrialisation optimale et même au travail à temps complet puisque notre pays, selon la toute récente étude publiée cette semaine par REXECODE la situe dans les limbes des classements européens, occupant l’avant-dernière place derrière la Finlande !

Les Français travaillent de moins en moins, c’est une certitude avec une durée moyenne de 124 heures de moins par rapport aux ténors de l’Union européenne. Il serait peut-être judicieux d’analyser la situation de près et surtout de remédier à cela dans un pays où existent les RTT, les arrêts maladie, les congés parentaux, les vacances, etc. si l’on veut reprendre notre lustre d’antan, lors des années glorieuses, tant dans le privé que le public.

Nonobstant, un sacré bémol apparaît pourtant : les professions libérales, les commerçants, les artisans, les entrepreneurs indépendants sont parmi ceux qui bossent le plus dans leur quotidien à l’échelle européenne. A croire qu’il y aurait donc une France à deux vitesses dans le monde professionnel, avec celles et ceux qui triment avec plus de 70 heures par semaine, les avantages et la sérénité en moins ! Un aspect égalitaire avec le reste du monde professionnel déconcertant.

« Les prisonniers du boulot ne font pas de vieux os… ». Sacré Henri ! Et si ta chanson était vraiment prémonitoire…

 

Thierry BRET

 


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Puisque l’on parle de mobilité en évoquant la liaison sud d’Auxerre et son projet de contournement, on reste dans la métaphore itinérante, au Conseil départemental de l’Yonne. La phrase est signée de son président, Patrick GENDRAUD, qui résume parfaitement la situation si l’hémicycle lui refusait l’autorisation de signer la convention de financement de la section RN6/RN151, sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat, lors de cette session. C’est simple : « le train ne passerait pas une seconde fois ! ». Un acte qui aurait été irresponsable de la part de l’assemblée !

 

AUXERRE: C’est presque une formule digne du Far-West qui est employée-là par le président de la vénérable institution départementale ! « Mes chers collègues, précise Patrick GENDRAUD, à Sens, il y avait des ponts mais pas de bande de roulement, mais on est quand même parvenu à réaliser la déviation de la ville - chiffrée au final à 20 millions d’euros au lieu des 30 millions d’euros initiaux soufflera Christophe BONNEFOND -, on est là pour réfléchir ensemble à celle d’Auxerre, même si cela a été un vrai parcours du combattant et avec l’aide supplémentaire (ce n’est pas si souvent !) de l’Etat : je veux donc vous entraîner dans la réalisation de cette belle LiSA ! ». Puis de rajouter : « Le train ne passera pas deux fois… ».

Il faut croire que certains élus de l’Yonne ne possèdent pas du tout la même perception « ferroviaire » que le président en chair, puisqu’ils se sont abstenus au moment du vote. Pour planter le décor, il s’agissait de donner l’autorisation à ce dernier de pouvoir signer la convention de financement relative à la section RN6/RN151, sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat. Avec ce particularisme qui mérite d’être signalé : l’Etat a déjà injecté la somme qui lui incombait !

Du côté du Département qui est appelé au projet comme financeur, l’enveloppe s’élève sur cette section à trente millions d’euros. Ce qui n’est pas rien, tout de même.

 

François BOUCHER dégaine le premier !

 

Et, curieusement, parmi les commentaires, une fois que Patrick GENDRAUD fera circuler la parole – « ce qui est respectable dans cet hémicycle, c’est que chacun puisse s’exprimer » -, c’est une voix, sortie des rangs de la majorité, qui alluma la mèche de la contradiction à ce projet dont on ne voyait pas le bout après moult atermoiements et péripéties avec la Région et l’Etat.

L’édile de Migennes François BOUCHER ne se fit pas prier pour dégainer le premier en s’interrogeant sur les sommes colossales consacrées à la réalisation de ce contournement qui le plonge dans l’inquiétude et le questionnement.

« Est-ce que vraiment nous avons les capacités financières d’aller au bout de ce projet-là ? lance-t-il dans le micro placé devant lui, est-ce que vraiment cette infrastructure va développer et rendre plus attractif notre département de l’Yonne ? Je ne le pense pas… ».

On entend les mouches voler dans la salle plénière où le temps semble se suspendre. Mais, très vite François BOUCHER enchaîne avec d’autres arguties : « L’argent public étant rare, il serait judicieux de demander aux autres financeurs (Etat, Région, Agglo, Ville) d’augmenter leur part de financement. Du fait du ZAN, on va détruire des terrains agricoles et on va être contraint de redonner des terres pour développer nos villes. Il y a quand même quelque chose qui m’interpelle dans ce projet : il risque d’être pesant sur nos finances publiques, voire sur nos autres actions… ».

 

 

 

Le maire d’Escamps Yves VECTEN en rajoute une couche…

 

Toutefois, même s’il s’interroge sur le bien-fondé de l’infrastructure, le maire de Migennes n’ira pas, au plan comptable (c’est-à-dire le vote) contre le choix positif de la majorité départementale dont il est l’un des représentants.

Qu’importe ! Dans la foulée, c’est Yves VECTEN qui lui emboîte le pas ! Un Yves VECTEN qui ne fera pas dans la demi-mesure pour montrer son opposition verbale au projet.

« Le financement est beaucoup trop important, d’autant plus qu’il n’y a pas la déviation de Saint-Georges en considération dans ce projet ! Donc, je suis complément défavorable, à cette réalisation qui n’incite pas à avoir moins de véhicules sur nos routes et fait tout pour favoriser les déplacements… ».

Mais, au moment du scrutin, Yves VECTEN se rangera dans le camp des… abstentionnistes sans aller plus loin dans sa décision. A l’instar des autres élus de l’opposition dont Cédric CLECH et Frédérique COLAS.

D’ailleurs, Patrick GENDRAUD, dans ses confidences lâchées en public – l’homme aime dire ce qu’il pense tout haut sans langue de bois -, n’en serait pas loin de partager, en partie, ces avis. Surtout au niveau du coût global de la future opération.

« Il faut être réaliste, renchérit-il, mais il existe quand même une belle opportunité alors que jadis on l’a laissé passer avec le projet autoroutier « Troyes Auxerre Bourges ». Cette fois-ci, deux projets étaient dans la balance au niveau régional, le contournement de Besançon et celui d’Auxerre. Et compte tenu de l’origine de la présidente de la Région – Marie-Guite DUFAY est franc-comtoise – je ne vous dit pas quel dossier avait sa préférence ! On a dû se battre pour faire fléchir la Région ! ».

 

 

Les origines bisontines de Marie-Guite DUFAY !

 

Une petite remarque qui ne laissera pas insensible l’élue socialiste et ancienne conseillère régionale, Frédérique COLAS qui retoquera le président GENDRAUD en employant un trait d’humour : « les origines bisontines de la présidente n’apportent pas de préférences sur les politiques et les financements qu’elle mène à la Région. Ni, j’espère, celles du président de notre assemblée départementale sur notre territoire, avec la magnifique route qui relie Beines à Chablis ! ». Et le président de répondre du tac au tac mais avec le sourire « Je suis né à Paris dans le XVIème arrondissement ! ».

Puis, un tantinet agacé, il déplorera la position arcboutée de l’institution régionale qui reste campée sur le montant de son investissement à la réalisation du projet. Soit 25 millions d’euros, pas un sou de plus !

« Je ne suis pas devin, ajoutera-t-il en substance, mais il est vrai que le coût de l’infrastructure augmente régulièrement. Aujourd’hui, on nous annonce au total 148 millions d’euros de travaux. Mais, ce sont des estimations. J’espère que nous n’atteindrons pas ces sommes… ».

Partisan du désenclavement utile d’Auxerre – « des riverains de la ville voient passer tous les jours des dizaines et des dizaines de poids lourds devant chez eux, c’est insupportable ! », Patrick GENDRAUD a donc réussi à fédérer une large majorité d’élus départementaux derrière ce projet. Un concept urbanistique qui permettra à termes de créer des voies douces dans le cœur de la ville d’Auxerre et de le végétaliser. Comme il est stipulé dans le cahier des charges du Projet de Territoire, voulu par Crescent MARAULT.

Le mot de la fin reviendra au vice-président Christophe BONNEFOND : « Certains parlent de désinformation en disant que cela va attirer plus de trafic à l’avenir, c’est faux ! Car, le kilométrage de cette déviation sud est plus long, et dans ce cas-là, les poids lourds passent ailleurs… ».

On ne demande qu’à voir à l’usage !

 

Thierry BRET

 

 


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Dans un précédent article, nous avions fait un rêve. Un seul état qui unirait Israël à la Palestine. Une utopie, en somme. Mais qu’est-ce qu’une utopie ? Du vent ? Une belle pensée irréaliste? Existe-t-il dans notre histoire des utopies qui sont devenues réalité ? N’oublions jamais que des utopies ont fait avancer l’humanité et parfois, l’ont fait reculer. Au cours des siècles, bien des érudits, des prophètes ou des illuminés (selon les observateurs) ont décrit des utopies qui parfois sont devenues réalité, pour le bonheur ou le malheur de l’humanité ! Ces utopistes se sont distingués de leurs semblables, par des projections brillantes et fulgurantes.

 

TRIBUNE : Le premier à raconter l’histoire d’une utopie fut Platon. Dans « le Timée » puis « le Critias », Platon nous décrit une Atlantide qui regroupe les caractéristiques des mondes utopiques. Mythe platoniste ? Utopie d’explorateurs ? L’Atlantide demeure aujourd’hui l’un des plus grands mystères de notre monde. Elle fascine avec la même ferveur explorateurs et historiens du monde entier depuis des siècles. Longtemps considérée comme une simple fable issue de l’imagination du penseur, ce continent imaginaire, dont les rois seraient les descendants directs de Poséidon, trouve écho chez certains géologues, scientifiques et historiens, qui croient en une civilisation exceptionnelle. Celle qui attend inlassablement au fond de l’océan que l’on perce enfin les secrets de son existence.

 

Mais, il est où le bonheur ?

 

Le bonheur est un sentiment, un état, un bien que désirent posséder tous les hommes. Mais est-ce possible d’être heureux quand nous avons l’impression de n’être pas libre de nos actions, de nos pensées, de nos relations, de notre vie ? Occuper un poste qui ne nous correspond pas forcément, se morfondre dans un mariage que nous ne désirions pas, se faire des ennemis, être obligé de faire la manche, mourir dans la rue lorsque nous n’avons pas accès aux soins médicaux, se voir déposséder de tous ses biens lors d’un vol, être assassiné à cause de sa religion, se suicider lorsque nous n’avons pas su nous adapter à notre société… Comment trouver le bonheur parmi tant d’insécurité ? Comment se satisfaire quand notre vie ne nous appartient pas ? Quand nous nous sentons réglés comme des pantins, condamnés à occuper une place qui ne nous correspond pas ?

Or, le cadre de vie dans lequel évoluent les hommes est déterminant pour parvenir à entretenir le bonheur en toute liberté. Ce cadre, c’est tout simplement le lieu d’existence d’un individu et tout ce qui l’inclut : sa famille, ses voisins, ses amis, ses supérieurs, ses gouvernants, la société qui l’entoure en somme. Au-delà du bonheur personnel de chacun, une bonne société permettrait, en satisfaisant tout le monde, de supprimer les maux et les vices qui corrompent les hommes, et engendrent toutes sortes d’atrocités.

 

 

Autres époques, autres mœurs…

 

Une société idéale qui contribuerait à rendre l’homme meilleur, en lui redonnant toutes ses qualités, et ses vertus, c’est ce qu’ont tenté d’imaginer des penseurs comme Platon, Érasme, Marivaux, Thomas More, Jules Verne, François Rabelais, Jonathan Swift, et une foule d’autres encore. Parmi les auteurs cités ci-dessus, il est question plus particulièrement, des idées de Platon, de Thomas More, et de François Rabelais. Ayant tous les trois grandi dans des univers très différents, ils ont chacun développé leur propre idéal d’organisation politique. Il devient donc intéressant de voir à quel point leurs idées peuvent être éloignées, mais aussi à combien elles se rejoignent et se complètent.

Les trois sociétés de Thomas More, Platon, et Rabelais, sont bien souvent idéalisées en contraste avec les mœurs des époques respectives des auteurs. Elles invitent par-là, le lecteur à faire le lien avec sa propre société qui l’entoure.

 

Un regard de l’autre qui ressemble à Big Brother…

 

Ces trois sociétés décrites et considérées comme utopiques à des niveaux différents posent la question de la société parfaite, idéale : a-t-elle l’ambition de s’appuyer sur la réalité ? Existe-t-il une vraisemblance entre société utopique et société réelle ? Est-elle vraiment réalisable ? Enfin, est-elle réellement souhaitable ? Le regard collectif semble jouer le rôle d’une oppression, car chacun vit sous la contrainte de l’autre.

Alors, l’utopie se rapproche de la dystopie de George ORWELL. En effet, « le regard de l’autre » ressemble étrangement à « Big Brother », car ce regard fait office de surveillance. 

L’Atlantide est présentée comme une société évoluée, quasi paradisiaque, puissante et avancée sur le plan technologique. L’évolution technologique, va de pair, avec le cheminement de la pensée et l’évolution spirituelle.

Aussi excentrique et extraordinaire (dans son sens premier : « qui fait peur »), soit-elle, l’utopie demeure en complet décalage avec le temps et en dehors de la doxa ambiante.

Plus simplement, ces utopistes, penseurs différents, échappent aux préoccupations et aux enjeux de leurs contemporains. En conséquence, l’utopie ne devrait pas avoir lieu d’être...

 

Fin de la première partie

 

Paul GUILLON

 

 


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Extérieurement, on voit bien qu’il bouillonne le président du Conseil départemental de l’Yonne ! Un rapide coup d’œil jeté dans la salle de la Pyramide – le fameux hémicycle qui accueille d’ordinaire les sessions de l’organe institutionnel – lui procure un léger rictus sur le visage. Une contraction qui en dit long sur le fond de sa pensée. Habitué, comme il le stipulera lui-même lors de ses propos introductifs, « de dire les choses comme il les ressent ! », Patrick GENDRAUD est agacé. Tout en restant modéré dans son verbatim, il ne comprend pas l’absence, nous non plus par ailleurs, des 180 praticiens, invités à la réunion du GEPS, le Groupement d’Employeurs des Professionnels de Santé. A quelques exceptions, près !

 

AUXERRE : Une poignée, à peine, de médecins icaunais représentait la filière sanitaire lors de cette réunion d’échange programmée, certes un jeudi soir à partir de 19 heures, dans l’hémicycle de la Pyramide, haut lieu des débats du Conseil départemental. La faute en incombait-elle à la froidure météorologique de plus en plus persistante, du fait de sa pluie fine et de la baisse régulière des températures ? A l’horaire peut-être un peu trop tardif ? Au choix de la journée, un jeudi ? On ose imaginer, en revanche, que cette carence de représentativité des « blouses blanches » ne provienne de la thématique proposée par le Département ! C’eut été un comble !

Tout au plus, quelques praticiens se répartissaient de manière très éparse, dans la grande pièce aux fauteuils de cuir, très confortables à l’assise. Mais, visiblement, ceux-là étaient intéressés par les informations délivrées par le Conseil départemental et le GEPS, le Groupement d’Employeurs des Professionnels de Santé. D’autant plus qu’il était question d’une des préconisations judicieuses majeures déclinées par cet organe, le développement de la formation des assistants médicaux sur notre territoire. Nous y reviendrons par ailleurs dans un article complémentaire…

 

La santé n’est pas du domaine de compétence du département

 

Quant à cette absence constatée de visu dans les rangs, elle provoqua, nous l’avons dit, un léger agacement de la part du patron du Conseil départemental.

« Je ne suis pas là pour distribuer des bons points, devait-il souligner, mais je le rappelle une fois encore la santé n’est pas dans le domaine de compétences de l’institution départementale. Comme cela ne dépend pas d’une intercommunalité ni d’une collectivité locale. Toutefois, nous les élus de proximité, nous essayons de faire le maximum avec vous et pour vous – il s’adressait aux rares médecins présents – en étroite collaboration avec l’Agence Régionale de Santé, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, etc. Quant à l’Ordre des Médecins et à ses membres, je les respecte, je les apprécie, mais quand on invite le représentant de cet ordre à assister à une rencontre spécifique comme celle-ci et qu’il n’y a pas de réponse ni de mot d’excuse, cela a le don de m’irriter ! ».

Sans tambour ni trompette, pour Patrick GENDRAUD qui ne s’est pas privé en guise de préambule de distiller ces remarques pertinentes et sans hypocrisie ! Non mais ! Une pensée qui fait référence aussi à la courtoisie et aux règles élémentaires du civisme et de la politesse !

 

 

Un budget de 5,5 millions d’euros pour le poste santé

 

Dommage, pour l’intérêt du débat et de cette réunion alors que le Conseil départemental souhaite franchir une nouvelle étape dans sa politique menée en faveur de la santé depuis plusieurs années déjà ; celle-ci se traduisant par  l’ouverture d’une classe préparatoire aux études de médecine avec l’IUT d’Auxerre, au soutien de l’émergence des Maisons de Santé, à l’encouragement de l’installation de nouveaux praticiens, et au déblocage d’un budget de 5,5 millions d’euros en la matière pour financer le tout.

« Ce n’est pas une obligation de le faire, insistait Patrick GENDRAUD, c’est une politique volontariste que nous menons avec le soutien de l’ARS et la CPAM. On ne le fait pas pour nous, ni pour moi ! On le fait pour nos concitoyens… ».

Une manière concrète pour le président de l’institution départementale, un peu courroucé par le contexte de remettre les points sur les i en passant ainsi ce « coup de gueule », tout en déplorant l’absence d’excuses officielles de l’Ordre médical de notre territoire.

 

Thierry BRET

 


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