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La filière des architectes est en deuil. Elle pleure l’un des siens en cette morne journée de mercredi. Et pas n’importe lequel d’entre eux puisqu’il occupa la présidence de la compagnie nationale des ARCHITECTEURS entre 2004 et 2013. Figure emblématique de l’Yonne, tant au plan professionnel qu’au niveau de la vie associative et politique où il était engagé en qualité d’élu au sein de la municipalité auxerroise, Jean-Pierre BOSQUET nous a quittés ce lundi 11 novembre. A l’âge de 67 ans. Une perte qui survient de la manière la plus imprévisible qu’il soit. Au terme d’une promenade pédestre de remise en forme qu’il affectionnait tant et qu’il s’était accordée sur un petit sentier de montagne. Un épilogue triste comme la grisaille insondable du ciel…

AUXERRE : Le monde de l’architecture contemporaine a perdu l’une de ses figures emblématiques et incontournables. Créateur du cabinet ATRIA, Jean-Pierre BOSQUET n’était jamais à court d’idées ni d’inventivité pour sublimer son métier dans les règles de l’art.

Lui, ce perfectionniste acharné et peu avare dans l’effort, était devenu au fil des années un chantre de la rénovation énergétique qui devait s’appliquer dans le domaine du tertiaire et dans les bâtiments collectifs.

Conscient que ce nouveau fait de société n’était pas un énième épiphénomène sociétal de plus, l’architecte auxerrois s’était positionné depuis fort longtemps avec expertise et le savoir-faire de son cabinet professionnel dans cette direction.

Désormais, foi de Jean-Pierre, les copropriétés, les immeubles anciens, les maisons individuelles, les logements collectifs devraient intégrer coûte que coûte ces résolutions technologiques novatrices qui prennent en compte la réduction de la consommation d’énergies tout en conservant le confort douillet et l’ergonomie factuelle d’un habitat.

Promenant sa silhouette de personnage affable et débonnaire au détour de nombreux salons et séminaires corporatistes en France comme à l’étranger, s’illustrant à la tête d’un organisme hexagonal et représentatif de la filière, le groupement des ARCHITECTEURS dont il assumera avec brio la gouvernance durant plusieurs mandats, Jean-Pierre BOSQUET n’aura jamais hésité à franchir des caps, repoussant d’une chiquenaude les obstacles qui auraient pu entraver sa route pour toujours apporter des solutions vertueuses et pragmatiques à son métier.

 

 

Placer sur orbite ATRIA tel un spécialiste reconnu de la question…

 

Aux côtés de deux autres architectes de talent avec qui il collaborait étroitement, Annick WOROBEL et Benoît BAZEROLLES, Jean-Pierre BOSQUET relèvera ce challenge : celui de devenir un porte-parole écouté au plan national.

Multipliant les réalisations de bâtiments durables au-delà des projets qui lui permettent d’obtenir une forme de reconnaissance professionnelle, légitime en la matière. L’une des dernières conceptions importantes sur laquelle il eut à réfléchir avec ses deux complices du quotidien fut la Cité de l’agriculture, un projet de plusieurs millions d’euros de budget, s’appliquant sur trois édifices occupés par la Chambre départementale d’agriculture, la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et l’assureur mutualiste, GROUPAMA Paris-Val-de-Loire.

In fine, ce furent trois longues années de travail qui aboutirent à l’inauguration de cet ensemble finement ciselé en décembre 2018.

Adepte de la cohérence architecturale jusqu’au cœur des villes, l’architecte de l’Yonne était ce visionnaire dont la filière avait tant besoin pour concevoir des édifices respectueux des codes inhérents au développement durable.

Mais, il n’en omettait pas pour autant de travailler aussi pour le compte des particuliers ; celles et ceux faisant montre d’un intérêt tout particulier pour cette architecture d’avant-garde mais ô combien précieuse pour endiguer les effets nocifs à la sauvegarde de la planète.

La rénovation des cœurs de ville représentait en parallèle l’une de ses priorités d’architecte. Il fustigeait souvent la présence de ces bâtiments insalubres qui, telles d’immondes verrues, s’incrustaient çà et là au détour d’un quartier ou d’une rue.

Un vrai sujet économique et sociétal selon lui où il aurait fallu intervenir davantage avec plus de détermination et de courage politique.

 

 

Les hasards funestes de l’existence…

 

Las, Jean-Pierre BOSQUET n’en aura pas eu le temps. Lui qui s’était petit à petit retiré des affaires il y a à peine quelques mois, laissant le champ libre à ses deux partenaires de poursuivre avec pugnacité et envie cette volonté identique de mener à bien les projets.   

Désireux de profiter d’une retraite amplement méritée après tant d’efforts consentis à son œuvre professionnelle, l’architecte icaunais a été rattrapé par les hasards funestes de l’existence. Laissant orpheline une filière toute entière à qui il avait tant consacré.

Fort heureusement, il restera de ce parcours terrestre riche et éclectique des réalisations intemporelles qui perpétueront sa mémoire. Rappelant ainsi le travail fourni par ce bâtisseur de l’éternité…   

 

 

 

 

 

 


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Ce dispositif d’accès aux soins se décline dans l’Hexagone depuis le 01er novembre. Prenant en compte deux paramètres essentiels : il se veut plus simple et surtout moins coûteux. Novateur, il promeut ces éléments subtils qui justifient de prime abord sa propagation. La Caisse primaire de l’assurance maladie de l’Yonne entend bien le déployer très vite à l’ensemble de ses bénéficiaires, dont celles et ceux qui étaient couverts jusque-là par la CMU-C (Couverture maladie universelle complémentaire) et par l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS). Explications…

AUXERRE : S’inspirant d’une hypothèse la plus large possible, prenant en compte l’évolution économique et démographique de l’Yonne, la déclinaison de la Complémentaire santé solidaire (CSS) pourrait être profitable à terme à près de 45 000 assurés sur notre territoire.

C’est ce qu’a révélé ce vendredi le directeur-adjoint de la Caisse primaire de l’assurance maladie, Thierry GALISOT, lors d’une conférence de presse explicative sur les attendus de ce nouveau dispositif.

Depuis le 01er novembre, celui-ci est entré en vigueur en France. Pas en reste sur son application, la CPAM de l’Yonne en a déjà contractualisé plusieurs spécimens. Offrant ainsi une complémentaire santé aux vertus qualitatives optimisées à destination d’une cible plus élargie.

« Ce dispositif se destine à assurer la protection des personnes aux revenus modestes, ajoute Thierry GALISOT, il va permettre aux personnes éligibles (elles représentent un panel de 12 millions d’individus en France) de bénéficier d’une complémentaire santé moyennant une participation financière maîtrisée… ».

Jusque-là, il existait deux systèmes de protection, la CMU-C et l’ACS, soumis à un certain manque de lisibilité. Et de praticité, également. La persistance d’une lourdeur administrative dans les démarches à accomplir pour l’ACS et le reste à charge parfois élevé sur certains postes de soins ont eu raison progressivement du bien-fondé de cette formule.

Consciente de cette problématique inextricable en bien des aspects fonctionnels, la gouvernance a voulu simplifier cela. Créant ce nouveau dispositif, la complémentaire santé solidaire (CSS), qui annule et remplace les précédentes couvertures santé.

 

 

Une garantie supérieure pour des coûts moindres : vive la CSS !

 

« Il était nécessaire de simplifier les démarches, d’abord en réunissant sous une même offre et une appellation unique les deux dispositifs existants, confie le directeur-adjoint de la CPAM de l’Yonne, le choix de l’organisme a lui aussi été simplifié. Dès la demande, le bénéficiaire sera libre de choisir entre son organisme d’assurance maladie ou un organisme complémentaire au sein d’une liste unique. En outre, il paiera sa participation financière (si tant est qu’elle soit nécessaire) auprès de l’organisme choisi… ».

On l’aura compris, le bénéficiaire du dispositif qui pourra effectuer ses démarches en ligne avec un nombre limité de pièces à fournir, se trouve désormais dans un confort opérationnel.

Quant à la protection offerte, elle est garantie supérieure aux deux précédents systèmes. Que du positif, en somme !

« Les personnes éligibles pourront bénéficier d’une prise en charge totale de leurs frais de santé, incluant les prothèses dentaires, celles qui sont auditives et les lunettes, ajoute Karine SERPIN, responsable du service gestion des droits/dossier client de l’organisme icaunais, la C2S va répondre ainsi aux besoins de santé pour lesquels le reste à charge pouvait être élevé dans le cadre du dispositif ACS… ».

 

 

Pour les personnes assujetties à la CMU-C et l’ACS, leurs contrats peuvent courir en l’état encore douze mois. Jusqu’au 31 octobre 2020. Ensuite, la bascule s’effectue via un bulletin d’adhésion dont on fait la demande.

« Le site AMELI sera un précieux auxiliaire à ce changement, précise Thierry GALISOT, toutes les explications y sont fournies pour pouvoir profiter de la C2S ».

Mais, les assurés ont toujours la faculté de procéder à leur demande par courrier.

 

 

Faciliter l’accès aux soins aux personnes en grande difficulté…

 

Les coûts, quant à eux, sont maîtrisés. La souplesse de cet engagement financier est également proposée comme l’atteste la directrice financière et comptable de la Caisse icaunaise, Sandrine TUPINIER.

« Les bénéficiaires éligibles à la CMU-C n’auront aucune participation financière à payer pour obtenir la complémentaire santé solidaire. Pour ceux qui sont éligibles à l’aide au paiement d’une complémentaire santé, la contribution sera variable en fonction de l’âge et d’un montant maximal d’un euro par jour et par personne selon l’âge… ».

Cinq tranches d’âge couvrent ainsi les strates de la démographie française, moyennant un montant mensuel de participation financière qui oscille entre 8 euros et 30 euros.

Innovant, le dispositif vise aussi à limiter le nombre de personnes intégrées parmi la catégorie des « non-recours aux soins ». Le plus souvent parce qu’elles ignorent qu’elles y ont droit ou parce que le parcours sanitaire présente trop de complexités.

Précurseur, la CPAM de l’Yonne avait déjà anticipé la réforme. Différentes mesures ont été prises au cours de ces derniers mois pour que le public concerné soit mieux accompagné localement. Grâce aux MSAP (Maisons de service au public) ou à l’aide de rendez-vous spécifiques proposés dans les accueils de la CPAM. On notera aussi la présence de Catherine TEXIER-LIVET, responsable du département Prestations et services qui apporta des compléments d'information d'ordre technique...

 

 

 

 


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La manifestation  en soutien aux personnels hospitaliers, toujours en proie à de sérieux doutes professionnels depuis plusieurs mois, s’est déroulée ce samedi dans les rues de la préfecture de l’Yonne. Elle aura vu la présence des représentants de la liste, « Auxerre Ecologie, la Ville envie ». Une participation qui trouve sa pleine légitimité pour leur chef de file, Denis ROYCOURT. Car, les questions de santé publique demeurent prioritaires au sein de leur formation…

AUXERRE: Favorables à une médecine préventive, les leaders de l’écologie auxerroise ne pouvaient en aucun cas se soustraire à un tel rassemblement consensuel, qui défendait les valeurs d’une offre sanitaire de qualité et de proximité.

Il n’a donc été nullement  anachronique d’observer la présence d’une délégation de la liste écologiste, « Auxerre Ecologie, la Ville envie » lors de cette marche populaire en faveur d’une cause solidaire : le soutien aux personnels du centre hospitalier de la capitale de l’Yonne.

Dans un bref communiqué, la tête de file écologiste, Denis ROYCOURT, s’en est expliqué : « la priorité doit être redonnée aux soins, à l’accueil des malades et à leur bien-être, à l’aspect médical qui doit primer sur l’administratif. On ne gère pas un établissement sanitaire comme une simple marchandise… ».

 

Les liens ténus entre le milieu de la santé, la prévention et notre environnement…

 

Défenseur d’une véritable politique de santé publique à préconiser de manière impérieuse dans les années à venir, les responsables écologistes reconnaissent que beaucoup de chercheurs ont montré les liens ténus entre la qualité de notre environnement, l’air que l’on respire, l’eau que l’on boit, la nourriture que l’on absorbe, les produits que l’on utilise et la santé des personnes vivant dans cet environnement.

Soutenir le personnel de l’hôpital via leurs revendications dans leur lutte pour davantage de justice sociale s’inscrit donc dans un schéma de pure logique intellectuelle pour les têtes pensantes de la formation écologiste locale.

« Tous ensemble, nous devons nous mobiliser en faveur de la santé et du renforcement de sa qualité, sans omettre les valeurs humaines et le respect de celles et ceux qui les véhiculent à travers leurs métiers… ».

Une cause noble à laquelle beaucoup souscrivent désormais dans le sérail politique du landerneau icaunais. Dont les écologistes qui l’ont fait savoir fort justement.

 

 

 


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Importé d'Inde dans les années 1970, ce terme sacré signifie « s’abandonner » ». Voire plus précisément « se déposer ». A convoiter avec rêverie ou en pleine conscience, le lâcher-prise ne veut pas dire qu’on lâche sa prise aussi facilement. Dans son ouvrage intitulé, « L'Ecorchée », Donato CARRISI explique ce dont il s’agit dans ces quelques lignes : « on nous apprend à compter les secondes, les minutes, les heures, les jours, les années...mais personne ne nous apprend la valeur d'un instant… ». A méditer avant de tenter l’expérience…

TRIBUNE : Le lâcher-prise, ce valeureux « golgoth », ponctue à l'interrogation le quotidien de tout un chacun. Il aspire à interagir en toute sérénité, sans contrainte mentale dans tous les domaines de la vie. La réalité est bien différente. Le lâcher-prise possède l'art et la manière, très souvent, à s'orienter dans une attitude de parachutage au « je veux tout contrôler ».

Normal, l'environnement sociétal dans lequel nous évoluons, enseigne, depuis le premier souffle de la vie, que tout doit être bien cadré, supervisé, pesé, maîtrisé. Légitime à la réussite et à la performance, mais soumis également à un manque d’épanouissement personnel si cet état d'être fédère de l'impatience et de la propension à la tension.

Le paradoxe du lâcher-prise est d'abandonner ce à quoi nous tenons le plus : maîtriser la situation pour s'assurer et se rassurer de la bonne marche à suivre. Hors ce contexte ne mature pas à la bonne anticipation et solution. Face à une situation de stress, l'approche d'un « no control » se solidarise plutôt à la prise de risque d'exprimer « je me fais enfin confiance ».

Risqué, pas vraiment, c’est autoriser à se laisser porter par la vague de différents flux. Creux ou exponentiels, les vagues à l'âme seront là pour un enseignement très pertinent à la patience et à la seconder dans une approche plus mystique, que tout à un sens.

Côtoyer l’être avec clairvoyance…

Ce mental égotique, précurseur du contrôle et très protecteur, parasitera et émettra des résistances. Le rassurer en toute impartialité le positionnera en maître de sa destinée. Chaque individu a une attitude différente face à cette systémique. La petite enfance, vecteur de soutien ou de souffrance, est l'élément précurseur et un curseur pour prétendre au lâcher-prise.

La victoire psychologique à « lâcher » s'opère dans un premier temps au « tout est possible » si toutes les phases et tous les paramètres auront été mis en action. Dans un second temps, le tic-tac du métronome s'amorcera sur le « stop ». Cet abandon au « je me suis surpassé » et au maintenant je ne peux plus dompter le timing du résultat car tout arrive au bon moment.

C'est également côtoyer cet état d'être avec clairvoyance. La projection d'une situation est plus nette lorsque l'angle de vue est pris avec de la hauteur et du recul nécessaire. Cette attitude limitera aussi l'installation d'une anxiété.

L'épanouissement personnel est un coffret précieux à faire fructifier. Il symbolise d’innombrables valeurs humanistes et spirituelles : le partage à la dynamique d'un donné/recevoir.

Assumer sa liberté d'être pour sa dignité. Etre un pionnier de ses émotions pour se fourvoyer de ce tourbillon d'illusions à la force d'appuyer sur un seul pion : l'Abandon ...

Carole-Louise GAWAIN, auteur américaine, a signé des ouvrages sur le développement personnel. Elle délivre que tous les potentiels de réussite ou d'échec sont le reflet de nos pensées.

Se laisser flotter par les alternatives de la vie, c'est un bénéfice à saisir : « Imaginons la vie comme une rivière. De nombreuses personnes se cramponnent aux berges de peur d'être emportées par le courant mais, à un certain point du cours d'eau, les baigneurs doivent décider de se laisser aller et de faire confiance à la rivière pour qu'elle les emmène en toute sécurité. Ils apprennent alors à « suivre le courant » et se sentent très bien. »

Le premier courant est souvent source d'agitation. Le temps de s'adapter à l'émission de turbulence et d'apprécier la tempérance d'une accalmie. Le « quand », le « comment » sont des influences illusoires dans ce présent. C'est un challenge à différentes mouvances de croire sans voir. 

Lyvia ROBERT

 


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La discussion visant à travailler sur le projet électoral et l’équilibre de la future liste municipale aura tourné court. Une vingtaine de minutes, à peine, entre le chef de file du mouvement des démocrates, investi par la majorité présidentielle, et l’édile d’Auxerre, Guy FEREZ, candidat à sa succession, soutenu par La République en Marche. Une entrevue suffisamment longue, néanmoins, pour que le divorce entre ces deux ténors de la politique auxerroise ne soit consommé. De manière irrévocable ?

AUXERRE : Le torchon brûle entre Guy FEREZ, maire de la capitale de l’Yonne, et son adjoint chargé des finances et du budget, Pascal HENRIAT. Et ce n’est pas la rencontre, brève mais supposée tendue, entre les deux hommes il y a peu qui aura changé quelque chose à la situation.

Au terme de ces vingt minutes de faux dialogue, il n’y aura eu ni propositions sérieuses ni réel consensus sur la ligne à adopter et le choix des hommes dans le cadre stratégique des prochaines municipales.

Provoquant une conférence de presse ce vendredi 08 novembre, le chef de file du MoDem de l’Yonne, ayant reçu au préalable l’investiture de la majorité présidentielle pour entamer des discussions avec Guy FEREZ, a fait part de sa profonde amertume et de sa réelle déception. Avant de se prononcer sur ses choix.

« Devant le refus de dialoguer de Guy FEREZ, j’ai compris que ce dernier ne souhaitait plus que l’on travaille ensemble… ».

Un camouflet auquel Pascal HENRIAT a désiré faire face. La réaction de l’intéressé ne s’est donc pas fait attendre. Le responsable du mouvement des démocrates de l’Yonne a annoncé son retrait sine die de la course aux municipales 2020. Lui qui occupait jusque-là un poste névralgique au sein de l’organigramme auxerrois depuis 2014. Les finances et le budget.

« Je ne ferai aucunement parti de la prochaine liste des municipales aux côtés du maire sortant, devait-il déclarer avec véhémence, Guy FEREZ est venu me chercher il y a six ans pour barrer la route à Guillaume LARRIVE ; je lui donne aujourd’hui mon bon de sortie en assumant le travail mené avec lui. Mais, en revendiquant désormais mon statut d’homme libre… ».

 

Un contexte kafkaïen difficilement compréhensible…

 

Nonobstant, le représentant du centrisme dans l’Yonne qui siège au Département conserve sa fonction au sein de l’équipe municipale actuelle jusqu’au terme de son mandat. Soit en mars 2020.

Toutefois, Pascal HENRIAT assume pleinement le travail qu’il a mené auprès du maire actuel. « Je ne suis pas en désaccord avec le bilan de Guy FEREZ, concède-t-il, ce que je n’admets pas résulte de l’absence de concertation qu’il y a eu pour bâtir le projet de la nouvelle mandature… ».

N’accordant plus sa confiance à l’ancien maire socialiste d’Auxerre, Pascal HENRIAT se dit ne plus être en sérénité avec lui-même pour poursuivre l’aventure. 

Vu de l’extérieur, le contexte semble très kafkaïen. Démontrant ainsi toute la complexité de l’appareil politique qui auréole l’univers de La République en Marche depuis plusieurs mois. D’un côté, Guy FEREZ, qui a officiellement quitté sa formation originelle le Parti socialiste en juin 2019, a reçu le soutien des instances suprêmes du parti présidentiel pour mener à son terme la bataille auxerroise. L’entrevue avec le délégué national de LREM au printemps, Stanislas GUERINI, nous le remémore.

Dans le même temps, le leader du MoDem, Pascal HENRIAT, était désigné par le bureau exécutif de ce même organe politique pour mener à bien des tractations orales avec le maire sortant. Tout en veillant à ce que la représentation des idées dans le projet, devant être en cohérence avec les dix engagements éthiques de l’élu local progressiste, permette une représentation juste et équilibrée des équipes au sein de la future liste municipale et de l’agglomération. La lettre de mission à l’estampille de LREM sera datée du 26 septembre.

On connaît la suite : les attaches prises par le destinataire de cette missive, Pascal HENRIAT, avec Guy FEREZ afin d’engager des discussions sérieuses devant aboutir à un consensus n’ont pas eu les résultats escomptés pour le représentant du MoDem.

 

 

Des appels du pied qui resteront lettres mortes…

 

Pour autant, une question demeure : cette fin de non-recevoir exclut-elle définitivement du jeu des municipales le responsable centriste de l’Yonne ?

Les appels du pied d’autres candidats pourraient peut-être infléchir la position de Pascal HENRIAT. Pour l’heure, lui, affirme le contraire.

« C’est vrai que sur de nombreux points, Crescent MARAULT présente des idées qui ne sont guère éloignées des miennes. Comme moi, il a soutenu Alain JUPPE et Emmanuel MACRON aux dernières présidentielles. Comme moi, il est centriste. Mais, je n’oublie que c’est le représentant de la droite dure, Guillaume LARRIVE, des Républicains, qu’il l’a adoubé pour cette campagne électorale. Donc, je ne le suivrais pas. Quant aux Verts, on les a poussés à bout dans le mandat actuel alors qu’il n’y a jamais eu en six ans la moindre critique au sein de l’équipe municipale. J’approuve leur candidature ; ils ont eu raison de s’émanciper de la tutelle actuelle… ».

Quant à l’évocation de sa propre candidature en 2020, Pascal HENRIAT balaie la suggestion d’un revers de la main.

« Beaucoup me l’ont demandé, ajoute-t-il, j’y ai moi-même pensé. Mais, j’ai une vie professionnelle et je ne souhaite pas la mettre en difficulté. En outre, je ne voulais pas rajouter de candidats supplémentaires à cette élection qui en est déjà bien fournie… ».

Préférant se retirer de la vie politique auxerroise, Pascal HENRIAT qui est aussi l’un des acteurs clés de l’opposition au Conseil départemental, n’en demeurera pas moins attentif aux programmes des uns et des autres. Histoire de donner à un moment précis ses consignes de vote pour tel ou tel candidat.

Mais, attention, prévient-il solennel : « je ne suis pas à vendre ni moi ni les représentants du MoDem même s’il y aura des tentatives de l’équipe actuelle de débauchage… ».

Se disant au service de la politique au sens noble du terme plutôt qu’au service d’un politique qui en incarnerait le rôle, Pascal HENRIAT ne met pas un genou à terre, en acceptant n’importe quelle compromission.  

A 58 ans, mature et aguerri à la chose politique, le leader du MoDem ne veut prêter allégeance à qui que ce soit. Se contentant d’exercer un droit de retrait, en homme libre, qui lui permettra peut-être de mieux rebondir ultérieurement ?

 


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