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Le développement de projets pédagogiques à l’international demeure l’un des axes prioritaires sur lequel travaille avec beaucoup d’aplomb et d’opiniâtreté le responsable de l’établissement d’enseignement catholique de l’Yonne. La rencontre fortuite de Marc BESANCENEZ, ce jeudi, avec l’ambassadeur du Vietnam en France pourrait se concrétiser dans les faits…

SENS : Conciliabules nourris, en aparté de la thématique du jour, entre le directeur général du groupe pédagogique d’enseignement catholique, Marc BESANCENEZ et Son Excellence, l’ambassadeur du Vietnam, Nguyen THIEP. Les deux personnages ont eu l’occasion de se concerter en tête-à-tête lors du lancement officiel de nouvelle ligne de transport maritime par conteneurs, reliant le port de GRON à Ho Chi Minh.

La présence du groupe lassalien au Vietnam ne date pas d’hier. Celle-ci fait d’ailleurs figure de véritable institution chez le « Dragon du Sud-est asiatique ». Où la culture française est très bien implantée.

Une opportunité dans laquelle le responsable de l’établissement icaunais s’est engouffré avec délectation. Lui qui a pour objectif d’accroître à l’avenir les échanges à l’international qui sont favorables à l’épanouissement de ses élèves et étudiants.

Priorité est faite pour le groupe scolaire privé icaunais de développer de nouveaux partenariats en direction de l’Amérique du Nord (le Canada, notamment où quatre conventions ont été validées il y a peu avec des structures analogues dans la province de Québec). L’envoi d’étudiants de bacheliers est programmé.

L’Asie, autre continent majeur dans la perspective de cet essor, intègre également ce désir de développement à l’étranger. Le Vietnam représente ainsi une cible privilégiée pour asseoir ces rapprochements judicieux susceptibles de créer des passerelles constructives, empreintes de réciprocité et d’échanges.

Il semblerait au terme de ce dialogue inopiné que l’ambassadeur du Vietnam se soit converti à l’idée…


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L’un des élus de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Pascal MINET, l’a confirmé publiquement : les résultats enregistrés à l’export par l’économie icaunaise vers le continent asiatique progressent davantage cette année…

SENS : Déjà, ce mouvement haussier avait été constaté au terme de l’exercice antérieur. En particulier durant le quatrième trimestre 2018. L’augmentation des échanges commerciaux vers l’ensemble des destinations internationales s’était appréciée à hauteur de 14 %.

Mais, depuis, les exportations, et tout spécifiquement vers l’Asie, ne cessent de croître, provoquant le satisfecit de l’élu de la chambre consulaire, Pascal MINET.

L’expédition de produits icaunais vers les pays du Sud-Est asiatique équivaut à 32 millions d’euros de chiffre d’affaires réalisés. La moitié de ces échanges sont par ailleurs imputables à l’agriculture, notamment les orges de brasserie produites par la coopérative YCAUNAE.

Elles permettent de concevoir le malt, matière indispensable à la fabrication du breuvage national dans la plupart des pays de la région, la bière.

La sylviculture dont les essences en bois sont très recherchées en Extrême-Orient représente aussi une valeur sûre à l’international pour notre territoire. Le développement de la nouvelle ligne conteneurisée, entre la zone portuaire de GRON et le port de la capitale économique du Vietnam, Ho Chi Minh, inaugurée par LOGI YONNE  et sa filiale asiatique, LOGI VIETFRANCE, ce jeudi 12 septembre, devrait à très court terme booster ces chiffres vers les sommets au vu des perspectives conjoncturelles.

Jusque-là déficitaires vers l’Asie, les velléités à l’international de l’économie icaunaise pourrait inverser très vite la tendance.

 


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Ce qu’il faut, c’est gagner les élections. En France comme partout dans les pays démocratiques. Or, une fois qu’elles sont remportées, il est judicieux de prendre les places partout où l’on peut. Une fois prises, se profilent ensuite les élections suivantes. Tel un coureur de fond face à un effort endurant, il ne faut pas relâcher l’effort. En matière d’élections, la France est un état démocratique particulièrement bien pourvue. Deux ans après les présidentielles, il y a eu les élections pour le Parlement européen. Maintenant, on prépare les élections municipales. Et l’on a déjà, en arrière-pensée, les futures échéances présidentielles qui se profilent à horizon 2022….

TRIBUNE : Or, lors des élections européennes, les écologistes ont obtenu un très bon score de 13,2 %. Tandis que le parti au pouvoir ne glanait que 22,4 % des suffrages juste derrière le Rassemblement national, médaille d’or avec 23,3 % des voix. 

Le parti des écologistes est donc devenu le troisième parti de France. Arriver en seconde position pour LREM, ça fait un peu désordre. Il faut donc surfer sur la vague écologiste pour grignoter quelques voix. À défaut de traverser l’Atlantique à la voile comme notre jeune égérie suédoise Greta THUNBERG, on va évoquer le devenir de la forêt amazonienne. Comme le loto, ça ne coûte pas cher mais ça peut rapporter gros…électoralement, bien sûr !

Est-ce la seule forêt qui soit pillée ainsi dans le monde ? Certainement pas. La forêt équatoriale en Afrique subit aussi les ravages de la déforestation. Elle recèle, il est vrai, des arbres dont les essences sont très recherchées. Elle est moins grande en superficie que l’Amazonie. Mais, il serait plus facile d’intervenir parce qu’elle fait partie de la « Françafrique »...

Est-ce qu’on s’en inquiète ? Pas trop. Ce n’est pas vendeur électoralement. Plus loin, en Nouvelle-Guinée, la forêt pour les mêmes raisons qu’au Gabon est également détruite de façon systématique. Les braves Papous qui ont été livrés à l’Indonésie après la Seconde Guerre mondiale aimeraient bien sauver leur territoire mais ça n’intéresse personne.

La forêt équatoriale qui couvre le Gabon et une partie des pays limitrophes plus Bornéo représentent tout de même 30 % de la forêt amazonienne environ. Mais pour l’effet d’annonce, ça ne compte pas !

 

Une déforestation à l’échelle de la planète mais à géométrie variable au niveau de l’intérêt…

 

Plus près de nous, juste de l’autre côté de la Méditerranée, il y a l’Afrique du Nord et le Sahara. Cette immense zone désertique s’étend inexorablement chaque année vers le nord et vers le sud dans ce que l’on appelle le Sahel. Le sable recouvre les terres agricoles. Les puits s’assèchent. Les arbres utilisés pour chauffer les aliments se font de plus en plus rares. Ce phénomène gagne les pays au-delà du Sahel. Les migrants chassés par la guerre civile et poussés par la faim veulent gagner le paradis, c’est-à-dire l’Europe.

Et nous, Européens, que faisons-nous face à ce phénomène qui ne peut que s’amplifier ? Rien. Pourtant, il y avait un grand et beau projet consistant à créer une forêt allant de l’Atlantique à l’océan Indien. Ce n’est pas simple et ça demande beaucoup d’argent. Ce projet reste dans les cartons d’où il ne sortira sans doute jamais.

Pourtant, c’est la seule solution pour endiguer le Sahara. Est-ce que l’Europe qui craint tant les migrants ne pourrait pas s’unir pour mettre en œuvre ce projet d’envergure ? Ne rêvons pas et parlons de la forêt amazonienne et de l’écologie. Sur le plan politique, pour gagner des villes aux prochaines élections municipales, c’est bien plus utile. Soyons réalistes.

Quelles sont les grandes modes écologiques ? Les panneaux solaires, les éoliennes, l’isolation des combles et les bicyclettes. Donc, le gouvernement fait un grand tapage médiatique et financier pour les panneaux solaires et l’isolation des combles.

Sur Internet, à peine avez-vous cliqué pour ouvrir votre écran, que défilent les propositions d’isoler ses combles pour un euro. Voire pour poser des panneaux solaires pour moins que rien. Quant aux municipalités, à grands coups de peinture, elles tracent sur la chaussée des pistes cyclables.
Revenons au score des élections européennes. La République en Marche a obtenu 22,4 % des voix et les écologistes 13,2 %. Ensemble, cela fait 35,6 %. Toutefois, il y a une statistique qu’il ne faut pas oublier, c’est le taux de participation.

Il s’est élevé à 51,3 %. Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’en fait la République en Marche et les écologistes réunis représentent 18,3 % des électeurs en France. Ce qui revient à dire qu’avec 18,3 % des électeurs, on est majoritaire en France. Ça vaut bien la peine de parler de l’Amazonie, de promouvoir les panneaux solaires et l’isolation des combles et de peindre dans toutes les villes de notre douce France des pistes cyclables.

Chers partis politiques, chers candidats aux élections, verdissez bien vos discours. Vive la République, Vive l’écologie, Vive la France !

Emmanuel RACINE


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Quarante-cinq minutes pour convaincre sur l’usage de la francophonie et son développement pour faire progresser la société actuelle. Si l’exercice oratoire fut maîtrisé par ses auteurs, il avait aussi pour but d’informer sur les réels enjeux qui résultent de ces relations à l’international susceptibles d’engranger des projets de jumelages, de rapprochements culturels, voire, cerise sur le gâteau, de perspectives économiques. Une douzaine de représentants de l’Etat ont écouté les arguties du trio de choc qui préside à la destinée de la Maison des Jumelages, de la francophonie et des échanges internationaux…

AUXERRE : S’adresser directement, et ce dans un cadre solennel, l’hémicycle du Conseil départemental, à une douzaine de représentants de l’Etat en poste à l’étranger est une chose plutôt inhabituelle pour le commun des mortels. Surtout quand le déroulé de cette prose s’effectue face à un secrétaire d’Etat en charge de l’Europe et des Affaires internationales, Jean-Baptiste LEMOYNE, de deux élues nationales, les sénatrices de l’Yonne Dominique VERIEN et Noëlle RAUSCENT. Et pour couronner le tout, sous la tutelle du garant départemental de l’Etat dans l’Yonne, le préfet Patrice LATRON !

Une noria de personnalités institutionnelles qui n’aura pas rebuté plus que ça la présidente de la Maison des jumelages…, Marité CATHERIN qui en matière de discours et d’allocutions officielles en a vu d’autres. L’exécutif de la structure associative auxerroise au grand complet avait pris soin d’honorer ce rendez-vous privé et pertinent. Un espace de prise de parole précieux où purent être présentées en toute liberté de ton les grandes lignes directrices de cette Maison aux multiples contours.

 

Une kyrielle d’animations tout au long de la saison…

 

Spécificité à ne pas négliger, la Région Bourgogne Franche-Comté apporte son soutien à l’essor de la francophonie à l’instar de la Ville d’Auxerre. Slides à l’appui, la présidente déroula son exposé introductif le ponctuant de nombreux exemples de réalisations tangibles. Caravane de la francophonie, opération menée en étroite osmose avec la Région, le Département et la DRAC, Journées européennes consacrées à l’économie du patrimoine (une première en Bourogne Franche-Comté au printemps 2018 avec le concours de l’Europe et l’ouverture vers le Bénin), accueil d’étudiants étrangers (roumains, russes…) eurent tôt fait d’interpeller des ambassadeurs à l’écoute. Il fut aussi question de se projeter plus en avant. En l’occurrence en 2020, date de la future manifestation d’envergure qui sera porté par le groupe associatif. Nom de code à retenir d’ores et déjà : « Terroir, Arts de Vivre et Innovation » ! Un triptyque hétéroclite où devraient être mis en exergue les illustrations palpables de ces trois items, valeurs représentatives de l’Yonne, au gré de présentations assurées par des acteurs du sérail.

Jean-Baptiste LEMOYNE salua autant d’initiatives prises par les adhérents de cette association volontaire qui a même ajouté dans son escarcelle depuis quelques années une corde économique à ses compétences. Une commission ad hoc a pour objectif de faciliter le développement de contacts entre investisseurs, entrepreneurs et institutionnels, en priorité avec les six villes jumelées à Auxerre dont deux situées dans l’Hexagone.

 

Se rapprocher des centres culturels et instituts français comme force d’appui…

 

De leur côté, plusieurs ambassadeurs déposèrent de précieux ingrédients dans la corbeille de la mariée. Invitant le trio de responsables à prendre attache auprès des centres culturels et instituts français dans leurs pays de résidence. L’ambassadeur de l’Ile Maurice profita de son intervention pour rappeler qu’il était en quête de partenariats croisés et constructifs, notamment dans le cadre d’échanges scolaires. « Il est aussi possible d’inviter les références de la littérature mauricienne (riche de par sa qualité d’expression) par les canaux de l’ambassade, devait-il ajouter… ». Reste évidemment en filigrane l’indicible problématique budgétaire à résoudre par le biais du mécénat ?

Favorables à la mobilisation des jeunes grâce aux thèmes se rapportant à l’évolution du climat, d’autres ambassadeurs français en poste en Equateur ou au Pakistan ont fait montre de leur intérêt à cette conversation utile. D’anciens étudiants étrangers (Pakistan), désormais repartis dans leur pays d’origine, désirent accentuer la promotion de la France sous l’angle éducatif ou culturel. C’est le cas, précisément à Peshawar, où les anciens universitaires mettent tout en œuvre pour rouvrir une nouvelle alliance française qui avait été fermée au temps des Talibans. En Slovaquie, la francophonie prend racine. Comme en Bulgarie ou en République tchèque. Particularisme intéressant : le lycée Carnot de Dijon enseigne la langue parlée à Prague, ce qui est peu courant.

Quant au Canada, où 80 % de la population est anglophone, les autorités proposent un accord de mobilité pour la jeunesse. Ainsi, 14 000 places sont réservées à celles et ceux qui veulent découvrir le pays, par le prisme de voyages, de stages mais aussi de premiers emplois. Douze mille Français se sont déjà engouffrés dans cette brèche de plus en plus béante. Des établissements scolaires régionaux, à Besançon mais aussi à Auxerre (groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle) s’aventurent dorénavant de l’autre côté de l’Atlantique pour y souder des liens éducatifs durables.

Enfin, en Irak, le réseau francophone est épars. Toutefois, le désir de relancer la pratique du français dans ce pays miné par la guerre est grand. Notamment à partir d’un programme culturel qui se décline petit à petit à travers cet état. Y compris dans de grandes villes comme Mossoul ou Bassorah, l’un des fiefs chiites. L’attente s’y fait ressentir…


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La forêt amazonienne est incandescente. Elle brûle, elle se « déforeste ». Comme Madame, selon Bossuet, « Madame se meurt, Madame est morte ». Le poumon vert mondial se dégrade de jour en jour. Bientôt, on pourra dire : « la forêt amazonienne est morte… ». Gabriel Garcia MARQUES écrivait jadis : « Chronique d’une mort annoncée ». Mais, quand même, pour retarder l’échéance, envoyons tout de même ces 20 millions de dollars pour éteindre dès que possible ce sinistre et sauver cet espace si nécessaire à la vie…

TRIBUNE : Jair BOLSONARO, président en exercice du Brésil, ne veut pas de ces 20 millions de dollars de l’aide internationale. D’une part, il ne désire pas d’aumône. D’autre part, la forêt amazonienne est au Brésil. Ce qui veut dire à la fois qu’elle est située au Brésil et qu’elle appartient au Brésil. C’est-à-dire aux Brésiliens dont il est le président. D’ailleurs, Donald TRUMP, président des États-Unis, le soutient et lui a même donné un satisfecit : « Vous faites très bien… ». C’est qu’il s’y connaît en incendies. Il avait déjà donné de judicieux conseils lorsque le feu s’était déclaré à Notre-Dame de Paris. Il mérite à ce titre le sésame suivant : celui de « premier pompier du monde » !

Et la forêt amazonienne dans tout ça ? Expliquons brièvement les choses. Au collège, les adolescents découvrent le cycle du carbone. C’est fascinant. On nous apprenait que les plantes jouaient un rôle essentiel dans ce cycle immuable. On découvrait la vie dans les cours intitulés « biologie ». Ce mot bio est devenu à la mode : agriculture bio, légumes bio, yogourts bio, énergie bio, voitures électriques bio…, « to be bio or not to be ».

Conserver la forêt pour le bien de l’Humanité…

Or, sans la forêt amazonienne, « le monde n’est plus bio » nous disait-on, car elle joue un rôle essentiel à l’échelle planétaire pour le cycle du carbone. Sans forêt amazonienne, nous mourrons tous asphyxiés par nos propres déjections industrielles. Signalons au passage que la France se lamente d’avoir perdu depuis quarante ans deux millions d’emplois industriels. Etaient-ils des emplois industriels « bio » ?

Donc, Messieurs les Brésiliens du pouvoir exécutif, vous devez conserver la forêt amazonienne pour le bien de l’Humanité. Vous êtes les garants du cycle du carbone pour la survie de l’espèce humaine. Et comme nous serons bientôt dix milliards sur Terre, vous voyez tout de suite votre immense responsabilité. Rappelons que vous n’êtes pas les seuls : en Afrique et en Asie, il y a aussi d’immenses forêts équatoriales que l’on pille sans scrupules.

La forêt amazonienne est ce qu’on appelle une ressource naturelle. Les Brésiliens n’y sont pour rien. Elle était déjà là quand les Portugais ont débarqué au XVIe siècle. Ils ont commencé la déforestation pour planter du café et nous leur achetons leur café, soit dit en passant.
Mais revenons à la forêt amazonienne. C’est une ressource naturelle, avons-nous dit. Au même titre que le pétrole. L’acier si utile pour produire nos automobiles ; les terres rares que l’on trouve en Chine pour fabriquer des panneaux solaires qui vont assurer la transition énergétique ; les métaux très précieux pour l’industrie, dont beaucoup sont enfouis dans les sols africains. La liste des ressources naturelles est sans limite.

Faire des propositions concrètes pour sauver la forêt…

Or, ces ressources naturelles, nous les achetons. Personne n’y trouve rien à redire. Les Arabes qui ont, comme disait le général De Gaulle, « du pétrole sous les pieds », en ont multiplié le prix par quatre en 1973. Ils ont refait le même coup en 1977. Personne n’a rien trouvé à redire à cela. Tout le monde a payé sans rechigner. Il en est de même pour toutes les ressources naturelles : on paye et c’est naturel.

Alors, si l’on achète le pétrole aux Arabes et à d’autres d’ailleurs, et toutes les ressources naturelles partout où il y en a, pourquoi n’achetons-nous pas aux Brésiliens le cycle du carbone de la forêt amazonienne ? Pour quelles raisons les Brésiliens seraient-ils garants pour l’Humanité de l’équilibre écologique de la planète à titre gratuit ? Ne trouvez-vous pas finalement que ce serait dans l’ordre des choses ?

Soyons concrets : l’Europe doit réfléchir sans délai à cette question. Les partis écologistes de l’Europe entière doivent établir un plan d’achat du cycle du carbone amazonien. 

Écologistes de tous pays, unissez-vous et soyez en adéquation avec vos idées : sauvez la forêt amazonienne non pas avec des discours mais avec une proposition concrète. 

« Ça représente des milliards » direz-vous. Et alors ? Croyez-vous que la transition écologique n’exige pas des efforts considérables, notamment financiers. On n’a jamais rien sans rien en ce bas monde…

Emmanuel RACINE


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