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Il est pleinement rassuré, le président de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale (CDPPT) de l’Yonne. A l’issue de la 22ème rencontre annuelle permettant à l’ensemble de ses homologues de l’Hexagone de pouvoir échanger avec le président du groupe La Poste, Philippe WAHL à Paris, il a le sentiment que les mesures prises en matière d’accompagnement dans l’entreprise portent leurs fruits. Des mesures qu’il qualifie d’indispensables pour que cette structure référente des Français ne connaisse pas le sort de certaines entreprises publiques ou privées…

 

TOUCY : C’est au siège de La Poste, dans la capitale, que se sont déroulées il y a quelques semaines les Rencontres annuelles des présidents des CDPPT. Les fameuses Commissions départementales de Présence Postale Territoriale qui jouent un rôle prépondérant en étant l’indéfectible lien établi entre un groupe entrepreneurial que l’on ne présente plus et les collectivités.

A l’instar de ses collègues responsables desdites commissions, le conseiller régional Gilles DEMERSSEMAN devait assister à ces travaux étalés sur deux journées en sa qualité de président de la CDPPT de l’Yonne. Un organe institutionnel qu’il préside depuis quelques mois déjà mais dont il connaît en vieux routier de la chose publique depuis fort longtemps les moindres rouages organisationnels.

A Paris, l’élu de l’Yonne a eu l’opportunité de suivre les échanges des dirigeants de cette instance capitale pour la territorialité que représente La Poste. Dont Philippe WAHL, le président du groupe postal très attentif aux témoignages de chacun des intervenants, venus des quatre coins de l’Hexagone.

Or, selon Gilles DEMERSSEMAN qui effectue le bilan de ce qu’il a entendu durant deux jours de travail, « les décisions prises sont plutôt rassurantes pour l’exercice 2023 ».

 

 

Le sentiment de désengagement de l’Etat dans les territoires doit s’arrêter…

 

Même si les engagements annoncés lors de cette réunion entre le groupe postal et l’Etat n’étaient pas encore totalement aboutis, il n’empêche que l’Etat a bien décidé en revanche de maintenir à niveau les enveloppes budgétaires consenties aux commissions devant exercer sur les zones départementales. Une information importante, pour Gilles DEMERSSEMAN, d’autant qu’il était un moment question de les rogner quelque peu de leurs précieux subsides.

« Une décision qui s’avère très positive, expliqua-t-il en marge de la réunion trimestrielle du bureau de la CDPPT de l’Yonne accueillie dans l’un des très esthétiques et cosy salons de l’hôtel de ville de Toucy, il a été entendu par l’Etat que ce sentiment de désengagement dans les territoires devait s’arrêter et que les commissions départementales telles les CDPPT représentaient des outils importants pour assurer le maintien d’activité de ses services aux personnes sur le territoire, qu’il soit urbain, rural et périurbain… ».

Toutefois, le maintien en l’état de ces enveloppes budgétaires, au vu des tendances conjoncturelles du moment, correspondent in fine à une baisse, comme devaient le préciser les présidents des CDPPT à Paris !

Réaction de Gilles DEMERSSEMAN : « malgré tout, c’est tout de même un bon résultat que l’Etat ait décidé de les maintenir en référence au contexte actuel ; cela aurait pu être pire ! ».

 

 

Diversifier  les activités de La Poste pour compenser la baisse inéluctable du courrier …

 

Quoi qu’il en soit, le président de la CDPPT 89 estime sur un plan purement stratégique que « la nécessité est désormais de diversifier le plus possible les services de La Poste afin de maintenir le personnel dans l’emploi ».

Avec ses propos, il vise en priorité les facteurs – un de ces personnages professionnels toujours très appréciés de la population en France – car la chute drastique du courrier s’est encore vérifiée à l’annonce des chiffres qui furent présentés lors de ces rencontres parisiennes.

« Nous devons compenser ce manque d’activité par de nouveaux services déclinables auprès de la population, ajouta Gilles DEMERSSEMAN, ce qui suppose de prendre en compte les besoins d’accompagnements des personnels et d’en informer les usagers le plus largement possible… ».

Une évolution de l’entreprise, aujourd’hui, irréversible…

 

Thierry BRET

 


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C’est une plongée spectaculaire sur la médecine ultra performante en termes de technologies et approches humaines, proposée ce soir-là dans l’un des salons de l’hôtel Ibis Style à Auxerre. Un rendez-vous instructif comme sait les concocter si bien le KIWANIS Club local, club service ayant pour adage la formule suivante, « Servir les enfants du monde ». Invitant trois des praticiens qui interviennent au « C3 », les membres de la structure ont disséqué les évolutions thérapeutiques usitées au Centre de Consultations Chirurgicales…

 

AUXERRE: Hippocrate et Ambroise PARE n’en croiraient pas leurs yeux si ces deux figures emblématiques de la médecine revenaient sur Terre ! La chirurgie a connu des progrès technologiques surprenants au fil de ces dernières années, des innovations scientifiques qui permettent aujourd’hui de pratiquer des interventions en ambulatoire, sans trop de contraintes pour la patientèle.

Localement, le Centre de Consultations Chirurgicales C3 – le bâtiment a été érigé non loin de la clinique Sainte-Marguerite – accueille des professionnels de santé qui n’ont qu’un mot à la bouche : celui de l’innovation ! Une innovation qui se traduit concrètement dans les moyens technologiques qui y ont été investis depuis une année. Une stratégie payante dans l’optimisation relationnelle avec les patients.

Il suffisait d’observer les visages surpris et admiratifs des adhérents du club service auxerrois, le KIWANIS, à l’origine de cette conférence pour bien appréhender l’intérêt d’une telle présence sur le territoire icaunais.

 

 

La genèse d’un projet très novateur…

 

Auxerre, et n’ayons pas peur des mots pour l’écrire, dispose avec ce centre atypique d’une unité de soins d’excellence. Un lieu de référence où la robotique et l’intelligence artificielle s’y distinguent au service de l’humain, souffrant de pathologies nécessitant des interventions chirurgicales.

Pour l’évoquer, trois des praticiens de cet établissement qui s’est forgé une solide notoriété dans le sérail. Dont le docteur Yvan LE CONIAT, chirurgien orthopédiste et traumatologue ou encore le docteur Julien SAKAT, chirurgien viscéral et digestif.   

Retraçant la genèse de ce concept très prometteur – l’investissement autour de ce centre a nécessité plus d’un million d’euros -, les médecins livraient leurs commentaires, slides à l’appui, lors de cette présentation devant déboucher sur les inconditionnelles interrogations.

Rappelons que le KIWANIS Auxerre, présidé depuis le 01er octobre par Lucile BEAULIEU – elle-même exerce une activité professionnelle dans le sanitaire mais…au centre hospitalier ! – organise bon nombre d’actions sociales ayant attrait avec l’univers médical.

 

 

Dès 2018, des prouesses technologiques reconnues à l’échelle hexagonale…

 

Lors de la précédente mandature, celle de Jean-François FINANCE, le club auxerrois avait remis une enveloppe de 12 000 euros sous la forme d’un don au service hématologie du centre hospitalier de Dijon.

Précurseur, le centre auxerrois l’a été dès 2018 avec la réalisation de la première biopsie sur prostate ciblée par voie périnéale. Une méthodologie révolutionnaire qui fera mouche puisque quatre ans plus tard, toutes les biopsies sur cet organe se réalisent ainsi. Moyennant un investissement de 190 000 euros par machinerie !

Sur le même registre, qui offre de nouveaux cocoricos à l’établissement auxerrois et permet de réduire la durée d’hospitalisation des patients fréquentant le service urologique : la chirurgie par robot assisté ou l’utilisation du laser pour soulager la prostate.

Le centre envisage l’avenir avec un réel optimisme. En développant les téléconsultations dans les spécialités de l’endocrinologie. En proposant des hospitalisations sur une demi-journée permises grâce à l’apport de ces technologies de pointe mais aussi en s’agrandissant avec une aile qui favoriserait la réadaptation de la patientèle. Bref, affirmer que la relocalisation de la médecine et sa modernisation dans la capitale de l’Yonne est en bonne voie n’est pas une gageure !

 

Thierry BRET

 

 


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C’est un message fort, adressé par le Département, à l’ensemble des intercommunalités de l’Yonne. Une annonce maîtresse où le fil conducteur se nomme le soutien aux investissements à ces communes qui composent ces différents organismes. Une impulsion positive qui se traduit par un chiffre dans les faits : 36 millions d’euros. Soit une coquette enveloppe qui sera injectée durant la mandature actuelle jusqu’en 2027 aux projets communaux portés sur notre territoire. A l’instar de ceux du Jovinien, entériné par la signature d’un contrat territorial…

 

JOIGNY : Il l’avait appelé de ses vœux, Nicolas SORET. Jadis, dans une vie antérieure, où l’actuel vice-président de la Région en charge des Finances, de l’Economie et de l’Emploi siégeait encore dans l’hémicycle départemental à Auxerre en qualité d’élu de l’opposition face à une majorité présidée alors par André VILLIERS. Renouer ce lien, ô combien primordial à ses yeux, entre le pouvoir exécutif de l’Yonne et les intercommunalités (EPCI) lui semblait une évidence à mettre en application concrète. Pourtant, ce vœu datait d’il y a quelques années.

Or, comme chacun le sait, la patience est la mère des vertus. En juillet 2021, le nouvel exécutif décide de rénover son système d’aides aux territoires, se basant sur trois principes essentiels : plus de proximité avec des partenariats à contractualiser en direct avec les communes et les EPCI, davantage de simplicité dans les procédures administratives – une vraie révolution de palais ! - et enfin, l’apport d’une impulsion majeure au plan budgétaire en triplant l’enveloppe distribuée au bénéfice de l’attractivité départementale, soit un montant global de 36 millions d’euros à répartir sur cinq ans. Le vœu initial de Nicolas SORET semble être aujourd’hui exaucé !

 

Série en cours du côté des signatures avec les EPCI…

 

Dans les faits, les communes et les EPCI profitent désormais de cette manne financière allouée sous le vocable de « Pacte Territoires » qui n’a de providentielle que le nom afin de pouvoir investir dans la construction/rénovation de leurs équipements. Une distribution de moyens budgétaires faisant l’objet d’une signature officielle de ce contrat territorial, liant la collectivité départementale à l’ensemble des communes de l’Yonne. Ce fut chose faite, mercredi en début de soirée dans l’un des salons de l’hôtel de ville de Joigny.

Un évènement qui succède à d’autres cérémonies protocolaires à la parfaite similitude dans ses objectifs comme il a été vécu auprès des Communautés de communes Vanne et Pays d’Othe, Chablis Village et Terroirs, l’agglomération du Migennois ou encore Yonne Nord. Cette fois-ci, les élus de la Communauté de communes du Jovinien devaient apposer leurs griffes au bas d’un document comprenant une dizaine de pages. Il en sera de même le 06 décembre prochain avec le Grand Sénonais.

 

 

Une enveloppe de 2,2 millions d’euros pour le Jovinien…

 

Avec cette signature, Nicolas SORET y voit de la cohérence dans l’action du Département menée à l’égard des communes de moins de cinq mille habitants dans le cadre d’une politique d’aménagement du territoire. Action qui aura été votée à l’unanimité dans l’hémicycle de la Pyramide par la majorité mais aussi les représentants de l’opposition.

Pour le Jovinien, les subsides s’élèvent à 2,2 millions d’euros. Somme, qualifiée d’importante par le président de l’EPCI, adressant ses remerciements au président Patrick GENDRAUD.

 

 

Quant à la répartition de cette enveloppe, elle est la suivante : 750 000 euros iront alimenter le programme « Village + », le reliquat de 1,45 million intègrera le programme « Ambitions », destiné aux projets d’investissement d’un montant supérieur à 200 000 euros.

A date, comme le confirmera Nicolas SORET à son pupitre, dix dossiers incluant le programme « Village + » ont été présentés pour une enveloppe globale de 190 000 euros devant financer cinq city stades, deux rénovations d’école, une toiture d’église, un arrosage de stade ainsi que la réfection de la voirie, à la grande satisfaction des élus des communes concernées.

 

 

Le financement d’un gymnase à Saint-Julien-du-Sault, la rénovation d’une école à Joigny…

 

Quant à la seconde enveloppe (1,45 million d’euros), elle fera l’objet très prochainement de la constitution d’un comité de suivi avec les différentes strates des élus pour définir quels dossiers de plus de 200 000 euros seront portés. Un recensement de ces dossiers est en cours. Une certitude : la Ville de Joigny déposera une demande au bénéfice du groupe scolaire Saint-Exupéry tandis que Saint-Julien-du Sault et son maire, Guy BOURRAS, feront de même avec une perspective nouvelle pour un gymnase.

Une réinitialisation des liens avec le Département dont les élus de l’EPCI ont grandement besoin, selon le maire de Joigny, face aux problématiques conjoncturelles imputables à la transition énergétique et aux coûts de cette même énergie qui devraient grever les budgets des collectivités dès le mois de janvier 2023.

 

Thierry BRET

 

 


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Le décor est on ne peut plus inhabituel. D’ordinaire, lorsqu’elle décide de communiquer vers un large public, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de l’Yonne investit un amphithéâtre universitaire, une salle institutionnelle en rapport avec la santé, voire l’un des espaces du siège pouvant faciliter l’accueil d’une importante réunion. Mais, c’est bien au sein du complexe cinématographique « CGR » à Auxerre que Gilles BROSSARD, directeur de la vénérable institution, donnait rendez-vous, mercredi matin, à un public spécifique, lors d’une projection très immersive sur le monde du handicap…

 

AUXERRE : Il n’était pas question de visionner les énièmes péripéties de l’un des innombrables personnages, issus du catalogue « Marvel » ou de découvrir en avant-première, et en guise de délicieuse confiserie de Noël, le nouvel épisode des héros virtualisés d’« Avatar » ! Pourtant, le cadre s’y prêtait remarquablement bien, en substance. A l’instar de la date, fleurant bon le calendrier de l’Avent à ouvrir dès le lendemain…

De confortables fauteuils offrant une excellente assise dans l’une des salles du complexe CGR – le cinéma d’Auxerre pour les non-initiés ! -, un écran super dimensionné plongeant le regard des spectateurs au cœur de l’action, le son Dolby à la résonance acoustique si extraordinaire, l’atmosphère sympathique d’une salle bien remplie comme lors d’une projection de l’un des fleurons du septième art où il ne manquait finalement que les pop-corn : bref, la CPAM de l’Yonne faisait relâche avec ses moyens de communication traditionnels, invitant un public, ciblé parmi les milieux associatifs sanitaires, et la presse, à une séance cinématographique, sans doute chargée en émotivité et en liquide lacrymal à répandre sur les joues des plus sensibles d’entre nous…

 

Les préjugés et le regard cruel des autres…

 

Trente-deux minutes et quelques bribes de témoignages en sus, extraits d’un autre film. Un chiffre qui correspond à la durée du moyen métrage – il a été conçu en 2015, on y aperçoit d’ailleurs le regretté secrétaire général des Nations Unies, l’Egyptien Boutros BOUTROS-GHALI, personnage charismatique au grand cœur et d’une rare tolérance y répondre à une interview – devant être présenté en guise de support introductif à l’intervention d’un orateur hors pair et au ton décalé mais d’un grand supplément d’âme, Pascal JACOB. Nous y reviendrons dans un autre article.

« Même pas peur ! ». Un titre à la sémantique enfantine qui ferait presque sourire si le sujet abordé n’y était pas aussi sérieux et grave. Celui des préjugés et du regard des autres. De la peur, aussi. Dur, impitoyable, cruel, remuant les consciences et les âmes – c’était le but avoué, non ? – et traduisant l’inéluctable réalité vécue par celles et ceux qui en tiennent la vedette bien malgré eux : des handicapés.

Que nenni ! Des « personnes » handicapées, car comme le mentionnera l’un des témoins de ce film qui est loin d’être une simple fiction : « nous sommes des personnes avant tout, bien avant d’être des handicapés ».

 

 

 

Une déchirure qui transperce le cœur : le jugement d’autrui…

 

Les images s’enchaînent. Regard d’enfants sur le monde des invalides et les fameuses différences. Avec son lot de situations cocasses : un garçonnet intrigué par une personne se mouvant dans un fauteuil roulant qui s’installe in fine sur ses genoux pour faire un petit tour comme s’il était à bord d’un manège. L’idéal pour faire tomber les préjugés et vaincre la peur de l’autre. Un zeste d’humour salvateur qui déride la salle. Ouf ! Elle en a besoin. Il est vrai que certaines images, certains commentaires nous hérissent le poil.

« Les regards des gens sur mon handicap sont autant de déchirures qui me transpercent le cœur… ». Le jeune homme qui se livre à cœur ouvert face caméra affiche une mine triste. On le sent bouleverser par tant d’injustice, tant de coups du sort. C’est vrai : il n’a pas choisi de vivre avec ce statut qui lui colle à la peau de personne victime d’un handicap…

Les spectateurs s’enfoncent davantage dans leurs fauteuils. Pourtant, le réalisateur – les réalisateurs devrait-on dire car ils sont au nombre de trois avec Adrien JOUSSERANDOT, Nelson CASTRO et Pascal JACOB, lui-même qui en écrira le scénario - ne livre pas de messages où le pathos fleurirait de séquence en séquence. Juste la réalité ordinaire d’une existence malmenée par le destin.

 

 

L’humain s’enrichit des différences des autres…

 

Commande de l’Elysée, au temps de François HOLLANDE, dans le cadre de la Conférence nationale du handicap (CNH), ce moyen métrage est porté par l’association HANDIDACTIQUE qui n’en est pas à une réalisation visuelle près.

C’est la première fois qu’il est projeté dans l’antre cinématographique auxerrois.

Interrogé dans son vaste bureau entouré de somptueux ouvrages, le créateur des Centres d’action médico-social précoce (CAMSP), Roger SALBREUX résume tout à la lumière de cette introspection vers l’altruisme et la compréhension de l’autre d’une phrase tellement riche : « l’humain s’enrichit des différences des autres… ».

Installée parmi les premiers rangs, Maryline SAINT-ANTONIN, adjointe à la Ville d’Auxerre en charge de la Santé et de la Solidarité, a le regard qui pétille. En sa qualité de médecin, aussi, son regard est intéressé.

Que dire, après une telle projection qui a un rôle de tolérance pédagogique que bon nombre d’écoles, d’entreprises, d’associations mais aussi de particuliers devraient au moins avoir visionné une fois dans sa vie !

 

 

Non loin de l’élue communautaire, la vice-présidente du Conseil départemental Catherine MAUDET – elle est aussi présidente de la CDAPH - livre ses impressions en ne montrant pas trop son bouleversement : « il est important de poser des jalons dans l’Yonne et préparer davantage les médecins sur le champ du handicap… ».

Et d’ajouter, preuve à l’appui, l’ouverture d’une classe préparatoire aux études de médecine, initiée par son collègue Gilles PIRMAN, sur notre territoire.

« On devrait tous se sentir bien dans une salle de cinéma », proclamait la petite bande annonce liminaire de « Ciné Ma Différence » avant la projection.

Visiblement, et avant que Pascal JACOB, président de la « Charte Romain Jacob », honorant ainsi la mémoire de son fils trop tôt disparu, ne recueille les impressions à chaud du public, c’est le sentiment qui prédominait dans cette salle auxerroise bien garnie (plus de cent-vingt personnes) et émue.

Une charte soutenue et validée par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie en France comme le confirmera Gilles BROSSARD, directeur de l’entité icaunaise, et l’UGECAM Bourgogne Franche-Comté, organe assurant la gestion d’une vingtaine de structures sanitaires et médico-sociales, représenté par son directeur général, Christophe ALLIGIER.

Une séance si particulière qui ne pourra plus jamais laisser ces spectateurs indifférents à la cause du handicap…

 

Thierry BRET

 

 


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Décidément, la pilule a bien du mal à être avalée. Ne parlons pas de son hypothétique digestion ! La fermeture de l’une des antennes du collège de Bléneau – pour cause de vétusté -, actée par le Conseil départemental, suscite bon nombre de réactions négatives et surtout revendicatrices de la part de la sphère politique. En premier lieu, les membres de la NUPES (Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale) qui appellent à rejoindre un rassemblement citoyen organisé par le collectif Bléneau Actions ce samedi en fin de matinée devant la mairie…

 

BLENEAU : C’est le développement de la ruralité qui trinque en bout de course. A partir de cet argument primordial où l’attractivité d’un territoire est dans le collimateur en termes de désertification, plusieurs mouvements politiques de l’opposition départementale, à l’instar des syndicats de l’enseignement, se mobilisent à l'invitation d'un collectif local contre la décision de fermeture du site de Bléneau, l’un des trois éléments jusque-là opérationnels qui composent ce collège de Puisaye.

A l’invitation du collectif Bléneau Actions, les représentants d’Europe Ecologie Les Verts, La France Insoumise, le Parti Socialiste et le Parti Communiste, la NUPES – plus spécifiquement celle qui est incarnée sur la première circonscription de l’Yonne par sa porte-parole aux dernières législatives Florence LOURY – s'associent à un grand rassemblement de la population, samedi 03 décembre, à 11 heures. Une concentration d’insatisfaits devant se dérouler face à la mairie. S'y retrouveront les élus municipaux, les organisations syndicales, mais aussi les usagers et les personnels. Une présence protestataire contre la raréfaction des services publics, notamment ceux de l’éducation, dans les campagnes.

 

Mais où se situe réellement l’intérêt de l’enfant pour le PCF 89 ?

 

Quant à la nouvelle secrétaire générale du Parti Communiste de l’Yonne, Marie-France GHERSI, elle n’est pas tendre avec l’exécutif départemental.

« Le Département n’a aucune vergogne à afficher sa propre carence pour expliquer sa décision, précise-t-elle. En effet, c’est bien parce qu’il n’a pas entretenu les bâtiments avec suffisamment de régularité et de soin que leur état est devenu vétuste. La majorité politique aux commandes du département de l’Yonne a laissé sciemment les lieux se dégrader pour mieux les fermer au public scolaire à la rentrée prochaine. Cette inaction est honteuse ! ».

Puis de reprendre : « Conjuguer l’intérêt de l’enfant avec celui du dogme de la réduction des finances publiques n’est pas notre conception de la bonne gestion des besoins des usagers du service public d’éducation. Nous estimons que les petites structures éducatives, telles le collège de Bléneau, permettent une proximité renforcée avec les élèves ce qui, du point de vue pédagogique, est un atout. Il faut les conserver. Nous estimons aussi que, compte tenu du territoire concerné, répartir les collégiens de Bléneau dans les établissements environnants et les obliger, de fait, à prendre des transports scolaires (pour peu qu’il y en ait …) tôt le matin pour un retour à la maison tard le soir, n’est pas dans « l’intérêt » de l’enfant... ».

 

 

Une perte d’attractivité inexorable pour les territoires privés de services publics…

 

Un PCF de l’Yonne qui s'oppose à la fermeture du collège et soutiendra toutes les initiatives que prendront les parents d'élèves, les enseignants, les organisations syndicales et les élus locaux pour le défendre.

« Rayer de la carte une institution publique comme un collège au moment même où le gouvernement et le Conseil Départemental nous rebattent les oreilles avec un discours de défense de la ruralité, c’est prendre les citoyens pour des demeurés, affirme Marie-France GHERSI, quand la majorité gouvernementale et la droite icaunaise ont supprimé en Puisaye la gendarmerie, la Trésorerie publique et veulent faire de même maintenant avec le collège de Bléneau, comment croire un seul instant à leurs discours sur la nécessaire revitalisation des territoires ruraux ? Comment imaginer que ces territoires pourront être attractifs avec une telle suppression de services publics essentiels à la population ? ».

Le PCF 89  demeure dans la vigilance, par ailleurs. Car, d’autres établissements sont dans le viseur. « Sans que l’intérêt de l’enfant ait à voir quelque chose là-dedans ! », conclue son porte-étendard.

 

Thierry BRET

 

 


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