Accueilli sur le site industriel de BERNER France, le président de l’antenne départementale icaunaise du Réseau ENTREPRENDRE Bourgogne, Vincent PICQ, expliquait lors de la cérémonie des vœux face à ses adhérents le credo de cette structure associative dynamique qui a été permis de créer plus de 2 500 emplois en Bourgogne depuis 2002 : la détection et l’accompagnement de nouveaux talents professionnels. Ce fut aussi l’occasion pour le nouveau directeur général, Arnaud GRAVET, opérationnel depuis le mois d’octobre, de se présenter et de saluer son prédécesseur André RENARD…
SAINT-JULIEN DU SAULT : Profitant d’une visite de l’immense site du spécialiste de la distribution multicanale de la filiale française de l’industriel d’Outre-Rhin, le responsable du réseau ENTREPRENDRE Bourgogne dans l’Yonne, Vincent PICQ, formulait ses vœux de bonne année ce jeudi 11 janvier devant un parterre composé d’une soixantaine de personnes.
Le patron du groupe SCHIEVER ne manqua pas de rappeler les fondamentaux de ce mouvement qui compte à ce jour près de cent soixante-dix membres sur la partie bourguignonne du territoire régional.
Confirmant l’imminence de deux nouvelles antennes en Saône et Loire avec sa tête André RENARD qui en pilotera la destinée et dans la Nièvre où un entrepreneur venu de Paris dirigera les opérations, Vincent PICQ expliqua les motivations de ce réseau qui, au plan national, fédère plus de 11 000 chefs d’entreprise.
17 dossiers ont été acceptés en 2018 dont 4 dans l’Yonne
« Il nous faut écrire une nouvelle page de l’humanisme où l’homme peut se transcender en exprimant sa passion d’entreprendre, son envie de créer et de transmettre son savoir » affirma le leader charismatique de l’entrepreneuriat Icaunais.
Puis, il devait ajouter que le réseau ENTREPRENDRE Bourgogne s’emploierait toujours à soutenir les initiatives des créateurs et repreneurs d’entreprise et à les accompagner. Une introduction aux commentaires succincts sur 2017.
« Nous avons étudié 43 projets de dossiers au cours de l’exercice écoulé, précisera-t-il, 17 d’entre eux ont abouti et ont été suivis par notre équipe encadrante dont 4 pour le seul département de l’Yonne… ».
Quant au taux de pérennité de ces affaires soumises à la sagacité des membres du réseau, il s’élève à 95 %.
« Je profite de la circonstance, devait insister le président du réseau dans l’Yonne, pour remercier les quatre délégués d’ENTREPRENDRE Bourgogne qui effectuent un travail exceptionnel sur cette partie septentrionale de la région : Sophie BERNARD, Alain BOUNON, Alain PETIT et Guy CRISTIAN. L’objectif que nous nous sommes fixés en 2018 est de recruter une quinzaine d’adhérents supplémentaires… ».
En 2016, le réseau ENTREPRENDRE Bourgogne avait distribué 5,5 millions d’euros de prêts d’honneur à de jeunes entités en phase de développement, avec 4 200 heures de bénévolat consacrés par ses adhérents. Le réseau a récolté plus de 3,5 millions d’euros de cotisations depuis 2002. Il souhaite optimiser ses potentialités au cours des prochains mois…
Début avril, ces jeunes gens commenceront une formation initiale de cinq semaines pour acquérir les gestes élémentaires de secourisme et de lutte contre l’incendie. Une fois ce stage effectué, ils renforceront l’un des six centres de secours du département disposant d’une garde postée, la plus proche de leur domicile…
AUXERRE : Le premier cycle incitatif auprès des jeunes volontaires du service civique à rejoindre le corps des sapeurs-pompiers de l’Yonne s’était soldé au mois d’octobre dernier par le succès de sept candidats, heureux de renforcer le dispositif de recrutement du SDIS.
Ces nouvelles recrues, aptes et volontaires pour participer aux missions de secours à personnes, avaient permis de combler les carences en effectif de certains centres de notre territoire dont Sergine et Villeneuve la Guyard.
Le SDIS a choisi de réitérer l’expérience en ouvrant dix nouveaux postes opérationnels dès le printemps. D’ores et déjà, les candidatures peuvent être adressées au Service départemental d’incendie et de secours de l’Yonne à Auxerre d’ici le 23 février. La phase de tests se déroulant le mois suivant…
S’inscrivant dans le cadre du plan d’actions « Volontariat 2020 », dont le lancement officiel sera assuré par le préfet Patrice LATRON en février 2018, cette initiative auprès des jeunes du service civique vise à développer et pérenniser la notion de volontariat dans le département de l’Yonne. Il sera possible pour ces jeunes gens, de poursuivre en parallèle leurs missions puisqu’ils seront affectés dans le centre de secours volontaire le plus proche de leur domicile.
L’immersion de 24h/semaine dans ces centres permettra aux jeunes adeptes du volontariat de développer leur expérience professionnelle et d’acquérir de nouvelles compétences. Quant au SDIS de l’Yonne, il désire accompagner ces jeunes dans leur projet professionnel, en leur proposant un nouveau savoir-faire et en développant un savoir être…
Le nouvel entraîneur de l’AJ Auxerre, le franco-uruguayen Pablo CORREA, encore tout auréolé de sa première victoire après le déplacement de son équipe en terre alsacienne lors de la Coupe de France le week-end dernier, aurait aimé bénéficier d’un peu plus de temps pour mieux préparer ses joueurs aux futures joutes qui les attendent en ce mois de janvier ultra chargé. Mais, le rythme imposé par le calendrier officiel fait loi ! La quinzaine à venir offrira plusieurs moments cruciaux avec la réception dès ce vendredi du quatrième au classement, le club du Havre, ou celle du Paris Football Club (6ème) le vendredi 26 janvier…
AUXERRE : Le message est clair et se destine aux joueurs qui doivent reprendre confiance en leur possibilité. Il n’impose aucune tergiversation, de l’avis du nouveau meneur dont l’AJA s’est octroyée les services à la trêve des confiseurs. Pablo CORREA compte sur la mobilisation générale de l’ensemble de son effectif pour redresser de manière significative la barre dès l’entame de la seconde partie du championnat de Ligue 2 ; celle-ci débute ce vendredi 12 janvier.
La réception au stade de l’Abbé Deschamps de la quatrième meilleure équipe de l’épreuve n’y change rien. Bien au contraire, le coach semble animé d’une volonté farouche d’en découdre sur le terrain, quelque que soit la force de l’adversaire. Se qualifiant lui-même de compétiteur…
« Peu importe le concurrent que nous trouvons sur notre route en face de nous, concède-t-il, notre objectif est de rechercher la victoire et de se mesurer efficacement face à lui. Ce schéma doit se répéter systématiquement match après match et nous devons nous concentrer sur la rencontre du jour même si effectivement le calendrier peut paraître délicat à gérer… ».
« Nous avons tous en tête cet esprit compétitif… »
S’il regrette ne pas avoir eu davantage de temps pour transmettre et expliquer sa vision du jeu collectif à ses protégés, Pablo CORREA, en revanche, se fait une raison vis-à-vis de cet enchaînement intempestif de matches aux enjeux capitaux. Se rassurant aussi sur le mental des troupes, préparées à cet exercice.
« Les joueurs professionnels sont là pour vivre et disputer des matches à répétition d’importance. Ils savent s’adapter à la réalité d’une telle compétition qui court sur 38 journées. A chaque fois, il nous faut trouver la parade idoine à ces situations qui se présentent tout en misant sur le facteur confiance. Peut-être que notre accession aux seizièmes de finale de la Coupe de France nous permettra cela… ».
Un déclic qui ne ferait que se renforcer si l’AJ Auxerre venait à triompher au prochain tour de cette vénérable institution footballistique du FC Nantes ! Un poids lourd de taille et à la dimension presque européenne au vue de la brillante saison effectuée par les Canaris qui remémorera de saines confrontations entre les deux clubs.
« L’arrivée de nouveaux joueurs pourrait apporter de la fraîcheur… »
Peu disert sur la venue d’un joueur professionnel chinois (l’annonce a été divulguée par le président de l’AJ Auxerre Francis GRAILLE lors de la cérémonie des vœux aux partenaires cette semaine), Pablo CORREA n’en dira pas plus à ce propos. « Prenez les informations en direct auprès du président, devait-il suggérer aux journalistes présents à cet exercice rituel que représente la conférence de presse d’avant-match.
A contrario, l’ancien entraîneur de l’AS Nancy Lorraine a évoqué « que les dirigeants du club étudiaient la possibilité de profiter de la période du mercato pour apporter un peu plus de fraîcheur dans l’effectif… ».
Puis, renchérissant, de rajouter après une pause : « Nous sommes en discussion régulière et en liaison directe avec la présidence pour travailler dans le même optimisme à la réussite de cette seconde partie de championnat… ».
Satisfait du retour de Mohamed YATTARA après une longue période d’absence, le coach auxerrois voit cela comme un signe très positif : « c’est une bonne chose de pouvoir récupérer tous les joueurs avant de poursuivre cette saison… ».
Soucieux d’encourager son onze de départ à ne pas connaître la frilosité sur le terrain, Pablo CORREA attend beaucoup de cette nouvelle étape qui commence dès demain à l’abbé Deschamps. « Si nous respectons les équilibres de l’équipe et le schéma que nous nous sommes fixés, nous nous donnerons les moyens de l’emporter… ».
Ce serait de très belles étrennes à offrir dès la reprise du championnat aux supporters qui espèrent beaucoup de l’ère CORREA en 2018…
Originaires d’Auxerre ou de localités avoisinantes à l’exception d’une personne habitant Montbard (Côte d’Or), une demi-douzaine de jeunes gens ont rejoint dès le 04 janvier leur lieu d’affectation, intégrant ainsi plusieurs régiments de l’Armée de Terre. Munies de leur contrat d’engagement, de trois à cinq ans selon les appétences de chacun, ces personnes qui étaient sans emploi dans le civil ont ainsi l’opportunité de pouvoir suivre une formation approfondie qui les conduira à l’exercice de nouveaux métiers…
AUXERRE : Ils se prénomment William, Guillaume, Brandon, Thomas, Antoine et Romain. Leur âge oscille entre 18 et 21 ans. Leur situation dans le civil est plutôt similaire. Tous détenteurs de diplômes de niveau CAP, brevet ou baccalauréat professionnel, ils ne s’éclatent pas vraiment dans une vie active peu encline à s’ouvrir à la nouvelle génération, confrontée trop souvent aux marasmes de la conjoncture économique, voire aux refus sine die des entreprises de les recevoir en leur sein pour qu’ils puissent s’épanouir dans le travail.
Un parcours d’intégration suivi aux côtés des spécialistes du CIRFA…
Bref, ces passionnés de l’existence un peu aventurière voulaient vivre autre chose et casser les codes d’un quotidien un tantinet morose. En disposant de quelques garanties non négligeables, notamment la pérennité de leur emploi et un salaire assuré.
Pour remédier à cette stratégie sciemment voulue, les six garçons ont suivi le parcours d’intégration que leur avait expliqué dès le contact initial, l’adjudant-chef Bruno NIRLO, du Groupement de recrutement et de sélection Nord-Est, chef de centre du Centre d’information et de recrutement des forces armées de l’Yonne (CIRFA).
Quelques jours après avoir réveillonné en famille ou avec des amis, les six nouveaux incorporés au sein de l’Armée de Terre avaient un rendez-vous définitif avec le responsable recruteur du CIRFA à Auxerre. Outre l’apposition symbolique de leur signature au bas du document officiel, confirmant ainsi leur engagement, les jeunes soldats du rang prenaient connaissance des ultimes informations avant de se rendre à la gare en quête de trains les menant à leurs garnisons respectives.
Des affectations aux quatre coins de l’Hexagone
Parmi les destinations de cette première cuvée de l’année : le 35ème régiment d’artillerie parachutiste de Tarbes, le 7ème bataillon de Chasseurs alpins dans les Hautes-Alpes, le 12ème régiment de cuirassiers à Olivet, le 1er régiment de tirailleur à Epinal ou le 1er régiment de chasseurs à Verdun, dans la Meuse…
Sur place, ces nouvelles recrues de l’An neuf seront formés pour être combattants TTA, pilotes d’engins blindés, opérateur d’artillerie et même cuisinier. Ce sera le cas concret du jeune Antoine, titulaire d’un CAP professionnel…
Parque que la société industrielle du Sénonais a renoué avec la croissance en 2016 de l’ordre de 4 % et que les augures se sont montrés positifs en 2017 avec le renforcement de ses capacités et l’émergence de nouveaux produits, le spécialiste de matériels de production d’eau chaude sanitaire et de chauffage peut entrevoir le nouvel exercice avec confiance et sérénité. Une configuration idéale pour une entreprise qui a célébré ses quatre-vingts cinq printemps l’année dernière…
SENS : Consacrant chaque année plus d’un million d’euros à l’investissement via sa cellule recherche et développement performante, CHAROT s’est fixée comme principal objectif de consolider ses acquis en 2018.
La toujours jeune entreprise de 85 ans, un anniversaire qui fut commémoré dignement à l’automne dernier en présence de plus de 400 convives, devrait connaître de nouvelles réussites. Malgré la baisse de la commande publique qui inquiète quelque peu son responsable, Pascal CHAROT, alors que l’entreprise fournit de nombreuses collectivités.
Mais, ce sont surtout les excellents indicateurs observés sur le secteur privé et ses potentialités à venir qui rassurent l’entrepreneur. Réalisant 26 millions d’euros de chiffre d’affaires avec son outil de travail, l’industriel de l’Yonne qui emploie plus de 150 collaborateurs devrait proposer de nouvelles gammes de ballons d’eau chaude sur le marché. Des produits novateurs dont les grossistes et distributeurs de l’hexagone se chargeront de populariser auprès des cibles habituelles du fabricant.
Une PME où la ressource humaine et la solidarité sont prioritaires…
Structure industrielle qui puise ses fondamentaux au plus profond de ses racines familiales, CHAROT se définit comme une entreprise solidaire où le facteur humain demeure un élément prépondérant. La remise de 62 médailles du travail aux salariés, pour certains ayant une contribution de quarante années de présence, l’a attesté lors de la célébration de cet anniversaire mémorable qui restera gravé dans les annales.
L’entreprise gérée par Pascal qui avait pris la suite de son père Michel et de son grand-père Gabriel, se projette avec enthousiasme vers un avenir prometteur gage de sa pérennité. Cette longévité ne manque pas d’étonner les observateurs au vu d’un contexte économique parfois complexe sur un segment très concurrentiel.
Fervent adepte du développement régulier de son unité de production tout en maîtrisant les risques, Pascal CHAROT aura consacré pas moins de dix millions d’euros ces dix dernières années afin d’occuper le rang de leader national sur son marché. Celui de la conception de chauffe-eau, de réservoirs, de chaudières mais aussi d’échangeurs et de tampons, tout type d’énergie, en acier ou en inox qui se destinent ensuite au marché national, voire européen.
Un florilège d’innovations techniques pour inonder le marché
Précisons que le pôle R&D de l’entreprise a été particulièrement gâté cette année avec le doublement de surface de son laboratoire dédié aux essais et aux tests grandeur nature.
En 2017, la gamme de produits s’est considérablement élargie avec le lancement d’une nouvelle unité de pasteurisation d’eau chaude sanitaire anti-légionnelle pour l’eau chaude et froide (Pastorclean), la vente du système de production d’eau chaude sanitaire collective avec la pompe à chaleur haute température (le + Ecodyn2), le générateur tout inox de 45 à 65 kilo/Watts à condensation (le Max’O Gaz Condens) ainsi que les nouvelles gammes d’échangeurs à plaques qui offrent davantage de choix et de performances tout en renforçant la puissance. Celle-ci étant portée à 2 500 kilo/Watts.
On le constate : à 85 ans, CHAROT est une entreprise plus jeune que jamais et compte bien profiter encore longtemps de sa cure de jouvence créative…