Sous un crachin désagréable, la troisième étape du rallye national ayant comme objectif de valoriser la capacité d’itinérance des véhicules électriques, soutenu par le Syndicat départemental d’énergie de l’Yonne (SDEY), devait prendre son envol depuis l’un des sites touristiques les plus fréquentés de Bourgogne Franche-Comté. Une manière insolite et sympathique de faire converger les enjeux modernistes de la voiture propre à l’ambitieuse édification d’un complexe d’inspiration médiévale reconnue au plan universel…
TREIGNY : La présence de trois bornes électriques permettant de recharger les véhicules qui font étape d’ordinaire sur le site du Château de GUEDELON ne pouvaient laisser les organisateurs de ce rallye national indifférents dans le futur tracé de leur parcours. Co-organisée avec le soutien des responsables du Syndicat départemental d’énergie de l’Yonne (SDEY), la venue pour la troisième année consécutive de cette initiative promotionnelle de très belle envergure sur le sol Icaunais aura une fois de plus suscité l’intérêt des élus et représentants institutionnels. Mais, aussi la curiosité de la population.
Arrivés la veille à Chablis, haut lieu de la viticulture française et fief de l’actuel président du Conseil départemental de l’Yonne, Patrick GENDRAUD, qui en fut encore le premier édile jusqu’au début de l’été, les concurrents de ce rallye « France Electrique Tour » devaient reprendre le départ de ce troisième périple, les menant à Chinon, le lendemain depuis le célèbre site de Puisaye. Sous un ciel gorgé de pluie mais qui n’altérait nullement la bonne humeur sur le camp de base.
Le SDEY, incontournable partenaire de la promotion des véhicules électriques
Avant de prendre la fille de l’air vers d’autres horizons, la vingtaine de pilotes engagées dans cette épreuve d’endurance profitaient de la présence des trois bornes électriques posées aux abords de GUEDELON pour augmenter leur autonomie. Mais, aussi pour dévoiler la physionomie de leurs véhicules aux observateurs. Notamment la toute récente « LEAF 30 », produite par le constructeur japonais NISSAN qui effectuait l’une de ses premières sorties officielles sur les routes de France. On notait également la présence de plusieurs modèles de l’américain TESLA, du français Renault (Zoé 40), de l’allemand Volkswagen (e-Golf) ou du sud-coréen KIA (Soul).
Accueillant les officiels, Jean-Noël LOURY, président du Syndicat départemental d’énergie de l’Yonne, rappelait le rôle fondamental de ces organismes dans le développement des infrastructures de recharge sur le territoire national.
« La mobilité électrique est essentielle à notre avenir dans le cadre de la transition énergétique, devait-il expliquer avant le départ de la troisième des cinq étapes, sur la période 2015/2017, le SDEY a un potentiel d’équipement de 157 bornes de charge pour faire du département de l’Yonne un territoire entièrement équipé au service de la mobilité électrique… ».
Une première sur le rallye : la présentation d’une moto électrique !
Avec à l’avenir, des points de charge évolutifs pouvant accueillir et recevoir un réseau Wi-Fi ou un écran tactile. Quant au rallye « France Electrique Tour 207 », il aura été le reflet démonstrateur idoine vis-à-vis de l’utilisation optimale des véhicules électriques, en faisant ressortir les capacités d’autonomie et les points d’amélioration de ces automobiles. Cette année, son kilométrage était plus conséquent avec une distance de 1 500 kilomètres à parcourir en quatre jours depuis Aix en Provence jusqu’à La Roche sur Yon. Le cortège devant emprunter de petites routes de campagne, mais aussi quelques tronçons d’autoroute.
Signe des temps, précisions que pour la première fois, le concept soutenu par une kyrielle de partenaires institutionnels et entreprises accueillait une moto électrique avec un équipage qui se partageait à tour de rôle un véhicule utilitaire NISSAN e-nv200 et un deux-roues Zéro.