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C’est un cérémonial qui nous revient chaque année à pareille époque comme les feuilles mortes se décrochant des arbres, annonciatrices de l’automne. Sauf que dans le cas présent, la chaleur déjà lourde en ce milieu de matinée était au rendez-vous ! L’édile d’Auxerre et président de la Communauté de l’Auxerrois a effectué sa traditionnelle tournée des établissements scolaires. Histoire de réaffirmer que ce sont bel et bien 45 millions d’euros qui auront été investis au terme du mandat pour la rénovation de ces infrastructures…

 

AUXERRE : « Mieux apprendre, mieux se restaurer, mieux se divertir ». Dans la bouche du maire d’Auxerre, Crescent MARAULT, grand amateur de l’Ovalie, la formule résonnerait presque comme un credo olympique ! C’est pourtant celle qui se rapporte le mieux, selon lui, aux travaux de rénovation mis en exergue depuis le début de son mandat visant à donner une nécessaire cure de jouvence à des bâtiments parfois vétustes et décrépis de l’agglomération. Des écoles, des crèches, des édifices accueillant les activités du périscolaire.

« Dans le plan de mandat initial, explique-t-il pédagogue, il était prévu d’investir 42 millions d’euros à ces travaux… »

 Aujourd’hui, du fait de l’inflation – entre-temps la crise de la COVID et les impacts de la guerre en Ukraine sur les économies mondiales tant énergétiques qu’au niveau des matières premières -, il aura fallu changer le braquet à la vitesse supérieure en injectant trois millions d’euros supplémentaires afin de pouvoir répondre au cahier des charges liminaire. 45 millions d’euros étalés ainsi sur une décennie pour rendre acceptable, en l’améliorant, le parc éducatif local.

 

 

L’attractivité de la ville se décline aussi par la rénovation de ses écoles

 

Interrogé, Crescent MARAULT est optimiste : « en fin de mandat, toutes les écoles que compte Auxerre, les crèches et les équipements du périscolaire auront été refaits. Cela intègre notre stratégie d’attractivité de la ville… ».

Pour lui, cela ne se résume pas aux seules réfections des routes et voiries, des zones d’activités, des complexes sportifs – à ce titre la piste d’athlétisme auxerroise se refait une jeunesse ! – ou aux logements. Les écoles, crèches et lieux où sont accueillies les activités du périscolaire prennent une dimension tout aussi favorable dans cette amélioration devant séduire de nouveaux investisseurs et habitants.

 

 

Au cours de cette tournée des écoles, courant sur la matinée de ce lundi de rentrée scolaire, Crescent MARAULT, accompagné de Jean-Baptiste LEPETZ, directeur académique, Stéphane DUGUET, inspecteur de l’Education nationale, Isabel ROUMIEUX et Nicolas BRIOLLAND, tous deux inspecteurs académiques, prit soin de visiter cinq établissements, aux côtés de son directeur de cabinet, Yves LASMARTRES, de plusieurs responsables de services – le maire en profitera pour saluer la coordination de leur travail alors que les travaux se poursuivent sans que cela ne viennent perturber la reprise des cours – ou de quelques élus, dont Bruno MARMAGNE ou Dominique AVRILLAULT.

 

 

De la végétalisation des cours au changement de menuiserie

 

Si au groupe scolaire de la rue de Paris et de l’école maternelle Jean Zay, la végétalisation des cours aura été au centre des débats, ce sont les changements des huisseries et ceux apportés à l’aire de jeu de la maternelle qui auront accaparé les échanges au groupe scolaire des Piédalloues.

Le nouveau cloisonnement de la salle de motricité ainsi que le changement de direction de l’école Henri Matisse ont été évoqués par les visiteurs. Avant que ces derniers ne terminent cette succession de rencontres par l’ultime étape du jour, soit l’école Marie et Pierre Curie où le nouveau restaurant scolaire ainsi que la présentation de la nouvelle directrice des lieux furent à l’ordre du jour des échanges et perspectives…

   

Thierry BRET

 

 


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C’est l’heure du bilan pour la manifestation musicale accueillie, au début de l’été, au pied du château moyenâgeux. Un festival de belle facture, pas uniquement réservé aux esthètes des instruments à vent qui ont su se distinguer avec maestria au cours de longs solos à la nuit tombante devant le porche de l’édifice historique. Un rendez-vous qui, selon ses organisateurs, devrait se poursuivre en 2024 !

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Du 07 au 09 juillet dernier, le festival « Jazz à Druyes » s’est déroulé dans la petite bourgade si pittoresque, très prisée des touristes et visiteurs de la région – la commune n’est-elle pas devenue le quatrième village préféré des Français à la suite de sa participation à la fameuse émission éponyme de Stéphane BERN ! -, au pied du château ayant abrité jadis la comtesse Mahaut de Courtenay.

Un rendez-vous musical plutôt bien accueilli des mélomanes dont les organisateurs, Michèle et Didier GILBERTAS et Thomas GUERET en tête, ont tiré les enseignements au terme de cette troisième édition. Celle-ci se délocalisant dans la partie haute du village, sur l’imposant parvis qui fait face à la fameuse construction érigée au Moyen-Age. Un nouveau rendez-vous qui au terme de la représentation de quatre concerts répartis en trois jours s’est soldé par un beau succès. Les spectateurs ayant apprécié la qualité de jeu des artistes n’auront pas lésiné sur leurs applaudissements pour clore leurs prestations.

Mention très bien à l’harmoniciste Laurent MAUR, accompagné de sa formation. De l’avis des experts, la prestation aurait mérité une captation sonore de ce récital nocturne qui malheureusement n’a pu se réaliser car les organisateurs ne l’avaient pas forcément prévu dans leur budget initial. Une réflexion qui sans doute va être creusée par le trio se démenant à la logistique et la scénographie de cet évènementiel, reconduit à l’été 2024.

 

Plus de 500 spectateurs pour quatre concerts

 

Lucides sur cette question budgétaire, les organisateurs veulent satisfaire un public averti mais aussi de néophytes de plus en plus nombreux par rapport aux éditions de 2021 et 2022.

« Est-ce les effets de la programmation ? De la gratuité du festival ? De la communication élargie à l'Ecole de Musique de Danse et de Théâtre de Toucy ? En tout cas, la combinaison de l'ensemble a fait venir près de 500 spectateurs sur l'ensemble des spectacles (malgré une météo pas toujours clémente). Mais surtout des spectateurs ravis, qui entendent bien revenir l'an prochain... ».

Un argument optimal, poussant les organisateurs à poursuivre l’aventure la saison prochaine. D’autant que le succès du festival est également partagé par les musiciens. Ils apprécient particulièrement la qualité de l'organisation (une douzaine de bénévoles qui auront permis le bon déroulement de ce rendez-vous) et le cadre qui leur est offert pour exprimer leur talent.

 

 

Accueillir plus de spectateurs et de partenaires financiers en 2024

 

Reste l’aspect financier, toujours aussi délicat pour ce genre d’évènement qui part dans l’inconnu. Dans le cas présent, le succès financier, avec un équilibre dépenses / recettes s’est confirmé cette année. Explications des organisateurs : « Toutefois, cela ne permet pas de compenser le déficit 2022. Comme nous inscrivons ce festival dans la durée, il est important pour nous de construire un financement équilibré entre subvention / sponsor / public et légèrement positif pour permettre des investissements ultérieurs à nous rejoindre… ».

Puis de préciser, « l'analyse de notre bilan montre que nous avons besoin d'augmenter la part des spectateurs… ».

Et par ricochet les recettes induites par la consommation de boissons au bar, voire de mieux faire circuler le « chapeau » parmi le public permettant à chacun de distribuer à hauteur de ses disponibilités une obole généreuse afin de récompenser les prestations artistiques.

En sus, les organisateurs viennent de demander un complément de subventions pour l’exercice 2023. Soit un subside de 500 euros auprès du Conseil départemental de l’Yonne qui promeut un certain nombre d’évènements culturels sur le territoire. Une manière positive pour que l’organisation rentre bien dans ses frais et puisse ainsi faire perdurer un festival aux accents jazzy de plus en plus apprécié des touristes et riverains du château de Druyes. Une façon, aussi, d’encourager les bonnes initiatives et leurs auteurs…

 

Thierry BRET

 

 


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Ce sera incontestablement un sacré dilemme à vivre pour l’ex-directrice de cabinet du préfet de l’Yonne cette saison. Nouvellement nommée au Journal Officiel en qualité de sous-préfète d’Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), la haute fonctionnaire, bras droit efficace et apprécié du préfet Pascal JAN, devra donc choisir, quant à son soutien sportif, entre le FC Pau (un club pensionnaire de Ligue 2 pointant à date à la huitième place) et…l’AJ Auxerre (9ème) où elle s’est exercée durant deux ans à la découverte de la sémantique technique très particulière de la discipline !    

 

AUXERRE : A peine quittée les bords de l’Yonne ce jeudi 31 août après une très conviviale cérémonie de départ, accueillie dans les jardins de la préfecture, nimbés d’un joli soleil estival, qu’elle pourrait peut-être déjà effectuer son retour en terre icaunaise, le 16 septembre prochain ? Sinon, ce serait pour la confrontation retour le 16 février en terre paloise ! En tout cas, le message adressé aux férus de football et en particulier du club local, l’AJA, par Marion AOUSTIN-ROTH lors de cette réception était on ne peut plus clair ! En présence physique – peut-être pas au vue de la distance ! - ou de cœur, façon nostalgie, après les deux années et de demie vécues en terre icaunaise en y exerçant d’importantes responsabilités au service de l’Etat, l’ancienne directrice de cabinet du préfet de l’Yonne suivra avec grand intérêt la première des deux confrontations que se livreront dans le cadre du championnat de France de Ligue 2 les clubs  sportifs de ses deux plus récentes villes d’adoption : Auxerre où elle y laissera bon nombre de souvenirs auprès de toutes les strates institutionnelles et économiques de notre territoire et désormais Pau, ou du moins l’une des villes de ce joli département des Pyrénées-Atlantiques, fleurant bon l’accent du Béarn, Oloron-Sainte-Marie. Après un court week-end d’adaptation, fruit de son rapide déménagement, Marion AOUSTIN-ROTH prendra officiellement ses fonctions lundi en début de matinée.

 

Une nomination en qualité de sous-préfète d’une localité du Béarn

 

Promue pour une durée de  trois ans au lieu de deux – visiblement, les choses évoluent sensiblement dans le corps préfectoral puisque les nominations s’allongent d’une année supplémentaire pour les nouveaux impétrants et c’est tant mieux pour approfondir les dossiers et leurs mises en application-, l’ex-directrice de cabinet succédera à Anna NGUYEN, sous-préfète, qui a fait ses adieux le 21 août dernier aux instances territoriales occitanes avant de s’envoler vers la Polynésie française. En effet, la jeune femme a été nommée cheffe des subdivisions administratives des îles du Vent et des îles Sous-le-Vent pour là aussi une durée de trois exercices.

Jumelée à la commune espagnole aragonaise de Jaca – une pure logique puisque le pays ibérique est situé à une poignée de kilomètres de là -, Oloron-Sainte-Marie, agglomération de plus de dix mille âmes, est connue et réputée pour ses activités de confiserie avec la présence de l’usine de fabrication de chocolat, LINDT – parfois, avec le vent soufflant fort des montagnes voisines, les odeurs chocolatées peuvent titiller un peu trop les narines sensibles jusqu’à l’écœurement – et la présence de son site industriel, SAFRAN, producteur de trains d’atterrissage pour les avions. Toulouse ne situe pas loin et on connaît la propension des activités aéronautiques sur ce secteur géographique, berceau national de cette filière.

 

 

 

Une pensée émue à la l’organisation d’un futur déplacement présidentiel !

 

Citant Colette (« La Vagabonde ») et l’une de ses célèbres phrases, « l’heure de la fin des découvertes ne s’arrête jamais », Marion AOUSTIN-ROTH aura pris la parole durant dix-sept minutes au pupitre aux côtés de Pascal JAN lors de son témoignage, fait de reconnaissance et de gratitude. Arrivée dans l’Yonne en avril 2021 – la pleine période de la COVID-19, en passant ! – en provenance du Doubs, c’était le premier grand poste de responsabilité sous couvert de l’appareil étatique tenu par la jeune femme.

Expliquant ensuite le rôle d’un directeur de cabinet – « les douze travaux d’Hercule au quotidien », plaisantera l’oratrice -, Marion AOUSTIN-ROTH mettra en exergue le poids des collaborateurs et personnels de la préfecture. « Des fonctionnaires exemplaires, acharnés, épris de la notion du service public que je quitte avec regrets et émotion… ».

La gestion de la crise sanitaire sera largement commentée par la haute fonctionnaire avec ses épisodes successifs de confinement. Mais, elle parlera aussi de ses nombreux évènements et visites officielles (celle de Jean CASTEX alors Premier ministre qui reviendra par deux fois à Saint-Florentin et à Sens), soit in fine une trentaine de déplacements ministériels sensibles à gérer durant le mandat d’un peu plus de deux ans avec les services de la préfecture.

Puis, se tournant vers Pascal JAN à l’écoute très attentive, Marion AOUSTIN-ROTH s’amusera de la probable organisation générée par le futur déplacement en terre de l’Yonne du Président de la République – l’Yonne reste l’un des six derniers départements hexagonaux où le chef de l’Etat ne s’est pas encore rendu depuis 2017 – qui devrait être inscrit à l’agenda élyséen, tôt ou tard. « A force de le dire,  monsieur le préfet, je commence à croire que cela arrivera et j’aurai alors une pensée émue pour l’équipe organisatrice d’un tel évènement ! ».

 

 

Une bonne continuation au territoire de l’Yonne

 

Puis, reprenant son sérieux, Marion AOUSTIN-ROTH s’attardera sur les récentes émeutes urbaines l’ayant accaparées dans son quotidien en matière de respect de l’ordre et  de la sécurité. « Ces émeutes de juin ont abîmé notre vivre ensemble et nous ont marqué profondément… ».

Ses remerciements iront également aux représentants des forces de l’ordre – nombreux à assister à cette cérémonie -, aux sapeurs-pompiers ou à la Croix-Rouge. A ce titre, elle se remémorera la fameuse rave-party de Saint-Florentin en janvier 2021 où la localité gérée par Yves DELOT fit la une des médias nationaux. Où de la rencontre « musclée » opposant l’AJ Auxerre face à Saint-Etienne à l’enjeu si crucial pour l’accession en Ligue 1.

En substance, la jeune femme salua aussi la mémoire de la malheureuse Angélique CLERE, décédée à la suite d’un féminicide sur la commune de Monéteau le 11 juin 2021. Une tragédie qui restera dans la mémoire collective.

« Beaucoup reste à faire en matière de violences conjugales dans notre pays, ajoutera-t-elle, je sais que les élus et les forces de l’ordre sont mobilisés sur cette question… ».

Dans la foulée, elle rappellera la mémoire du capitaine du GIGN Jérôme FAVIER qui à l’âge de 33 ans, aura perdu la vie pour neutraliser l’auteur des troubles survenus à Saint-Valérien. « J’ai une pensée émue pour ce militaire d’exception pour sa famille d’armes qu’il représentait… ».

Quant aux anciens combattants, ils ne furent pas oubliés de ce long discours : « je vous ai souvent salué lors des cérémonies, vous êtes notre fierté en portant les valeurs de la France… ». Les élus (« symbole du dévouement absolu ») furent également plébiscités par l’oratrice sur le départ.

Quant à la nécessité de conduire une réflexion de nature à refonder notre modèle de la prévention de la délinquance, tout en adaptant l’offre de sécurité, lui semble évidente. « Ma devise est la suivante : reconnaissance et gratitude, passion du service public et foi en l’être humain… ».

Puis, reprenant une formule chère au regretté Raymond BARRE – l’ancien édile de Lyon et Premier ministre des Français sous GISCARD -, Marion AOUSTIN-ROTH rappela qu’avec « du courage et de la détermination, l’avenir se façonne et se veut… ». Avant une ultime pirouette orale, en basque, pour souhaiter à l’assistance prête à applaudir une « bonne continuation » au territoire de l’Yonne ! Une pensée réciproque, évidemment...

 

Thierry BRET

 

 

 


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Optimiste, Christophe BONNEFOND ! Et surtout, très volubile dans sa présentation orale lorsqu’il évoque le devenir de l’ouvrage métallique suspendu au-dessus de l’Yonne qui va en reprendre pour un siècle de longévité ! Les travaux de réhabilitation de ce pont issu du patrimoine local qui relie Saint-Aubin à Cézy débuteront dès novembre. Un sérieux lifting d’une durée de dix-huit mois. Coût de la manœuvre, études comprises : 5,8 millions d’euros à la charge de la collectivité départementale…

 

CEZY : Si tout se présente sous les meilleurs auspices – on croise les doigts en conjurant le mauvais sort qui pourrait être imputable aux caprices de la météo, synonymes d’intempéries, ou au renchérissement des matières premières -, la livraison du nouvel ouvrage, totalement relooké par les sociétés BOUYGUES Travaux Publics et le groupe ROTH, est prévu pour le printemps…2025 !

D’ici là, celles et ceux qui résident dans la charmante commune concernée par cet important chantier à la charge financière du Conseil départemental ou qui empruntent de manière très régulière l’ouvrage traversant l’Yonne pour relier Saint-Aubin à Cézy, devront donc s’armer de patience.

 

Dix-huit mois de fermeture, il faudra s’y résoudre !

 

Dix-huit mois de fermeture seront ainsi nécessaires pour redonner une seconde jeunesse à cette infrastructure métallique à l’allure ancestrale – l’une des dernières existantes sur notre territoire -, un pont suspendu au-dessus de l’eau, qui montrait quelques signes d’évidentes fatigues depuis des lustres.

Il suffisait d’écouter attentivement la date de création de cet ouvrage séculaire, énoncé lors de la réunion publique qu’animait, entre autres, le conseiller départemental en charge des routes et infrastructures, Christophe BONNEFOND pour se dire qu’il était grand temps de faire quelque chose !

1846 : un signe d’évidente modernité dans sa conception originale à l’époque bénie de nos aïeuls mais en total décalage avec les impératifs actuels inhérents au flux de la circulation routière qui ne cesse de croître.

 

 

 

L’affaissement du pont de Sully-sur-Loire dans toutes les mémoires

 

Certes, selon les chiffres fournis par les équipes techniques de l’institution départementale, 810 véhicules transitent en moyenne journellement via cette « antiquité », façon patrimoine local, suspendue au-dessus de la rivière – elle est plutôt large à certains endroits ! – pour un poids limité à 3,5 tonnes.

Ce n’est pas l’affluence des grands axes routiers qui traversent le département mais la présence de nombreux désordres dans sa configuration structurelle avait déjà rendu obligatoire une réglementation appropriée à l’édifice. Et ce, depuis plusieurs saisons.

Une seule voie de franchissement était ainsi ouverte à la circulation qui était strictement interdite dès que le baromètre virait en dessous des cinq degrés ! Guère rassurant, en vérité !

D’ailleurs, un peu pince sans rire dans ses propos, Christophe BONNEFOND ne manquera pas de faire allusion à la solidité de l’ouvrage en s’adressant au public, composé en très large majorité des habitants de la commune : « Il n’était pas question de vivre le même drame survenu dans la ville de Sully-sur-Loire (Loiret) le 16 janvier 1985 qui s’est affaissé dans la Loire trente-huit années après sa construction sous l’effet du froid… ».

Un accident qui par le plus grand des miracles n’aura occasionné aucune victime, faisant « seulement » six blessés légers alors que ces personnes circulaient pourtant dessus ! Ouf, les Icaunais y auront échappé de peu !

 

 

Dès novembre, plus de franchissement autorisé jusqu’à nouvel ordre !

 

Puis, l’élu céda la place aux représentants des services techniques du Département qui financera à 100 % ces travaux de rénovation. Si la présence de plomb dans la structure métallique et d’amiante dans le reste de l’édifice est avérée, moult précautions seront prises pour garantir la préservation de l’environnement et de la biodiversité (notamment les chauves-souris, nombreuses à proximité de l’endroit). Dans une phase liminaire, la petite maison sise à côté du pont disparaîtra du paysage, suite à sa démolition. A partir du mois de novembre, tout ce qui est démontable le sera, avant que le gros du chantier ne prenne réellement son rythme de croisière au cours de 2024.

Evidemment, aucun franchissement ne sera envisageable ni sur le pont en chantier (véhicules, piétons, cycles…) ni en dessous pour les amateurs de canoë-kayak qui devront aller pagayer ailleurs !

Une déviation sera proposée aux usagers, longue de sept kilomètres à partir de Villecien. Précisons que la maîtrise d’ouvrage sera assurée par le bureau d’études parisien STRAINS, spécialisé depuis 2014 dans l’ingénierie des ouvrages complexe – et celui l’est tout particulièrement ! – et l’édition de logiciels spécialisés pour la modélisation et le calcul des structures. Des données chiffrées maintes et maintes vérifiés par ses soins, que les équipes de travaux publics ne se lancent dans le remplacement des câbles, la réfection du tablier ou la construction de nouveaux massifs d’ancrage.

On notera également parmi l’assistance les présences du député de l’Yonne, Julien ODOUL, du président de l’Intercommunalité de Joigny et vice-président de la Région Nicolas SORET et de Frédérique COLAS, du conseil départemental de l’Yonne…

 

Thierry BRET

 

 


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Il se veut pragmatique, Nicolas SORET. On dirait un général en campagne, dévoilant sa stratégie à force d’arguments mûrement réfléchis aux représentants de son état-major. Carte topographique à l’appui – en l’occurrence celle qui couvre l’intercommunalité du JOVINIEN -, debout pour mieux fournir des explications détaillées sur le projet, le voilà qui présente à la secrétaire d’Etat en charge de la Biodiversité, Sarah EL HAÏRY, de passage à Joigny, l’ébauche de la future zone d’expansion de crue envisagée pour contenir les caprices de l’Yonne dès 2024. Avec un coup de pouce de l’Etat ?

 

JOIGNY : Facétieux l’édile de Joigny et président de la Communauté de communes ? En tout cas, lorsqu’il a une idée qui lui trotte dans la tête, il ne se démonte pas ! Profitant de la visite de la secrétaire d’Etat en charge de la Biodiversité dans sa ville, le troisième vice-président de la Région a su fourbir ses arguties nécessaires pour convaincre ses interlocuteurs d’y adhérer ! Ou du moins d’étudier la faisabilité d’un projet tenant à cœur l’élu icaunais.

Dans le cas présent, et en marge de la visite de l’établissement scolaire - l’école Marcel-Aymé qui a été relookée à la sauce « végétalisation » moyennant les précieux subsides du Fonds Vert et de l’Agence de l’Eau à hauteur de 80 % -, par la représentante du gouvernement, Nicolas SORET a évoqué les projets biodiversités portés à l’échelle de l’intercommunalité.

Notamment, celui de la création d’une zone d’expansion de crue afin de ralentir le cours de l’Yonne et éviter ainsi tout débordement possible, synonyme de sinistre préoccupant pour les riverains.

 

Un projet estimé entre 1,5 et 2 millions d’euros débutant en 2024

 

Explications de texte : de quoi s’agit-il précisément ? Cette zone représente un lieu privilégié où la crue d’une rivière ou d’un fleuve peut s’étendre avec un minimum de risques de débordement afin d’en atténuer les effets. Dans la plupart des cas, cela se présente sous la forme d’une zone naturelle, voire agricole, qui est entourée d’ouvrages artificiels, façon digues et retenues pour endiguer les flots. Parfois, au plan technique, on y associe une zone d’assainissement ou du lagunage naturel.

Second avantage, totalement cohérent avec la sauvegarde de la biodiversité, on y préserve les espèces végétales et animales – les oiseaux, en particulier -.

A date, une étude de faisabilité est donc en cours avec le concours du syndicat mixte Yonne Médian, opérationnel depuis 2019. Celui-ci exerce ses compétences en matière de Gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations, plus connu sous l’acronyme GEMAPI.

 

 

Dans l’absolu, les travaux pourraient débuter en 2024, le coût estimatif de l’opération à la louche oscille entre 1,5 et 2 millions d’euros.

C’est là que Nicolas SORET s’est voulu fort subtil dans sa présentation impromptue, carte sur table, aux oreilles de la secrétaire d’Etat : et si le Fonds vert pouvait financer un tel chantier ? Bien amené, monsieur le président communautaire !

Réponse de l’intéressée qui en éclatera de rire à la suite de la formulation, peut-être par effet de surprise : « d’une part, le Fonds vert va se poursuivre en 2024 – la bonne nouvelle pour les collectivités qui désirent s’employer activement en faveur de la biodiversité ! -, mais en outre, ses domaines d’application devraient se renforcer ! ».

 

 

Et si le Fonds vert aidait à financer cette réalisation ?

 

A la bonne heure ! Comme chacun le sait, et il en a encore fait écho avec amusement lors de cette visite, l’élu Nicolas SORET aura l’un des premiers édiles de l’Yonne à en avoir bénéficié (500 000 euros obtenus dans le cadre de la rénovation thermique de l’école Saint-Exupéry de Joigny) alors que d’autres dossiers s’empilent déjà sur les bureaux y compris au niveau communautaire avant d’être expédiés vers les services de l’Etat, via la préfecture qui les collecte. Rappelons que l’enveloppe budgétaire allouée au département septentrional de la Bourgogne Franche-Comté s’élève à 8,9 millions d’euros pour l’exercice annuel en cours.

En résumé, et dans le cadre du projet de zone d’expansion de crue sur le JOVINIEN, tout est donc envisageable pour les élus du territoire, côté aides potentielles en provenance de l’Etat.

Malicieux, Nicolas SORET a même lancé une invitation à Sarah EL HAÏRY pour que la secrétaire d’Etat revienne dans l’Yonne lors de la prochaine Semaine de la Biodiversité organisée dans son fief, c’est-à-dire en mars 2024. Coïncidence, ce sera pile poil la période anniversaire du membre du gouvernement, conviée à voir l’évolution des projets de visu.

Et si c’était elle qui, en guise de cadeau d’anniversaire, déposait un nouveau chèque émanant du Fonds vert dans la corbeille de l’intercommunalité pour mieux financer la lutte contre les risques d’inondation !?

 

Thierry BRET

 

 

 


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