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Le rendez-vous est inscrit dans le marbre. Celui de Carrare, flamboyant et solide ! Immaculé de toute aspérité qui viendrait en gêner le processus. Depuis 2018, à rythme trimestriel, employeurs et institutionnels de l’Avallonnais convergent vers un lieu commun, à l’invitation de la Mission Locale, provoquant un échange constructif lors d’un petit déjeuner. Une initiative participative au service de l’emploi…

 

AVALLON : La formule est bien rôdée. Quasi immuable et très attendue de ses participants. Des femmes et des hommes n’ayant qu’un seul objectif en tête : faire que les jeunes générations s’insèrent sans trop de difficultés dans la vie active. Vaste programme en pleine période de crise sanitaire ! Même si le chômage suit une courbe descendante, très appréciable des observateurs depuis plusieurs mois.

Nonobstant, il n’est pas si aisé pour un jeune diplômé ou de surcroît un décrocheur de se propulser vers l’emploi. Ne parlons pas des seniors, catégorie socio-professionnelle qui peine encore à faire ses preuves dans le monde du travail alors qu’ils n’ont plus rien à prouver, cela va de soi ! Eux qui, a contrario, possèdent savoir-faire et culture d’entreprise.

 

Un chef d’orchestre à la baguette de cette symphonie positive : la Mission Locale…

 

Dans l’Avallonnais, on a donc choisi le pragmatisme pour faire bouger les lignes. La recette qui n’a rien d’alimentaire tient pourtant en une série de mots appétissants: le petit déjeuner des employeurs.

Café, thé ou chocolat, assortis de leurs inévitables croissants et viennoiseries sont devenus de précieux auxiliaires pour aborder des sujets chaud brûlant sur l’actualité du travail. En pensant avant tout à résoudre l’éternelle équation se rapportant au recrutement. Le tout servi dans un état d’esprit constructif et novateur.

Une cinquantaine d’entreprises de ce bassin attractif y participent sans renâcler. Il y a du lourd (AJ Services 89, ADN Imprimeur…), voire du très lourd (SCHIEVER, Mc DONALD’S, Banque de France, Pneu LAURENT…) parmi cette représentativité à l’écoute et ouverte au dialogue. Celui que propose la Mission Locale à la baguette de ce grand orchestre qui ne veut pas jouer de fausses notes.

Quels dénominateurs communs animent ces « musiciens » ? Le besoin d’initier des partenariats utiles et efficients, de dynamiser ce réseau informel mais omniprésent, de mobiliser les jeunes sur le marché de l’emploi. Bref : une vraie mission sociétale qui pourrait presque s’apparenter à un défi de titan !

 

 

Des chiffres qui plaident en la faveur de la MILO…

 

Bras armé des pouvoirs publics s’activant au plus près de la territorialité, la Mission Locale est au cœur du dispositif mis en place à destination de la jeunesse, « 1 Jeune 1 Solution », qui obtient de vertueux résultats depuis son lancement.

Le bilan de la structure est éloquent : 849 jeunes sur les mille et une personnes contactées par la MILO ont été accompagnés par ses services ;  281 jeunes ont pu bénéficier du PACEA (Parcours d’accompagnement contractualisé vers l’Emploi et l’Autonomie) ; 111 d’entre eux sont entrés en Garantie Jeunes ; 132 profitent d’un plan de formation ; 554 nouveaux contrats de travail ont été signés en 2021 et 155 entreprises ont été en contact avec l’organisme au cours de cette dernière année, en proposant 71 offres d’emploi. Pas si mal, au terme de douze mois de l’existence vécue au rythme de la pandémie !

Bien que la date de la prochaine rencontre n’a pas encore été divulguée, on imagine aisément que les adhérents de ce club des employeurs très investis au sein de leur mission se satisfont déjà de se retrouver autour de ces viennoiseries, prétexte à ingérer de la nourriture beaucoup plus consistante intellectuellement pour aborder les vrais problématiques de l’emploi.

 

Thierry BRET

 


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« Ciels Grands Formats ». Passionnante initiative que celle-ci ! Consacrée à de talentueux artistes fréquentant ce collectif « MOUV’ART » que l’on ne présente plus, elle aura permis depuis novembre de se réapproprier ce qui nous manquait le plus durant la période de confinements : l’émerveillement face à des œuvres picturales ! Quant aux lauréats de cette édition 2022, le verdict est tombé. Jean-Jacques PETIT s’est vu attribuer le Prix de la Ville d’Auxerre. Florence BERTRAND suscitant tout l’intérêt du public…

 

AUXERRE : Le cadre, tout d’abord. A lui seul, il mérite le détour. Le Cellier de l’Abbaye Saint-Germain. Un pan historique de ce patrimoine local, cher aux Auxerroises et aux Auxerrois. Une plongée dans ce passé si réconfortant et envoûtant qui met du baume aux âmes.

En ce temps-là, l’humain se complaisait d’ingéniosité dans la construction d’édifices séculaires devant lesquels on se pâme encore. Un cellier propice pour l’accueil de manifestations artistiques du meilleur effet. Surtout lorsqu’elles sont pavées de bonnes intentions et réussies de surcroît !

Il est vrai que l’équipe du collectif « MOUV’ART » maîtrise allègrement son sujet. Organiser des expositions, c’est son dada !

Alors quand il s’agit de scénariser un rendez-vous aussi fondamental que peut l’être la réception d’artistes exerçant leur passion sur des toiles et supports grands formats, on ne s’inquiète pas outre mesure sur la qualité des peintres présents ni sur leur potentiel créatif.  

 

Un grand moment de profonde sérénité artistique et intellectuelle…

 

En témoigne, Céline BAHR ! Madame la conseillère régionale aime le beau, l’onirique et l’émotionnel dans la représentativité artistique. Elle ne devait pas être déçue à la découverte de cette manifestation dévoilant ses plus atours picturaux depuis novembre.

Le thème était connu : le ciel. Un sujet tout à fait en harmonie et approprié avec le lieu de l’exposition, enclin à des pensées spirituelles profondes, à défaut d’être strictement religieuses.

Commentaires avisés de la troisième adjointe de la Ville d’Auxerre, en charge du développement durable, de la culture, du patrimoine et de l’enseignement supérieur : « Les artistes du collectif « MOUV’ART » possèdent cette qualité rare de savoir chacun, à leur façon, contempler le ciel… ».

Une édition 2022 qui aura su véhiculer un véritable message d’espoir, en conquérant le public, malgré les aléas d’une crise sanitaire omniprésente dans les esprits.

Du pain béni (vu l’endroit !) pour l’une des chevilles ouvrières de l’association auxerroise, Agathe VAN DER LAAN, accompagnée de son président, Dany PONNELLE. Les organisateurs de ce moment de grande sérénité intellectuelle furent plébiscités par l’élue pour leur investissement.

 

Deux artistes récompensés pour la qualité de leur travail…

 

Du côté des accessits, il devait en être question au terme de ce premier grand rendez-vous de la nouvelle année. Deux artistes se détachaient du lot des prétendants pour décrocher la précieuse timbale.

Tout d’abord, celle offerte par la Ville d’Auxerre, décernée par un jury de professionnels indépendants. Le prix a été remis à Jean-Jacques PETIT. Sa réalisation, un tableau grand format conçu à partir d’acier, a subjugué les admirateurs.

« C’était une sacrée aventure de réaliser ce travail sur une tôle, confia après la remise de son trophée l’artiste, c’est une première pour moi mais qui m’a donné le goût de recommencer ! ».

Le public, habitué à s’exprimer en pareille circonstance, par la voie d’un scrutin, désigna la nivernaise Florence BERTRAND au décompte des bulletins obtenus qui lui étaient favorables.

Ce qui n’est pas une surprise en soi pour cette artiste, diplômée de l’ENSAD Paris, et habituée aux expositions individuelles et collectives entre l’Ile-de-France, la Nièvre et l’Yonne.

Qualité quand tu restes ancrée en nous !

 

Thierry BRET

 


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Les idées reçues ont la vie longue. En matière d’emploi, le besoin de féminisation de certains métiers est encore une réalité. C’est pour briser ce plafond de verre qu’a été créé il y a près de 25 ans, sous l’égide de l’association FETE (Fête Egalité Emploi), le « Carrefour des carrières au féminin ». L’édition 2022 vient de se tenir à Appoigny. Elle a permis à un public de collégiennes et lycéennes, mais aussi de femmes en recherche d’emploi, de rencontrer une cinquantaine de professionnelles d’horizons divers venues témoigner de leur parcours et de leur passion.

 

AUXERRE : Trop de métiers sont encore aujourd’hui référencés « féminins » ou « masculins », conduisant les jeunes filles notamment, à s’autocensurer dans le choix de leurs études. Le poids des traditions aidant, elles se dirigent toujours majoritairement vers les métiers de la santé, du social, du secrétariat ou de l’enseignement, oubliant au passage les domaines scientifiques ou techniques. Y compris les métiers liés aux nouvelles technologies.

Un constat que partage Claire DUCHET, chargée de mission à l’égalité professionnelle au sein de l’association FETE, en charge de la manifestation : « quand on va à la rencontre des jeunes dans les établissements scolaires, il est un fait que la mixité des métiers est bien intégrée. Mais pas au point de les y projeter, il suffit pour cela de regarder les vœux d’orientation des filles. Ca n’évolue pas ! Elles privilégient toujours les secteurs de la santé sociale, la petite enfance, l’esthétique, la coiffure ou depuis quelques années, les soins aux petits animaux… ».

Le secteur du numérique et de l’informatique n’échappe pas à la règle : « il y a là un vrai enjeu du fait des métiers d’avenir proposés, mais les filles y sont très peu présentes. Et pour le coup, on ne peut pas dire que ce soit en raison de la force physique ou des horaires décalés, c’est bien lié à des stéréotypes et à l’éducation… ».

 

Des clichés encore éculés qu’il faut voir disparaître…

 

Ambulancière, peintre en bâtiment, technicienne en chaudronnerie industrielle, ingénieur paysagiste, sellière, mécanicienne automobile…, la liste des métiers présentés est longue et variée.

Venue en famille, Jeanne a fait son choix : ce sera l’armée : « je suis en 3e et ne savais pas trop vers quoi me diriger et là, je repars avec une idée concrète sur ce que je veux faire après être passée sur le stand de la Marine nationale… ».

Un constat positif partagé par son père : « le forum permet d’ouvrir les esprits et de rencontrer des gens qui savent partager leur passion avec les visiteurs. Il permet aussi d’élaborer des plans avec son enfant, d’échanger avec lui et c’est enrichissant pour tout le monde… ».

Pour sa part, le secteur agricole s’est depuis longtemps déjà ouvert à la gente féminine explique France LAHUTTE, animatrice emploi à la FDSEA de l’Yonne : « le monde s’ouvre aux femmes et même si quelques blocages existent encore en grandes cultures, ce n’est déjà plus le cas en viticulture, où elles sont de plus en plus nombreuses à diriger un domaine. Il y a quelques années, on me disait « je cherche un homme », aujourd’hui seules les compétences comptent… ».

 

 

Compétente et passionnée, Julie LOOMANS l’est assurément, conductrice de trains sur la ligne Morvan/Paris/Dijon depuis une quinzaine d’années. Un métier qui peine à se féminiser et sur le stand, les échanges avec les jeunes se sont faits rares tout au long de la matinée : « il y a un gros différentiel entre l’image que peut avoir le public du métier et sa réalité. Dans l’inconscient collectif, prime encore l’image de Jean GABIN dans la « Bête humaine » ! » Quant aux usagers, si surprise il y a à voir une femme conduire un train, « c’est de la surprise heureuse ». Bien loin le temps où un passager d’un certain âge voire d’un âge certain, a fait demi-tour sur le quai en l’apercevant aux commandes Julie en rit encore !

 

Le corps préfectoral très féminisé dans l’Yonne…

 

Quid de la parité au sein du corps préfectoral ? Venu saluer de sa présence la manifestation, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST se veut optimiste : « elle est en très forte progression, comme on peut le constater dans le département, où l’on compte trois sous-préfètes en fonction. Le mouvement a pris un peu de temps car la profession était au départ très masculine mais aujourd’hui nombre de collègues sont des jeunes femmes, y compris aux postes les plus importants… ».

Reste à savoir si le moment venu, son successeur se conjuguera au féminin ? Ce ne sera jamais que la deuxième fois dans toute l’histoire de la préfecture après Anne-Marie ESCOFFIER, au début des années 2000. Une nomination qui fut une première pour le département, mais reste encore aujourd’hui l’exception.

 

En savoir plus :

Basée au Centre Opérationnel de la Gendarmerie à Auxerre, Sophie DUMAS a multiplié les rencontres sur son stand, pour démystifier l’idée parfois réductrice que le jeune public peut se faire du métier : « le gendarme n‘est pas seulement celui qui se tient sur le bord de la route et met des PV ! La palette des métiers proposés est beaucoup plus large… ».

Dominique BERNERD

 

 


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Bien sûr, il y aura sur scène ce piano, probablement un Steinway de couleur noire tamisé par la lumière des projecteurs. Naturellement, le public vibrera en son for intérieur à l’idée de « la » voir enfin se produire à Auxerre. Même si elle fait abstraction des grands succès résumant quarante années de carrière avec les RITA MITSOUKO. Pour autant, la prestation de son égérie, la troublante et sensuelle Catherine RINGER, n’en sera que plus émouvante. Et épurée. Au service de la seule poésie et des textes oniriques, écrits par Alice MENDELSON.

 

AUXERRE : C’est sans doute l’évènement culturel de l’année. Même si le programme du théâtre d’Auxerre foisonne de rendez-vous riches et éclectiques jusqu’au terme de cette saison, tronquée par les soubresauts imprévisibles de la crise sanitaire. Plantons le décor ! Déjà, il y a ces textes et leur flamboyance. Ils ont été rédigés avec l’émerveillement de son autrice, à l’aube de sa vie puisque âgée de 95 ans, la surprenante Alice MENDELSON.

Une révélation littéraire sur le tard ? Sans doute ! Une personnalité unique, avec laquelle on aimerait discuter à bâton rompu des heures durant au côté de l’âtre de la cheminée. Elle jette sur le papier toutes ses impressions. Celles qui lui taraudent l’esprit, comme autant de témoignages sur tout ce qu’elle a vécu et traversé avant de quitter ce monde pour d’autres cieux.

 

Une histoire d’amitié et rien d’autre à la genèse du projet…

 

Pourtant, c’est son premier recueil de poèmes. De belles strophes écrites à fleur de peau, vivifiantes, toniques, osées qui narrent les sentiments et les passions d’une femme amoureuse de l’existence depuis les années 1950 jusqu’à aujourd’hui. Alice MENDELSON possède cet indéniable don de narratrice, de conteuse, de poétesse. Le talent scriptural s’en trouve magnifié. Des textes à forte musicalité qui pourraient même être interprétés sur scène…

Secundo, puisqu’ils seront lus face au public, celui d’Auxerre dont ce sera une première inédite dans cette configuration, il fallait des valeurs sûres dans l’expression orale et vocale pour assurer cet exercice sans filet. En transmettant la moindre parcelle d’émotion au public. En titillant les consciences de la plus infime des réflexions sur l’état de notre monde qui part à vau l’eau.

Le dénominateur commun de ces personnes qui se chargeront de faire vivre ces textes au grand jour ne sont autres que des amis de l’écrivaine. La poétesse Violaine BONEU que les amoureux de la programmation du théâtre auxerrois connaissent bien. Le conteur Pascal QUERE, qui même s’il a apporté sa complicité à l’accomplissement de ce travail, ne sera pas physiquement présent aux côtés du duo. Et…cerise juteuse sur le gâteau, Catherine RINGER ! La moitié des RITA MITSOUKO que l’on ne présente plus. Une star de ce rock tricolore décalé qui fit le beau jour des eighties.

Cette fois-ci, ce n’est pas en qualité de chanteuse de ce groupe mythique qui a éclairé plusieurs décennies de mélomanes qu’elle se présentera à nous mais bel et bien en récitante de poésies et de lectures.

 

 

Retrouver le public sur un registre inhabituel : la poésie…

 

Mais, pour celles et ceux qui seraient néophytes sur le sujet, qu’on se le dise : l’artiste possède différentes cordes à son arc et s’est déjà exercée par le passé à jouer la comédie.  

A son répertoire, il y a des films. Même pornographiques qui ont été tournés bien avant ses débuts de chanteuse en 1985. Le théâtre tient aussi une place prépondérante non excusable. Dont « Concha Bonita » où entre 2002 et 2005, Catherine RINGER occupera le devant de la scène dans une comédie musicale originaire d’Afrique du Sud, pétillante. Mais, de représentations scéniques uniquement articulées autour de la poésie, jamais.    

« J’aborde ce travail de manière très différente, confie l’artiste, jointe par téléphone, c’est une opportunité de retrouver le public sous un tout autre registre que celui de la chanson… ».

S’imprégner de textes qui célèbrent l’érotisme au féminin sous la plume d’Alice MENDELSON est une vraie partie de plaisir pour l’interprète du tube « Andy ». Des écrits pleins de générosité et de puissance qui ont été testés au Théâtre de la Huchette à Paris, antre des pièces du dramaturge Eugène IONESCO, au mois de décembre. Un avant-goût de ce qui attend les spectateurs icaunais. L’instant sera rare. Voire peut-être unique.

« On ne sait pas encore ce que l’on va faire de ce spectacle, précise Catherine RINGER, est-ce qu’il provoquera de l’enthousiasme parmi les spectateurs ? Rencontrera-t-il le succès ? ».

 

 

« Une belle parenthèse avant de me mettre en jachère… »...

 

Cette vision explicite de l’autre facette de la chanteuse, ce côté immergé et entouré d’un halo de mystère de l’iceberg, sera-t-elle suivie d’une suite, à l’aide d’une tournée en 2022 ? Pas si sûr ! L’artiste désire souffler un peu après une harassante série de récitals, consacrés au répertoire des RITA MITSOUKO durant plus de deux années et demie à travers l’Hexagone.

« Ce spectacle de poésie représente une belle parenthèse dans ma carrière alors que je souhaite me mettre en jachère pendant quelques temps. J’ai la chance de pouvoir décider et de le faire sans contrainte. C’est l’incertitude de l’aventure… ».

Disponible, agréable, accessible, la musicienne prend le temps de répondre aux interrogations. Et d’évoquer en quelques mots le lien d’amitié indéfectible qui l’unit à la plus emblématique nonagénaire de ce début d’année, Alice MENDELSON. Une amie de son père.

« C’est une grande dame, elle est formidable. Un personnage unique. Ses poèmes sont d’une rare beauté. Ils sont profonds, tendres et sensuels à la fois. Leur donner vie sur une scène est le plus des cadeaux que nous pouvons lui faire… ».

Le « nous » englobe d’autres amis. Connu pour ses travaux réalisés pour le cinéma, Grégoire HETZEL est aussi de l’aventure. Les œuvres d’Arnaud DESPLECHIN, Julie BERTUCELLI ou Mathieu AMALRIC ont bénéficié de ces lumineuses compositions. Quant à Mauro GIOLA, il assure la mise en scène d’une représentation qui ne devrait laisser personne indifférent.

 

 

En savoir plus :

L’érotisme de vivre

Samedi 05 février à 20h30.

Performance poétique avec Catherine RINGER et Violaine BONEU.

Théâtre d’Auxerre

 

Thierry BRET

 

 


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Séduisante l’initiative ? Elle l’est à plus d’un titre. En témoigne le délégué départemental de la Fédération des Travaux Publics de l’Yonne, Baptiste MANSANTI. L’un des signataires de cette convention de partenariat multipartite qui réunit le Département de l’Yonne, la FFB, la CAPEB, le GRETA et l’ARIQ-BTP. Sans omettre, évidemment, la FRTP. Permettre à un public en marge de l’emploi de retrouver le chemin menant aux entreprises est du meilleur acabit. Surtout que la filière peine à recruter de la main d’œuvre qualifiée…

 

AUXERRE : L’action se nomme « Brique par brique ». Une amusante appellation qui schématise dans l’idéal ce qui va dorénavant se passer pour celles et ceux de ces personnes se situant en marge de l’emploi, bénéficiaires du RSA, désormais au centre des regains d’intérêt.

Le but avoué de la démarche portée à bras le corps par le Conseil départemental de l’Yonne et l’élue en charge, entre autres, de l’action sociale, Sonia PATOURET, est de proposer un véritable tremplin aux individus en déliquescence avec la vie active. A l’insu de leur plein gré, selon la formule consacrée.

 

L’agréable surprise de ce qui est inculquée au sein de l’EFCO Formation…

 

La finalité de ce parcours de construction, déployée depuis peu sur le territoire, est d’ériger ensemble un véritable parcours initiatique d’insertion individualisée dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, secteur qui peine à recruter alors que les postes à pourvoir sont très nombreux. Tant dans le bâtiment, stricto sensu, que du corollaire des travaux publics que maîtrise à la perfection le délégué départemental de l’Yonne, le représentant de la FRTP, Baptiste MANSANTI.

« J’ai été très agréablement surpris par la visite de l’EFCO Formation (lieu où s’est déroulé depuis Monéteau le premier cycle accueillant les bénéficiaires du RSA voués à tester ce schéma positif) et par la présentation de ce que ce public (une douzaine de personnes) a pu réaliser en l’espace de quelques semaines. Même le regard des stagiaires brillait de fierté et de reprise de confiance en soi… ».

L’un des premiers objectifs de ce parcours formatif visant à orienter les candidats vers un parcours qualifiant vers l’emploi, voire pourquoi pas vers l’obtention d’un emploi direct.

« Là où je suis conquis par la démarche, ajoute Baptiste MANSANTI, c’est qu’elle offre l’opportunité de présenter la palette de métiers que notre filière BTP propose. Avant de rapprocher ces candidats vers l’un des branches de ces métiers… ».

 

 

Une action encore en état d’expérimentation dans l’Yonne…

 

L’action « Brique par brique » tel un édifice durable qui s’élève renforçant le mur de la corporation des BTP tombe à pic à bien des égards. Elle est une des réponses appropriées à ce retour vers l’emploi des allocataires du RSA. Elle est aussi l’un moyens de résoudre la problématique récurrente du recrutement de la part d’entrepreneurs désireux de renforcer leurs équipes. Une précieuse bénédiction alors que le marché est très tendu et la recherche de salariés ne ressemble nullement à une partie de plaisir.

Pour l’heure, l’expérimentation, car cela en est encore une en l’état, ne s’applique que sur les secteurs de l’Auxerrois et de la Puisaye-Forterre. Si elle s’avère concluante et au vu de l’enthousiasme observé auprès de tous ces acteurs partenaires, on ne voit pas ce qui devrait la contrarier, elle sera étendue à l’ensemble du département.

Un choix réaffirmé par la conseillère départementale Sonia PATOURET qui en exprime l’envie.

 

 

Des formations à la carte qui s’appuient sur de la haute technologie…

 

Pour autant, c’est l’exemple de la Fédération des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté, la filière sait aussi former la jeunesse à assurer la relève. A l’aide de sa propre école qui est consacrée à la discipline.

« On a besoin de renouveler le personnel et même de se développer en amont car les carnets de commande se garnissent, souligne le délégué départemental de la FRTP, tous les corps de métiers sont concernés, que ce soit dans le transport, dans le BTP et dans toutes les strates de l'entreprise à différents postes. Ce que l’on recherche en priorité dans une telle initiative, ce sont des personnes motivées et qui possèdent un savoir-être favorable à leur intégration au sein de l’entreprise ».

Une aubaine pour la jeunesse qui peut envisager d’y faire carrière. D’autant que les travaux publics se présentent comme une corporation professionnelle où la pénibilité est de plus en plus atténuée du fait de la mécanisation, voire de l’emploi de logiciels et de technologies à la pointe du high-tech.

Les simulateurs, sorte de joujoux modernistes ultra branchés à mettre dans les mains des adeptes de consoles vidéo, y pourvoient allègrement.

« Ces nouveaux outils nous permettent d'attirer les jeunes générations. Ils s’utilisent dans bon nombre de centres de formations répartis dans la contrée ». Dont celui du CFPPA La Brosse.

Confiant pour l’avenir et ses possibilités, Baptiste MANSANTI reste néanmoins relativement prudent sur les projections à court terme. « La période sanitaire ne l’y autorise pas trop, concède-t-il, reste le domaine de la commande publique où la plupart de nos entreprises interviennent à hauteur de 70 %. Il est en train de redémarrer ».

Si une suite est à donner à cette action, elle pourrait également intégrer d’autres demandeurs d’emploi, notamment les personnes fragilisées dans leurs recherches sur le marché du travail.

On l’aura compris : « Brique par brique » est comme le fait d’ajouter une pierre à l’édifice de la vie professionnelle pour des personnes qui n’ont pas été épargnées par la vie. Une belle preuve d’altruisme et d’entraide à vocation économique. Aussi solide que du roc et forte comme peuvent l’être les constructions de la filière du BTP !

 

Thierry BRET

 


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