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Optimiste, Christophe BONNEFOND ! Et surtout, très volubile dans sa présentation orale lorsqu’il évoque le devenir de l’ouvrage métallique suspendu au-dessus de l’Yonne qui va en reprendre pour un siècle de longévité ! Les travaux de réhabilitation de ce pont issu du patrimoine local qui relie Saint-Aubin à Cézy débuteront dès novembre. Un sérieux lifting d’une durée de dix-huit mois. Coût de la manœuvre, études comprises : 5,8 millions d’euros à la charge de la collectivité départementale…

 

CEZY : Si tout se présente sous les meilleurs auspices – on croise les doigts en conjurant le mauvais sort qui pourrait être imputable aux caprices de la météo, synonymes d’intempéries, ou au renchérissement des matières premières -, la livraison du nouvel ouvrage, totalement relooké par les sociétés BOUYGUES Travaux Publics et le groupe ROTH, est prévu pour le printemps…2025 !

D’ici là, celles et ceux qui résident dans la charmante commune concernée par cet important chantier à la charge financière du Conseil départemental ou qui empruntent de manière très régulière l’ouvrage traversant l’Yonne pour relier Saint-Aubin à Cézy, devront donc s’armer de patience.

 

Dix-huit mois de fermeture, il faudra s’y résoudre !

 

Dix-huit mois de fermeture seront ainsi nécessaires pour redonner une seconde jeunesse à cette infrastructure métallique à l’allure ancestrale – l’une des dernières existantes sur notre territoire -, un pont suspendu au-dessus de l’eau, qui montrait quelques signes d’évidentes fatigues depuis des lustres.

Il suffisait d’écouter attentivement la date de création de cet ouvrage séculaire, énoncé lors de la réunion publique qu’animait, entre autres, le conseiller départemental en charge des routes et infrastructures, Christophe BONNEFOND pour se dire qu’il était grand temps de faire quelque chose !

1846 : un signe d’évidente modernité dans sa conception originale à l’époque bénie de nos aïeuls mais en total décalage avec les impératifs actuels inhérents au flux de la circulation routière qui ne cesse de croître.

 

 

 

L’affaissement du pont de Sully-sur-Loire dans toutes les mémoires

 

Certes, selon les chiffres fournis par les équipes techniques de l’institution départementale, 810 véhicules transitent en moyenne journellement via cette « antiquité », façon patrimoine local, suspendue au-dessus de la rivière – elle est plutôt large à certains endroits ! – pour un poids limité à 3,5 tonnes.

Ce n’est pas l’affluence des grands axes routiers qui traversent le département mais la présence de nombreux désordres dans sa configuration structurelle avait déjà rendu obligatoire une réglementation appropriée à l’édifice. Et ce, depuis plusieurs saisons.

Une seule voie de franchissement était ainsi ouverte à la circulation qui était strictement interdite dès que le baromètre virait en dessous des cinq degrés ! Guère rassurant, en vérité !

D’ailleurs, un peu pince sans rire dans ses propos, Christophe BONNEFOND ne manquera pas de faire allusion à la solidité de l’ouvrage en s’adressant au public, composé en très large majorité des habitants de la commune : « Il n’était pas question de vivre le même drame survenu dans la ville de Sully-sur-Loire (Loiret) le 16 janvier 1985 qui s’est affaissé dans la Loire trente-huit années après sa construction sous l’effet du froid… ».

Un accident qui par le plus grand des miracles n’aura occasionné aucune victime, faisant « seulement » six blessés légers alors que ces personnes circulaient pourtant dessus ! Ouf, les Icaunais y auront échappé de peu !

 

 

Dès novembre, plus de franchissement autorisé jusqu’à nouvel ordre !

 

Puis, l’élu céda la place aux représentants des services techniques du Département qui financera à 100 % ces travaux de rénovation. Si la présence de plomb dans la structure métallique et d’amiante dans le reste de l’édifice est avérée, moult précautions seront prises pour garantir la préservation de l’environnement et de la biodiversité (notamment les chauves-souris, nombreuses à proximité de l’endroit). Dans une phase liminaire, la petite maison sise à côté du pont disparaîtra du paysage, suite à sa démolition. A partir du mois de novembre, tout ce qui est démontable le sera, avant que le gros du chantier ne prenne réellement son rythme de croisière au cours de 2024.

Evidemment, aucun franchissement ne sera envisageable ni sur le pont en chantier (véhicules, piétons, cycles…) ni en dessous pour les amateurs de canoë-kayak qui devront aller pagayer ailleurs !

Une déviation sera proposée aux usagers, longue de sept kilomètres à partir de Villecien. Précisons que la maîtrise d’ouvrage sera assurée par le bureau d’études parisien STRAINS, spécialisé depuis 2014 dans l’ingénierie des ouvrages complexe – et celui l’est tout particulièrement ! – et l’édition de logiciels spécialisés pour la modélisation et le calcul des structures. Des données chiffrées maintes et maintes vérifiés par ses soins, que les équipes de travaux publics ne se lancent dans le remplacement des câbles, la réfection du tablier ou la construction de nouveaux massifs d’ancrage.

On notera également parmi l’assistance les présences du député de l’Yonne, Julien ODOUL, du président de l’Intercommunalité de Joigny et vice-président de la Région Nicolas SORET et de Frédérique COLAS, du conseil départemental de l’Yonne…

 

Thierry BRET

 

 


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Il se veut pragmatique, Nicolas SORET. On dirait un général en campagne, dévoilant sa stratégie à force d’arguments mûrement réfléchis aux représentants de son état-major. Carte topographique à l’appui – en l’occurrence celle qui couvre l’intercommunalité du JOVINIEN -, debout pour mieux fournir des explications détaillées sur le projet, le voilà qui présente à la secrétaire d’Etat en charge de la Biodiversité, Sarah EL HAÏRY, de passage à Joigny, l’ébauche de la future zone d’expansion de crue envisagée pour contenir les caprices de l’Yonne dès 2024. Avec un coup de pouce de l’Etat ?

 

JOIGNY : Facétieux l’édile de Joigny et président de la Communauté de communes ? En tout cas, lorsqu’il a une idée qui lui trotte dans la tête, il ne se démonte pas ! Profitant de la visite de la secrétaire d’Etat en charge de la Biodiversité dans sa ville, le troisième vice-président de la Région a su fourbir ses arguties nécessaires pour convaincre ses interlocuteurs d’y adhérer ! Ou du moins d’étudier la faisabilité d’un projet tenant à cœur l’élu icaunais.

Dans le cas présent, et en marge de la visite de l’établissement scolaire - l’école Marcel-Aymé qui a été relookée à la sauce « végétalisation » moyennant les précieux subsides du Fonds Vert et de l’Agence de l’Eau à hauteur de 80 % -, par la représentante du gouvernement, Nicolas SORET a évoqué les projets biodiversités portés à l’échelle de l’intercommunalité.

Notamment, celui de la création d’une zone d’expansion de crue afin de ralentir le cours de l’Yonne et éviter ainsi tout débordement possible, synonyme de sinistre préoccupant pour les riverains.

 

Un projet estimé entre 1,5 et 2 millions d’euros débutant en 2024

 

Explications de texte : de quoi s’agit-il précisément ? Cette zone représente un lieu privilégié où la crue d’une rivière ou d’un fleuve peut s’étendre avec un minimum de risques de débordement afin d’en atténuer les effets. Dans la plupart des cas, cela se présente sous la forme d’une zone naturelle, voire agricole, qui est entourée d’ouvrages artificiels, façon digues et retenues pour endiguer les flots. Parfois, au plan technique, on y associe une zone d’assainissement ou du lagunage naturel.

Second avantage, totalement cohérent avec la sauvegarde de la biodiversité, on y préserve les espèces végétales et animales – les oiseaux, en particulier -.

A date, une étude de faisabilité est donc en cours avec le concours du syndicat mixte Yonne Médian, opérationnel depuis 2019. Celui-ci exerce ses compétences en matière de Gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations, plus connu sous l’acronyme GEMAPI.

 

 

Dans l’absolu, les travaux pourraient débuter en 2024, le coût estimatif de l’opération à la louche oscille entre 1,5 et 2 millions d’euros.

C’est là que Nicolas SORET s’est voulu fort subtil dans sa présentation impromptue, carte sur table, aux oreilles de la secrétaire d’Etat : et si le Fonds vert pouvait financer un tel chantier ? Bien amené, monsieur le président communautaire !

Réponse de l’intéressée qui en éclatera de rire à la suite de la formulation, peut-être par effet de surprise : « d’une part, le Fonds vert va se poursuivre en 2024 – la bonne nouvelle pour les collectivités qui désirent s’employer activement en faveur de la biodiversité ! -, mais en outre, ses domaines d’application devraient se renforcer ! ».

 

 

Et si le Fonds vert aidait à financer cette réalisation ?

 

A la bonne heure ! Comme chacun le sait, et il en a encore fait écho avec amusement lors de cette visite, l’élu Nicolas SORET aura l’un des premiers édiles de l’Yonne à en avoir bénéficié (500 000 euros obtenus dans le cadre de la rénovation thermique de l’école Saint-Exupéry de Joigny) alors que d’autres dossiers s’empilent déjà sur les bureaux y compris au niveau communautaire avant d’être expédiés vers les services de l’Etat, via la préfecture qui les collecte. Rappelons que l’enveloppe budgétaire allouée au département septentrional de la Bourgogne Franche-Comté s’élève à 8,9 millions d’euros pour l’exercice annuel en cours.

En résumé, et dans le cadre du projet de zone d’expansion de crue sur le JOVINIEN, tout est donc envisageable pour les élus du territoire, côté aides potentielles en provenance de l’Etat.

Malicieux, Nicolas SORET a même lancé une invitation à Sarah EL HAÏRY pour que la secrétaire d’Etat revienne dans l’Yonne lors de la prochaine Semaine de la Biodiversité organisée dans son fief, c’est-à-dire en mars 2024. Coïncidence, ce sera pile poil la période anniversaire du membre du gouvernement, conviée à voir l’évolution des projets de visu.

Et si c’était elle qui, en guise de cadeau d’anniversaire, déposait un nouveau chèque émanant du Fonds vert dans la corbeille de l’intercommunalité pour mieux financer la lutte contre les risques d’inondation !?

 

Thierry BRET

 

 

 


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Désormais bien ancré dans le paysage culturel auxerrois, le festival des Rues Barrées a pour sa sixième édition battu tous les records en termes de fréquentation. Près d’une cinquantaine de spectacles au menu et autant de petits bonheurs plébiscités par un public gourmand de rires et de bonne humeur. Belle manière pour certains, de prolonger les vacances et d’effacer des esprits, le temps d’un week-end, la morosité de la rentrée à venir…

 

AUXERRE : A les voir sillonner les artères du centre-ville, le visiteur de passage peu au fait de l’actualité auxerroise, pouvait légitimement penser qu’en cette fin d’été, avait sonné l’heure de la transhumance pour tout ce qui s’apparentait à des transats, fauteuils et autres tabourets pliants ! Mieux valait, en effet, s’être muni du précieux ustensile pour espérer trouver une place assise et assister confortablement aux différents spectacles proposés. La notoriété du festival des « Rues Barrées » ne cesse de croître au fil des années et le public venu en nombre ne s’y trompe pas, communiant dans le rire, la poésie, les arts du cirque ou bien la magie, avec des artistes porteurs de rêves.

 

 

Des « ballerines » toutes de roses vêtues rue de Paris

 

Ouvrant le bal des festivités en ce samedi après-midi, ces « ballerines » en tutu avaient fière allure, toutes de rose vêtues et aux jambes gainées de bas blancs pour mieux cacher une pilosité très masculine ! Mêlant pas chassés et entrechats, entraînant dans leur sillage, rue de Paris, tel le joueur de flûte de Hamelin, tout un flot de spectateurs. Mais gare à l’imprudent qui s’approcherait d’un peu trop près, complice éphémère bien vite entraîné à son insu dans leur danse.

A quelques pas de là, place des Cordeliers, un couple de compères au nom prédestiné, « Garçons, la note », guitare et contrebasse en main, proposait au public leurs chansons à la carte, à partager et déguster sans modération. A peine dix minutes de marche pour rejoindre rue du Pont, Joseph et Eugénie, passés maîtres dans les arts circassiens mêlant acrobaties et jonglerie. Ou comment se reconstruire après un accident du genou en une chorégraphie inspirée par le rythme et la poésie. « Dont’worry », n’ayez pas peur et laissez-vous entraîner par la chanson éponyme qui tisse le décor de leur numéro, « Be happy » tout simplement !

 

 

 

Magie, équilibrisme, humour : la recette de ce festival

 

Dans un autre registre, comment ne pas tomber sous le charme d’Edgar et sa tente à roulettes venue d’ailleurs, « Objet Public Non Identifié » aux allures de cabinet mystère ? Passé par le monde du stand-up, Stéphane AMOS n’a pas son pareil pour se lancer dans une improvisation interactive avec le public, autour de numéros de magie théâtralisés à l’humour décapant. Les festivaliers ne s’y sont pas trompés et les quatre représentations ont fait carton plein de spectateurs. Comment ne pas évoquer également la prestation des acrobates danseurs de la Compagnie « Si seulement », où, autour d’un mât chinois, un homme et une femme défient les lois de la pesanteur, semblant se fondre dans leur univers épuré au seul son des guitares… Ou bien encore ce voyage intérieur proposé par Mira’T, sur le parking de la Tournelle, jouant de sa balance, en quête des limites des lois de l’équilibre, pour mieux nous interroger sur la fragilité de la condition humaine…

 

 

Eviter à tout prix le phénomène de concentration du public

 

Si le choix de la municipalité de déplacer d’une semaine le festival pour le jumeler avec la traditionnelle braderie organisée fin août par les commerçants auxerrois est manifestement le bon et un pari réussi au vu de l’affluence constatée dans les artères du centre-ville ce samedi, les « Rues Barrées » seront-elles un jour victimes de leur succès ?

Pour preuve, les longs moments d’attente, sous le soleil parfois, pour espérer profiter au mieux et dans les meilleures conditions des spectacles proposés, face à une affluence grandissante d’année en année.

Ne vaudrait-il pas mieux programmer des numéros un peu moins longs et les multiplier tout au long de la journée, quitte à les faire se chevaucher, de sorte d’éviter le phénomène de concentration que l’on connaît aujourd’hui, avec parfois jusqu’à plusieurs centaines de spectateurs réunis au même moment au même endroit ?

 

Dominique BERNERD

 

 


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Le fameux « 6/8 », bien connu des sans domicile fixe et autres personnes cabossées par l’existence qui proposait jusque-là le gîte et le couvert à Auxerre, va se transporter de manière définitive au numéro « 4 ». A la suite de son déménagement, effectif d’ici peu. Mais, pas dans la même rue. Le foyer d’accueil de jour intègrera le Centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) de la rue Thomas Ancel. Un choix imputable à une réorganisation de la structure…

 

AUXERRE: Un souffle de nostalgie balaie les différentes salles où se mêlent les invités de la réception et les habitués des lieux. Ici, un homme d’une cinquantaine d’années, barbe mal taillée et cheveux hirsutes, consulte sans trop se préoccuper du brouhaha naissant un écran d’ordinateur. Indifférent à l’atmosphère ambiante.

Là, dans une toute petite pièce, un autre tente tant bien que mal, en se protégeant le pavillon de l’oreille avec sa main gauche pour couvrir les bruits qui s’amplifient, de converser avec son interlocuteur à l’autre bout de la ligne de son portable. Images de la vie ordinaire, captées à brûle pourpoint dans un accueil de jour au début d’un après-midi.

 

Une institution qui va perdurer au CHRS

 

Le « 6/8 », nom couramment usité pour désigner le foyer réservé aux personnes sans domicile fixe, accueille il est vrai du monde en ce lundi tantôt. Normal, nous ne sommes plus qu’à quelques encablures de la fermeture définitive de ce site d’hébergement pour défavorisés.

Non pas de l’institution qui perdurera dès le 04 septembre ailleurs, au sein du CHRS d’Auxerre, sis au 04 de la rue Thomas Ancel, mais de ce complexe structurel, bien connu des Auxerrois.

Un lieu de vie et d’échange, d’espérance aussi pour toutes celles et ceux qui ont le malheur de basculer de l’autre côté du miroir. Celui de la solitude, de la précarité, de l’absence de chaleur humaine, de toit et de nourriture...jadis, les « clochards », désormais les SDF, un acronyme en trois lettres qui malheureusement au fil des ans et des crises successives qui s’abattent sur notre pays ne cesse de faire croître ses rangs. Bien malgré eux.

 

 

 

« Chaque fin est le début d’un nouveau départ »

 

Le déménagement n’est plus qu’une question de jour et la direction a décidé dans un ultime élan de vie de rendre festif le lieu, celui de la rue du Nil, pour la dernière fois avant que ne se referment définitivement les portes.

Expositions de visuels – on y aperçoit des photocopies de photographies prises il y a bien longtemps où l’édile de l’époque, Guy FEREZ, souriant et costumé venait à la rencontre de ses occupants de fortune -, scènes de joies iconographiques où des fruits et légumes se partageaient dans la bonne humeur avec les résidents chaque lundi, présentation de petits mots placardés sur un panonceau de bois à la calligraphie mal assurée.

Extraits de ces textes si touchants de vérité à lire et à méditer longuement par celles et ceux qui font la fine bouche au gré de leur existence parfois de privilégiés : « Merci à l’aide que vous nous avez donné à nous autres les gens qui ont tant besoin d’aide et de soutien… ou encore, celui-là qui est punaisé un peu plus haut, « Le CCAS Accueil de jour 6/8 est pour le SDF ce que le cœur est pour l’homme, vital et indispensable… ». Sans omettre le credo visible de tous qui rayonne telle une lumière incandescente à côté de la réception de l’établissement, « Tout ce qui a un début a une fin mais chaque fin est le début d’un nouveau départ… ».

 

 

Le manque d’humilité rend aveugle…

 

Ici, cela ne respire ni le spleen, ni le désarroi ! Mais, l’envie de se reconstruire, à force d’abnégation et de volonté !

Il suffit de voir les sourires qui s’affichent sur les lèvres des personnels et bénévoles qui sont aux petits soins pour leurs hébergés. La gratitude est reine. Les remerciements envers les aidants sont partout. Y compris dans le double témoignage, apporté par Christophe et Gérard, deux personnes fréquentant le site qui narrent devant l’assistance leur très délicat parcours de vie, parsemé d’embûches et de coups du sort. Moralité : tout un chacun peut tomber de haut, du jour au lendemain, et se retrouver dans la rue pour y dormir la nuit à même le trottoir…Cela n’arrive pas qu’autres autres, selon la formule consacrée ! Le manque d’humilité rend également aveugle, beaucoup d’entre nous…

Conviviale jusqu’au bout, la cérémonie de départ de la rue du Nil ne pouvait que se conclure par la dégustation de douces pâtisseries dans les jardins, en égrenant de bons souvenirs…

 

Thierry BRET

 


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Heureuse initiative que celle-ci ! Franchement, elle ne peut que séduire les professionnels de la construction qui peuvent y trouver un intérêt selon les cas, à l’identique des bricoleurs du dimanche qui aiment manier la truelle et la pelle en guise de salvatrices occupations. Proposer la distribution automatique de béton, un produit fabriqué sur place à la demande et délivré en petite quantité selon le principe d’un drive, ne peut que réconcilier les béotiens de la bricole avec les travaux manuels ! A tester sans modération…

 

AUXERRE: Rien que la sémantique qui est associée au nom de baptême de cette jeune entreprise icaunaise fait plaisir à lire ! « BETON RELAX » ! Ou l’art et la manière de se doter du précieux matériau, indispensable à la réalisation de toute construction en dur digne de ce nom, avec aisance. Et une déconcertante facilité à l’usage, preuve à l’appui surtout quand c’est Jérémy KAUFFMANN, jeune chef d’entreprise à la manœuvre, en assure lui-même la démonstration !

Imaginez-vous vous trouver en présence d’un distributeur automatique disposé au cœur d’une zone industrielle au milieu de presque nulle part ! L’un de ces automates pratico-pratiques, façon GAB bancaire, qui ne vous remet pas des billets de banque (dommage !) dans le cas présent mais vous permet de passer commande selon vos critères de choix (volume, catégorie technique…) et de la régler monétairement sur le champ. C’est le service plus, façon supplément d’âme en mode technologique qui est proposé là par cette entité entrepreneuriale à l’appellation à peine galvaudée permettant à son utilisateur de repartir séance tenante avec la précieuse marchandise, fabriquée en un laps de temps record devant lui et distribuée par la suite jusque dans sa remorque accrochée à son véhicule, stationné sous cette étrange station.

 

 

 

Une somme d’avantages qui pousse à l’utilisation de cet appareil

 

Même un gamin de dix ans – c’est dire ! -  saurait se servir de ce distributeur de béton prêt à l’emploi qui depuis son installation à l’hiver dernier fait converger moult artisans du bâtiment comme monsieur et madame tout le monde, férus de bricolage et de rénovation domestique. En trois minutes chrono – si, si, cela a été vérifié ! -, les utilisateurs de ladite machine automatisée repartent chez eux avec la quantité nécessaire de béton, servant à leurs travaux.  

Grâce aux amplitudes horaires importantes proposées in situ, le consommateur évite ainsi  les queues d’attente dans les boutiques spécialisées, ne réalise pas le mélange lui permettant de donner naissance au béton, n’a nul besoin de se doter de matériels en location pour y parvenir, et n’a pas de déchets à jeter en terme de gestion. Bref, un quasi vingt sur vingt pour le juvénile patron de cette entité auxerroise qui a l’art de savoir « bétonner » ses affaires !

Thierry BRET

 

 


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