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Députée depuis 2017 de la 17ème circonscription parisienne, qui regroupe le XVIIIème arrondissement et une partie du XIXème, Danièle OBONO appartient au groupe « La France Insoumise - Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale ». Membre de la Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République et depuis le 26 juillet 2022, elle est élue juge à la Cour de justice de la République. Docteur en sociologie des migrations, chercheur à l’UR LHUMAIN (Montpellier III) et à l’ERIFARDA (Université de Montréal), en qualité de spécialiste des migrations de populations, Mickael IDRAC est également coordinateur de groupe de travail à l’Institut Convergences Migrations et Co-responsable national de l’équipe « Migrations » de La France Insoumise. Ils répondent à nos questions…

 

INTERVIEW : Paris et Berlin semblent avoir un regard diamétralement opposé sur l’immigration, l’Allemagne ayant fait le choix d’assouplir les règles d’entrée sur son territoire pour notamment, combler les deux millions de poste vacants aujourd’hui sur le marché de l’emploi…

Danièle OBONO : Quand ici la plus-value proposée par l’extrême droite est de faire de l’immigration la cause de tous les maux, ce qui est un outil politique propre à la France. Le spectre politique en Allemagne, notamment la droite conservatrice, a un choix beaucoup plus pragmatique, dans l’intérêt même des classes dirigeantes. Cela ne signifie pas pour autant la disparition de toute forme de racisme ou de stigmatisation, mais un choix politique a été fait et pour le coup, partagé par beaucoup alors qu’en France, certains ont un intérêt particulier à entretenir tous les fantasmes autour de la question de l’immigration… »

Mickael IDRAC : C’est lié aussi à la structure de leur économie, reposant en partie sur leur volet industriel, leur permettant de faire de grandes vagues de régularisations pour remplir les usines. Le revers de la médaille est qu’il y a un côté « supermarché » dans ce que fait l’Allemagne, quand ils vont chercher directement en Grèce dans les camps, des médecins ou ingénieurs, pour en faire des ouvriers à la chaîne. C’est une autre vision des choses mais aussi un très gros déclassement social…

Pourrait-on envisager un jour en France un système similaire à celui du Canada, où les candidats à l’immigration reçoivent, pour calculer leur éligibilité à y travailler, des points en fonction de différents facteurs : âge, éducation, compétences linguistiques, aptitude à contribuer au développement économique du pays, etc. ?

DO : De par son histoire, le Canada s’est bâti sur l’immigration et a fait un choix très clair en ce sens, concernant l’accès au travail. Je pense qu’il y a là-bas des choses qui marchent, en termes d’intégration notamment et qui pourraient nous être utiles, mais nous ne considérons pas la question migratoire comme devant relever uniquement de la gestion des flux, mais aussi du social et de la santé. Les travailleurs ont des droits, quel que soit leur nationalité et ce n’est pas une question de points ni de quotas…

 

 

MI : Le Canada par rapport à sa situation géographique, avec l’océan sur deux côtés et une seule frontière terrestre avec les Etats-Unis, est le pays qui réinstalle le plus de réfugiés au monde, les sélectionnant notamment dans des pays tiers, mais sans beaucoup de demandeurs d’asile. Nous, c’est l’inverse et il nous faut des réponses différentes, la détresse n’étant pas la même. Et je rejoins Danièle en ce sens, nous devons mettre l’accent sur l’accès au droit, le droit de travailler, l’accès aux soins, etc.

Selon le président des Républicains, Eric CIOTTI, la seule solution à la question de l’immigration, serait « un recours au référendum ». Partagez-vous cette affirmation à LFI, alors que la gauche dans son ensemble, mise sur un Référendum d’Initiative Partagée pour contrer la réforme des retraites ?  

DO : Il y a une réelle dimension populiste en cela, de la part de la droite et de l’extrême droite. Encore faut-il se mettre d’accord pour savoir de quoi on parle. Sur quoi faire un référendum ? Pour ou contre les étrangers en France ? Pour ou contre l’immigration ? Pour ou contre la régularisation des enfants ? Pour ou contre le sauvetage des gens en mer… ? Dans le pays des Droits de l’Homme, on voit tout de suite l’énormité de la chose… Je pense que c’est une instrumentalisation pour se donner un air démocratique mais qui en fait, est extrêmement pervers…

 

 

Le regard des Français sur l’immigration selon un sondage IFOP de novembre dernier va à l’encontre de vos positions, 70 % d’entre eux considérant notamment que la France compte déjà beaucoup d’étrangers et que l’accueil de nouveaux immigrés n’est pas souhaitable. Le porte-parole du Rassemblement National, Julien ODOUL, disant même que « les Français n’en peuvent plus ». Que répondez-vous à cela ?

DO : Ce qui est intéressant quand on travaille sur le sujet, c’est que ce n’est pas nouveau. Il y a un siècle, ils faisaient la même chose avec des stéréotypes du genre, « les Italiens sont tous des voleurs », « les Polonais sont tous des alcooliques »… Tout un cadre idéologique qui infuse et que l’on entretient au fil des années. La majorité des gens croient ce qu’on leur dit et c’est terrible. Il y a aussi clairement une dimension raciste dans tout cela car ce n’est pas de cette manière qu’ont été dépeints et à juste titre d’ailleurs car il n’y a aucune raison qu’ils le soient, les réfugiés Ukrainiens. Y compris dans la perception de la dangerosité avec des populations perçues comme moins dangereuses car plus ressemblantes à la nôtre, mais objectivement, sur quels critères, on ne sait pas…

MI : On explique aux gens qu’il ne faut pas seulement regarder les chiffres mais la structure du chiffre. L’extrême droite reste en guerre contre le fait qu’entre 2005 et 2022, les titres de séjour ont augmenté de 37 %, mais en fait, ce chiffre est composé à plus de 60 % d’étudiants, alors mettons les devant leurs responsabilité… ».

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 


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Exigeant. Voire qualifié par certains des observateurs de « défavorable ». Tel aura été le contexte économique ayant bercé les activités des milieux bancaires en 2022 dans l’Hexagone. Un contexte où nul n’a pu se soustraire, y compris au plan régional, où l’envolée inexorable de l’inflation a laissé de sérieuses traces dans les comportements consuméristes tous secteurs confondus. Président du Conseil d’Orientation et de Surveillance (COS) de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, Eric FOUGERE, a fait part de ses ressentis en préambule de la présentation annuelle des résultats de l’établissement mutualiste…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il aime se confronter à cette typologie d’exercice, le président du COS de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Un rendez-vous collectif où il prend un malin plaisir à discuter avec la presse afin de donner son point de vue, sans arrière-pensée, sur une actualité économique et sociétale qui, à dire vrai, au-delà de sa richesse ne manque pas ni de piquant. Ni d’imprévus !

Tout en laissant libre cours à l’échange constructif, en appui de moult questions posées par les représentants de la presse régionale. Dont ses acteurs n’hésitent pas à multiplier les kilomètres depuis la Franche-Comté voisine ou la Bourgogne septentrionale afin de ne pas perdre une miette, même minuscule, de cette rencontre annuelle, où se décortique avec minutie comme un savoureux homard agrémenté de sa mayonnaise faite maison, le moindre élément informatif !

Bon, c’est sûr ! Les journalistes qui côtoient le personnage depuis sa prise de fonction officielle, datant du 30 avril 2019, savent pertinemment que le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de Bourgogne Franche-Comté n’est jamais avare en la matière, côté arguments et explications de texte. Alors quand il commence à poser les jalons initiaux de ce que sera cette antépénultième conférence de presse à laquelle il participe aux côtés du président du Directoire Jérôme BALLET, on sait de quoi il en retourne !

 

Un exercice de style savamment maîtrisé pour évoquer les résultats…

 

Membre du Conseil d’Orientation et de Surveillance du groupe BPCE – organe décisionnel commun à la Caisse d’Epargne, la Banque Populaire et NATIXIS -, Eric FOUGERE est un habitué aguerri de ces rendez-vous oratoires servant à faire toute la lumière sur la stratégie de l’entreprise. Elles sont cordiales, polies, courtoises, pédagogiques, lissées. Mais, ici, on fait fi de la polémique et de l’attaque frontale envers des représentants entrepreneuriaux de la dynamique régionale dont notre territoire ne pourrait évidemment se passer. Qu’il s’agisse des particuliers, des entreprises et des collectivités.

Parfois, l’humour n’est jamais très éloigné des propos entendus. Surtout quand on sollicite le binôme de cette grande maison très prisée des épargnants qui autrefois faisait référence à l’un des animaux qui s’épanouit dans nos sous-bois – le fameux écureuil – réputé économe en « noisettes » !

A la sempiternelle question, pourquoi les Français pensent que les banquiers ne prêtent jamais d’argent quand on en a besoin, le tandem de répondre que les offres de prêts sont bel et bien là, pléthoriques, sur les différents marchés mais qu’a contrario, les demandes ne sont plus aussi soutenues qu’auparavant…la crise de confiance et la crise économique sont passées par là.

Un item taillé sur mesure pour le directeur financier du groupe viticole LATOUR implanté à Beaune – l’un des plus grands domaines de Bourgogne avec ses cinquante hectares -, qui est également membre du Directoire de la fameuse maison.

Somme toute, quoi de plus logique pour Eric FOUGERE d’aborder cette conférence de presse devant dévoiler les bilans et perspectives de l’établissement financier aux termes de l’exercice 2022 en évoquant le niveau d’inflation actuel qui bouleverse bon nombre de paramètres.

 

Des ambitions volontaristes de conquête en 2023 à l’identique de 2022…

 

« On ne connaissait pas, depuis si longtemps, la présence d’un niveau aussi élevé d’inflation, devait-il souligner, C'est un contexte sociétal où on a eu aussi des tensions sur les matières premières, les approvisionnements, la facture énergétique. Une problématique de poids qui n’aura pas manqué d’impacter une banque comme la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté, qui dispose d'un réseau de 182 agences. Mais, ce contexte inflationniste a aussi touché les clients... ».

Pourtant, la Caisse d’Epargne BFC tel le roseau de la célèbre fable a su plier avec efficience pour faire le dos rond au plus fort de la crise (on pense immédiatement à celle de la COVID) en attendant la sortie de cette période trouble, sans avoir à subir les aléas de la cassure définitive. Bien au contraire !

« D’un point de vue financier, nous sommes solides, renchérit le président du COS, nous avons conforté notre capacité à prêter et celle à pouvoir financer des projets. D’ailleurs, n’avons-nous pas réalisé notre plus gros volume de prêts immobiliers en Bourgogne-Franche-Comté, soit un peu plus d'1,7 milliard d’euros ! ».

Alors, frileuses les banques régionales en matière de crédits immobiliers ? Que nenni !

« C'est vrai qu'il y a les paroles, ajoute Eric FOUGERE, mais il y a aussi les actes ! Nous, même si on a réalisé notre plus grosse année de crédits immobiliers en 2022, nous conservons toutes nos ambitions pour faire de même en 2023 ! ».

Des propos qui confirment que la Caisse d’Epargne BFC a donc rendu une brillante copie à l’issue de l’année écoulée.

« C’est un exercice solide, insiste Eric FOUGERE, il traduit nos ambitions vis-à-vis de l’économie régionale et montre notre volonté d’être la banque de référence en faveur de l’attractivité de notre territoire ».

Une posture qu’endosse volontiers l’établissement dans son rôle d’acteur complet de vecteur dynamique du territoire. « On l’a montré en 2022, on va continuer à le montrer en 2023 dans ce contexte plus que défavorable ! ».

 

Le kafkaïen équilibre entre les ressources et les crédits à distribuer…

 

Quant à la hausse rapide des taux d’intérêts, Eric FOUGERE, en bon analyste financier qu’il est, veille au grain.

« Je ne parle pas d’une hausse importante des taux d'intérêt, parce que je fais la distinction entre la valeur absolue du taux d'intérêt et la rapidité avec laquelle on est arrivé à ce niveau-là. Ce qui est plus difficile à gérer en termes de transition, c'est le fait de passer de 0,5 à 3 % en un an. C'est ça, la difficulté pour nous…parce qu’il faut bien savoir que c'est avec les dépôts qu'on fait des crédits. Des crédits à taux fixe, principalement des crédits immobiliers. Or, dans une activité comme la nôtre, ces crédits à taux fixe sur l'immobilier sont bas. C’est ce qu'on a connu ces dernières années et sur de longues périodes, avec un financement qui provient de ressources que représentent les dépôts de nos clients effectués sur des livrets. Mais, du fait de l’inflation, ces mêmes livrets voient leur taux de rémunération monter rapidement. C’est donc ce décalage-là, entre une ressource qui coûte cher et des crédits qui ont été fait à des taux pas chers, où se créé une perturbation dans la rentabilité des banques… ».

Une situation durable ou très provisoire dans le temps ? Le président du COS estime que ce contexte si particulier ne durera pas.

« Cela ne doit pas nous faire dévier de notre cap, affirme-t-il. Mais, cette perturbation va tout de même nous accompagner au cours de ces prochains mois… ».

Il en faut tout de même plus pour que la stratégie du groupe bancaire soit mise à mal. Les responsables de la Caisse d’Epargne ont décidé en toute connaissance de cause de maintenir le cap en 2023, sans en dévier la trajectoire du moindre degré malgré cet afflux de vents contraires, considérant que la situation actuelle correspond à un épiphénomène violent.

Or, devenir la banque de référence de l’économie régionale reste un credo à appliquer au quotidien pour les collaborateurs du groupe. Un leitmotiv qui pourrait presque s’inscrire en lettres d’or sur le fronton des 182 agences d’un établissement qui annonce ne vouloir fermer aucune de ses vitrines commerciales et qui déroule un vaste programme de rénovation de 5 millions d’euros annuels concernant certaines d’entre elles au cours de ces prochaines semaines. Pas de doute : la Caisse d’Epargne ne connaît pas la crise et le fait savoir autant dans ses paroles que dans ses actes !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Sa présence est un évènement. L’un de ces instants rares à biffer sur un agenda parce que la thématique du jour abordée lors d’une conférence débat mérite que l’on s’y intéresse de très près. Le mal-logement dans la France de 2023, évoqué sans tabou et dans sa froide réalité. Le vécu de 4,1 millions de personnes selon le récent rapport de la Fondation Abbé Pierre. Un chiffre qui fera réagir Bernard DEVERT, président-fondateur très investi de la structure « Habitat et Humanisme »…

 

AUXERRE : La France du logement va mal. Très mal, même pour celles et ceux de nos compatriotes qui souffrent dans leur chair et dans leur cœur d’une absence totale de logement personnel.

La récente livraison du très attendu rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre sur la question fait froid dans le dos. Ce sont à date plus de quatre millions de Français qui vivent dans la précarité immobilière la plus détestable. Un chiffre qui prend une considérable ampleur si l’on y ajoute les 12 millions de personnes touchées à des degrés divers par la crise du logement. Bref, la France, sixième puissance mondiale selon les spécialistes, place plus de 15 millions de ses habitants dans les affres de l’incertitude et de la paupérisation du fait de ce que l’on nomme d’ordinaire le mal-logement.

 

La politique du logement pointée du doigt par la Fondation Abbé Pierre…

 

Un mal qui ronge sournoisement les esprits. Surtout de celles et ceux qui en sont les victimes innocentes. Ces personnes qui auront à subir de plein fouet depuis 2020 une crise sanitaire mondiale, puis les effets retors de la crise énergétique imputable à la guerre en Ukraine. Le 28ème rapport de la Fondation Abbé Pierre arrive donc à point nommé pour tirer la sonnette d’alarme : il y a urgence à informer et à agir !

C’est le bien-fondé de l’association « Habitat et Humanisme » Son ADN, en quelque sorte. Une structure qui aime titiller les consciences, en essayant de faire bouger les lignes. De la pensée, certes, mais aussi dans l’action. Du spéculatif à l’opératif, en somme, il n’y a qu’un pas !

Aussi, à l’issue de son assemblée générale ordinaire – elle se déroulera ce mercredi 10 mai à partir de 17h30 dans l’une des salles de l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre -, se déroulera une conférence débat, dont le fil d’Ariane sera consacré au mal-logement. Un item où il y a beaucoup à dire – et surtout à faire ! –tant la politique du logement déclinée par le gouvernement dans ce début de second quinquennat, manque singulièrement de consistance.

Or, il semblerait, pour l’heure, que 2023 soit toujours dans la même veine et sans saveur appétissante au niveau de la politique du logement menée par l’équipe gouvernementale alors que l’année dernière le même rapport livré par la Fondation Abbé Pierre avait déjà ressorti plusieurs préconisations à suivre pour faire reculer ce fléau du mal-logement du paysage français. Des suggestions au nombre de six avaient été clairement formulées, pour mémoire : la généralisation de l’objectif « zéro personne sans domicile », produire 150 000 logements sociaux par an, encadrer les marchés immobiliers afin de diminuer les prix, l’éradication des passoires énergétiques en une décennie, résorber l’habitat indigne et, enfin, déclencher un choc de redistribution des logements.

 

 

Un homme de foi pour faire respecter l’un des droits essentiels : se loger !

 

Toutefois, l’Etat n’est pas indifférent à cette délicate problématique. Le Conseil national de la Refondation, organe apparu en novembre 2022, pourrait se charger de la mise en application et du suivi de ce dossier capital.

Président-fondateur de la structure associative, « Habitat et Humanisme », Bernard DEVERT fera le déplacement depuis la capitale des Gaules (Lyon) pour donner mercredi soir à Auxerre son analyse – on l’imagine pertinente - lors de ce plateau conférence où siègeront à ses côtés l’élue locale en charge de la santé, des affaires sanitaires et sociales, des solidarités, du handicap et des seniors, Maryline SAINT-ANTONIN. Un débat où prendront part deux représentants des services de l’Etat, Jean-Michel LOUYER et Jean-François SILVAN, de la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP 89) et peut-être un représentant du Conseil départemental.

Prenant conscience des injustices liées au logement dans les années 1980, Bernard DEVERT – il a suivi en parallèle de son activité de placements immobiliers et de promotion immobilière un parcours théologique qui va aboutir à la prêtrise en 1987 ! -, a porté sur les fonts baptismaux « Habitat et Humanisme » en 1985, sur la base de deux principes : l’esprit d’entreprise à travers le génie immobilier et la soif de justice.

Dès l’origine, « Habitat et Humanisme » sera pensé, non comme une association caritative ordinaire mais comme une entreprise à caractère social, réconciliant l’économique et le social, l’humain et l’urbain. C’est en faisant appel à des investisseurs privés réunis en SCI que les premiers logements seront acquis, et c’est toujours cette même dynamique d’innovation et d’entrepreneuriat social qui caractérise le mouvement, trente années plus tard. Le président ne dit-il pas pour justifier cette création, la chose suivante : « La ville doit être traversée par la différence, et non se développer à partir de strates monolithiques. Et là où le vivre ensemble n’est pas perceptible, il y a injustice ; l’homogénéité de l’habitat concourt à la rigidité assassine des sociétés occidentales.»…

 

En savoir plus

Conférence débat « l’état du mal-logement dans la France de 2023 »

Organisée par « Habitat et Humanisme », à l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre

A partir de 19 heures

Sur invitation.

 

Thierry BRET

 


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Pour sûr, ce ne sont pas nos artisans-charcutiers Mickaël CLAUDIN et Damien LEGER, ainsi que leur dynamique équipe qui viendraient contredire ce séculaire dicton. Durant la dernière foire de Sens, ensoleillée à souhait (forcément, il avait plu à celle de Montereau quelques jours plus tôt !), ils eurent  pignon sur rue, en bas des promenades, entre des Peugeot 2008 forcément électriques et autres DS futuristes, qui n’ont plus rien de 19 ou encore 21 !

 

SENS: En terrasse, les tables, boisées « made by » le paternel de Mickaël, assurent une réelle solidité. La formule est éprouvée : c’est simple et c’est bon. Cela commence par une planche de charcuteries, faites maison, dont de délicieuses rillettes qui se partagent à l'unisson.

Lors de l’ultime jour de foire, souvent synonyme d'un peu plus de quiétude, le plat du jour est un filet mignon de porc, sauce morilles, accompagné d'un gratin de pommes de terre et de délicieux légumes confits. De trois à quatre degrés en sus à cette bonne assiette n'eurent pas nui à la qualité de l'ensemble !

Ce 94ème rendez-vous des plus réussis se termine côté douceurs avec une tarte au citron, concoctée par la boulangerie-pâtisserie d'Alain FOURNIER. Elle est reconnue pour la qualité de sa fabrication (hum ! les croissants...) Quelques gouttes d'accompagnement à base de champagne de la maison LORIOT, bien connue elle aussi le long des promenades, en période de foire, agrémentent le tout.

 

 

 

 


Pas le temps de s’ennuyer avec les réjouissances estivales…

 


Nos artisans sont à la remballe, à leur tour désormais,  de souffler...très provisoirement s'entend. Entre repas de mariages, saucisses à préparer pour les barbecues (ou les braséros qui deviennent à la mode ces temps derniers...), sans omettre les ponts de mai : il n’y a pas vraiment le temps de s'ennuyer !
Contrairement à la chanson de Patrick BRUEL, point de rendez-vous dans dix ans : juste même lieu, même heure, mais  l'an prochain pour revivre de tels instants ! Longue vie à la foire de Sens. Et vivement 2024...

 

 


Contact :


« Aux Petits Cochons »

1, Bis rue de la République

89100 Saint-Clément

Ouverture du mardi au samedi, plus le marché de Sens.

Téléphone : 03.86.65.17.91.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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C’est incontestablement la tête d’affiche de ce nouvel épisode si attendu par les aficionados de « Parole et Parole(s) », ce festival culturel de haute volée accueilli chaque année à l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre, cette fois-ci du 02 au 06 mai. Le tandem formé, le temps d’un enregistrement concrétisé par le dernier opus du père de « M » (« Entre noires et blanches »), par Louis CHEDID et Yvan CASSAR mérite amplement le détour. Au gré d’une émotion nouvelle qui ne perd rien en intensité…

 

AUXERRE : En tournée aux quatre coins de l’Hexagone depuis le mois de novembre, l’auteur de « Anne, ma sœur Anne » ou de « Egomane » et l’arrangeur des œuvres ultimes de Johnny HALLYDAY posent leurs valises le temps d’un récital exceptionnel donné dans l’Yonne, à Auxerre. Antre de ces retrouvailles à ne manquer sous aucun prétexte pour les mélomanes avertis et les puristes de la chanson française avec un grand « C » : l’Abbaye Saint-Germain. Un rendez-vous de légende accordé dans le cadre du festival artistique « Parole et Parole(s) », concocté aux petits oignons par le service culturel de la Ville d’Auxerre et sa noria de partenaires.

Ce n’est pas tous les jours qu’un tel duo investi ce site patrimonial à l’atmosphère si particulière, extrait de son écrin intemporel pour devenir le porte-étendard de la vie culturelle de la capitale de l’Yonne qui gagne en importance d’année en année. Louis CHEDID n’est connu et reconnu, fort heureusement, pour être seulement le paternel du fils prodige, Matthieu alias « M » !

« Les Absents ont toujours tort », « La Belle », « Ainsi soit-il » ou « T’as beau pas être beau » sont autant de succès tissés avec le fil des ans créatif, éternelles ritournelles que les adorateurs du chanteur – les autres aussi ! – retrouveront avec bonheur ce samedi en début de soirée, un répertoire quasi flambant neuf puisque remodelé avec la patte experte du chef d’orchestre, pianiste, et arrangeur Yvan CASSAR, une style de travail que l’on reconnaît parmi mille, désormais, après son étroite collaboration et osmose avec Johnny HALLYDAY, Charles AZNAVOUR ou un autre regretté du répertoire bleu blanc rouge, Claude NOUGARO.

Un récital piano voix sans doute désarmant pour les âmes sensibles et oniriques, délivré dans ce cadre remarquable qu’est l’Abbaye Saint-Germain. On en frémit d’avance…

 

En savoir plus :

Festival « Parole et Parole(s) » à l’Abbaye Saint-Germain

Concert de Louis CHEDID et Yvan CASSAR à 20 heures

Réservation au 03.86.18.02.90.

Tarif : 12 euros

 

Thierry BRET

 

 


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