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Décidément, l’eau fait beaucoup parler d’elle, depuis le début de la semaine à Auxerre ! Un étrange paradoxe à quelques jours de « Fleurs de Vigne » - le 28 mai sur les quais de l’Yonne – et après l’ouverture de la Cité des Climats et Vins de Bourgogne à Chablis ! Hier, la préfecture organisait des échanges fructueux autour de son avenir. Jeudi, l’Agglomération de l’Auxerrois se fera plus pragmatique en évoquant l’attribution de sa future gestion. Une décision, d’ores et déjà rejetée par les deux groupes de l’opposition qui font cause commune sur le sujet…

 

AUXERRE : « L’eau, un bien commun dont il ne faut pas abandonner la gouvernance au privé... ». D’entrée de jeu, la petite phrase introductive prononcée par l’écologiste Florence LOURY aura le mérite de poser sans équivoque les jalons de ce qui fera le sel de cette conférence de presse, consacrée à l’eau et à la qualité de sa gestion sur l’Auxerrois.

Assise aux côtés de Sophie FEVRE et Isabelle POIFOL-FERREIRA, sans oublier Denis ROYCOURT et Mani CAMBEFORT, la porte-parole d’EELV donnera le « la » de cet échange à bâton rompu avec les deux représentants de la presse ayant répondu présent durant plus d’une heure, une explication de texte accueillie à la Maison de l’Ecologie.

Membres de l’opposition à la gouvernance actuelle, les cinq élus des deux associations, « Vivre l’Auxerrois » et « Auxerre Ecologie Solidarités » ont donc fait bloc d’un seul tenant contre l’engagement de l’organe communautaire de « livrer au privé la gestion de l’eau potable pour une durée de vingt ans et sans engagement de qualité ».

« C’est un acte d’une grande gravité, diront-ils tous en chœur, que nous refusons… ».

 

Un retour de la gestion de l’eau en régie comme à Paris et à Nice…

 

Un rejet catégorique qui remonte à juin 2022, période à laquelle le conseil communautaire de l’Auxerrois avait délibéré sur la gestion de l’eau pour ces prochaines années. La majorité avait alors décidé de la confier au privé et ce, pour une durée de vingt ans. A l’époque, les représentants de « Vivre l’Auxerrois » et « Auxerre Ecologie Solidarités » avaient fait part de leurs vives oppositions.

« Le marché de l’eau n’est guère concurrentiel en France, précise Mani CAMBEFORT, il n’y a que deux opérateurs qui se partagent ce secteur d’activité. En outre, nous n’avons aucune garantie d’un prix juste et abordable pour la collectivité et donc, pour les contribuables auxerrois ».

Et le premier fédéral socialiste d’ajouter tout de go : « Au niveau national, de nombreux élus, quelle que soit leur sensibilité politique, ont dénoncé cette situation quasi monopolistique et ont fait le choix d’un retour en régie… ».

S’en suivront au fil des discussions les exemples concrets appliqués à Paris, dès le début des années 2000, ou à Nice, depuis quelques années.

« A ce propos, plaisantera même Mani CAMBEFORT, on ne peut pas dire que le maire de Nice, Christian ESTROSI, soit un gauchiste collectiviste ! ».

Une gestion de l’eau qui transcende les clivages politiques, visiblement !

 

 

 

Régler les problèmes à la source en aidant l’essor de l’agro-écologie…

 

Puis, conservant la parole avec sa verve habituelle – Mani CAMBEFORT se montre toujours très pointilleux sur les aspects juridiques et législatifs de toute décision prise par la gouvernance -, l’élu de l’opposition pointera d’un index véhément la durée de la contractualisation, pour lui inimaginable.

« Vingt ans, c’est une durée inhabituellement longue, souligne-t-il dubitatif, elle engage notre collectivité sur plusieurs mandatures…on se lie donc les mains jusqu’en 2043 ! ».

Puis, de conclure sur le fait que « le président de l’Auxerrois, Crescent MARAULT, se débarrasse ainsi de sa responsabilité sur les futures équipes à venir ». Et en deux décennies, elles peuvent être nombreuses, en effet, à se succéder sur un tel dossier…

Reprenant la balle au bond dans cet exercice oratoire à cinq voix – une habitude chez les élus de l’opposition ! -, Florence LOURY insistera sur les dépenses somptuaires de la collectivité en faveur de la dépollution de l’eau.

« Le montant des travaux qui seront confiés au concessionnaire pour l’installation de deux unités de dépollution représente une enveloppe de 27 millions d’euros. Or, les études de l’Agence de l’eau montrent qu’il est 87 fois moins cher de régler le problème à la source en mettant en place des aides aux agriculteurs afin qu’ils modifient leurs pratiques plutôt que dépolluer l’eau après… ».

La représentante écologiste s’appuyant sur l’exemple de Paris pour illustrer ses propos : « la capitale a choisi une gestion publique de l’eau. Sa régie a réussi à aider des agriculteurs en bio sur ses captages de la Vanne et de la Voulzie. Quant à l'aide de l'Agence de l'eau, elle a été validée par la Commission européenne. L’agro-écologie coûte moins cher, elle permet de préserver les équilibres naturels et la santé humaine par une alimentation sans pesticides et sans nitrates… ».

 

 

Une manne d’1,5 million d’euros de l’agence de l’eau évaporée…

 

Il y a une vingtaine d’années, une politique différente avait pu se mettre en place sur l’Auxerrois afin de prendre par un autre bout de la lorgnette une stratégie préventive à la gestion de l’eau plutôt que curative. Denis ROYCOURT le confirmera par son témoignage : «  à l’époque, en réaction à une montée des pollutions par les nitrates d'origine agricole dans notre eau potable, à la demande des écologistes et de l’Agence de l’eau, les acteurs de terrain auxerrois ont su faire taire leurs divergences pour innover et mettre en place cette politique préventive… ».

Une stratégie qui devait s’avérer payante in fine avec l’acceptation par l’agence de l’eau Seine-Normandie en 2020 de faire de l'Auxerrois un territoire d’expérimentation des « paiements pour services environnementaux ». Soit une manne de près d’un million et demi d’euros qui devait être attribuée à la communauté d’agglomération afin d’accompagner les agriculteurs volontaires pour une transition vers l’agro-écologie.

Des subsides qui n’auront jamais été distribués par l’agence de l’eau : en septembre 2020, et malgré de multiples interventions en conseil communautaire de la part de représentants de l’opposition, la nouvelle gouvernance n’aura pas donné suite à ce projet.

« Il y a trois problèmes à cette affaire, résumera ensuite en substance Isabelle POIFOL-FERREIRA, il y a l’axe public-privé – est-ce que l’eau qui est un bien commun peut se satisfaire d’une gestion assurée par le privé ?, est-ce que les intérêts du privé ne vont pas contre l’intérêt d’une eau potable pour tous ? -, l’autre axe sur lequel on doit vraiment réfléchir, c’est le préventif ou le curatif. Si on ne fait que du curatif, cela ne fonctionnera pas… ».

Enfin, l’oratrice ajoutera un troisième élément, lié aux deux précédents : « il y a aussi la préoccupation réelle des deux intervenants privés vis-à-vis de la santé des personnes consommatrices alors que l’on sait qu’ils sont beaucoup plus attirés par le profit. Reste le coût de l’eau potable pour les usagers, il sera très important et cela va devenir un bien de luxe alors que c’est un bien élémentaire, indispensable à la vie… ».

Les élus de l’opposition auxerroise réclame dès lors une réouverture du dossier et compte sensibiliser l’ensemble de leurs confrères d’ici jeudi, date de la présentation en séance plénière. Pas sûr que leur initiative coule de source auprès des partisans du camp d’en face favorables à cette stratégie de la privatisation !

 

Thierry BRET

 


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Il ne regrette pas son choix, le paysan boulanger de Charny-Orée-de-Puisaye ! Depuis qu’il a validé son inscription sur la plateforme numérique, www.pourdebon.com, Fabien MARROY, de la Ferme du Bois RAMARD, a réalisé près de 1 800 transactions par ce biais. Soit l’équivalent de 10 % de son chiffre d’affaires mensuel. Au maximum de la crise sanitaire, ce chiffre s’élevait à 90 % !

 

CHARNY-OREE-DE-PUISAYE : Géré par l’une des filiales du groupe La POSTE, le site www.pourdebon.com est chapeauté par GEOPOST et lui permet de livrer en sec, frais et surgelé, partout aux quatre coins de l’Hexagone plus de 20 000 produits en provenance de plus de 600 agriculteurs et artisans de notre pays. Apparu dans le paysage de la distribution il y a six ans déjà, cette plateforme de vente directe en circuit court rencontre un joli succès auprès des consommateurs français qui ne cesse de l’employer à bon escient. Les marchandises sont ainsi livrées à domicile via les services postaux, ce qui fait aujourd’hui de cette référence de la distribution un pré »cieux auxiliaire favorisant la valorisation des producteurs du terroir.

Aujourd’hui, en Bourgogne Franche-Comté, une vingtaine de producteurs agricoles et artisans ont recours à ses services pour assurer la commercialisation de leurs productions. C’est le cas de Fabien MARROY, paysan boulanger de Puisaye, qui est un fervent adepte de ce concept depuis 2019.

 

 

La vitrine en ligne lui offre l’opportunité de pouvoir écouler ses produits (des pains bio qu’il prépare avec les céréales issues de sa ferme) à travers la France.

« Cela m’est déjà arrivé de préparer une commande pour Nice, explique-t-il amusé, elle est partie à 13 heures et elle est arrivée le lendemain sur la Côte d’Azur à 8 heures ! ».

Une manière peu académique mais réussie de pouvoir déguster une brioche bio faite maison les pieds dans l’eau, au bord de la Grande Bleue !

 

Thierry BRET

 


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Cadets de la Gendarmerie nationale, Habitat et Humanisme, Jeune Chambre Economique, Maison des Jumelages et de la Francophonie, Club Mob…la secrétaire d’Etat en charge de la Citoyenneté Sonia BACKES n’a eu que l’embarras du choix pour nourrir ses échanges avec les représentants du milieu associatif, visité par ses soins, en cette journée dominicale vécue dans l’Auxerrois…

 

AUXERRE: Forcément, ce fut un moment privilégié pour les membres de plusieurs associations qui agissent au quotidien sur ce bassin géographique du centre de l’Yonne. Chacun des participants aura pu faire la promotion de son organe associatif, afin de le présenter dans le moindre détail à une représentante du gouvernement, très attentive aux propos entendus.

Chargée de la Citoyenneté auprès du ministre de l’Intérieur, la secrétaire d’Etat, originaire de Nouvelle-Calédonie, Sonia BACKES a pu ainsi discuter à bâton rompu avec plusieurs figures de la vie associative locale, lors de cet atelier discussion, proposé une fois n’est pas coutume un dimanche après-midi ! Comme quoi, même en plein aqueduc de l’Ascension, ça bosse !

Ainsi, elle a pu faire plus ample connaissance avec Marité CATHERIN, présidente de la Maison des Jumelages et de la Francophonie – on peut aussi y ajouter les échanges internationaux ! -, Jacques BLANCHOT qui défendait, bien loin de sa représentation légitime habituelle de GROUPAMA Paris Val-de-Loire, les couleurs des Cadets de la Gendarmerie nationale en sa qualité de colonel de réserve, du toujours très dynamique Alain BERNIER pour le Club Mob installé sur la commune de Gurgy, chère à son maire Jean-Luc LIVERNEAUX, de Jacques HOJLO qui représentait Emeraude, d’Adrien BAILLY et de Laurent DEVELLE, de « purs produits » de la JCE, la Jeune Chambre Economique, de l'Auxerrois Abdelazziz HAJJI, président de la structure AUXERREVICE des Démunis, etc.

On doit cette rencontre informelle fort enrichissante au président départemental de la formation politique présidentielle, « Renaissance 89 », Victor ALBRECHT et la réussite de ce dialogue constructif à bien des égards. Rendons à César ce qui lui appartient !

 

Thierry BRET

 


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L’espace occupé par la seconde pièce du magasin se nomme sobrement « La Petite Armoire d’Isa ». Rien d’étonnant à cela, puisque l’appellation fait un subtil clin d’œil au prénom de la gérante de ce commerce de proximité auxerrois, spécialisé dans la couture-retouche et inféodé à la franchise nationale, « RAPID’COUTURE ». Isabelle BRETAGNE, hôte de ces lieux très prisés (oui, oui, il fallait le faire surtout quand on évoque une activité de textile !), a choisi de diversifier son emploi du temps. Au-delà des travaux de retouche qui l’accaparent la semaine, elle propose désormais un dépôt vente et vente de vêtements féminins chaque samedi…

 

AUXERRE : Non, elle ne s’ennuyait pas jusqu’alors, Isabelle BRETAGNE, dans sa petite boutique en mode décoration cocooning, idéalement bien située, à quelques encablures du palais de justice auxerrois ! Ses activités professionnelles font florès depuis l’ouverture de cette échoppe très fréquentée par les habitants de la capitale de l’Yonne, dédiée exclusivement aux travaux de retouche et de couture, tels que savent le proposer les vitrines commerciales du réseau hexagonal, « RAPID’COUTURE », depuis son apparition qui date déjà de 1986.

Alors, ajouter une nouvelle corde à son arc – l’ouverture depuis quelques semaines d’un dépôt vente et la vente de vêtements 100 % féminins dans l’une des pièces attenante à l’actuelle boutique – traduit plutôt un désir de diversification, mûrement réfléchi et totalement abouti. C’est clair : la commerçante aurait même pu y penser bien avant comme une évidence malgré un emploi du temps assez serré !

 

Un espace déjà fréquenté en nombre par une clientèle très féminine !

 

Seule dans le commerce, la professionnelle a su néanmoins conserver un garde-fou légitime et salvateur à cette charge supplémentaire de travail. Ne proposer aucune retouche ni travaux de couture le samedi, journée entièrement consacrée dorénavant à la déclinaison commerciale de sa double activité, c’est-à-dire assurer le dépôt vente de ces vêtements de seconde main – mais de très belle facture après l’avoir dûment constaté parmi les rayonnages – en matinée afin de pouvoir mieux les vendre le tantôt. Selon une tranche d’horaire de plus de trois heures, entre 13 heures et 17 heures 30, moment privilégié pour les consommateurs qui aiment faire leurs emplettes en centre-ville.

Pour l’heure, Isabelle BRETAGNE – elle est très enthousiaste avec les perspectives consuméristes que lui offre cette « friperie » qui ne demande qu’à être fréquentée par la gent féminine ! – veut se limiter aux seuls habits portés par les dames et demoiselles.

Sur les rayons, le choix de manteaux, de robes, de chemisiers, de jupes, de vestes…se veut plutôt éclectique, suscitant ainsi les envies d’achat des clientes qui affluent déjà en nombre dans l’espace dédié à cette vente : « La Petite Armoire d’Isa ». Dans un autre recoin de la pièce, des sacs à main et des chaussures trônent en bonne place, visibles des chalands.

 

 

Une gamme de prix très abordable dans cette friperie de centre-ville…

 

Implantée à Auxerre depuis sept ans, la commerçante a reçu l’aval positif de la franchise nationale dont le siège est à Nantes afin de mieux concevoir dans les règles de l’art son projet d’optimisation de ses futures activités.

Passionnée de couture, pugnace et volontaire, Isabelle BRETAGNE a su tisser au fil de ce premier « septennat » commercial avec la clientèle auxerroise des liens ténus, concrétisés par la réalisation d’ourlets en tout genre et à multiples vocations (pantalons, vestes, manteaux, chemisiers…), des changements de fermeture Eclair, des doublures, de la customisation de vêtements, etc.

Une passion dont elle ne connaît pas les limites puisque ce prolongement de concept vers la vente directe et les retouches qui seront nécessaires à l’issue lui vont comme un gant.

En cas de succès confirmé de ce nouveau corner à vocation commerciale, la gérante de la boutique auxerroise se dit prête à embaucher et à s’appuyer sur les besoins d’une collaboratrice à temps partiel, de prime abord. Histoire de pouvoir équilibrer et répartir son temps de travail entre les activités couture et celles occasionnées par la commercialisation des vêtements de seconde main.

Quant aux prix pratiqués dans la boutique, ils sont plus qu’abordables en cette période de crise économique ; à partir de trois euros pour les premiers tarifs – des débardeurs – à quarante euros pour les blousons en cuir. Il faut compter de dix à vingt euros pour les pantalons, les jeans, et autres indispensables habits devant rendre la femme adepte de la friperie et de la mode encore plus coquette qu’elle n’est !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Le Gâtinais et ses plaines verdoyantes se partagent entre plusieurs départements : la Seine-et-Marne, l'Yonne et le Loiret ; à l'instar de la Bresse ou du Morvan ! Bienvenue à Ferrières-en-Gâtinais !  Veuillez excuser l'absence d'illustrations gourmandes (j'avais oublié mon portable !), sûrement largement compensée par votre imagination, mais aussi (espérons-le !) ces quelques lignes évocatrices ! 

 

FERRIERES-EN-GATINAIS : L'hiver dernier, nous étions passés par cette petite commune, et devant ce restaurant s'affichant traditionnel. La choucroute en plat du jour sentait diablement bon, mais hélas - ou plutôt tant mieux ! - le restaurant affichait complet. Je me promis d'y revenir afin de découvrir cette table attirante. Mission accomplie en ce mois de mai, après l’indispensable réservation !

L'accueil est aimable et souriant, et l'assise plutôt confortable. Le premier menu (entrée, plat, dessert et café) est proposé à 15,50 euros. Il offre notamment  la possibilité aux travailleurs des chantiers environnants de se restaurer correctement. Sur la carte du « Biquin d'Or », les menus sont à 32 ou 38 euros, incluant ou non le fromage.

 

Une expérience professionnelle exercée du côté de Meursault…

 

L'apéritif est proposé avec une délicieuse crème d'oignon, bien parfumée. Sur la carte des vins, la Bourgogne est particulièrement à l'honneur ! Pour un peu, on pourrait penser à une carte de table étoilée Michelin. La vérité est autre : antan ce jeune couple de restaurateurs travailla quelques années en Côte d'Or à Meursault (excusez du peu !), se prenant au jeu pour découvrir quelques jolis domaines dont celui du talentueux François  MIKULSKI, garants d'exceptionnels vins éponymes.

En entrée, l'œuf bio coulant au petits pois est délicieux. Le jaune intense nappe joliment la verdeur des petits pois de saison ! Cependant, le flan de foie gras, émulsion de morilles, n'avait pas l'air mal non plus !

 

 

 

Un régal que le loup à la cuisson meunière parfaite !

En plat, la pêche du jour, c'est un loup (ou bar en version atlantique). Sa cuisson meunière est parfaite et l'accompagnement, toujours de saison - c'est plaisant ! - une crème d'asperges du Val-de-Loire, sûrement l'un de ses plus beaux terroirs à cette goûteuse miss printanière ! Franchement, nous nous régalons tout simplement.
Mention spéciale pour le très élégant service du fromage blanc aux herbes. De façon originale, il est accompagné d'une petite fiole d'huile d'herbes, complétant les plus classiques ramequins d'oignon ou d'ail.

Très léger bémol sur le dessert choisi : une poire confite au caramel de safran du Gâtinais. Elle ne me parut pas tout à fait à l'unisson de la très bonne partie salée !
En tous les cas, dans cette rue plutôt quelconque, se tient une fort jolie table, dont à mon humble avis, on pourrait entendre causer dans les années à venir !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : très légers, ils ne concernent que le dessert.

Les + : le service est très aimable. Le chef prend le temps de passer deux minutes pour discuter. Quant à la très jolie carte de vins, elle propose des crus à tous les prix. C’est une maison de professionnels tout simplement.

 

 

Contact :

Restaurant Le Biquin d'Or

17 Grande Rue

45210 FERRIERES-EN- GATINAIS

Tel : 02.38.93.88.31.

Première formule à 15,50 euros, moins chère que bien des chaînes médiocres !

Il est prudent de réserver.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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