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L’initiative se veut judicieuse à bien des égards. Elle l’est par sa primauté. Jamais, jusqu’alors, le territoire de Bourgogne Franche-Comté n’avait accueilli un tel projet. Proposer un circuit des énergies renouvelables qui illustre les bienfaits de l’hydroélectrique et du solaire photovoltaïque dans notre environnement. Principal producteur et fournisseur d’électricité en Europe, le groupe EDF souhaite décliner par le biais de ce concept une approche pédagogique originale à la compréhension des enjeux énergétiques de demain. Donnant ainsi les clés du savoir et de la découverte à un large public, y compris celui des scolaires, de se forger une opinion sur ces questions environnementales. Et pourquoi pas, leur inculquer des bribes de réflexion qui leur permettraient de bâtir un futur plan de carrière…

Barrage de CRESCENT : Long de 330 mètres, l’édifice de béton se miroite dans l’eau calme de la Cure. Depuis son accès par la modeste route qui le traverse, l’ensemble offre une vision bucolique de ce Morvan champêtre que les amateurs de champignons et de randonnées sous les bois raffolent.

Trente-sept mètres en contre-bas, ce qui se présentait initialement sous la forme d’un univers lacustre poissonneux, n’est plus qu’une mince coulée d’eau qui s’échappe par des canaux de dérivation.

Entre-temps, l’eau aura fait son œuvre en actionnant les mécanismes en acier de deux énormes turbines qui servent à produire de l’électricité. Bienvenue dans le saint des saints de ce pur produit de l’ingénierie du groupe EDF !

Bâti en 1930, le barrage de Crescent accueille l’une des sept centrales qui forme l’ensemble des moyens de production d’hydroélectricité du producteur/distributeur d’énergie en Bourgogne. Le site est opérationnel depuis 1932. Il y accueille une quinzaine d’opérateurs qui sillonnent continuellement l’un de ces points névralgiques disposés dans la vallée de la Cure.

Un barrage aux multiples interactions bénéfiques…

Le lieu est vertueux. Non seulement, le barrage de Crescent assure la production d’électricité mais en outre il participe au soutien d’étiage de la Seine lors de la période estivale et à la gestion de ses crues dès le retour de l’hiver.

Visiter cet édifice constitue à s’imprégner des enjeux fondamentaux de la production hydroélectrique dont est passé maître depuis plus de soixante ans le groupe EDF. La puissance s’élève à 1,47 MW. La retenue d’eau de ce lac artificiel accueille 4 965 000 mètres cubes de ce précieux liquide.

Accompagnée de techniciens, la découverte du site permet de comprendre le fonctionnement de ce barrage et de son évacuateur d’eau mais aussi de s’immiscer au cœur des installations qui équipent la construction. En terme clair : vous saurez tout de la manière de produire de l’électricité et de l’organisation du circuit d’eau entre l’amont et l’aval du barrage. La production de ces différentes centrales est en moyenne de 80 millions de KWh par an. Soit la consommation domestique d’environ 35 000 habitants. Particularisme des deux turbines, placées à l’intérieur de l’édifice : leur fabrication s’est faite à partir des obus de la Première Guerre mondiale !

Lors des Journées de l’industrie électrique, les 15 et 16 juin, le barrage de Crescent s’est ouvert aux visiteurs. Un public venu nombreux pour y trouver les explications nécessaires sur son mode de fonctionnement. Avec la zone d’exploitation du solaire photovoltaïque de Massangis (à une quarantaine de kilomètres de là), ce circuit est le premier à promouvoir les énergies renouvelables de bas carbone.

EDF utilise ce circuit comme un outil pédagogique…

Si le groupe EDF a fait le choix depuis plusieurs années d’un mix équilibré qui associe nucléaire et énergies renouvelables dans son approche globale de la production énergétique, il veut le faire savoir. Aux acteurs institutionnels, politiques et économiques (ce qui fut le cas lors de l’inauguration de ce premier circuit régional avec un aéropage de personnalités) mais aussi en direction des plus jeunes de nos concitoyens.

La visite de ce circuit s’adresse également aux enfants. Ceux qui fréquentent collèges et lycées afin de sensibiliser ce public juvénile aux métiers du renouvelable. C’est-à-dire les professions issues des filières technologiques de demain, susceptibles de les embaucher.

Visites sur inscription uniquement : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 


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Plusieurs associations ont émis le souhait de rejoindre les rangs de l’UDAF de l’Yonne. Leurs représentants ainsi que ceux des vingt-quatre structures déjà adhérentes ont été accueillis par le président de la vénérable institution lors de la récente assemblée générale à Auxerre. Ce fut une excellente opportunité pour Benoît VECTEN de réaffirmer les missions sociétales de son organisme et son désir de développer un véritable maillage associatif au service et en soutien des familles sur l’ensemble de notre territoire…

AUXERRE : Quatre-vingts personnes ont assisté aux travaux statutaires de l’Union départementale des associations familiales de l’Yonne il y a quelques jours au Phare. Parmi celles-ci, des porte-voix de nouvelles structures qui sont désireuses de grossir les effectifs de l’organisme ayant pour idéal l’accompagnement et le soutien aux cellules familiales dans leur quotidien.

L’occasion a été donnée au président de l’UDAF de l’Yonne, Benoît VECTEN, de rappeler les missions principales qui nourrissent les équipes de cette entité qui intervient sur l’ensemble du territoire départemental.

Outre les moments d’échange et de convivialité, le président de l’association ne manqua pas d’évoquer la dimension territoriale des actions de la structure. 

L’UDAF de l’Yonne entend bien à l’avenir accroître sa prédominance sur tout le département. Afin d’être à l’écoute et au plus près des familles qui en ressentiraient le besoin.

La présence d’une salariée de l’URAF Bourgogne Franche-Comté, Sandrine EME, permit de mieux appréhender les modes opératoires de trois mille familles de l’Yonne qui ont été passées sous le tamis exigeant d’une enquête d’opinion.

Réalisée sous la tutelle de l’organisme régional, la démarche a offert au travers de ce panel exhaustif une analyse en profondeur sur le comportement sociétal des familles nombreuses et de leurs attentes dans l’Yonne.

Une restitution passionnante qui devait interpeller les différents acteurs de la sphère familiale présents dans la salle…


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Le « guerrier » qui sommeille en ce garçon si débonnaire et ô combien sympathique s’est bel et bien réveillé au terme de l’infructueuse tentative de double traversée de la Manche. Vingt heures après avoir nagé dans les eaux froides et verdâtres du Channel, Arnaud CHASSERY demeure plus combatif que jamais. Ne pouvant lutter à armes égales parmi les éléments aquatiques déchaînés, le nageur de l’extrême qui a été contraint à abandonner son audacieux pari se dit déjà prêt à réitérer l’aventure en espérant des conditions plus assagies…et la clémence de la houle !

SHAMPIRE HOE (Angleterre) : Il ne s’en est fallu de presque rien. Même si à l’aller, ce double parcours, au simple effet « Kiss cool », n’avait rien d’exaltant pour le champion. Balloté, bousculé, trépigné par des masses d’eau lui tombant sans cesse sur les reins, recouvrant son bonnet de nage, l’athlète de Joigny, au cœur gros comme ça, n’aura pu résister jusqu’au terme de son défi physique incroyable.

Bravant avec abnégation et courage des conditions déjà fort complexes qui l’attendaient pour rejoindre les côtes françaises, Arnaud CHASSERY, le valeureux, se résigna la mort dans l’âme à mettre un terme à ce challenge qu’il s’était fixé, les éléments étant devenus impossibles à maîtriser au retour.

La houle, ennemie d’un jour, lui aura réservée une mauvaise surprise avec des creux pouvant dépasser 2,5 mètres !

Poséidon, divinité grecque par excellence, s’était emparée des flots séparant la Perfide Albion (l’Angleterre aura bien porté son appellation en pareilles circonstances) et la France.

Ce qui était encore un tantinet praticable à l’aller avec des vagues latérales ne l’était absolument plus sur le chemin du retour. Frappant de face, la lancinante manifestation des vagues apporta un danger supplémentaire. Le théâtre de l’exploit devenant impraticable, c’est après concertation avec son staff et le pilote que le nageur de l’Yonne prit sa décision. Irrémédiable et lourde de conséquence dans l’instant « t ».

Parcourant la première partie de son périple en très bonnes conditions, Arnaud CHASSERY avait atteint le sable de la plage française après 14 heures et 21 minutes passées en mer.

On imagine la déception du garçon qui aura peaufiné sa phase de préparation depuis plusieurs semaines.

Mais, déjà, une seule chose obsède Arnaud CHASSERY : revêtir maillot de bain et bonnet de protection pour se lancer à l’eau à la conquête de ce « Two Day » qu’il désire accomplir au nom de tous les enfants handicapés de la planète. Et cette fois-ci, Poséidon sera avec lui !

 


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Son mandat d’élue régionale en charge de la transition écologique et de l’environnement, Frédérique COLAS le vit avec une passion viscérale chevillée au corps et un enthousiasme communicatif dont elle a le secret. Sa présence, en qualité d’intervenante lors de la récente assemblée générale de la Fédération départementale du Bâtiment de l’Yonne, ne constituait donc pas en soi une réelle surprise. Surtout lorsque la thématique de la soirée se focalisait plus particulièrement sur l’évolution concrète de cette transition appliquée au cœur de ville et à l’habitat…

AUXERRE : On le savait depuis longtemps : le « dada » stratégique de la Région Bourgogne Franche-Comté tient en trois mots, « la transition écologique » ! Qu’il s’agisse de mobilité, de formation, d’apprentissage, d’aménagement du territoire, d’habitat et de bâtiment, celle-ci se décline à différentes sauces, la plupart appétissantes tant les enjeux sociétaux qui en font la substantielle succulence sont importants et prioritaires à l’amélioration de notre qualité de vie.

Aussi, Frédérique COLAS n’éprouva aucune difficulté à captiver un auditoire déjà conquis par le préambule de sa future intervention lorsqu’elle gagna le pupitre qui l’accueillait.

Fustigeant d’entrée de jeu ces passoires thermiques et les logements insalubres au niveau énergétique qui n’ont plus lieu d’exister dans notre monde, la conseillère régionale évoqua le changement de cap climatique actuel. Se  révélant très inquiète si rien ne devait être entrepris pour modifier la courbe d’une trajectoire nous menant tout droit à la catastrophe.

« Fort heureusement, renchérit-elle, la filière du bâtiment a pris pleinement conscience de la problématique… ».

Une phrase millimétrée au cordeau qui fit sans doute chaud au cœur du président Xavier PAPIN, attentif à la moindre virgule distillée par la représentante de l’exécutif régional.

La Région Bourgogne Franche-Comté, vraie région à énergie positive…

Faisant ensuite allusion au scénario « REPOS 2050 », Frédérique COLAS en expliqua les grandes lignes directionnelles. Prouvant ainsi la responsabilité positive de la Région en matière de mobilisation des acteurs économiques et des collectivités.

« Notre objectif est de rénover un volume de 38 000 logements chaque année d’ici 2050, précisa l’oratrice. Ceci implique une baisse de 26 % des besoins en énergie ce qui induit la généralisation des constructions très basse consommation et la massification de la rénovation énergétique… ».

En terme clair : il y a du pain sur la planche ! Mais, cet objectif n’est pas pour rebuter la collectivité régionale qui veut être le chef de file de cette stratégie dans les domaines de l’air, de l’énergie et du climat.

Tout ceci est également conditionné à l’obtention d’aides et de crédits européens qui ne peuvent qu’encourager ce vaste chantier qui se présente devant nous.

Néanmoins, le porte-voix du pouvoir régional ne manqua pas de rappeler la vulnérabilité de notre territoire qui, selon les chiffres officiels de l’INSEE, présente la plus grande densité d’exemples concrets de précarité énergétique.

Le rôle prépondérant du SPEE : le service public de l’efficacité énergétique…

La conférencière insista sur les vertus du SPEE, le service public de l’efficacité énergétique. Ce dispositif vise principalement à soutenir les ménages dans la rénovation énergétique de leur logement.

Depuis 2018, et ce pour un delta de trois ans, huit territoires s’inscrivent dans cette démarche intéressante. Sélectionnés par la Région, l’ADEME et l’Etat, ces territoires sont ceux de Dijon-Métropole, la Communauté d’agglomération du Grand Besançon, le Pays de Montbéliard Agglomération, la Communauté de communes Haut-Jura Arcade, la Communauté d’agglomération du Grand Chalon, le Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) Mâconnais Sud-Bourgogne, la Communauté de communes de Puisaye-Forterre et Communauté d’agglomération de l’Auxerrois.

Chaque année, de nouveaux « territoires moteurs » peuvent être intégrés. Avec un guichet unique d’accueil dans ces territoires, le SPÉÉ est ouvert aux particuliers propriétaires de maisons individuelles, propriétaires occupants et bailleurs. Il leur permet d’accéder à un premier niveau d’information et de s’orienter vers les bons interlocuteurs pour un accompagnement de leur projet, allant du changement de chaudière à la rénovation globale de niveau Bâtiment basse consommation (BBC). Plusieurs millions d’euros d’aides sont ainsi alloués par la Région aux territoires pour optimiser son intervention. Ce fut par exemple une enveloppe de trente millions en 2016. L’utilisation de matériaux bio-sourcés est aussi encouragée. Quant à la formation des plus jeunes, elle s’inscrit dans une approche légitime : la Région ayant la compétence décisionnelle pour gérer les lycées et les adultes en formation continue vers ces nouveaux métiers issus de la croissance verte. Frédérique COLAS ne pouvait conclure son propos autrement qu’en parlant de la politique du zéro déchet. Ceux de la filière du bâtiment. « Il est indispensable de travailler cet aspect de la réutilisation et du recyclage de certains matériaux. Via l’économie circulaire… ». Au final, l’exposé de Frédérique COLAS  permit de brosser un large éventail de ce qui attend désormais les professionnels du bâtiment dans leur approche professionnelle au quotidien. Pour que la Bourgogne Franche-Comté puisse atteindre ses objectifs de devenir une région à énergie positive et imprégnée via ses filières économiques du développement durable…

 


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Il y a déjà vingt ans que le Conseil d’orientation des Retraites (C.O.R), initié par le Premier ministre de l’époque, Lionel JOSPIN, existe. Véritable comité « Théodule », autant dire un énième dispositif de plus dont les prévisions stratégiques n’ont pour objectif que d’intéresser celles et ceux qui les produisent, émet des hypothèses de tout ordre sur les équilibres financiers des retraites pour les prochaines années. Voire les futures décennies, bien au-delà même de l’horizon 2050. La matière grise des esprits éclairés de ce comité atypique puiserait-elle sa source dans l’histoire exotique d’un personnage sorti de l’univers des « Mille et une nuits » de la Perse ? On peut le supposer à la lecture des lignes qui suivent…

TRIBUNE : Je vais vous narrer l’histoire de Nasr Eddin HODJA. Il proposa un jour au Shah de Perse d’apprendre à lire à son âne dans un délai de dix ans. A la fois intrigué et séduit par cette proposition fort curieuse, le Shah l’assura de lui verser une pièce d’or à la fin de chaque mois jusqu’à ce que l’âne parle. Mais, il l’avertit en parallèle que si l’âne restait muré dans le silence à l’issue de ces dix années, lui, Nasr Eddin HODJA serait alors décapité.
À la sortie du palais, les amis de ce personnage furent consternés : « Comment as-tu pu faire une proposition aussi insensée ? » s’exclamèrent-ils !

« Ne vous inquiétez pas, répondit-il calmement le sage, d’ici dix ans ou le Shah ou l’âne ou moi, l’un des trois de toute façon, sera mort… ».
Ainsi, le Conseil d’orientation des retraites prévoyait dans son rapport de 2007 que les caisses de retraite complémentaire, AGIRC ARRCO, seraient en déficit autour des années 2020.

Comment décrire l’improbable : la vision du monde de 2050 ?

Dans l’absolu, l’AGIRC l’est depuis 2010. Malgré tous les artifices comptables possibles et inimaginables. Cette prévision du C.O.R. est à mettre au regard de la dure réalité : en 2016 la somme des déficits AGIRC ARRCO atteignait la bagatelle de quatre milliards d’euros.

Elle s’élevait à trois milliards l’année suivante. Fin 2018, on embouchait les trompettes pour dire qu’elle n’était que de deux milliards. Soit au total, neuf milliards d’euros sur trois ans. Mais, qu’en sera-t-il avec exactitude en 2019 et 2020 ?

Quelqu’un a eu l’idée géniale de fusionner les caisses ARRCO et AGIRC du fait du déficit de cette dernière. Mais, le contraire eut été impossible. Surtout lorsque l’on constate qu’il y a quatre millions de cotisants pour 2,8 millions de retraités ?

Est-il nécessaire d’avoir fait un jour des études à Polytechnique pour comprendre cet exercice d'arithmétique purement élémentaire ?

Cette fusion, dans mon modeste essai intitulé, « Des retraites nous n’en aurons pas ! A moins que … »,  je l’ai qualifiée « de trou dans le trou », comme le fameux trou du célèbre sapeur Camembert.

Aussi, est-il logique qu’un think tank prévoit que « si rien ne change, la dette vieillesse de 2050 pèsera plus des trois quarts de la richesse nationale… ». 

Quand on sait, selon une enquête du Comité Economique, Social et Environnemental, que près de la moitié des Français ne possèdent même pas cent euros dans leur besace la fin du mois. Il n’est donc pas besoin d’être devin pour savoir ce qui se passera d’ici quarante ans. Ce qui semble d’ailleurs être le cadet des soucis de bon nombre de personnes vivant en ce bas monde !

Quant à la notion de « richesse nationale », elle n’est qu’une abstraction stratosphérique pour la majorité d’entre eux !

Ainsi, le C.O.R, les think tanks, les économistes et autres exégètes de la retraite élucubrent de manière récurrente des prévisions inspirées par la brillante et irréfutable pensée du fameux Nasr Eddin HODJA. Dans quarante ans, personne ne pourra venir leur porter contradiction.

Toutefois, réfléchissons quelque peu : quel économiste aurait pu décrire au début de l’année 1914 la situation de l’Hexagone de 1964 ? Ou en 1979, comment se présenterait le monde de 2019 ?

Un système de retraites devenu obsolète et imparfait…

Nos prétendus experts scrutent tous ces espaces intersidéraux par le mauvais bout de la lorgnette. Ils ne voient pas l’immense trou qui se trouve à leurs pieds. Une fosse abyssale vers laquelle nous glissons petit à petit de manière irrémédiable…

En revanche, ce que personne ne veut voir : c'est que le système de retraites, qui a vu le jour en 1945, est totalement obsolète en l’état ! Dois-je rappeler que nous sommes en 2019 !

Depuis, tout a changé. A commencer par la démographie. Il y avait à l’époque sept actifs pour un retraité. Le ratio est maintenant de 1,6. Il y avait 2,2 milliards d’habitants sur Terre dont seulement 600 millions vivaient en économie de marché. Il y a désormais 7 milliards d’individus sur la planète dont 5,5 milliards ont engagé une compétition féroce pour fabriquer et vendre des produits dans le monde entier. Que la plupart du temps les consommateurs n’utilisent pas !

Ne parlons pas du développement exponentiel des robots et de l’intelligence artificielle : cela va éliminer des millions d’emplois à une vitesse vertigineuse ces prochaines années !

Quant à la transition énergétique et le sauvetage de la planète dont on nous abreuve à longueur de journée, cela exige des milliards d’investissements et un changement comportemental qualifié de radical. Or, personne  n’ose le dire mais nous ne sommes pas  prêts !

Et que dire de tous ces gens qui veulent étayer un bâtiment déjà vermoulu : notre système de retraite hérité de 1945, avec des fétus de paille, qui est aujourd’hui totalement caduque…

Emmanuel RACINE

 


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