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La jolie Saône-et-Loire a toujours été un vivier natal d'excellents cuisiniers (MM. DUMAINE, DUCLOUX et BILLOUX antan, CARETTE, CHAPUIS, DOUCET, BROCHOT de façon plus actuelle). Nicolas BRELAUD n'échappe donc pas à la règle   puisqu'il est né à Montceau-les-Mines. Après, un parcours éclectique,  provincial puis en étoilé parisien, mais aussi dans des ministères, c'est un peu par hasard,  en cherchant une affaire, qu'il aura un coup de cœur pour la cité du rail icaunais, reine des constructions BERARD, dont les rotondes du temps passé accueillirent jusqu'à deux cents locos vapeur !

 

MIGENNES : L'électrification de l'impériale artère du PLM au lendemain de la Seconde Guerre mondiale vit disparaître les imposants panaches de fumée des majestueuses « Pacific 231 », remplacées par les puissantes « 2D2 », puis « CC 7100 ».

Migennes n'est pas forcément la plus gourmande des cités icaunaises, même si, à la fin du siècle passé,  on mangeait bien à l'hôtel-restaurant « Paris », un établissement distingué fort légitimement d'un « bib gourmand » Michelin,  d'ailleurs !

Au restaurant du Canal, épaulé par son épouse Caroline, notre entreprenant chef se fit rapidement repérer. Trois entrées, plats (poisson, viande et toujours une pâte) et desserts, le tout fabriqué maison, avec un imparable rapport qualité-prix. Il n'en fallut pas plus pour remplir la salle du  restaurant et sa terrasse des beaux jours ! Une pensée émue pour les magnifiques tripes qui firent longtemps la joie des amateurs d'abats, et pas seulement en novembre, leur mois dédié ! Oui mais ça, c'était avant…

 

 

La tête de veau s’est embourgeoisée en cromesquis !

 

Depuis l'automne 2021, Nicolas a déménagé ses fourneaux. Oh ! Pas bien loin cependant. Répondant aux sollicitations municipales, il s'occupe des cuisines du tout nouvel hôtel-restaurant de Migennes, le MITIGANA. Là-aussi, le succès fut immédiat. Pas de hasard, pourra-t-on penser ! Nicolas et sa brigade culinaire ont raffiné la gamme, tout en demeurant fidèles à leurs fondamentaux. Adieu aux tripes. Quant à la tête de veau, elle s'est désormais embourgeoisée...en cromesquis !

Au service, exerce un binôme formidable : Gaëlle et Manu. Ils travaillaient chacun à « Paname ». Le post-confinement leur fit débuter un nouveau chapitre de leur vie. Adieu feux rouges incessants et embouteillages ! Vive la vie provinciale ! La dernière brasserie à avoir employé la dynamique Gaëlle s'appelle « Le Verre de Vin ». L'Yonne apparaît ici, telle une belle évidence ! 

 

 

 

Des croûtons aillés qui croustillent...


Le cadre est lumineux. L’assise est confortable et de fort jolis couverts sur table précédent un goûteux « Américano » ! En entrée, l'œuf et le vin constituent une fort belle surprise : point de faute de goût dans cet œuf bio poché au Chablis (peut-être celui du truculent Daniel SEGUINOT !). Tout y est fort bon, notamment les croûtons aillés qui croustillent (aspect souvent négligé...). Quant à la terrine de pintadeau traité comme un persillé, c'est inattendu et fort bon !
Ensuite, elle fut annoncée la tête de veau en cromesquis, une façon originale de déguster ce mets si légitimement apprécié dans l'Yonne. La bourride de poissons nous amène, l'espace d'un instant, du côté de Sète ! Un plat là aussi aux saveurs étagées et précises, notamment le délicat aïoli.

 

 

 

Un des établissements les plus prometteurs de l’Yonne…

 

Même le fromage blanc aux herbes est servi élégamment. Cette élégance est comme une image de cette jeune maison, avant de conclure par un dessert léger à l'ananas.

Meilleurs vœux gourmands pour cette année nouvelle qui débute dans un établissement des plus prometteurs. Quai numéro 2, attention au départ !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : une gougère par personne pour l'apéritif. Peut-être pourrait-on pousser à deux ! Et avec le café, un « p'tit » chocolat ou autre serait le bienvenu.

Les + : le service est dynamique et souriant.

 

 

Contact :

 

Hôtel-Restaurant Le MITIGANA

16, Avenue Roger Salengro 89400 MIGENNES

Tel : 03.58.44.90.11.

Formule à partir de 30 euros.

Sauf lundi et mardi.

  

Gauthier PAJONA

 

 

 

 

 


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Il fait toujours bon se promener dans le joli petit village de Saint-Bris-le-Vineux, enserré de vignes - notamment celles du cépage sauvignon, souvenir de l'AOC obtenue en 2003 ! L'on s'y sent bien, tout simplement. Ce marché de Noël – il se tenait antan aux proches « Caves de Bailly » - n'échappera pas à cette règle perpétuelle de la convivialité…

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Bienvenue chez Marie-Jeanne, Philippe, Pierre, Romaric, Thomas...et tous les autres ! L'accueil dans les domaines est aussi chaleureux que sympathique (sur ce plan, privilégions plutôt les coteaux auxerrois que la prestigieuse côte de Beaune !) et permet souvent de découvrir de belles nouveautés, telle la cuvée de sauvignon gris du domaine PETITJEAN.

La gourmandise est aussi de mise. Florian le jeune boucher sort quelques escargots bien chauds et impeccablement assaisonnés. Quant à la réputée boulangerie-pâtisserie PARIS, toute récemment refaite, elle ne désemplit pas.
Dans les cours souvent pavés des domaines vignerons, de belles huîtres de Normandie, ou des accras pimentés rendant hommage à notre nouvelle Miss France, et autres hamburgers (ils sont composés de produits villageois artisanaux) font passer un agréable moment au public venu nombreux, même avec ce froid saisonnier.

 

 

 

Il ne serait pas impossible que cet attachant village voit prochainement le retour d'un petit restaurant (nous en reparlerons comme de bien entendu, tout comme des vingt ans de cette jolie AOC !) dans nos colonnes.

Alors, à bientôt à Saint-Bris ! Bonnes fêtes de fin d'année, et à l'an prochain !

Gauthier PAJONA

 

 


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Un investisseur, Alain GEHIN ? La question ne se pose même pas. Aux commandes de l’IBIS Auxerre Centre et de l’IBIS Budget, apparu dans l’offre touristique il y a quatre ans à peine et situé à quelques encablures de l’établissement historique que compte le groupe ACCOR en centre-ville de la capitale de l’Yonne, l’entrepreneur a remis à neuf ou presque le vaisseau amiral de sa flotte hôtelière. Un projet où il aura injecté près de deux millions d’euros de ses propres deniers, avec l’aide de la banque, satisfaite du bilan de la société…

 

AUXERRE : Il les voulait pour le mois d’avril, anticipant ainsi sur les futurs résultats de la Ligue 2 et de ses barrages prometteurs pour l’AJ Auxerre ; il ne les recevra véritablement terminées qu’au mois…d’octobre ! Une fois que le club de l’Yonne eut validé de la meilleure des manières son ticket pour l’élite !

Inconditionnel supporter de l’emblématique club de football local, Alain GEHIN a pu enfin proposer la quinzaine de chambres supplémentaires que compte désormais son établissement implanté au cœur de ville à sa clientèle attitrée, celle entre autres qui fédèrent les aficionados de la discipline et de son palpitant championnat footballistique.

Car la Ligue 1 ne possède pas le même morphotype de supporters que la division inférieure dans laquelle évoluait, il y a peu, le club auxerrois depuis une dizaine d’années. Ceux-ci passent volontiers deux nuitées en hôtellerie lors de leurs déplacements en suivant leurs équipes fétiches, aiment se faire une bonne table gourmande et se rendre vers Chablis et ses villages viticoles alentours pour s’y procurer de menus plaisirs en version liquide et de garde, si possible !

 

 

Une ouverture des chambres vers un agréable jardin…

 

L’impact de cette remontée sportive parmi l’élite se fait sentir positivement pour le chiffre d’affaires des week-ends, voire de la semaine, pour l’entrepreneur. Une aubaine pour Alain GEHIN, qui a procédé à un sérieux lifting de son vaisseau amiral, l’IBIS Auxerre Centre où il avait déjà procédé il y a une décennie de cela à un agrandissement notoire d’une dizaine de chambres supplémentaires.  

Aujourd’hui, l’hôtel le mieux situé du centre-ville, près du port de plaisance, avec une vue remarquable sur l’Yonne, ses édifices patrimoniaux et religieux, presque en vis-à-vis de la préfecture mais la distance est là, s’ouvre côté jardin sur la rive droite.

Conçue selon les codes chromatiques et harmonieux, y compris le décorum plutôt surprenant avec les plafonds des chambres aux motifs lunaires voulus par le groupe ACCOR, la nouvelle aile de l’établissement hôtelier se veut ergonomique, esthétique, accessible, fonctionnelle.

 

 

In fine, l’hôtel propose 65 chambres, permettant à l’offre de couchage du centre-ville de gagner en puissance. Et surtout en praticité. Signalons que ces chambres s’ouvrent vers un patio intérieur qui se muera en un agréable jardin dès le printemps prochain, les paysagistes interviendront pour y façonner des espaces de verdure où la clientèle pourra y prendre à loisir son petit déjeuner.

Lorsqu’il évoque la configuration de l’ensemble, Alain GEHIN n’a qu’un mot : waouh ! « C’est ce que devront se dire les clients lorsqu’ils feront une halte chez nous ! ».

 

 

Deux millions d’euros pour agrandir et rénover l’Ibis Auxerre Centre…

 

Les habitués de cet établissement trois étoiles proviennent également des milieux professionnels, des VRP et technico-commerciaux en mission ou des cadres qui aiment s’y reposer après une harassante journée de travail.

Alain GEHIN revendique de son côté l’exigence et le travail implicatif de ses équipes pour parvenir à ces résultats.

« Notre credo, précise-t-il, c’est la qualité. IBIS Auxerre Centre a toujours été classé parmi les meilleurs établissements de la chaîne sur l’Hexagone depuis son lancement. Quant à l’IBIS Budget, il est régulièrement référent dans le quart Grand-Est de la France pour la qualité de son accueil… ».

Au total, ce sont près de deux millions d’euros qui ont été injectés pour redonner sa cure de jouvence amplement méritée à cet établissement qui possède un taux d’occupation très élevé à l’année, même si le mois de décembre est plus synonyme de relâche avec les fêtes familiales où les gens se déplacent peu dans l’Yonne pour y faire du tourisme.

Lorsqu’il se projette en 2023, Alain GEHIN espère de tout son cœur le maintien en division supérieure de son club de prédilection, l’AJA. « L’impact sur la vie hôtelière auxerroise n’est plus à démontrer, souligne-t-il.

Quant à l’opportunité de reprendre une nouvelle affaire – mais pas nécessairement un IBIS de plus d’autant qu’un nouveau Budget est annoncé sur Auxerre à l’orée de 2025 par le prisme d’un autre investisseur -, on sent que cela le titille aux entournures, notre charismatique personnage.

« Nous, les GEHIN, sommes issus d’une famille d'investisseurs, conclut-il, donc s'il y avait quelque part une opportunité à saisir, ma foi, pourquoi pas ? Mais, c'est beaucoup trop tôt pour en parler… ».

On n’en sera guère plus sur les réelles intentions de croissance extérieure de notre entrepreneur. Qui aurait pu clore cette rencontre par un traditionnel, « Allez l’AJA », comme d’autres disent « bonne année » !

 

Thierry BRET

 

 

 


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La date de la remise des prix du fameux concours « Un des meilleurs ouvriers de France » de la catégorie des maîtres d’hôtel a été confirmée ce jour. Après la tenue de l’épreuve qui réunissait la fine fleur hexagonale de la discipline le 23 novembre dernier au CIFA de l’Yonne, c’est finalement le jeudi 15 décembre que se remettront les récompenses aux cinq lauréats de ce challenge national à Auxerre…

 

AUXERRE : Le CIFA de l’Yonne, comme il en a fréquemment l’habitude désormais, sera le théâtre d’une nouvelle animation d’envergure nationale d’ici quelques jours. Après avoir accueilli le concours « Un des Meilleurs Ouvriers de France » de la catégorie des « maîtres d’hôtel, du service et des arts de la table », le 23 novembre dernier – douze candidats en provenance des quatre coins de l’Hexagone devaient prendre part à cette épreuve de belle facture -, le centre de formation icaunais remettra le couvert lors de la cérémonie de remise des prix aux vainqueurs. L’information a été confirmée ce jour par le service communication de l’établissement dirigé par Marcel FONTBONNE.

Ainsi, jeudi 15 décembre peu avant midi, les cinq lauréats de ce prestigieux challenge, à savoir Joseph DESSERPRIX (La Scène à Paris), Yoann GREGORY (Yam Tcha à Paris), Elsa JEANVOINE (L’Azimut à Courchevel), Morin LOUIS (Maison WENGER au Noirmont en Suisse) et Pierre-Marie RAGON (Hôtel MARTINEZ à Cannes) recevront des mains du président du jury, Gérald-Louis CANFAILLA leurs trophées distinctifs.

 

 

Au terme des différentes épreuves s’étalant sur cette journée de novembre, les trente membres d’un jury professionnel de belle volée n’auront pu départager les cinq lauréats. Rappelons que douze candidats tentaient l’aventure dont deux jeunes femmes.

Tous avaient à cœur de réaliser dans des délais impartis relativement courts une structure de présentation et de service de fromages ainsi que la création d’une préparation fromagère assortie d’une boisson originale. S’en suivait également une soutenance orale du dossier.

 

 

 

 

En savoir plus :

 

La liste des candidats présents à cet évènement

 

Stéphane AIGNEL, Hôtel Le Bristol à Paris (75)

Christophe BARON, lycée hôtelier Olivier Guichard de Guérande (44)

François CALVEZ, Hôtel Les Bories à Gordes (84)

Joseph DESSERPRIX, La Scène à Paris (75)

Pauline FROIDUROT-GACHET, La Chèvre d’Or à Eze-Villages (06)

Yoann GREGORY, yam’Tcha à Paris (75)

Nathanaël HAURY, Paris Society 

Romain HENRY, Libertat à Nébian (34)

Elsa JEANVOINE, L’Azimut à Courchevel (73)

Morin LOUIS, Maison Wenger à Le Noirmont (Suisse)

Pierre-Marie RAGON, Hôtel Martinez à Cannes (06)

Bernard RICOLLEAU, Institut Paul Bocuse à Écully (69

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 


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A l'instar de Chablis, Meursault est le  nom d'une commune vineuse bourguignonne, connue de par le monde. Il suffit de se promener dans les paisibles rues de ce joli village pour s'en convaincre ! On y entend causer anglais of course, mais aussi suédois, japonais ou bien espagnol. Nos amis d'ailleurs font un peu grimper les cours, faisant le bonheur des vignerons. Bienvenue en Côte de Beaune ! Ici, le comptoir du bistrot propose même du Puligny-Montrachet au verre !

 

MEURSAULT (Côte d'Or) : La façade du séculaire établissement « Hôtel-restaurant du Chevreuil » attire vite le regard. La mention « Maison de la Mère DAUGIER » interpelle le convive. La cuisine bourgeoise, précurseur de la cuisine des mères, est née d'un lointain traumatisme causé par le bain de sang révolutionnaire. 

A Lyon, les bourgeois et autres soyeux, réfugiés dans de douillets intérieurs, prirent l'habitude de traiter leurs affaires, chez eux, à table. Dès lors, les femmes prirent le pouvoir, évinçant avec talent, maitres-queux et autres charcutiers, affirmant avec force le contraire de cette  idiote maxime socratique de la cuisine : « l’art est trop important pour le confier aux femmes ».

Comme la mère DAUGIER au siècle dernier, les mères furent souvent lyonnaises (Léa FILLOUX et la célébrissime Eugénie BRAZIER, deux fois auréolée des naissantes trois étoiles Michelin dès 1933). Elles furent parfois voisines (la mère BOURGEOIS, éphémère triple étoilée Michelin d'avant-guerre à Priay dans l'Ain). A cette brève évocation non exhaustive, ajoutons-y la jolie mère CASTAING, sise à Condrieu, à l'Hostellerie du Beau Rivage. Imagine-t-on pareille dénomination culinaire en 2022 ? Sans commentaires !

 

 

 

Une recette de terrine chaude à l’inspiration du XIXème siècle…

 


Comme tout plat, la terrine chaude de la mère DAUGIER a une histoire. Celle de la première « paulée », un repas d'après les vendanges, souvent joyeux qui apparut après la grande Guerre, voilà un siècle. Notre cuisinière, s'inspirant d'un de ses prédécesseurs du XIXème siècle, adapta cette recette de terrine chaude, avant de l'améliorer pour le plus grand plaisir des convives. Ces derniers, entre deux godets de Meursault-Charmes, adoptèrent cette création gastronomique, baptisée du beau patronyme de cette cuisinière, qui ainsi un siècle après, demeure toujours dans l'histoire de la tradition culinaire bourguignonne.

La salle du restaurant est claire et lumineuse. Au fond, on devine une terrasse,  à déconseiller en ce jour pluvieux de décembre ! Le chevreuil est ostensible, sur les murs, en sculpture ou trophée de chasse. A la table voisine, un vigneron s'exprime péniblement en anglais face à des interlocuteurs asiatiques, plus sensibles, semble-t-il, au charme de Bacchus qu'à ses propos hésitants !

 

 

 

 

 

Un mélange de viandes très délicatement confites…

 

En guise d’apéritif, l’Américano est accompagné de bonnes gougères au Comté, moelleuses à souhait. Ensuite, la mise en bouche (une crème froide d'épinards additionnée de saumon) est quelconque, surtout froide, et elle serait meilleure un brin tiédie.

Arrive ensuite « LE » plat repère de la maison : la terrine chaude, fort justement servie avec du riz à la créole. Ce plat d'exception, quand on prenait le temps de bien faire les choses (sans micro-ondes, dos de cabillaud et autre steak haché congelé...) devrait inspirer quelque peu nos chefs qui parfois oublient de cuisiner, désormais.

Ce mélange de viandes très délicatement confites (du porc, un rien de poulet, et sûrement un peu de chevreuil me semble-t-il...) avec une sauce embaumant porto et fines épices est aussi goûteux que délicieux. 

« Il en fallut du temps et de d'application pour arriver à pareil résultat » songeais-je alors, tout en me régalant. 

 

 

Découvrir un mets nouveau fait plus pour le bonheur que de découvrir une étoile…


Ensuite, ce fut une assiette de fromages ou fromage blanc, notamment aux herbes, avant de terminer par un dessert fruitier de saison, avec une poire pochée, là aussi contenant quelques épices voyageuses.
Revenez rassurante, cuisine des mères ! Pouvait-on penser en quittant l'établissement. Toque basse à la Mère DAUGIER, car comme le citait en son temps sieur BRILLAT-SAVARIN : « la découverte d'un mets nouveau fait plus pour le bonheur du genre humain que la découverte d'une étoile… ».

Dont acte !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : la mise en bouche est quelconque.

Les + : le service est plaisant et efficace. Bravo de perpétuer ainsi ce plat d'anthologie !

 

 

Contact :

 

Le Chevreuil

Place de l'hôtel de ville

21190 MEURSAULT

Tel : 03.80.21.23.25.

Le menu Mère DAUGIER est servi à partir de 38 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 

 


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