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Le 17 avril, à Autun, se disputera le concours régional de la meilleure baguette de tradition française avec les lauréats du concours icaunais. Il en sera de même fin septembre/début octobre à Chalon-sur-Saône avec l’épreuve régionale du meilleur croissant. Deux épreuves permettant aux prétendants de se hisser dans les finales hexagonales, disputées à Paris lors de la Fête du Pain. L’Yonne possède toutes ses chances pour promouvoir du mieux possible la filière boulangère/pâtissière…

 

AUXERRE : La patience. Une vertu qui se maîtrise avec l’âge de ses artères, dit-on parfois ! Le temps s’égrène avec lenteur. Insoutenable pour les candidats et leurs familles qui font les cent pas à l’extérieur de la Chambre des Métiers. Tous sont suspendus à la décision inéluctable du jury, devant se prononcer d’ici quelques instants. Un jury qui est composé de Mickaël PERRICHON – lauréat de la précédente édition disputée en 2022 -, Romain BOUDIN et Alexis PEUZIN. Tiens, tiens, voilà un patronyme qui nous est plutôt familier ! Logique, le jeune artisan auxerrois n’est-il pas depuis le récent rendez-vous du SIRHA le nouveau détenteur de la Coupe de France de sa spécialité, la boulangerie !

C’est sous l’égide de l’Union des Boulangers et des Boulangers-pâtissiers de l’Yonne que viennent de s’achever les concours de la meilleure baguette de tradition française et du meilleur croissant de l’Yonne.

Un évènement valorisant la filière à l’heure où certains médias télévisés assurent la promotion par le biais de reportages de la boulangerie industrielle et que n’aurait manqué sous aucun prétexte le porte-flambeau de la corporation artisanale sur notre territoire, Laurent BISSON.

 

 

Uni pour arriver à valoriser le savoir-faire artisanal…

 

Normal ! Le chef d’entreprise n’en est pas moins l’honorable président de la structure qui est à l’origine de ce challenge, réunissant chaque année à pareille époque apprentis et entrepreneurs du sérail. Ces derniers devant se confronter dans leurs catégories respectives à ce challenge qui les désignent comme les meilleurs de leurs spécialités. Soit la conception de baguettes en mode tradition française, soit au niveau de la réalisation des croissants, ces viennoiseries dont raffolent toujours avec autant de gourmandise les consommateurs de l’Hexagone !

Une Union corporatiste encore un peu trop maigrelette, à dire vrai, côté effectifs avec seulement une dizaine d’adhérents sur plus de deux cents boulangers dans l’Yonne qui sont dévoués à la noble cause de la promotion de la double filière, unissant comme les cinq doigts de la main, la boulangerie et la pâtisserie.

 « C’est uni que nous arriverons à faire quelque chose, surtout avec le contexte actuel, précisa un Laurent BISSON plus volontaire que jamais. Aujourd’hui, notre profession souffre mais nous possédons un savoir-faire. Il est là, chez les jeunes et chez les moins jeunes, chez les anciens et chez les néophytes ! ».

 

 

« La boulangerie, le commerce préféré des Français… »…

 

Soixante candidats se présentaient sur la ligne de départ de ce concours – « c’est génial s’exclama le président de l’Union – dont 25 apprentis. Quant au niveau, il était au top si l’on en croit les commentaires enthousiastes du boulanger/pâtisser de Chevannes.

« Ils ont confectionné de bons croissants, avec de la matière première de qualité, avec de la bonne farine, parce que c’est en utilisant du bon que nous fabriquons du bon ! ».

Insistant sur ce savoir-faire artisanal devant faire la différence auprès des consommateurs, Laurent BISSON profita de son intervention pour tacler en les citant les marques de boulangeries industrielles qui croissent dans l’Hexagone.

« On ne craint rien face à ceux qui arrivent pour nous e…. ! On a un savoir-faire, nous autres, les artisans… ».

Laurent BISSON harangua le public de professionnels, en nombre dans la salle, l’invitant à se battre contre la concurrence : « Battons-nous ! Nous sommes le commerce préféré des Français ! ».

Le président ne manquera pas de saluer, au passage, les fournisseurs qui proposent de la matière première de qualité, eux qui dotaient ce double concours de très jolis lots. Et de féliciter le CIFA de l’Yonne pour son rôle prépondérant au niveau de la formation des jeunes pousses…

 

 

 

Les résultats :

Concours apprentis :

Croissants

1 Romain PREVOT

2 Pierrot LEOPOLD

3 Benjamin PETIT

Baguette tradition :

1 Pierrot LEOPOLD

2 Oscar Elie BAYAVILETTE

3 Romain PREVOT

Salarié gérant :

Croissants

1 Sébastien POULET

2 David PARISSE

3 Bruno BARON

Baguette tradition

1 Guillaume PATRICK

2 Nicolas BOIVIN

3 Benoît LEQUEU

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 

 

 


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Le compte est bon pour Joigny et son édile, Nicolas SORET ! L’élu socialiste, président de la Communauté de communes et numéro trois au sein de l’organigramme de l’exécutif régional, a pu se féliciter de l’opportunité et remercier le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires Christophe BECHU, en visite dans le Sénonais vendredi, pour la précieuse aide financière apportée au projet de rénovation de l’école Saint-Exupéry, un bâtiment très énergivore…

 

SENS : Cocorico ! Parmi les cent cinquante premiers lauréats de l’Hexagone dont les noms sont dévoilés ce lundi par le ministère – ils profiteront de ce nouveau dispositif d’aides aux collectivités territoriales voulu par le gouvernement depuis août 2022, le « Fonds vert » -, un seul a été recensé en terre de l’Yonne. Sur les près de six mille dossiers, retenus de manière officielle à date (5 982 précisément), seule la ville de Joigny sur notre département – pour le moment ! – a pu répondre à tous les critères de sélection afin d’être dotée des précieux subsides financiers, lui permettant d’accomplir des travaux de réfection nécessaires selon les principes respectueux du développement durable.

Assistant aux premières loges à la venue du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires lors de son immersion à l’assemblée générale de l’AMF 89, Nicolas SORET a pu remercier en direct Christophe BECHU dès qu’il a pu avoir le micro en main.

 

 

Réduire la consommation énergétique de l’école Saint-Exupéry…

 

Avec élégance et courtoisie, le maire de Joigny a adressé ses remerciements au représentant du gouvernement : il est vrai que recevoir parmi les premiers prétendants nationaux éligibles à ce fonds spécifique la coquette somme de 500 000  euros est loin d’être négligeable en soi ; d’autant que cette subvention fort utile sera la bienvenue pour restreindre la consommation énergétique de l’école Saint-Exupéry, devant faire l’objet de travaux de réfection.

Rappelons que le « Fonds vert » est effectif depuis le mois de janvier. Il est doté de deux milliards d’euros de crédits pour 2023, une somme gérée territorialement par les préfets, ayant pour vocation d’accélérer la transition écologique des territoires et de leurs collectivités. Neuf mesures concernent le département de l’Yonne : la rénovation énergétique des bâtiments publics, le renforcement du tri à la source des bio-déchets, la rénovation des parcs d'éclairage public, la prévention des inondations, la prévention des incendies de forêt, la renaturation des villes, la promotion de la biodiversité, l'encouragement du covoiturage et le recyclage des friches.

 

Thierry BRET

 

 


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Qu’on les appelle paysans, agriculteurs ou agri managers (version ENA), nos amis du monde rural, quasiment pas ou peu représentés au Parlement, permettent toujours à la France de manger et de vivre ! Ils ont payé le plus lourd tribut durant la guerre de 14-18. On leur a demandé de nous nourrir dès la fin du conflit : pari tenu, malgré les millions de morts. Les épouses et les enfants ont pallié le manque de main-d’œuvre. On l’aurait donc déjà oublié ?

 

TRIBUNE : En 1940, ils accueillent souvent les petits Parisiens en malnutrition. En 1945, on leur demande de nous donner à manger : bravo, mission brillamment remplie ! Aujourd’hui, la nouvelle donne est simple : « Monsieur le paysan, il faut produire sans polluer ».

Dès le départ, le monde agricole a mis en garde les pouvoirs publics : qui va payer la note, face aux surcoûts induits par ce nouveau mode de culture ?  A ce jour, aucune réponse n’est parvenue et nos gouvernants pensent encore que le marché peut se réguler tout seul, libéralisme oblige. Et, que les consommateurs iront de plus en plus vers la qualité nutritionnelle offerte par le bio ! Mauvais calculs !

Les agriculteurs subissent aujourd’hui les contraintes de Bruxelles en matière de culture et se plient volontiers à des normes, parfois sans fondement technique, mais qui doivent, en théorie, préserver la nature. Notons au passage que de nombreux pays, l’Espagne en tête, ne respectent pas les directives européennes. Cela ne nous empêche pas d’importer des produits hors normes…

Pour la « norme bio », nous imposons des règles supplémentaires, des contraintes sanitaires que les autres pays ne pratiquent pas ! Le résultat est simple : des surcoûts qui nous rendent peu compétitifs et permettent, notamment à l’Espagne, d’exporter en France des fruits et des légumes labellisés « bio ». Parmi les autres contraintes, citons pêle-mêle, avant de cultiver du bio, il faut laisser la terre au repos deux ou trois ans ; s’assurer du droit à exploiter la terre ; contracter des assurances contre des risques spécifiques à ce type d’activité (aléas climatiques, incendie, tempêtes, dégâts sur les serres…) mais attention aux coûts !

En outre, de nombreuses règles doivent être respectées pour produire les fruits et légumes. L’agriculture biologique est encadrée à l’échelle européenne. La législation évolue fréquemment, il est donc nécessaire de s’informer régulièrement. Ainsi, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) diffuse toutes les informations nécessaires au sujet de la réglementation.

 

Mais pourquoi le bio coûte-t-il si cher aux consommateurs ?

 

Il s’agit d'un mode de production qui nécessite plus de main d'œuvre et présente des rendements plus faibles. Le coût des intrants (engrais spécifiques, pesticides compatibles avec la culture bio…) est élevé. La labellisation bio est payante. Le contrôle annuel réalisé par « Ecocert », principal organisme certificateur en bio pour obtenir le label « AB » coûte en moyenne 0,5 % du prix d'un produit fini ; ce qui peut représenter une charge trop élevée pour bon nombre de producteurs. Les intrants représentent 15 à 30 % des charges. Ce sont surtout les achats de semences et plants qui sont élevés en LPC bio, de 1 500 à 2 900€/ha selon les cultures. Il y a peu de marges de manœuvre pour réduire ces coûts. Le coût élevé des semences et des plants implique un besoin en trésorerie important pour les systèmes légumiers. Ce besoin doit être anticipé dans les plans prévisionnels de trésorerie. Quant au coût du parc matériel (tracteurs, carburants, outillages, entretien,…), il dépend de la nature des cultures : compter entre 1 500 et 3 000 euros l’hectare. Des coûts en constante augmentation.

Certains analystes affirment que, en plus d'être coûteux pour le producteur, le bio ne fournira jamais les rendements nécessaires pour nourrir une population mondiale grandissante. Seuls, les apports d'engrais de synthèse et de pesticides, ainsi que l'utilisation de semences « OGM », le pourraient. En France, plus du tiers des produits « bio » sont donc importés.

 

 

Qui s’installe pour produire du bio en France ?

 

De nombreux agriculteurs ont renoncé à la culture bio. Après toutes les études techniques qu’ils ont réalisées, ils savent parfaitement de quoi ils parlent. La conclusion fut sans appel : trop coûteux pour offrir des prix acceptables au plus grand nombre de consommateurs. La période inflationniste que nous connaissons leur donne mille fois raison.

La majorité des nouveaux installés se lance dans le cadre d’une reconversion professionnelle. Il s’agit de cadres ou de cadres supérieurs qui aspirent à une vie meilleure à la campagne. Ils n’ont aucune expérience et ne voient la campagne que par le prisme du tourisme et des vacances. Ils chassent les subventions et engouffrent souvent leurs économies.

C’est sans doute louable mais ils oublient que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Les seuls qui tirent encore un peu leur épingle du jeu sont les vignerons. Le vin bio se fait peu à peu une place dans le monde viticole. On ne s’improvise pas viticulteur : pour la plupart, il s’agit du même métier qui s’adapte à de nouvelles techniques de fabrication. Ils ont le plus souvent, une histoire et des racines familiales dans le domaine du vin. Pour les autres, les diplômes pour cultiver du bio ne sont pas obligatoires, même s’il existe des formations.

 

 

Ne jamais oublier tous ce que font les agriculteurs pour nourrir l’humanité !

 

Les agriculteurs ont toujours su s’adapter, improviser et l’emporter. C’est l’apanage des grands professionnels. Les conditions économiques d’aujourd’hui ne laissent pas de temps aux « non-professionnels » pour qu’ils s’adaptent aux nouvelles donnes !

Nous verrons dans la deuxième partie de cette tribune pourquoi le bio va si mal. La bonne nouvelle dans tout ça : la visite de notre ministre de la Justice, Eric DUPONT-MORETTI au récent salon de l’Agriculture. Il a pris la défense des coqs de basse-cour, affirmant haut et fort qu’ils ont le droit de chanter, même si certains veulent instruire des procès pour leur interdire le « cocorico » national. Pour certains, il aurait confondu la claque amicale sur le « cul des vaches » au salon avec le « bras d’honneur » à l’Assemblée Nationale !

Lorsque les chrétiens disent leur bénédicité, j’ose espérer qu’ils associent les paysans dans leur prière : « bénissez ce repas et tous ceux qui l’ont préparé », il faudra ajouter « et toutes celles et ceux qui cultivent la terre ! ».

Mesdames, Messieurs les paysans, chapeau bas pour tout, pour tout ce que vous avez fait pour nous, pour tout ce que vous faites, et en toute confiance, pour tout ce que vous ferez à l’avenir…

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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On s’en doute, l’ouvrage ne sera jamais un best-seller ! Ni l’un des titres au sommet des ventes des classements qui sont publiés de manière hebdomadaire dans les colonnes littéraires de « L’Express » ! Nonobstant, ce guide pratique à usage professionnel à destination des entrepreneurs et décideurs économiques, soucieux de se lancer dans une démarche de progrès durable et responsable, pourrait bien occuper, en revanche, la meilleure des places sur leur table de chevet, à défaut sur leur bureau !

 

AUXERRE : Des nouvelles de l’ancien directeur de la communication du Conseil départemental de l’Yonne, Fabrice JOBARD ! Cofondateur de « FJ-SLA Consultants », connaissant les rouages des milieux institutionnels comme le fond de sa poche, le garçon promène sa silhouette d’homme d’affaires dynamique entre Neuilly-sur-Seine où il possède désormais ses bureaux professionnels, aux côtés de deux autres associés, et l’Yonne orientale où il a choisi d’y poser ses attaches personnelles et familiales.

Ce diplômé de Sciences Po Grenoble et titulaire du MBA de l’Institut d’administration des entreprises de Paris demeure un personnage très actif. On le savait auteur de plusieurs ouvrages de référence dont le « Guide des usages, du protocole et des relations publiques », publié aux éditions « Territorial » ; le voici qui revient à nos bons souvenirs avec son dernier opus, un précis consacré au SMI, le système de management intégré.

 

Une préface rédigée par un pro de la communication, Franck LOUVRIER…

 

Intitulé « Engager une démarche de progrès durable et responsable » - dans la collection « Les Essentiels » de la même maison d’édition « Territorial » -, ce livre d’une centaine de pages permet de dévoiler une méthodologie efficace pour mettre en place une démarche de progrès, devant par la suite être certifiée.

L’expert en communication qu’est devenu au fil de l’eau Fabrice JOBARD s’est appuyé sur les connaissances de l’autre experte de cet écrit conçu à quatre mains, son associée Sophie LEROY, spécialiste en organisation des entreprises et de la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), cofondatrice du cabinet parisien.

Ces deux esthètes à la réussite de projets qualité, environnementaux et responsables pour des entreprises privées et des collectivités territoriales délivrent à travers ce document les ficelles pour bien anticiper et réussir sa démarche.

On notera la préface de Franck LOUVRIER, vice-président de la Région des Pays de Loire et maire de La Baule, lui-même pédagogue en communication, qui salue l’initiative épistolaire de ce tandem, « un guide qui permet de penser plus loin… ».

 

En savoir plus :

 

« Engager une démarche de progrès durable et responsable »

Aux éditions Territorial, collection « Les Essentiels ».

De Fabrice JOBARD et Sophie LEROY.

Prix livre à 49 euros

Prix e-book à 39 euros.

106 pages.

 

Thierry BRET

 


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Il rêvait lors de son élection d’apaiser et réconcilier le pays, prônant une méthode basée avant tout sur l’écoute et le dialogue. L’actuel locataire de l’Elysée a depuis longtemps abandonné son credo d’alors, multipliant les formules choc et les petites phrases assassines. La colère de la rue face à la réforme des retraites ne faiblit pas mais ne semble pas inquiéter pour autant Emmanuel MACRON. Il pourrait presque faire sienne l’une des expressions favorites de l’un de ses prédécesseurs, Jacques CHIRAC : « ça m’en touche une sans faire bouger l’autre » !

 

BILLET : Plus « Jupitérien » que jamais, le Maître du château du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré a « tonné » la fin de la partie le 16 mars dernier, en imposant à sa Première ministre Elisabeth BORNE, le recours au 49.3 pour faire passer en force à l’Assemblée Nationale sa réforme des retraites.

Se donnant ainsi le maximum de chances pour la faire adopter, mais jouant dans le même temps avec le feu, comme si, faute de pouvoir se représenter pour un troisième mandat, le Président de la République avait désormais choisi pour politique celle de la « terre brulée ». La prudence aurait dû l’inciter à prendre conseil auprès de son ministre de l’Intérieur. N’est-ce pas un certain Gerald DARMANIN qui, encore encarté à l’UMP, fustigeait l’emploi du 49.3 par le Premier ministre d’alors, Manuel VALLS en ces termes : « Quel amateurisme ! Un coup bas permanent… » ? L’ironie de l’histoire étant que ce recours à l’article 49.3 envisagé par l’exécutif en 2015, avait pour but de faire passer une loi dite… la « loi Macron » !

 

Un chef de l’Etat de plus en plus replié dans sa tour d’ivoire…

 

C’est peu de dire que le Rassemblement National sort aujourd’hui grand vainqueur de la séquence. Nul doute, qu’au soir du 16 mars dernier, l’on a dû guincher au « bal de la marine » et le champagne couler à flot même si l’on y buvait du petit lait ! L’ancienne patronne du RN se projette déjà et a prévenu qu’en cas de victoire à la prochaine présidentielle, cette réforme des retraites sera jetée aux oubliettes. Telle un matou au coin du feu, Marine Le PEN s’est habilement tenue à distance des violences verbales émaillant les échanges à l’Assemblée entre la majorité et les élus de la NUPES. Et du feu justement, saura en tirer les marrons ! Surfant pour cela sur la colère populaire et le ressentiment envers un président cristallisant désormais sur sa personne toutes les critiques, au verbe considéré par nombre de citoyens comme « cassant et méprisant ».

 

 

 

C’est à la veille d’une nouvelle journée de mobilisation qu’Emmanuel MACRON s’est exprimé mercredi dernier au journal télévisé de 13h. Une intervention très attendue mais qui loin d’éteindre l’incendie n’a fait qu’en entretenir les braises. La tactique de critiquer les syndicats tout en minimisant la contestation dans la rue, étant vécue par les opposants à la réforme comme un mépris de plus, voire un mensonge délibéré de la part d’un chef de l’Etat replié chaque jour un peu plus dans sa tour d’ivoire et déconnecté de la rue. Au plus bas dans les sondages et amnésique sur les conditions l’ayant porté au pouvoir en 2022 : combien sont-ils, combien sommes-nous à n’avoir voté pour lui que pour faire barrage à son adversaire d’alors, sans pour autant partager son programme ? « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire »… La citation devenue proverbe, attribuée à Pierre CORNEILLE, est là pour rappeler que toute victoire est dénuée de mérite dès lors d’un manque de résistance ou de difficultés.

 

L’ombre de Malik OUSSEKINE plane dans les rues de Paris…

 

Si lors des dernières manifestations, la violence est montée d’un cran un peu partout en France, avec son lot condamnable de policiers et gendarmes blessés, de vitrines brisées et magasins saccagés, certains agissements des forces de l’ordre en retour, sont aujourd’hui pointés du doigt, photos et vidéos à l’appui. Notamment à Paris, où les brigades de répression de l’action violente motorisée (Brav-M), créées en mars 2019, en pleine crise des « Gilets jaunes », sont l’objet de nombreuses accusations de violences gratuites, gardes à vue abusives et autres humiliations.

Elles ne sont pas sans rappeler les « voltigeurs », mis en service par tandem PASQUA / PENDRAUD pour contrer la contestation étudiante née du projet de réforme universitaire DEVAQUET. Ils avaient pour mission, embarqués à deux sur une moto tout terrain, de « nettoyer » les rues à grands coups de « bidule », une longue matraque de bois particulièrement efficace, jusqu’à cette nuit du 5 au 6 décembre 1986 de sinistre mémoire, où un jeune étudiant de 22 ans fut battu à mort, provoquant la dissolution de ladite brigade et l’abandon du projet de loi. L’ombre de Malik OUSSEKINE plane aujourd’hui dans les rues parisiennes et risque de peser lourd dans les débats en cas de nouvelle « bavure ».

 

Le monarque britannique annule son déplacement en France…

 

Ce devait être son premier grand voyage à l’international, auréolé de sa couronne royale. La visite d’Etat de Charles III en France a finalement été reportée, sans que l’on sache très bien si cette décision émanait de Buckingham ou de l’Elysée. Quel dommage ! Nul doute qu’en pleine mobilisation contre la réforme des retraites, la symbolique d’une réception à Versailles du monarque britannique aurait connu un vif succès ! Et puis on imagine déjà le dialogue entre les deux chefs d’Etat : « Is it a revolte dear Emmanuel… ? » « Non Sire, c’est une révolution » !

 

Dominique BERNERD

 

 


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