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L’assemblage quadripartite, socle novateur de la liste RENAISSANCE, semble fonctionner à merveille entre ses diverses composantes. Réunir sous le même sceau des représentants du parti présidentiel, La République en Marche, ceux de la droite constructive, AGIR, des éléments du Mouvement Démocrate (MODEM) et les membres du parti radical constituaient sur le papier une prouesse relationnelle inéluctable. Mais, au fur et à mesure de la campagne, force est de constater que ce schéma constructif porte ses fruits. Après la récente visite de la sénatrice Fabienne KELLER, ce fut le tour d’une autre prétendante au Parlement européen, la vice-présidente du département de la Mayenne, Valérie HAYER, de venir à la rencontre des électeurs de l’Yonne. En présence d’un secrétaire d’Etat, Jean-Baptiste LEMOYNE, très en verve lors de sa prise de parole…

AUXERRE : Une tribune. Et la présence de différentes mouvances politiques qui ne font qu’une au service de la même cause présidentielle. Les aficionados de la liste pro-européenne RENAISSANCE ont pu apprécier de visu l’existence de cette belle unité qui prévaut entre les quatre forces motrices réunies derrière ce ticket insolite.  

LAREM, le MODEM, AGIR et le parti Radical entremêlent donc leurs orientations stratégiques pour ne répondre qu’au seul objectif de la victoire ; celle que beaucoup espèrent au soir du dimanche 26 mai. Malgré l’écueil du Rassemblement national qui vire en tête dans les sondages à quelques jours de l’échéance (24 %) ; mais en caracolant largement en tête devant les autres poids lourds de la politique française que sont Les Républicains, la France insoumise ou les écologistes.

Face à une assistance studieuse et convaincue, les intervenants – les candidats icaunais de la liste nationale, Pascal HENRIAT et Irène EULRIET, la députée de l’Yonne, Michèle CROUZET – devaient rappeler en se succédant les enjeux de ce scrutin capital.

L’auditoire découvrira ensuite l’une des candidates de cette liste, la vice-présidente du département de la Mayenne, Valérie HAYER, venue prêter main forte à ses condisciples nord-bourguignons. La jeune femme pointe à la 19ème place et possède de réelles chances de s’asseoir dès le 01er juillet sur les bancs du Parlement européen.

Troisième vice-présidente du Conseil départemental de la Mayenne, Valérie HAYER de trente-deux ans a collaboré longuement auprès de Jean ARTHUIS, l’eurodéputé.

« Nous déplorons l’absence de l’UDI à nos côtés… »…

Mais, ce fut la prise de parole du secrétaire d’Etat à l’Europe et aux Affaires étrangères qui retiendra en haleine un public tout acquis à sa cause. Jean-Baptiste LEMOYNE évoqua le caractère perfectible de l’Union européenne.

« Le 26 mai, nous aurons un choix majeur en faveur du sursaut européen à effectuer. Certes, le système est perfectible : mais nous avons plus que jamais besoin de nous retrouver derrière ce projet de construction continentale. Et ce n’est pas ce que propose le Rassemblement national qui peut nous inciter à l’optimisme… ».

Puis, le ministre énumérera les enjeux de l’Europe de demain. Sa lutte contre le terrorisme (il en profitera pour rendre hommage aux deux soldats Français tués au Burkina-Faso) ; la lutte contre le protectionnisme aveugle et la concurrence agressive des états, les égoïsmes et les dysfonctionnements.

« Nous avons besoin d’Europe. Mais, nous désirons plus que tout une Europe souveraine, indépendante, prête aussi à accueillir celles et ceux qui fuient leurs pays… ».

Etre dans le juste échange plutôt que le libre-échange semble être le credo de la liste RENAISSANCE et de ses acteurs. Ceux-ci veulent incarner aux yeux de leurs concitoyens les valeurs de la France qui gagne.

Constatant que le temps de la conviction s’amenuisait avant le jour J, le représentant de la gouvernance implora l’assistance de se mobiliser pour ne pas laisser le champ libre à l’autre concurrent sérieux de cette joute électorale, le RN. Interpelée par le public sur l’absence fondamentale de divergences entre les programmes de l’UDI et de la liste RENAISSANCE, Valérie HAYER qui a appartenu jadis à la même mouvance ne se fit pas prier pour répondre. « Nous aurions dû travailler ensemble avec l’UDI. Mais, ses représentants n’ont pas voulu de rapprochement ; ce que je déplore. Les différences existent bel et bien entre nos deux listes. L’UDI est créditée à 3 % dans les sondages, nous, nous le sommes à 23 % ! ».

On notera également l’intervention de Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, référent départemental d’AGIR et président de la CC de Puisaye Forterre qui insista sur les soixante-dix années de paix qui règnent sur l’Europe. Un argument capital à ses yeux, pour ne pas laisser les extrêmes maîtres du jeu…

 


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Le débat sur la suppression de l’ENA est lancé. On a ouvert les vannes, bien françaises, du discours qui permet aux flots des opinions de se déverser dans la presse et sur les ondes. En avant le bla-bla récurrent ! Parmi les opinions sur l’ENA (Ecole nationale de l’Administration), il y en a une absolument merveilleuse qui nous est assénée comme une litote : « Cette école que le monde nous envie… ». Pas moins… et pas plus ! Car, on ne peut pas aller plus haut dans la sotte vanité…

TRIBUNE : Effectivement, nous avons vraiment matière à pérorer. Voyons la réalité française depuis 1974 : lors de l’élection de Valéry Giscard d’Estaing, il y avait 700 000 demandeurs d’emploi. Le dernier budget de l’État était alors en équilibre ; quant à la dette de la France, elle était nulle ou insignifiante. Oui, mais maintenant ?

Le nombre de chômeurs toutes catégories confondues excède les 5 millions de personnes, sans oublier tous ceux qui passent à la trappe des statistiques. La dette de la France atteint 2 200 milliards d’euros tandis que les prélèvements de l’État ont dépassé les mille milliards d’euros. Bref : la France peut prétendre au titre peu glorieux de champion du monde des prélèvements.

En l’espace de quarante ans, le pays a perdu trois millions d’emplois industriels. Le chômage des jeunes s’élève à 23 % et plusieurs centaines de milliers de jeunes sortent du système scolaire sans la moindre qualification tandis qu’un tiers des élèves qui entrent en sixième ne maîtrisent pas la lecture ! Dans le classement Pisa sur l’éducation (une référence dans le domaine), la France se situe parmi les plus mauvais élèves de l’Europe.

Ne parlons pas de la précarité ! Elle ne cesse de progresser : 80 % des nouveaux contrats pour les jeunes sont des CDD. La pauvreté touche neuf millions de personnes et elle se répercute de génération en génération.

Pourtant, ironie du sort, la classe dirigeante de la sphère politique et la haute administration sont issues depuis longue date de l’ENA, « cette école que le monde nous envie ». Il doit y avoir une erreur quelque part !

« Maintenant, je suis tranquille après l’obtention du concours d’admission… »

La critique essentielle faite à l’ENA repose sur ce constat : 70 % de ses élèves sont issus de milieux privilégiés. 10 % possèdent des origines paysannes et 6 % sont enfants d’ouvriers. Il est clair que les classes sociales sont endogènes depuis l’Antiquité. Seule la IIIème République, à ses débuts, a commencé d’inverser ce phénomène : c’est la grande époque « des hussards noirs de la République ».

Mais on passe à côté de l’essentiel. On se trompe totalement de diagnostic, on ne voit pas l’évidence.

La question est la suivante : on considère en France que les aptitudes scolaires sont la quintessence de l’homme, de l’existence, de la vie. On adoube des jeunes gens de 23 ans comme on adoubait autrefois des chevaliers, à vie. À la veille de la Révolution, Beaumarchais faisait dire par Figaro au Comte Almaviva : « Vous ne vous êtes donnés que la peine de naître… ». Avec l’ENA, on a légèrement changé le discours : « Vous ne vous êtes donnés que la peine de passer un concours. Maintenant à vous toutes les places pendant quarante ans, c’est-à-dire une carrière… ».

La Chine s’est éveillée. Mais pendant des siècles, elle a sombré dans la décadence. Beaucoup d’historiens et de sociologues attribuent cette déchéance au système mandarinal. Les mandarins passaient un concours très difficile. Il fallait, entre autres, connaître les 60 000 signes de l’écriture chinoise.

Puis les mandarins occupaient tous les postes à la Cour de l’empereur. Sur ce modèle on a créé le mandarinat français qui a pris la forme de l’ENA.

Un homme politique dit un jour à Jean-Jacques Servan-Schreiber qui proposait de changer ce système de castes par les concours : « Finalement, tu as raison. Quand j’ai réussi « l’épreuve d’admission », je me suis dit : « Maintenant je suis tranquille ! ».

Va-t-on surmonter le tsunami mondial ? Celui que représentent les technologies nouvelles et résister simultanément, à la formidable poussée industrielle et commerciale venue d’Extrême-Orient et, à l’Ouest, aux Américains dotés des GAFA, de Microsoft, de la Silicon Valley, d’une jeunesse qui ne vit que pour et par les start-up ?  

Avec des mandarins français qui peuvent se dire après avoir passé un concours : « Maintenant, je suis tranquille ! ». Il est temps en effet de se poser la bonne question…

Emmanuel RACINE

 

 


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Le président de la délégation de Côte d’Or pour la Chambre des Métiers et de l’Artisanat est aux anges. Et ce n’est pas un vain mot que de le dire ! Régis PENNECOT vient, en effet, d’être désigné par le réseau national de la chambre consulaire en qualité de coordinateur national pour le dispositif « Chantiers de France ». Un consortium de compétences et d’excellence qui a été initié le 18 avril dernier par le ministère du Travail. Ce groupement interviendra dans le cadre de la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, et de manière plus élargie, à la rénovation du patrimoine national…

PARIS : Vaste projet que celui de la reconstruction d’une partie de l’édifice religieux qui a été consumé par les flammes au soir du sinistre 15 avril 2019. Comme devait le stipuler le président de la République lors de son discours à brûle pourpoint, l’Etat allait se mobiliser vaille que vaille en réunissant toutes les compétences requises et les spécialistes de l’artisanat dans la réhabilitation de ce site chargé d’histoire.

Depuis le 18 avril, un consortium d’exégètes en la matière, « Chantiers de France », existe. Il a été constitué à la demande de Muriel PENICAUD, la ministre du Travail. Cette dernière a nommé le président du Comité français des Olympiades des Métiers, Michel GUISEMBERT, référent de ce projet.

C’est ensuite que le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat est entré en lice dans cet exercice d’implication volontaire. L’organisme a désigné l’un des siens, l’élu bourguignon Régis PENNECOT pour devenir le coordinateur national de ce dispositif, « Chantiers de France ».

Investi en sa qualité de trésorier au sein de l’institution nationale, le maître artisan, originaire de Varanges en Côte d’Or, préside en tant qu’élu la délégation départementale de la chambre consulaire.

Dirigeant d’entreprise (la menuiserie familiale qui se développe aujourd’hui à travers sa neuvième génération), Régis PENNECOT travaille régulièrement pour les monuments patrimoniaux avec ses huit salariés et ses deux apprentis. Sa société intervient sur de très nombreux chantiers de rénovation de sites historiques : les Hospices de Beaune, des églises classées, des édifices du secteur sauvegardé de la ville de Dijon.

Une ouverture vers le développement de l’apprentissage…

Sa désignation ne représente pas une surprise. Le 18 avril, le président du réseau national des Chambres de Métiers et de l’Artisanat, Bernard STALTER, avait présenté au gouvernement une série de propositions permettant l’accès aux marchés de restauration du patrimoine pour les artisans. L’objectif étant également de sensibiliser et orienter les jeunes vers les métiers de bâtisseurs. En triplant, notamment le nombre de place réservé à l’apprentissage.

Ces suggestions ont été accueillies avec beaucoup d’intérêt par le gouvernement. Elles intégreront les missions essentielles du nouveau coordinateur national dès qu’il sera opérationnel à son poste.

Fort de 112 centres de formation par l’apprentissage, le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat souhaite apporter sa pierre à ce chantier d’envergure d’une forte portée symbolique. Outre la nomination de Régis PENNECOT, un interlocuteur privilégié sera identifié dans chaque territoire de France pour travailler en harmonie avec les Régions. Il s’agira d’encourager la formation professionnelle, et tout spécifiquement l’apprentissage à développer sur l’ensemble de l’Hexagone.


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Une trentaine d’exposants ont validé leur acte de présence sur ce rendez-vous annuel qui fait la part belle à l’innovation technologique. Mobilité, énergies renouvelables, maîtrise de l’éclairage public ou réseaux connectés constituent les principaux pôles de convergence d’une manifestation destinée à informer élus, décideurs locaux et responsables techniques. Le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne joue ainsi son rôle de pédagogue et de précurseur en la matière…

VENOY : Depuis plusieurs années, le domaine de l’éclairage public et les nombreuses innovations technologiques qui en découlent disposent de leur vitrine intéressante à l’estampille du SDEY. Un salon qui sera accueilli comme à l’accoutumée salle des Jonchères en périphérie de la capitale de l’Yonne, à Venoy.

C’est à une immersion exhaustive parmi cet univers de produits et de technologies originales que nous invite le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne. Au-delà des élus, beaucoup de responsables des services techniques des collectivités ne manqueront pas de se rendre à cette présentation démonstrative.

Cette année, les visiteurs n’auront que l’embarras du choix. Le président du SDEY, Jean-Noël LOURY, ayant suggéré à ses proches collaborateurs d’élargir le champ d’action de ce nouveau rendez-vous qui ouvrira ses portes à davantage de possibilités matérielles et technologiques à dévoiler.

Puisqu’il sera essentiellement question de transition énergétique, les élus et leurs techniciens pourront arpenter les travées de la salle des fêtes en découvrant moult innovations : caméras de supervision permettant le pilotage de l’éclairage public ainsi que la gestion du flux de la circulation des véhicules, armoires techniques permettant la recharge de véhicules électriques de type bicyclettes ou scooters, démonstration du logiciel de GMAO (gestion assistée d’un logiciel pour le réseau d’éclairage d’une commune), présentation de lampadaires solaires, présentation de la route solaire et d’un film sur la route intelligente, etc.

La présence de cet ensemble de technologies ultra modernistes est loin d’être incongrue sur cet événement. Rappelons que, et grâce au travail de sensibilisation et d’implication du syndicat d’énergies, trente-et-une communes de l’Yonne disposent d’un éclairage public connecté ; 113 localités possèdent une ou deux bornes de recharge pour véhicules électriques et une commune propose même l’autopartage d’un véhicule communal électrique.

 


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Définitivement adoptée par le Parlement le 11 avril, la loi PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) prévoit de relever les seuils de nomination des commissaires aux comptes dans les sociétés. Ce rehaussement en deçà desquels une structure commerciale ne serait plus tenue de désigner un commissaire aux comptes risque de porter un coup fatal à la filière du droit et du chiffre. Désormais en vigueur, ce texte législatif ne peut plus faire machine arrière. Dommage, car d’autres pays européens se sont montrés très perplexes quant à l’adoption d’une telle mesure. Ils ont déjà pris en compte les effets néfastes que ce relèvement des seuils pouvait provoquer pour la filière. Si tant est que les choses évoluent, les trois quarts des commissaires aux comptes de l’Hexagone, soit 10 000 professionnels, auront alors disparu…

PARIS : Cela fait des mois que les commissaires aux comptes suivaient avec une certaine anxiété les débats autour de l’adoption de la loi PACTE. Et pour la grande majorité d’entre eux, ils avaient la boule au ventre quand ils pensaient à leur devenir.

Le texte de loi envisageait notamment de réformer les conditions de leur nomination dans les entreprises.

Déjà amendé par le Sénat, le texte a été adopté en seconde lecture par l’Assemblée nationale en avril. Alors que les sénateurs insistaient sur une entrée applicative du texte à compter de 2021 seulement, les députés ont été beaucoup prompts pour le rendre tangible dès à présent. Le texte est donc applicable dès 2019, ce qui veut dire dans les faits qu’il concerne les exercices sociaux à compter du 01er janvier 2020.

Dans l’absolu, le nouveau seuil retenu pour enclencher l’intervention d’un commissaire aux comptes dans une SARL ou une SAS n’est plus de deux à trois millions d’euros de chiffre d’affaires, mais dorénavant élevé à huit millions d’euros. Un sérieux écart qui a engendré une vive consternation de la part des professionnels de la filière.

Le déclin, voire la mort assurée à terme…

Au niveau national, les trois quarts des mandats de commissariat aux comptes devraient disparaître des effectifs. La menace plane au-dessus des emplois induits. Offrant de sombres perspectives pour la filière. A ce propos, la Chambre professionnelle des experts-comptables estime à dix mille le nombre de postes à supprimer à brève échéance. Plusieurs grands cabinets annoncent la mise en place de plans de licenciement massifs. Mais, c’est en province que cet insidieux tsunami risque d’avoir le plus d’impact.

« Ce projet ne signe pas la fin de l’audit légal, précise Marc DEMONTEIX, président de la Chambre départementale des experts-comptables et des commissaires aux comptes de l’Yonne, en revanche, c’est assurément le déclin assuré, voire la mort programmée du commissariat aux comptes dévolu d’ordinaire aux petits cabinets… ».

En supprimant le commissaire aux comptes, le gouvernement rectifie la donne de la vérification dans les entreprises.

« C’est la présence d’un professionnel investi d’une mission légale de certification, pour laquelle il engage sa responsabilité, qui n’est plus assurée, ajoute l’expert-comptable icaunais. Rappelons que le commissaire aux comptes est un gage de sécurité pour le fournisseur qui sait pouvoir se fier à des comptes certifiés pour maintenir une relation d’affaires. Il est aussi un gage de sécurité pour le salarié qui est rassuré sur la qualité de l’information financière qui est donnée sur son entreprise. Il est surtout un gage de sécurité pour le banquier qui peut s’appuyer sur des bilans certifiés pour analyser son risque. Et il est enfin un gage de sécurité pour le chef d’entreprise qui sait au quotidien nouer un dialogue confiant et constructif avec son auditeur… ».

Au-delà de la défense d’intérêts catégoriels, c’est au nom de la défense de leur utilité publique que les représentants de la filière ont tenté vainement de se battre au cours de ces dernières semaines. Avec un très faible retentissement, aux yeux de l’opinion publique, des médias et des politiques. Ce fut le cas en août 2018 où la profession descendit dans les rues de la capitale afin d’y faire part de son courroux et de ses inquiétudes. Seul un millier d’entre s’était à l’époque mobilisés. Un chiffre au demeurant trop restrictif et ridicule en matière de poids pour que le gouvernement daigne changer le moindre alinéa à son projet de loi…


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