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Simple formalité que ce scrutin du 01er juillet ! Sans l’once d’un quelconque suspense puisque la candidature à l’élection du président de la vénérable institution départementale était unique. Celle du sortant, le Républicain Patrick GENDRAUD. Il renouvèle son bail avec son territoire de prédilection jusqu’en 2027. Hormis sept bulletins blancs (un peu plus que les estimations prévues) et la désignation inattendue de François BOUCHER à ce poste sans qu’il n’en ait eu la moindre prétention officielle, cette élection ne fut entachée d’aucune réelle surprise, en vérité… 

 

AUXERRE: Silence monastique digne de l’abbaye de la Pierre-Qui-Vire dans l’hémicycle auxerrois. La Pyramide, lieu d’accueil du Conseil départemental de l’Yonne, n’aura jamais aussi bien porté son appellation si ésotérique, lors du dépouillement des quarante-deux bulletins de vote devant élire à la responsabilité suprême, le président. Pas un bruit n’est venu troubler le cheminement de ces élus, devant accomplir une demi-heure durant le sacro-saint rituel du vote dans le respect absolu des règles.

Munis de l’unique billet où était noté le patronyme du seul prétendant aux saints des saints de cet organe collégial (le Républicain Patrick GENDRAUD), les conseillers départementaux, appelés tour à tour par ordre de canton pour exprimer leurs choix, s’enfermèrent un court instant dans l’isoloir avant de glisser leur bulletin dans l’urne.

Les premiers à se présenter devant l’isoloir furent le binôme composé d’Emmanuelle MIREDIN et de Michel DUCROUX. Soit les vainqueurs du canton d’Auxerre 1. Najiba HADJALLI et Yves VECTEN, élus du canton de Vincelles, devaient clore le processus électoral que l’on désigne le plus souvent comme le troisième tour.

 

 

Une progression arithmétique à peine perturbée par sept bulletins blancs…

 

A 9h43, le scrutin se termina. Sans que l’on perçoive le vrombissement de la moindre mouche dénoté dans cette atmosphère de cathédrale. Faisant fi de toutes incertitudes ! Seul candidat à s’être déclaré, suffisamment tôt par ailleurs à sa succession, l’ancien édile de Chablis Patrick GENDRAUD connaissait comme la totalité des observateurs présents lors de ce scrutin l’amorce du résultat.

Il ne restait plus qu’à évaluer avec exactitude le score définitif qu’obtiendrait l’intéressé en guise de suspense. Mais, l’expectative fut de courte durée.

Hormis deux bulletins blancs qui vinrent jeter le trouble après seulement cinq billets dépouillés (soupçon de frémissement parmi l’assistance !), la suite correspondit à un parcours de parfaite plénitude pour le président sortant.

Assis au beau milieu de l’assemblée, Patrick GENDRAUD ne présentait pas les marques de l’inquiétude et du stress sur son visage, même dissimulé par le sempiternel masque protecteur.

 

 

De temps à autre, un bulletin blanc cassait la très nette progression arithmétique enregistrée par l’élu sortant vers sa confirmation. Sur l’estrade, Frédérique COLAS ouvrait l’enveloppe avec dextérité avant de transmettre le bulletin à sa coreligionnaire Isabelle FROMENT-MEURICE qui en faisait lecture.

« Monsieur Patrick GENDRAUD... Monsieur Patrick GENDRAUD…Monsieur Patrick GENDRAUD… ». L’exercice oratoire répétitif de l’élue de Cœur-de-Puisaye lui provoqua même un début de fou rire, très vite étouffé par sa protection anti-COVID !

 

 

Un socle de voix confortable pour le président sortant…

 

Heureusement, la note d’humour de cet exercice un tantinet soporifique survint à l’annonce d’une voix obtenue par le maire de Migennes, François BOUCHER !

Ce dernier, au préalable, n’ayant pas fait acte de candidature. Un vote qui fit éclater de rires l’assistance et ses observateurs privilégiés dont le président de l’Agglo de l’Auxerrois Crescent MARAULT, accompagné de son directeur de cabinet, Yves LASMARTRES, suiveurs dès le début de ce scrutin matinal.

In fine, le résultat fut proclamé à l’issue du dépouillement : Patrick GENDRAUD l’emportait avec un confortable socle de 34 voix. On dénombrera sept bulletins blancs, légèrement plus que les calculs effectués par les observateurs avant l’enjeu. Une voix revint enfin à François BOUCHER sans que nul n’en revendique l’origine !

Emu, les premiers mots de Patrick GENDRAUD reconduit au perchoir de l’assemblée départementale pour six ans furent des remerciements chaleureux envers les élus de sa majorité. Mais, également aux autres, issus des rangs de l’opposition. Un président de l’exécutif, heureux, qui ne répond qu’à un seul désir de citoyen : servir les intérêts des habitants de l’Yonne.

 

Thierry BRET

 


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Le sport, au service de la cohésion sociale dans les quartiers ? Cette réalité se veut très pertinente pour l’Office Auxerrois de l’Habitat. D’ailleurs, la démarche, appliquée par l’OAH, ne date pas d’hier. La structure apporte son soutien aux associations dédiées. L’une d’entre elles, l’AJ Auxerre, a décidé d’aller encore plus loin. Offrant de multiples avantages aux locataires des quartiers et aux personnels de l’organisme…

 

AUXERRE : Depuis 2016, l’AJ Auxerre et l’Office Auxerrois de l’Habitat sont sur la même longueur d’onde ! Côté partenariat, il va de soi. Soutenue par le bailleur social de l’Yonne, l’AJA est l’un des acteurs clé de la politique de cohésion sociale déclinée par la pratique d’activités sportives que prône le gestionnaire des six mille logements auxerrois.

Logique que ces deux entités s’entendent à la perfection, comme l’a encore démontré la signature d’une convention de partenariat venant renforcer cet axe bilatéral mardi en fin d’après-midi. Un accord dont seront bénéficiaires les locataires sollicitant les services de l’organisme.

Plusieurs modules d’intervention figurent dans cette escarcelle faisant office de cadeaux de Noël bien avant l’heure. Dans le détail, l’accord prévoit la mise à disposition de plus d’une centaine de places offertes en tribune OAH (une nouveauté au niveau de la désignation d’une tribune à l’Abbé Deschamps) à chaque rencontre disputée par l’équipe fétiche de Ligue 2 à domicile.

En outre, la progéniture des résidents en location sera invitée à assister à un match de championnat au cours de la saison. Mais, ce n’est pas tout. Généreux, les dirigeants du club de football bourguignon proposeront, dès l’été 2022, entre le 14 juillet et le 15 août, à raison d’une fois par semaine, la venue d’enfants de locataires une journée entière au complexe sportif de l’AJA.

Là, ces derniers vivront une matinée exceptionnelle encadrée par les formateurs du club, avec au programme une séance d’entraînement des joueurs avant l’incontournable série d’autographes.

Les athlètes professionnels seront par ailleurs mobilisés lors de séances d’ateliers/animations dans le cadre de l’appartement pédagogique proposé par l’Office.

 

 

Un copieux menu qui ne s’arrête pas en si bon chemin !

 

Le 28 août sera consacrée à la Journée des partenaires, opération concoctée par l’Office Auxerrois de l’Habitat. L’évènement se déroulera dans le quartier des Brichères et verra la présence de l’AJ Auxerre.

Autre rendez-vous, non dénué d’intérêt : le tournoi de…football, où les familles des locataires s’affronteront sous le sceau de la convivialité avec le concours, au niveau de l’organisation de l’épreuve, du club où officie le coach Jean-Marc FURLAN, fier de cette initiative altruiste.

Mais, ce copieux menu ne s’arrête pas en si bon chemin. La convention entre les deux partenaires stipule que, lors des vacances de Toussaint et de Printemps, les jeunes pousses sportives des locataires auront l’heureuse opportunité d’assister à une séance d’entraînement des pensionnaires de Ligue 2, suivie d’un goûter et de dédicaces toujours très appréciées. Une animation qui se déroulera uniquement sur inscription pour son aspect logistique.

Précisons, enfin, que cet inventaire à la Prévert ne sera véritablement complet qu’avec les 20 % de remise offerte sur l’ensemble des produits dérivés du club achetés à la boutique officielle.

Ainsi que les 30 % de réduction applicables sur le prix des abonnements en tribune OAH, vendus dans le réseau de distribution officiel du club pour les locataires mais aussi pour le personnel de l’Office. Un bonheur ne venant jamais seul, sans doute…

 

Thierry BRET

 

 


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L’excellence. Toujours et encore. Celle qui motive jusqu’au bout des ongles les jeunes candidats, prêts à en découdre avec eux-mêmes afin de mieux se surpasser lors des épreuves. Celle qui définit la prestigieuse sélection régionale des MAF, réunissant les cadors en herbe d’une profession qui fait recette dans la filière de l’hôtellerie : barman. Trois de ces jeunes gens ont touché le Graal. Fait de bronze, d’argent et d’or…

 

AUXERRE : Elle jubile Capucine VIGEL. La cheffe d’établissement du lycée des métiers Vauban dissimule à peine sa joie de se retrouver en pareille circonstance. Même derrière le masque qui lui recouvre une partie du visage.

Décerner des distinctions honorifiques ô combien méritées à de jeunes apprenants correspond à l’aboutissement de son projet pédagogique. Celui de la transmission du savoir-faire dans le respect des règles d’art.

L’occasion lui est donnée avec cette sélection régionale des MAF, les Meilleurs Apprentis de France. Face à elle, trois élèves qui suivent la mention complémentaire Bar.

 

 

Qu’on le retourne dans tous les sens tel un shaker qui une fois secoué préparerait une délicieuse boisson, le métier de barman séduit la jeune génération. Symbole de l’art de vivre, de la détente, du farniente, de l’entregent lorsque le verre servi accrédite une discussion professionnelle, déguster un breuvage entre amis, avec modération, constitue un plaisir très apprécié des Français.

Autant d’éléments attrayants qui ont dû conforter le choix de carrière de ces jeunes prodiges du club house ou de la nuit qui se prolonge sous une lumière tamisée !

Alors quand il s’agit de se plier aux exigences de l’exercice pour réaliser son chef d’œuvre liquide à faire savourer aux membres du jury, il faut répondre présent ! Analyse sensorielle à l’aveugle de six produits partenaire intégrant la composition d’un cocktail, test écrit, contrôle de verse sur des volumes définis, conception de cocktails classiques constituent le hors d’œuvre qui prépare au plat de résistance : la création d’un cocktail paré de sa décoration avec pour but de le commercialiser.

 

 

Des six candidats initiaux, trois finiront par concourir in fine. Et gravir l’Olympe ! Celui du MAF départemental. Mais aussi, le titre régional. Comme si un bonheur ne venait jamais seul.

A ce jeu-là, saluons Julie MARTIN qui a décroché le bronze dans les deux concours. Félicitons Eve LEBAILLY qui accroche à son palmarès l’argent au terme de ces deux concours. Et plaçons sur une orbite céleste, Erwan JEUILLY qui empoche les deux médailles or, obtenant de facto son billet pour la finale nationale de l’épreuve disputée à Paris.

Le jury, présidé par l’incontournable et sympathique Marc LABARDE, était constitué de l’ancien MAF 2016 Maître de service et arts de la table Sébastien CAVAILLES, le plus jeune maître d’hôtel plébiscité de France, Nicolas MICHAUD et Mélissa POULET pour l’enseignement ainsi qu’Anthony BRECHET, propriétaire du bar de l’Horloge à Avallon et Lucie SANTROT barmaid à l’hôtel de la Cloche à Dijon « MAF National 2019 », issus de la formation MC Bar du lycée. Un juste retour sur investissement, en somme !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Sa ligne incarne la sportivité, l’esthétisme et évoque la puissance de la marque. Dès le premier coup d’œil, le visiteur s’en délecte avec bienveillance. Rêvant subrepticement d’en serrer le volant ! Sans modération. D’autant que la « belle » a effectué sa première vraie sortie officielle en Puisaye ce samedi. Tenant le rôle de vedette américaine du village d’entreprises, accueilli à Toucy lors de la présentation des activités du projet METIS MINING…

 

TOUCY : C’est une mini flotte de trois véhicules aux maxi effets qu’a proposé le groupe JEANNIN Automobiles sur le village d’entreprises accueilli dans la capitale de Puisaye ce samedi.

Evènementiel concocté par la start-up MUGI, dans le cadre du lancement de sa ferme de minage 100 % française, le rendez-vous recevait la fine fleur des personnalités institutionnelles, économiques et politiques du sérail.

Outre l’inauguration de cette « ferme », première infrastructure de la sorte  à être implantée en terre icaunaise, un village d’entreprises offrait l’opportunité aux visiteurs de partager un moment convivial au détour d’un stand et de leurs curiosités.

 

 

 

Placé idéalement aux abords de l’entrée principale de ce petit parc d’exposition éphémère, celui du concessionnaire JEANNIN Automobiles aura fait converger tous les intérêts, autour de trois modèles issus de la nouvelle génération de véhicules électriques du constructeur d’Outre-Rhin.

Disponible seulement depuis quelques jours sur l’Auxerrois, la grande révélation de cette animation newlook fut incontestablement la nouvelle Audi e-tron GT. Sa ligne sportive et son habitacle très design inspirèrent moult commentaires des plus flatteurs parmi un public qui n’avait d’yeux que pour ce joli châssis !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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« Féminicide ». « Homicide volontaire d’une femme ». « Meurtre d’une femme en raison de son sexe ». « Uxoricide » (du latin « uxor », épouse et « cide », tuer). Peu importe les termes. Il est temps de mettre en place des moyens efficaces pour mettre fin à ce fléau. La dernière victime a été tuée par balle, par son ex-conjoint, dans la ville paisible de Monéteau. Elle avait 32 ans et deux enfants de 18 mois et 5 ans. Ils ont tout vu, tout comme les passants impuissants. Tout comme la Justice impuissante…

 

TRIBUNE: Cette jeune maman avait déjà porté plainte plusieurs fois. Et pourtant, le pire est arrivé. En 2021, rien de devrait jamais empêcher une femme battue de demander de l’aide et d'être sur le champ protégée, de quitter un foyer ou un milieu qui est à risque pour elle et pour ses enfants. En 2021, il serait temps de croire sur parole une femme battue et que police et justice travaillent enfin main dans la main.

Tous les trois jours, chez nous, en France, une femme meurt sous les coups de son conjoint. C’est affreux. Brûlées vives, comme cette jeune femme de 31 ans en Gironde au mois de mai dernier ; tuées par balle, à bout portant, comme cette jeune femme de 32 ans abattue sur un parking, en plein centre-ville de Monéteau, sous les yeux de son fils de cinq ans. 

N’importe où, frappées, étranglées, immolées, éventrées, terrifiées pendant des mois, des années, et, ce, dans n’importe quel milieu social, les femmes meurent régulièrement sous les coups d’un homme parce qu’elles n’avaient qu’un seul tort : celui d’être une femme. Une récente étude montre même que pendant les neuf mois de la grossesse, les violences ne cessent pas : deux femmes sur cent en seraient victimes.

La France prend-elle la mesure de l’extrême gravité de cette situation ? On peut en douter. Un homme violent, que ce soit physiquement, psychologiquement, contrôlant (ou toute déclinaison des formes que peut prendre la violence), peut vivre en France sans être inquiété par le système judiciaire.

 

Le féminicide est un crime…

 

« Si elle reste aux côtés de son mari violent, c’est son problème », « elle n’a qu’à partir », « elle l’a bien cherché », entend-on trop souvent. Bien sûr, ce n’est malheureusement pas si simple. Ces femmes violentées ont, en effet, le plus souvent des enfants à protéger, nulle part où s’enfuir et ont tout simplement honte de leur situation. 

Au lieu de compter les points entre les bonnes et les mauvaises attitudes de ces femmes, de chercher des explications dans le comportement féminin, on ferait mieux de protéger ces victimes sans défense. Allons, reconnaissons-le : le féminicide est un crime, un crime contre l’humanité qu’il ne convient pas de minimiser ou d’excuser pour telles et telles raisons. 

Ce n’est pourtant pas faute d’en parler, de le dénoncer, de tenter de le prévenir par des campagnes de sensibilisation musclées portées par le gouvernement ou des personnalités. Aucun effet. A croire que les femmes ne comptent guère dans la société. A croire que mourir sous les coups d’un homme, c’est presque naturel et normal.

 

Des statistiques en trompe l’œil…

 

Certes, on nous dit que les chiffres baissent sensiblement. « Seulement » 90 femmes ont été tuées par leurs conjoints ou ex-conjoints en 2020, contre 146 en 2019. Une « baisse de 38 % » semble se réjouir notre Garde des Sceaux Eric DUPOND-MORETTI. Quel exploit ! Sauf que la baisse s’explique par le fait que le confinement a empêché les femmes de quitter leur conjoint et que les hommes sont donc moins passés à l’acte. Or, tout porte à croire, hélas, que ces chiffres vont repartir à la hausse avec la fin de la crise sanitaire. Avec déjà 40 féminicides commis depuis janvier dernier, on peut annoncer avec cynisme que l’on devrait retrouver les chiffres de croisières : entre 120 et 130 victimes en fin d’année. 

Depuis dix ans, de nombreuses mesures ont été prises en France pour tenter d’enrayer ce fléau qui voit plus de 220 000 femmes en moyenne par an être victimes de violence conjugale. Mais les plaintes tombent encore trop souvent dans les fissures d’une « justice défaillante », parce que mal harmonisée.  Échapper aux griffes d’un conjoint violent, c’est un véritable parcours du combattant pour les femmes qui laissent aux agresseurs une marge de manœuvre suffisante pour commettre l’irréparable. 

 

 

Violences conjugales : à quand une priorité au sein des tribunaux ?

 

Comment alors ne pas parler de dysfonctionnement judiciaire ? La plupart des mains courantes, plaintes pour menace de mort restent bloquées dans les murs du commissariat.

Notre monde ne tourne décidément pas rond : quand celui qui purgeait sa peine en prison demande à rentrer chez lui sous bracelet électronique et qu’on l’y autorise, c’est que le conjoint qui a tué sa femme n’est pas considéré comme dangereux par la justice, seulement par la police. 

On vit donc dans un pays qui est capable de fabriquer des caméras pour transmettre des images et des sons depuis la planète Mars mais où les commissariats ne sont pas fichus de transmettre des informations cruciales au Parquet.

En gros, la question n’est pas de savoir si le problème de la justice, c’est la police, ou si le problème de la police, c’est la justice. Il faut juste que ces administrations se parlent. Sinon ça ne sert à rien de dire que la lutte contre les violences faites aux femmes est une cause Nationale. Sinon, ça ne sert à rien de dire qu’il faut une administration plus efficace. Sinon, on sera tenu de faire toujours des commissions d’enquête pour déterminer ce qui a fait perdre la vie à une femme qui est morte juste parce que c’est une femme et que son conjoint n’a pas accepté qu’elle le quitte.

 

Anne-Charlotte LAUGIER

 

 

 


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