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Forcément, au niveau du symbole, cela a de la consistance. D’autant que la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) de l’Yonne possède à son actif un catalogue de près de deux cents adhérents dans le sérail. Un soutien des milieux économiques qui n’est pas pour déplaire au président-maire de l’Auxerrois Crescent MARAULT. Au travers de la signature de cette convention de partenariat, il voit ainsi concrétiser l’avancée de sa technopole « Aux_R Green Lab », qui se positionne en qualité d’incubateur incontournable sur l’innovation et la RSE…

 

AUXERRE : Il y a de la légitimité dans l’air ! Et surtout un soutien de poids indéfectible, du moins sur le papier et sans aucun doute dans les actes, de la part d’une frange de l’entrepreneuriat de notre territoire, incarnée par la CPME, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne.

La griffe apposée par Baptiste CLERIN, président de l’honorable syndicat patronal au bas du document co-signé par le président-maire de l’Auxerrois Crescent MARAULT, fait office de valeur référentielle intéressante pour l’avenir de la technopole « Aux_R Green Lab » en plein essor depuis le début de l’année. Un pôle volontairement implanté à l’écart du cœur de ville – il l’a été d’ailleurs par l’ancienne municipalité, soit dit en passant ! -, qui a pour vocation d’accueillir des startups ayant pour faculté de se développer par le prisme de l’innovation et du développement durable. « Vert » comme l’appellation originale du site !

Alors, formaliser, lors d’une réunion de présentation du site assuré par la communicante Clara PERRET, directrice du lieu, cette envie d’élargir le cercle de ses soutiens sonnait comme une évidence pour la gouvernance de l’Agglomération auxerroise. D’une part, la CPME, du fait de sa posture, représente un relais idoine afin de promouvoir l’ensemble de ce réseau technopolitain élaboré par l’institution communautaire. D’autre part, le mouvement patronal des PME/TPE de l’Yonne est l’un de ces maillons nécessaires, par le biais de la diversité de ses multiples actions, permettant la valorisation de cet endroit névralgique où le mot d’ordre s’inscrivant à son fronton se nomme désormais l’innovation.

 

Il y a de la réciprocité dans l’air avec ce partenariat !

 

Par cet acte fondateur, un partenariat n’est jamais innocent dans les faits, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de notre territoire s’engage à valoriser la marque « Aux_R Green Lab » lors de ses nombreuses manifestations et filières (Club des Femmes, etc.) qu’elle développe depuis plusieurs saisons. Tout en apportant une indissociable expertise à la technopole pilotée par Clara PERRET en matière d’innovation. Un item qui résonne aux oreilles de Baptiste CLERIN comme ce dernier devait le rappeler lors de son intervention.

Côté pratico-pratique, les deux partenaires échangeront leurs liens Internet afin de se renvoyer mutuellement l’ascenseur au niveau de la communication ; tous deux se consulteront à minima une fois l’an, dans le cadre du comité stratégique technopolitain, organe qui de facto associe l’ensemble des partenaires afin de fixer les grandes orientations à venir. On susurre dans les alcôves qu’elles seraient déjà en nombre !

 

 

 

Déjà une réunion de présentation aux membres de la CPME le 04 octobre…

 

Pour l’Auxerrois, cette signature représente plutôt une bonne pioche avec une CPME qui demeure le premier syndicat patronal de l’Yonne – l’organisme représente 112 branches professionnelles en son sein – potentiellement interpellé par les recherches et les travaux de la technopole.

Comme le confirmera Baptiste CLERIN, « nous sommes toujours dans un état d’esprit collaboratif et d’échanges vis-à-vis de ces initiatives, donc quand l’Agglomération de l’Auxerrois ou toute autre collectivité initie des projets en matière de développement économique, nous sommes foncièrement pour ! ».

Quant au sujet de la RSE, longuement évoqué par les signataires du jour, il s’inscrit dans les gênes des nouveaux partenaires ; la CPME y accordant une extrême importance. « On va vous solliciter très régulièrement, lancera en guise de boutade le successeur d’Olivier TRICON.

Dès le 04 octobre sera initiée une réunion avec l’ensemble des indépendants, commerçants, artisans par la CPME pour faire connaître le site technopolitain auxerrois ; une excellente entrée en matière pour communiquer davantage sur les projets novateurs liés à la RSE et autres facettes qui sont déployées dans cet écrin de réflexions, implanté tout proche de la nature.

Second cerise sur le gâteau, Baptiste CLERIN et Emmanuelle MIREDIN (secrétaire générale de la CPME 89) souhaitent installer le pôle RSE propre à la RSE dans ces locaux pour y réunir des adhérents du mouvement patronal et pour y inviter des acteurs publics facilitant la mise en forme de ces démarches favorables à l’environnement. Des demandes spécifiques, sur la ressource en eau notamment, ont été faites par les entrepreneurs adhérents de la CPME en attente de solutions et de bonnes pratiques.

Un excellent sujet de réflexion pour augure de la plus belle des manières ce partenariat naissant…

 

Thierry BRET

 

 


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Occupation de terrain ! On se croirait dans l’univers rugbystique – normal, deux maillots de l’équipe du XV de France étaient offerts aux personnes présentes à l’issue d’un quizz relatant l’historique de la Société Générale – mais c’est bel et bien de banque dont on parle. En endossant la vêture de nouvelle directrice de l’agence locale, Sevda KOKEN, une ancienne de BNP Paribas et de KOLB, entend bien conquérir de nouvelles parts de marché. Comme dans un match de l’ovalie, en somme !

 

JOIGNY : Ils affichent de larges sourires, les heureux gagnants d’un soir ! Deux couples de clients, fidèles aux valeurs traditionnelles de la Société générale qui apprécient le nouvel univers se présentant à eux. Un cadre à l’estampille de la SOC Grand-Est devrait-on dire après les dernières fusions entre les deux filiales qu’étaient la KOLB et le Crédit du Nord, deux entités régionalistes de la puissante maison mère, l’une des valeurs sûres du CAC 40.

Normal, les clients invités à cette cérémonie de présentation de la nouvelle équipe – Sevda KOKEN transfuge de la KOLB d’Auxerre hérite du poste de directrice de l’agence de Joigny à l’estampille de sa nouvelle bannière représentative et succède à Bruno GARCIA faisant valoir ses droits à la retraite – ont reçu en guise de lots pour avoir répondu positivement aux questions d’un quizz retraçant les grandes étapes de la Société Générale deux maillots de l’équipe de France de rugby.

Derrière ces aspects festifs d’un soir – une fin d’après-midi dirons-nous – se cache la volonté intrinsèque de la nouvelle direction de marquer déjà son territoire. Tant sur le JOVINIEN que sur le MIGENNOIS, voire même la Puisaye, un autre terrain de chasse de la structure bancaire.

 

 

Une agence de six personnes tournées vers les particuliers et les professionnels

 

Ayant fait ses gammes à Joigny où elle débuta au sein de la BNP Paribas en qualité de conseillère commerciale, la jeune femme, membre de la Jeune Chambre Economique d’Auxerre, effectue donc un retour en force dans la localité. Elle y retrouvera d’ailleurs d’anciens clients qui fréquenteront la vitrine commerciale de la nouvelle entité après les rapprochements survenus en début d’année.

Forte de six personnes, l’agence bancaire a même vu la création d’un nouveau poste dédié à la clientèle de professionnels au 01er juin. Une volonté d’optimiser ce secteur d’activité en profitant des acquis des ex-collaborateurs de la KOLB, davantage baignés dans la culture bancaire pour les entreprises.

« Avec ce point commercial, nous souhaitons être plus proches de la clientèle de cette vaste zone de chalandise, précise Sevda KOKEN, tout en dynamisant la conquête de nouveaux clients… ».

Régionaliser la stratégie de la Société Générale au plus près de ses cibles à l’échelle du quart Grand-Est est un sujet de motivation pour la nouvelle équipe qui posera in fine sur la photographie presque de famille !

 

Thierry BRET

 

 


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Il en parle toujours de manière très volubile. Responsable du Centre d’Examens de Santé de l’Yonne, le docteur Saïd BROUCHE évoque avec fierté le bilan médico-social qui est proposé, presque au quotidien, pour les assurés sociaux de notre territoire qui sont reçus dans cet antre de la prévention et du dépistage. Bien qu’il soit âgé de plus de cinquante ans, le CES fait figure de « jeune » et dynamique réalisation à connaître tant les acteurs qui l’animent y assurent leur savoir-faire professionnel avec sérieux et compétences. Rassurant, non ?

 

AUXERRE : Ne soyons pas systématiquement négatif lorsque l’on évoque le domaine de la santé sur le territoire le plus septentrional de la Bourgogne ! Certes, la désertification médicale y a pris ses fâcheuses habitudes depuis des lustres au grand dam des patients qui doivent parfois s’éloigner de leur domicile pour se faire ausculter ou opérer lors de pathologies bien particulières. Mais, il existe néanmoins une belle pépite de la prévention à découvrir coûte que coûte à Auxerre. Mais, aussi par le jeu de l’itinérance des services, dans d’autres villes qui se nomment Avallon, Sens, Tonnerre et même…Nevers !

 

Un joyau qui brille depuis plus de cinquante ans

 

Un véritable écrin où un joyau brille de manière inaltérable depuis maintenant plus de cinquante ans que bon nombre de citoyens méconnaissent, n’y ayant jamais mis une fois les pieds. Dommage ! Car, le Centre d’Examens de Santé de l’Yonne et ses ramifications territoriales sont ouverts à tous !

De manière gracieuse, car le service est pris en charge par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM). Figure de proue de ce vaisseau amiral qui avance devant lui en prodiguant ses conseils et en assurant ses dépistages très utiles à la santé des patients, le docteur Saïd BROUCHE. Un homme affable, sans langue de bois et apprécié de tous. Un praticien issu de la médecine généraliste qui gère comme un capitaine de corvette ce bateau et son équipage. Il se compose de six médecins cliniciens, de neuf infirmières et infirmiers, de quatre techniciens de laboratoire, de deux dentistes et leur assistante dentaire, d’un aide-soignant, d’une équipe administrative et logistique…Une structure à laquelle il est nécessaire d’y ajouter une psychologue, appréciable par les temps qui courent fait de tensions et d’anxiété poussée à l’extrême.

Le Centre d’Examens de Santé ? S’il n’existait pas, il aurait fallu l’inventer ! Ce qui fut fait en tout cas à Auxerre en 1969, alors que l’Humanité dans sa grande mansuétude réalisait des prouesses sur l’astre lunaire ; ici-bas, dans l’Yonne, on se projetait déjà vers l’amélioration de la santé en la rendant plus accessible encore à la population. Surtout celle la plus défavorisée…Soit 58 % de la population précaire de l’Yonne.

 

 

Inculquer les valeurs de l’éducation thérapeutique

 

Amener les plus vulnérables à la consultation répond à une urgence. Mais, que l’on ne s’y méprenne pas, il existe de sacrées surprises lorsque l’on évoque le sujet avec les responsables de cette noble maison, Gilles BROSSARD, directeur de la CPAM et Christèle ROUTIER, l’une de ses adjointes, en tête. Il n’y a pas que les populations précaires qui soient en carences médicales. Cela arrive aussi aux indépendants, aux patrons, aux cadres parce que faute de temps pour se faire soigner !

Pousser la porte de l’établissement – une envolée de marches qui mène à un bâtiment des plus ordinaires extérieurement – permet cependant d’en apprendre davantage sur son état de santé à un instant « t ».

Ouvert à tous les assurés du régime général indistinctement, le bilan médico-social comme aime le nommer le docteur Saïd BROUCHE, offre l’opportunité de « subir » une prise de sang – rien de dramatique si l’on ne craint pas les piqûres ! -, un électrocardiogramme, une exploration fonctionnelle respiratoire pour les personnes qui fument, la prise des mesures adéquates (poids, taille…), avant de vivre un examen avec un médecin clinicien. L’ouïe, la vue, la dentition ne sont pas oubliés de ce tour d’horizon ! Même l’aspect psychologique y est abordé !

L’outil est très précieux pour les généralistes qui ne voient pas ce centre d’examens comme un concurrent et dont les agendas regorgent de rendez-vous. Ici, on dépiste, on observe, on indique…mais, on ne soigne pas !

 

Du dépistage mais aussi des études statistiques et épidémiologiques

 

La prévention des comportements à risques, des maladies chroniques à l’instar du diabète ou des pathologies cardio-vasculaires est une réponse appropriée, justifiant l’usage de ce CES dont le modèle initial vit le jour à Paris en 1947. Sachant que 60 % des dépenses de la CPAM sont en rapport avec ces maladies…

Dans les faits, si la gratuité est évidente – un terme que n’aime guère employer le docteur BROUCHE -, la définition qu’il en donne sur le principe sociétal est nettement plus subtil que cela. « L’assuré ne paie rien du tout, c’est un fait, mais tout le monde participe à sa manière à ce bilan médico-social. C’est la collectivité qui paie… ».

En moyenne, 8 500 bilans sont assurés par les services du centre d’examens de manière annuelle. Outre les opérations de dépistage et de prévention, la structure participe également à des études statistiques et épidémiologiques au plan national (notamment celle baptisée « Constance », l’une des meilleures études de France qui puise ses ressources informatives auprès d’un panel de 226 000 personnes). Celle-ci observe l’apparition des maladies inhérentes à la vieillesse ou aux maladies chroniques.

Bref, une visite dans ce lieu s’impose pour mieux en appréhender l’importante utilité. En trois heures de temps, le check-up se vit au rythme impulsé par une aide-soignante qui vous accompagne dans la démarche. Au terme de cette pérégrination dans le saint des saints du dépistage et de la prévention, on repart avec son bilan complet. Il contient suffisamment d’éléments pour ensuite aller vous faire soigner auprès de votre médecin traitant ou un spécialiste si besoin. C’est là tout l’intérêt de ce parcours de soin judicieux que chacun de nous devrait emprunter de temps à autre dans sa vie…

 

 

En savoir plus :

Les chiffres marquants de 2022 :

6 492 examens préventifs de santé,

431 rattrapages de vaccins (rougeole, tétanos, oreillons, rubéole, hépatite C, DTCP),

54 % de la population reçue est en situation de vulnérabilité,

391 assurés ont été orientés vers les services administratifs de la CPAM pour les aider dans l’accès aux droits et aux soins,

707 suivis et orientations d’assurés pour les encourager dans la prise en charge de leur pathologie,

682 personnes ont bénéficié d’une consultation avec un psychologue,

250 frottis ont été réalisés dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus,

454 tests immunologiques ont été distribués dans le cadre du dépistage du cancer colorectal,

71 assurés ont suivi le programme « Ici commencez à arrêter » dans le cadre de la lutte contre le tabagisme.

9 996 vaccinations ont été réalisées entre mars 2021 et février 2022 contre la COVID-19,

91 personnes ont bénéficié de deux programmes « mon cœur c’est pour longtemps » pour les patients à risque de maladies cardio-vasculaires, et pour le programme « Bien vivre avec mon diabète ».

 

Thierry BRET

 

 


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Le gouvernement détricoterait-il le travail extraordinaire qui a été fait en faveur de l’apprentissage depuis des mois et initié par ses soins ? L’interrogation méritait d’être posée : elle émane donc de Christophe DORE, président de l’Union nationale des Entreprises de Coiffure (UNEC), de passage à Auxerre pour y inaugurer le nouveau centre de formation de la Maison de la Coiffure. Malgré les 800 000 apprentis en France, dont 20 000 pour le secteur de la coiffure, des questions demeurent en suspens quant à l’avenir de l’apprentissage...  

 

 

AUXERRE: Profitant de la tribune qui lui était offerte lors de l’inauguration des nouveaux locaux du CFA de la Coiffure, le président national de l’UNEC Christophe DORE a mis en garde le gouvernement. « Il faut qu’il fasse très attention ! ». Car, en matière d’apprentissage, les chiffres actuels traduisent une dégringolade dans les effectifs.

« On n’a pas su stabiliser l’aide aux entreprises, on n’a pas su stabiliser les fonds de la formation. Ni les aides aux cours contrats ! Et là, d’un seul coup, pourquoi vient-on détricoter un système qui se met à fonctionner ? ».

Les causes à tout cela ? L’orateur, un brin désabusé, en apporte lui-même la réponse. « Pourquoi ? Parce que le gouvernement doit faire des économies… ».

Amer et déçu, le président de l’Union nationale des Entreprises de Coiffure poursuit sur sa lancée son intervention qui l’éloigne de la simple cérémonie inaugurale, devant un parterre de choix, composé d’élus locaux dont l’ancien ministre Jean-Baptiste LEMOYNE, d’institutionnels et de représentants de la corporation.

Pourtant, observe-t-il, le bilan du gouvernement au sujet de l’apprentissage est loin d’être négatif : « jamais la France n’a mis en lumière l’apprentissage comme maintenant… ».

 

L’autoentrepreneur, le véritable sujet d’inquiétude…

 

Mais, à ses yeux, la situation lui semble incompréhensible à bien des égards. D’autant, que le secteur de la coiffure, soit 102 000 établissements en France, manque cruellement de collaborateurs. Il faut le savoir mais 60 % des propriétaires de salon exercent d’ailleurs leur métier en solo dans l’Hexagone. Si la COVID-19 a profondément chamboulé le paysage de la filière en l’espace de deux années, l’explosion de l’autoentreprise en aura aussi perturbé totalement l’éthique.

« On est juste en train de précariser une future génération d’artisans, ajoute sans fioritures Christophe DORE, qui dans quelques années sera dans l’obligation d’aller au-delà de ses 67 ans afin de percevoir sa retraite, ça c’est une évidence ; et puis surtout, on est en train de fragiliser tout un système économique avec ces autoentrepreneurs qui se pérennisent dans le temps alors que nous sommes tous attachés à notre système social… ».

Des interrogations et des doutes, parfaitement légitimés de l’aveu du président de l’UNEC, face à ces autoentrepreneurs qui ne seront pas formés dans les centres de formation tel que ce nouveau CFA Coiffure, accueilli désormais rue de Jemmapes à Auxerre.

 

 

 

Une filière de la coiffure en difficulté mais pas en crise…

 

Conséquence, en encourageant cette « dérive » du tremplin professionnel qui ne se transforme pas en bout de course, tous les métiers de l’artisanat – ils sont plus de 260 à être reconnus pour tel ! – vont être ainsi fragilisés.

Nonobstant, tel le roseau qui plie mais ne casse pas, la coiffure doit faire à ces nouvelles mutations.

« Notre filière est en difficulté mais elle n’est pas en crise, insiste Christophe DORE à la tribune, nous ne sommes pas en crise parce que nous avons encore des jeunes qui viennent vers nos métiers… ».

Reste la méconnaissance de la jeunesse, autour de la filière.

« On est en train d’y travailler avec les services de l’Etat, ajoute Christophe DORE, dois-je vous rappeler que nous avons été la première des professions à avoir publié le guide de la transition écologique, un élément porteur auprès des nouvelles recrues. Grand visionnaire déjà à son époque, Pierre MARTIN – il a été le président national de la Coiffure et président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne – avait sorti, « Mon coiffeur s’engage », un label sur le développement durable… ».

Un clin d’œil malicieux à ce professionnel de la coiffure qui lui donna en son temps ses heures de gloire et de noblesse bien au-delà de la France !

 

Thierry BRET

 

 


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Questionnant tour à tour ses interlocuteurs, observant le moindre mouvement technique sur l’espace de la pesée avant les pressoirs  – notamment le ballet des tracteurs transportant des palettes garnies de raisins -, la représentante de la préfecture de l’Yonne n’a donc pas manqué sa rentrée viticole en s’immergeant au cœur des vendanges organisées aux Caves de Bailly Lapierre. Curieuse et attentive, la sous-préfète d’Auxerre s’est montrée ravie d’une telle opportunité au contact des viticulteurs…

 

BAILLY: Elle ne perd pas une miette des explications fournies par Jean-Baptiste THIBAUT, l’un des représentants de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, présent à ses côtés. Avide de la moindre information sur l’établissement qu’elle visite en cette très chaude journée ensoleillée, Madame la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne plonge avec délectation au cœur de ces vendanges 2023, déjà qualifiées de bonne tenue par les esthètes en la matière.

Réflexion de Jean-Baptiste THIBAUT : « Tous les voyants sont au vert, il y a du raisin en pagaille cette année ! ». Ce qui change de quelques années antérieures il est vrai.

Il suffisait d’observer l’incessant ballet chorégraphique mené par les tracteurs qui transportaient avec soin des caisses ajourées garnies abondamment de raisins où apparaissaient les noms des vignerons pour se forger une première opinion. Récoltés manuellement  dans les vignes, les raisins sont en grande quantité et de belle facture si l’on en croit les commentaires distillés par le maître des lieux, Sylvain MARTINAND, nouveau directeur du site, de ces fameuses Caves de Bailly Lapierre qui élaborent, entre autres, depuis 1972 un crémant de Bourgogne de belle réputation bénéficiant d’une AOC.

 

 

Tout connaître ou presque des enjeux de la filière

 

Focalisant mentalement chacune des opérations qui lui sont présentées, Pauline GIRARDOT a pu donc assister à la pesée de ces caisses sur le centre de pressage crée en 2007, avant qu’elles ne soient vidées dans les trémies qui acheminaient les raisins entiers jusqu’au pressoir sélectionné (ils sont au nombre de quatre sous le grand hangar qui les reçoit). Tout ceci avec les explications de texte des professionnels qui ne se privèrent pas de lui en donner !

Historique du site, organisation de la coopérative, processus de vinification depuis la collecte dans les coteaux avoisinants jusqu’à la fabrication du fameux crémant, maladies de la vigne, rendement et volumes à produire, export et débouché vers de nouveaux pays consommateurs… : Pauline GIRARDOT devait en apprendre suffisamment en l’espace d’une heure de visite pour mieux s’imprégner de la culture viticole de ce terroir dont elle apprécie tant les spécificités à chaque visite sur le terrain.

Ces échanges lui auront aussi permis de mieux appréhender la vie de la filière et de ses difficultés au contact des exploitants qui adhèrent à la coopérative (à date, cela représente plus de 430 vignerons apporteurs de raisins destinés à la production de crémant de Bourgogne mais pas que puisque le site produit 25 % de saint-bris, du chitry, du bourgogne…) et de disserter ouvertement avec les représentants de la FDSEA de l’Yonne.

 

 

Des Caves de Bailly Lapierre en progression constante…

 

La représentante de l’Etat a pu s’entretenir longuement avec le quatrième directeur de la coopérative depuis la création du site, Sylvain MARTINAND qui vient de prendre ses fonctions il y a quelques jours.

Dommage que le timing de la haute fonctionnaire était trop serré, car la sous-préfète n’aura pas eu l’opportunité de visiter la carrière de pierre souterraine faisant office de lieu de stockage à peine croyable pour les millions de bouteilles de vins (6,5) effervescents entreposées là depuis des mois.

Précisons, pour être complet, que les Caves de Bailly Lapierre produisent annuellement plus de 3 millions de bouteilles de crémant, ce qui représente 25 000 hectolitres. Le marché bourguignon pèse tout de même 22 millions de bouteilles contre 100 millions au rival d’Alsace !

Au niveau de l’exportation, les Caves de Bailly Lapierre distribuent leurs produits aux quatre coins de la planète (1,4 million de bouteilles) vers l’Allemagne, la Scandinavie – la Norvège et le Danemark sont très friands de ce breuvage si agréable de fraîcheur au palais !) – mais aussi outre-Atlantique vers les Etats-Unis et le Canada, sans omettre l’Asie avec la conquête de nouvelles parts de marché du côté de Bangkok en Thaïlande. Le chiffre d’affaires, en constante progression on l’imagine, dépasse désormais les 18 millions d’euros.

Une passionnante leçon de viticulture prodiguée à la sous-préfète d’Auxerre qui pourra désormais savourer une coupe de crémant de Bourgogne avec un regard différent. En connaisseuse, donc !

 

Thierry BRET

 

 


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