Une vingtaine de jeunes scolaires, issus des classes de troisièmes des collèges Paul Bert et Saint-Germain à Auxerre, ont été immergés parmi les salles de cours et les ateliers de la Maison de l’Entreprise et du Pôle Formation des Industries technologiques Nièvre Yonne. Cet exercice de communication représente une excellente manière de promouvoir la filière et ses opportunités auprès des jeunes générations…
AUXERRE : Accompagnés de leurs enseignants, une vingtaine de collégiens ont eu la faculté de découvrir les formations et les métiers proposés par la filière de l’industrie technologique. Ils se sont retrouvés, en guise de préambule, dans l’amphithéâtre du Pôle Formation afin d’y découvrir les cycles pédagogiques dispensées par l’établissement.
Là, plusieurs surprises les attendaient. Dont la présence de « Pepper », le robot humanoïde avec lequel ils purent réaliser des « selfies » à satiété. Une autre vision de l’industrie technologique du futur fut assurée par la découverte de la réalité virtuelle.
Cette plongée dans un modernisme bien tangible fut l’occasion de pouvoir appréhender le mode de conception des objets grâce à un casque proposant la 3D. La visite des ateliers et lignes de production complétera ce parcours passionnant où les jeunes visiteurs prirent le soin de poser de nombreuses questions. La projection de court-métrages, conçus par des apprentis sur le lieu de formation, clôtura cette découverte d’un monde corporatiste passionnant.
Des séquences pédagogiques pour favoriser le parcours Avenir…
Expérimentée depuis 2017 dans la Nièvre, mais également dans le département limitrophe de l’Yonne, l’action a pour finalité de convaincre le jeune public scolarisé de la bienséance de cette filière. Loin des préjugés habituels.
La formule plaît manifestement auprès des jeunes. Ainsi, le 06 décembre prochain, ce sont 44 élèves du collège des Loges qui sont attendus au Pôle Formation de Nevers. Quelques jours plus tard, le 16 du même mois, seize élèves du collège de Marzy vivront une aventure similaire. Il en est de même côté Icaunais.
Permettre aux collégiens et lycéens de ces deux départements de se faire une opinion réelle de la filière industrielle demeure la priorité absolue de cette animation. Elle représente un vecteur inéluctable en matière d’employabilité. Chaque année, les professionnels peinent pourtant à pourvoir des postes stratégiques au sein de leurs entreprises, faute de prétendants.
Pour parvenir à l’effet inverse, le parcours « Avenir » répond à ce besoin. Il s’adresse à tous les élèves de la sixième jusqu’à la terminale. Ce dispositif concerne chaque niveau y compris les sections d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) au collège et les unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS).
Le but est le suivant : faire comprendre aux élèves que le monde économique et professionnel offre des possibilités diverses d’emplois. Conséquence : bien connaître les métiers et leurs formations favorise en fait la projection que les jeunes gens peuvent s’en faire avant de procéder aux choix de l’orientation scolaire et professionnelle. Un choix qui sera déterminant dans le cadre d’une future carrière.
Vice-présidente de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre en charge de la culture, Pascale GROSJEAN a été l’une des instigatrices de ce nouveau dispositif. Il favorise l’accès aux activités artistiques et la connaissance de la culture pour les enfants scolarisés. Ce procédé se mettra en application dès le mois de janvier 2019.
SAINT-AMAND EN PUISAYE (Nièvre) : « Le Contrat local d’éducation artistique est l’œuvre d’une convergence partenariale forte entre les acteurs de notre territoire ayant attrait au développement de la culture envers les jeunes générations… ».
Satisfaite de la tournure des évènements, l’élue de Puisaye-Forterre, Pascale GROSJEAN, salue l’initiative prise par la Communauté de communes et ses partenaires, à la suite de la validation de ce CLEA d’une durée de trois ans.
« Ce contrat est d’un intérêt majeur pour notre territoire, précise-t-elle, il est le fruit d’un travail de concertation, pleinement abouti, avec l’Education nationale et le Département. ».
Alors que le comité technique devait assurer sa première réunion de travail ce mercredi 13 novembre, ce Contrat local d’éducation artistique, lui, ne verra le jour de manière effective qu’au début de l’année prochaine.
Dix-sept dossiers déposés à la date limite des candidatures…
Qualifiant ce processus, de « véritable outil servant à la démocratisation de la culture destinée aux plus jeunes », Pascale GROSJEAN s’est dite très enthousiaste devant la mobilisation des nombreux projets culturels et artistiques déjà présentés dans la phase sélective.
Dix-sept dossiers ont ainsi été déposés dans la besace de la communauté de communes. Tous ne verront pas le jour. D’autant, que la thématique se rapporte à la mémoire sonore et visuelle.
Sans déflorer le contenu de ces actes de candidature, on sait que certains dossiers traitent de la vulgarisation à l’image, de la découverte du milieu de l’audiovisuel et de la radio en ligne, voire des enjeux inhérents à la création d’une médiathèque.
A l’étude depuis le mois de mai dernier sur le territoire de Puisaye-Forterre, le Contrat local d’éducation artistique (CLEA) représente une excellente opportunité de réduire les inégalités artistiques et favoriser l’accès à la culture dans le cadre scolaire. Concept cofinancé par la Direction régionale des Affaires Culturelles de Bourgogne Franche-Comté (DRAC) et le Département de l’Yonne, il permet à la Communauté de communes de Puisaye-Forterre de bénéficier désormais d’un dispositif promotionnel intelligent à destination du jeune public. L’outil a aussi engendré un partenariat avec l’Académie de Dijon, des deux côtés de la frontière départementale…
SAINT-AMAND EN PUISAYE (Nièvre) : D’une durée de trois ans, renouvelable une fois, le CLEA sera dorénavant un acronyme supplémentaire à connaître et à ajouter à la longue liste de ces abréviations usitées au quotidien par les représentants politiques et institutionnels de notre territoire.
De manière plus simplifiée, le Contrat local d’éducation artistique, en cpurs de finalisation depuis quelques mois déjà, concerne le public de scolaire. Celles et ceux des élèves qui fréquentent les écoles élémentaires, les collèges et les lycées de la Puisaye-Forterre.
C’est au cœur du printemps, courant mai, que les acteurs culturels du territoire ont eu vent, lors de réunions publiques, de la faisabilité de ce contrat. Son thème en était dûment dévoilé : la mémoire visuelle et sonore. Celle inhérente à ce secteur géographique doté d’un particularisme atypique puisqu’il se situe à cheval entre l’Yonne, dans sa grande majorité, et la Nièvre, pour une faible proportion.
Il n’en fallait pas davantage pour que les porteurs de projet, issus du sérail artistique et culturel du cru, préparent leur dossier de candidature. Ceux-ci furent déposés avant la date butoir du 25 juillet, auprès du service ad hoc de la Communauté de communes.
Une base de 17 projets parmi lesquels il faudra pratiquer une sélection…
In fine, dix-sept projets ont ainsi été répertoriés. Ils ont été établis par treize porteurs de projet, intervenant dans la partie graphisme, la vidéo, la web radio, les peintures murales, la sculpture, la communication visuelle…
La constitution d’un comité technique, devant ensuite choisir certains de ces dossiers selon leur degré de pertinence, s’imposa. A l’instar de réunions de présentation auprès des équipes enseignantes qui évoluent sur le territoire. Côté communication, le nécessaire a déjà été entrepris par la Communauté de communes : un volume important de flyers a circulé parmi les familles des enfants scolarisés.
Quant aux moyens financiers, ils sont adaptés aux besoins logistiques de ce concept. Soit un global de 40 000 euros dont 28 000 euros sont consacrés aux dépenses artistiques et aux frais annexes. Le reliquat étant destiné à la coordination et aux dépenses liées à la communication.
La Communauté de communes de Puisaye-Forterre financera à hauteur de 43 % cette initiative judicieuse, ouvrant les jeunes générations vers davantage de créativité et de culture. La DRAC Bourgogne Franche-Comté, pour la moitié de l’enveloppe budgétaire, et le Conseil départemental de l’Yonne, à raison de 7 % du coût global, contribueront à la réussite de ce dispositif fédérateur.
C’est à partir de janvier que le CLEA deviendra officiel dans les établissements scolaires concernés.
Agés de 8 à 11 ans, de talentueux néophytes dans l’art de la peinture acrylique ont laissé libre cours à leur imagination durant l’été sous la houlette de l’association « Aux ID ». Le fruit de ce travail artistique besogneux mais ô combien passionnant a été présenté officiellement aux habitants de VENOY lors d’une cérémonie inaugurale. D’une surface de soixante mètres carrés, l’œuvre s’inspire de certains éléments typologiques de la commune et de son quotidien. La présence de sympathiques personnages de bandes dessinées, en plus !
VENOY : Conçue avec les chères « têtes blondes » qui fréquentent le centre de loisirs « Les Marmousets », la fresque murale qui ornemente un pan de mur sous le préau de la cour de l’école primaire mérite de l’intérêt.
Les « Sept Nains », accompagnés de Blanche-Neige, y côtoient l’emblématique personnage du parc d’attractions de NIGLOLAND, égayant de leurs couleurs vives cet ensemble pictural réussi. L’église et la place du village trouvent leur place parmi les arbres et les vallons environnants. Tandis que l’école primaire et le centre de loisirs sont aussi représentés de manière plutôt agréable.
Sous la houlette de leur animateur Benjamin LARDI, les enfants se sont appliqués à transcrire les explications artistiques fournies par les représentants de l’association « Aux ID ».
Fonctionnelle depuis deux saisons, la structure associative de l’Auxerrois, pilotée par Nicolas BROUHET, est à l’origine de ce projet créatif. Sa vocation de créer de l’évènementiel à géométrie variable ne se cantonne pas à l’organisation des « GALACTIC DAYS », de prestations déclinées au festival « CATALPA » ou de rendez-vous à base de culture et de science-fiction.
« Aux ID » a ainsi prouvé avec cet échantillon visuel et coloré de son savoir-faire que l’entité pouvait s’adapter aux besoins de public différent. En premier lieu, celui du Centre de loisirs des Marmousets, une institution parmi la vie associative de la commune qui est conduite par sa directrice, Aurélie STEPHEN.
L’aide précieuse d’une entreprise artisanale…
Il n’en fallait pas davantage pour satisfaire Christophe BONNEFOND, vice-président du Conseil départemental de l’Yonne et maire de la bourgade. Exprimant sa fierté, devant ce travail collectif et finement ciselé, l’édile de VENOY a rappelé que le coût de cette opération équivalait avec le chiffre zéro.
Il a félicité l’entreprise artisanale, partenaire de cette initiative, les établissements COQUARD, qui auront permis grâce à leurs produits et matériels de concevoir cette fresque murale.
Celle-ci, au plan technique, a reçu après coup une fine pellicule de vernis, visant à la protéger et à la rendre pérenne dans le temps.
Près de deux cents enfants fréquentent l’école primaire de la localité ; cent cinquante d’entre eux profitent en parallèle des nombreuses activités proposées au centre de loisirs.
La dynamique de la jeunesse n’est donc pas un vain mot à VENOY : la commune de l’Auxerrois possède la statistique la plus basse de l’Yonne, concernant sa population de personnes âgées de plus de 75 ans !
Les bases d’un futur partenariat s’accélèrent entre un lycée hôtelier de la Rioja, région septentrionale de la péninsule ibérique et l’établissement icaunais. C’est ce que devait confirmer la proviseure du lycée des métiers d’art, Capucine VIGEL, lors de la réception officielle d’un label validé par le Parlement européen, celui d’Ecole des Ambassadeurs de l’Europe…
AUXERRE : Le projet de collaboration étroite entre un lycée hôtelier de la province espagnole de la Rioja et du lycée d’enseignement professionnel auxerrois se peaufine depuis plusieurs semaines.
Après la visite d’une délégation d’enseignants avant la période estivale, la direction de l’établissement icaunais prépare les contours d’un futur séjour dans la péninsule ibérique afin d’étudier les modalités d’un futur rapprochement pédagogique.
L’annonce a été faite de manière officielle par la proviseure Capucine VIGEL lors de la réception du label de l’Ecole ambassadrice de l’Europe.
« Il est fondamental de recevoir et d’échanger avec nos homologues européens, devait préciser la responsable de l’établissement. Il est très important de partager les pratiques pédagogiques avec nos collègues, dans l’intérêt des apprenants et leurs enseignants… ».
Des liens étroits de cette province ibérique avec la Bourgogne
Une délégation de la province espagnole de la Rioja, conduite par le recteur José Abel BAYO MARTINEZ, avait rencontré il y a peu la rectrice de l’académie de Bourgogne Franche-Comté, Frédérique ALEXANDRE-BAILLY dans le cadre du développement des échanges éducatifs entre les deux territoires régionaux.
Cette visite avait permis la signature d’une convention de partenariat favorisant la mise en œuvre d’actions de coopération active.
Proche de la Bourgogne Franche-Comté sur le plan de la gastronomie et de la viticulture, la province espagnole deviendrait par le prisme de son établissement pédagogique le terreau idéal pour développer de nouvelles initiatives favorables au lycée des métiers d’art d’Auxerre.
En second lieu, la volonté d’accroître des échanges linguistiques entre élèves et ente professeurs représenterait une excellente opportunité afin d’initier des partenariats. Y compris avec les entreprises qui pourraient se positionner dans l’accueil de stagiaires.