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A compter du 01er janvier, l’entité offrira une nouvelle mais ô combien importante prestation supplémentaire à sa clientèle. La toujours délicate et complexe gestion des salaires. Une diversification stratégique qui traduit la volonté de déploiement de cette structure opérationnelle depuis novembre 2011 sur le territoire de l’Yonne. Elle supposera la création d’outils de communication…

AUXERRE : On connaissait jusque-là les diverses orientations professionnelles de la société. Depuis sa création, ESCALIA combinait astucieusement conseil en entreprise, b to b, management, organisation et optimisation budgétaire.

Au 01er janvier 2020, il sera de bon ton de rajouter une ligne complémentaire à ce panel déjà très éclectique de services et prestations, destinés à répondre aux besoins de sa clientèle.

Positionnée également en qualité de référent sur l’évaluation interne/externe et la formation au sein des EHPAD et autres établissements médicaux, ESCALIA développera d’ici peu l’activité de la gestion des paies.

Un conglomérat de possibilités supplémentaires qui englobera les démarches de ressources humaines simples et complexes, les procédures administratives dédiées, depuis l’embauche d’un collaborateur jusqu’à son départ de l’entreprise. En sus, la structure icaunaise apportera une cerise sur le gâteau, sous la forme de la gestion des carrières.

L’élargissement de ces appétences figure dans la logique des choses pour la directrice de la société, Sonia MOUFFOK. ESCALIA souhaite ainsi englober toutes les facettes de ce vaste kaléidoscope que représentent les métiers de la filière des R.H. De fait, la gestion de la paie s’inscrit parmi les évidences les plus naturelles qu’il soit.

« Nous voulons être un auxiliaire à l’aide décisionnelle aux entreprises, commente Sonia MOUFFOK, tout secteur confondu. L’objectif serait de débuter la prochaine année avec un portefeuille assez conséquent. Nous sommes capables de faire le pont entre l’analyse du risque entreprise et l’apport d’éléments indispensables à l’optimisation de la gestion interne… ».

 

 

Une première présence aux RIDY, assortie d’une campagne de communication…

 

Locataire d’un siège social au cœur du centre-ville, ESCALIA a eu recours à deux inconditionnels de la communication auxerroise pour moderniser le site multimédia et maîtriser sa future campagne publicitaire.

PROXILOG s’est penché sur la création d’un site évolutif dont la fonctionnalité sera opérante avant la fin septembre.

« Ce site contiendra un vrai contenu informatif transcris sous la forme d’un blog à terme, précise Sonia MOUFFOK, y seront édités des articles de fonds sur les ressources humaines et les éléments clés que doivent savoir les chefs d’entreprise, bref que de l’utile en vérité… ».

De son côté, l’agence BEES COM a peaufiné le plan média qui découlera de différentes actions de marketing qui seront à déployer afin d’élargir le champ des possibles de l’entreprise de service en matière de visibilité.

En outre, ESCALIA a fait le choix de participer cette année, et ce pour la première fois, aux Rencontres régionales de l’Industrie (RIDY), portées par la Chambre de Commerce le 03 octobre à Auxerre.

L’absorption de cette charge de travail supplémentaire se concrétiserait peut-être par l’embauche d’une personne en contrat à durée déterminée au cours du premier semestre 2020. Une première expérience dans l’entreprise avant de transformer l’essai ?


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A quoi bon investir des trésors d’ingéniosité et de technologie, si ce n’est pour servir le progrès ? Expert à la réputation de renommée internationale, exerçant ses activités professionnelles auprès des institutions, notre personnage possède une intime conviction. Il faut faire évoluer le contexte de production d’innovations. Dirigeant de www.deciderjuste.com, notre contributeur Philippe CARPENTIER qui accompagne les entrepreneurs lors de moments clés de leur existence a rencontré Pierre GOHAR. Extraite de son blog « 16h44 », son interview nous procure des éléments de réponse pour mieux comprendre cet expert de l’innovation…

TRIBUNE : Après avoir créé une start-up technologique et dirigé l’innovation dans les institutions de recherche les plus prestigieuses, Pierre GOHAR est devenu un expert réputé et incontournable dans ce domaine. Au CEA, en tant que directeur-adjoint de l’innovation au CNRS et à l’Université Paris-Saclay comme directeur de l’innovation, Pierre GOHAR a accumulé des connaissances précieuses de ce monde. Il a acquis des convictions qu'il met aujourd'hui au service de son entreprise WISIM (www.wisim.tech - Wisdom In Motion). La réflexion qu'il développe aujourd'hui est le fruit d'une longue expérience et d'une analyse méticuleuse du champ de l'innovation.

Pierre, pour choisir il faut qu'il y ait du choix. Mais le néophyte que je suis, a plutôt l'impression que l'innovation est rare, qu'en est-il ? 

En fait, elle est pléthorique. Plus de 2,9 millions de brevets ont été déposés (dont 30 % chinois) en 2015. Au CNRS, on recense 4 500 familles de brevets. Mais la transition entre celui qui crée et celui qui exploite ne se produit que dans un cas sur cinq. Par ailleurs, souvent l'innovation naît là où les marchés ne sont pas les plus mûrs : elle émerge en France alors que son marché se situe en Asie, aux États-Unis, ou en Afrique...De plus, contrairement à ce que l'on peut croire, le potentiel d'innovation est immense au sein des PME traditionnelles, mais il faut bien connaître la PME, son métier, son histoire, ses équipes.

Justement, comment repérer les innovations à fort potentiel d'un développement durable ? 

Pour être synthétique, je vous livre trois axes qui, une fois combinés, permettent de clarifier cet exercice apparemment complexe. Appréhender les innovations à partir de ces critères permet assez aisément de distinguer celles qui seront réellement porteuses, sur les plans économique, éthique et sociétal.

- Le premier axe tient à la notion de progrès.

Le progrès n’est pas l’innovation. Il y a des innovations qui ne servent pas le progrès. Une innovation qui s’inscrit dans le progrès respecte l’individu, la collectivité et l’environnement. Et ceci de façon durable. Les jeunes générations sont sensibles à cette notion du progrès car elles portent en elles-mêmes celle du sens. Or, aujourd’hui, le sens est devenu une valeur qui détermine l’engagement et qui met en perspective le besoin de réalisation de soi à travers des réalisations extérieures à soi. Dans certains pays, on voit actuellement apparaître, et même se substituer à la notion d’innovation, cette notion de progrès ou même de sagesse.

 

 

- Le second axe relève du marché, plus particulièrement de la compréhension des comportements des utilisateurs.

Nombre d’innovations ont échoué et échouent car les équipes en charge de la conception de celles-ci ne se sont pas intéressées aux comportements des utilisateurs. La difficulté de cet exercice est que les comportements varient selon les cultures. Donc, dès que l’on pense à l’international, il faut avoir une compréhension très spécifique des comportements des utilisateurs dans un contexte culturel différent. Cette compréhension s’inscrit aussi dans le progrès car elle replace l’individu au cœur du processus de conception d’une innovation. Et là, dans cette approche, nous ne sommes pas égaux sur l’échiquier international. En effet, on voit aujourd’hui que les pays qui sont performants en innovation ont des systèmes éducatifs qui intègrent une dimension collaborative dès les plus jeunes âges. Il est clair, dans ce cadre, que le système éducatif français, basé sur la compétition, n’est plus en phase avec l’émergence de ce monde nouveau.

- Le troisième axe, enfin, appartient au registre des valeurs.

Si les valeurs de l’entreprise, qui reflètent les valeurs du ou des dirigeants, sont basées sur des notions d’écoute, de respect, de bienveillance, qui sont toutes des piliers d’une intelligence collaborative féconde en créativité et production d’innovations, alors nous avons une base solide pour réussir dans ce monde nouveau dont nous ne percevons aujourd’hui que les prémices. Des enquêtes ont montré que les entreprises qui avaient intégré ces valeurs dans leur ADN avaient un indice élevé de sentiment  de bonheur au travail de leurs salariés. Et également des performances supérieures à la moyenne. Une entreprise qui intègre ces trois axes dispose d’un fort potentiel de productions d’innovations durables. Elle est également prédisposée à développer une stratégie d’innovation collaborative que l’on appelle aujourd’hui « l’innovation ouverte » ou « open innovation ». L’open innovation est une des sources de productions d’innovations les plus performantes et elle est appelée à s’amplifier dans les prochaines années. Dans cette perspective, le rôle d’éco-systèmes, où peuvent se croiser des entreprises qui se situent dans des métiers différents, est particulièrement important.

Finalement, êtes-vous plutôt optimiste par rapport au contexte actuel ? 

Je le suis complètement. J'entrevois aujourd'hui de très belles opportunités pour les entreprises qui s'engagent dans une dynamique de coopération et d’ouverture à l'international. Et en France, spécifiquement, ces approches peuvent se nourrir du riche potentiel de créativité des femmes et des hommes - pour l’entreprise, ses salariés - pourvu que les valeurs normatives qui stérilisent en permanence les visions rebelles  - que ce soit au niveau de l’individu, de la collectivité, ou de la nation - soient réduites au silence.

 L’application :  

Considérez que chaque collaborateur peut porter un autre regard sur votre entreprise et booster le processus de création de valeur.

Réunissez votre équipe autour de ce sujet et emmenez-la à la découverte d'autres territoires.

Portez-vous volontaire pour un projet de mentorat de start-up.

Rencontrez l'incubateur le plus proche de chez vous.

Enfin, en tant que manager, impulsez une dynamique d’innovation ouverte !

Philippe CARPENTIER

www.deciderjuste.com


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Une petite phrase résume à elle seule l’état des lieux de la rentrée scolaire 2019 vécue dans l’enseignement secondaire de notre territoire. « La rentrée se passe bien… ». Prononcée au terme du copieux et long exposé fourni par le président du Département, Patrick GENDRAUD, elle renseigne sur la physionomie exacte de cette reprise d’activité pour les 14 150 collégiens qui fréquentent les trente établissements publics de l’Yonne.

COURSON-LES-CARRIERES : L’exercice se veut traditionnel. Il nous revient chaque année comme tombent avec la régularité d’un métronome les feuilles mortes aux premiers jours de septembre.

L’exécutif départemental aime tâter le pouls du terrain. Et tirer ainsi les premiers enseignements de la rentrée scolaire. Ponctuant celle-ci de visites ciblées aux établissements pédagogiques qui sont déjà fins prêts dans les starting-blocks.

2019 n’aura donc pas dérogé à la règle. Permettant à l’agenda déjà bien rempli du président Patrick GENDRAUD de se garnir davantage au fil des jours. Avec une étape initiale qui fut organisée à une trentaine de kilomètres à l’ouest d’Auxerre, en Puisaye-Forterre, propice à la tenue d’une conférence de presse révélatrice de la situation.

Observation faisant office de préambule, le nombre des collégiens a connu une sensible érosion entre les deux exercices les plus comparables, celui de 2018 et l’actuel. Soit une baisse de 97 élèves sur l’ensemble des collèges publics icaunais. Rien que sur l’Auxerrois, cela représente une cinquantaine d’élèves en moins. Toutefois, cet état de fait n’érode pas la capacité d’accueil globale offert par les quatre établissements fonctionnels dans la capitale de l’Yonne avec 700 places supplémentaires.

 

Le numérique : une place prépondérante dans le secondaire…

 

Aux côtés de l’inspectrice d’Académie, Annie PARTOUCHE, Patrick GENDRAUD évoqua ensuite les aspects financiers. Rappelant que 30 millions d’euros étaient consacrés à l’amélioration de la vie scolaire des collégiens de notre département. Dont vingt millions pour le poste « fonctionnement ». Une somme qui se répartit entre les huit millions d’euros destinés au fonctionnement à proprement parlé de l’institution collégiale et douze millions servant à alimenter la masse salariale des 315 professionnels (des agents départementaux) exerçant leur savoir-faire sur les trente sites répertoriés.

Dix millions d’euros constituent l’enveloppe nécessaire aux travaux de réhabilitation et d’équipements. En synthèse, un collégien icaunais suivant sa scolarité dans le public coûte annuellement en moyenne 1 857 euros. 

Le volet numérique rappela à l’assistance (un aéropage de personnalités institutionnelles et politiques ayant suivi le chef de file de l’Yonne dans ses pérégrinations dont la sénatrice Dominique VERIEN et le président de la Communauté de Puisaye Forterre Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI) le poids de cet auxiliaire pédagogique très précieux dans l’Yonne.

« Tous les collèges bénéficient d’un équipement approprié, ajouta le président avant d’énumérer la liste des dotations. Ce sont 3 520 ordinateurs mis à la disposition des collégiens, 1 500 tablettes numériques, 86 vidéo projecteurs interactifs, 770 appareils du même acabit mais plus simples et une imprimante 3 D par établissement… ».

Un échantillonnage exhaustif de ce que l’institution départementale décline pour démocratiser l’usage du multimédia auprès des plus jeunes de ses concitoyens.  

Autres chiffres à retenir dans ce catalogue très précis des dépenses octroyées par le Département à l’enseignement : ceux relatifs à la restauration scolaire. L’Yonne compte dans ces collèges publics 10 162 demi-pensionnaires. Vingt-neuf restaurants scolaires gérés par le Département, tous en production directe, sont opérationnels.

« Ce qui représente au bas mot, précisa l’ancien élu de Chablis, 1,6 million de repas confectionnés par an ! ».

 

La solidarité demeure prioritaire aux yeux du président…

 

Sachant que le prix du repas au ticket revient à 3,70 euros pour les familles, le coût réel s’élevant, lui, à 8,50 euros à la charge du Conseil départemental.

Le volet « social » mit l’accent sur l’octroi des bourses. Plus de deux milles élèves (2 121 avec exactitude) les perçoivent. Globalement, cela représente un montant total de 225 666 euros. 

Très attaché à l’amélioration des conditions d’existence des personnes à mobilité réduite, Patrick GENDRAUD n’oublia pas de mentionner qu’une centaine de collégiens vivaient cette situation sur le territoire. Ils sont pris en charge pour le transport scolaire par l’institution.

Précisons que plus de 500 élèves sont accompagnés dans le premier et le second degré dans l’Yonne.

Nous aborderons dans un prochain article un aspect complémentaire à l’intervention du Conseil départemental de l’Yonne. Il est avant tout un constructeur aménageur des collèges et équipements qui leur sont liés. Notamment les gymnases. A ce titre, les projets de rénovation ne manquent pas pour cette nouvelle saison qui débute déjà sur les chapeaux de roue pour l’exécutif…


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Le Pôle Formation des industries technologiques 58-89 procédait lors d’une séance de portes ouvertes à l’accueil de jeunes gens désireux d’en connaître davantage sur les cursus proposés par ce secteur fondamental de l’économie. Sachant qu’à la clé, 180 contrats en alternance étaient disponibles…auront-ils été pourvus in fine ?

AUXERRE : Par petites unités, les prétendants à l’accessit suprême, c’est-à-dire le contrat d’alternance à vivre pleinement en entreprise, franchissaient le seuil de manière timide du Pole Formation 58-89.

Ils y étaient reçus par les équipes mobilisées du centre de formation destiné à répondre aux besoins des entrepreneurs de notre territoire.

Interrogation, questionnement, découverte des ateliers et des salles où sont dispensés les cours théoriques, rien ne manquait à ce tour d’horizon introspectif liminaire, première étape avant de poursuivre peut-être une démarche d’intégration plus aboutie.

 

 

Comme devait le stipuler en aparté et avec bienveillance la responsable de ce lieu, Edita KOZAR, « il n’est pas nécessaire d’attendre de telles animations orientées vers un large public pour s’intéresser aux diverses opportunités offertes par les métiers de l’industrie… ».

Un sage conseil qu’il est légitime de suivre les yeux fermés car le secteur recrute à tour de bras ; tant les carnets de commande des industriels de la région regorgent de contrats.

Toutefois, autre préalable à méditer avant de se lancer dans l’aventure : le choix pris par le futur élu doit se faire impérieusement sous le sceau de la volonté et de l’envie ; et jamais par défaut, synonyme de l’échec prévisible…


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Inscrire les représentants des forces de l’ordre au cœur de la société d’aujourd’hui et de demain en leur donnant les moyens techniques et humains pour qu’ils puissent accomplir de manière optimale leurs missions. C’est la priorité à laquelle est attaché le ministre de l’Intérieur qui, en visite dans l’Yonne lors de la cérémonie de sortie de la 250ème promotion de gardiens de la paix à l’Ecole nationale de Sens, en a esquissé les contours. Les préparatifs d’un livre blanc de la sécurité intérieure, assorti à un grand débat sur cet item sociétal, permettront d’identifier les enjeux et les moyens pour y parvenir…afin d’avoir un temps d’avance sur la délinquance.

SENS : Le déplacement du ministre de l’Intérieur sur le territoire de l’Yonne a permis aux observateurs et principaux intéressés, les représentants des forces de l’ordre, d’en connaitre davantage sur les intentions réelles du locataire de l’hôtel Beauvau en matière de stratégie autour du devenir de la filière.

Au cours de sa prise de parole, avant le terme de la cérémonie protocolaire de présentation de la nouvelle promotion des gardiens de la paix et des adjoints de sécurité formés à l’Ecole nationale de police de Sens, Christophe CASTANER a donné un aperçu de sa vision personnelle de ce que doit être le policier du XXIème siècle.

« Quand je parle de policier, glissa-t-il en guise de préambule sur ce sujet, je pense à une attitude, une manière d’être et d’agir… ».

Comment alors ne pas faire allusion ensuite aux dures réalités du quotidien vécues par les forces de l’ordre depuis le début de l’année ? Le représentant du gouvernement ne manqua pas de rappeler à chacun ce que signifie réellement à ses yeux le mot « servir ».

 

« Servir » : le summum de l’engagement envers la France…

« Ce mot superbe donne le sens de votre engagement, celui de votre vocation, de ce concours que vous avez passé, de cette formation que vous avez reçue, complétés par ces stages sur le terrain…Même si vous êtes confrontés à mille défis, toujours vous servirez votre pays ».

Le second mot trouvant grâce dans la bouche du ministre fut « famille ». Il s’en expliqua…

« Gardiens de la paix, adjoints de sécurité ou cadets de la République, en rejoignant la police, vous rejoignez une famille, soudée, unie, qui évolue et change au rythme de la société pour mieux la protéger… ».

Puis, sous un soleil de plomb, Christophe CASTANER, stoïque, apporta sa définition de ce policier du XXIème siècle. Tel que l’Etat l’a conçoit.

« Un policier de ce siècle, c’est d’abord un homme ou une femme d’honneur et de vertu. Mais, c’est aussi un professionnel qui vit avec la société, à son contact et qui en mesure le pouls à chaque intervention… ».

Le ministre eut un mot à l’égard de la police de sécurité du quotidien, « cette nouvelle méthode intégrée depuis peu au cœur du métier ». En lien avec les habitants, elle se définit comme une police de dialogue et de concertation, voire presque une force sur-mesure, pour faciliter la carte de l’adaptabilité dans les quartiers. Notamment ceux de la reconquête républicaine.

 

Livre blanc, hausse des salaires et rythme horaire à l’ordre du jour…

Concertation sera donc le mot clé qui servira à Christophe CASTANER pour introduire l’idée maîtresse explicitée ce jour : le lancement d’un livre blanc. Celui destiné à la sécurité intérieure.   

« Qu’il s’agisse de trafic de stupéfiants, de terrorisme, de la violence qui gangrène notre société moderne, de criminalité environnementale ou de cybercriminalité : nous devons identifier les enjeux et trouver les moyens d’y répondre… ».

Un préambule qui amène de facto à la préparation de ce document officiel, synonyme de vaste réflexion permettant de se poser les bonnes questions et surtout de pouvoir y apporter des éléments de réponse appropriés.

Participatif, le projet ouvre la porte à l’échange et au recueil des suggestions, des ressentis, des espérances aussi surtout lorsque l’on est un jeune policier.

« Votre parole aura toute sa place parmi le grand débat sur la sécurité intérieure qui se tiendra ultérieurement… ».

Toutefois, le ministre de l’Intérieur n’en dira pas plus sur les modalités pratiques de ce futur chantier. Ni sur sa périodicité.

En revanche, Christophe CASTANER aura été moins disert sur un autre point de son long propos : les augmentations de salaire. Commentant la résultante de rencontres avec les partenaires sociaux, ayant eu lieu à Paris en décembre, le ministre a évoqué ce coup de pouce sur les feuilles de paie des gardiens de la paix et des gradés.

« Nous avons convenu d’une augmentation très nette du salaire, hausse qui s’établit en trois temps. Deux ont déjà eu lieu. La troisième sera effective au 01er janvier 2020. In fine, ce sont entre 120 et 130 euros de mieux chaque mois pour les forces de l’ordre…».

Evoquant la place du professionnel et ses engagements aussi envers sa cellule familiale, Christophe CASTANER a aussi abordé la réforme des cycles horaires de la profession.

« Personne ne devrait avoir à choisir entre sa famille et sa mission, précisa le ministre régalien, aussi, nous discutons à l’heure actuelle avec les partenaires sociaux pour que soit à l’avenir possible de bénéficier d’un week-end de trois jours tous les deux week-ends. Ce qui est bien loin d’un week-end sur six comme c’est encore souvent le cas aujourd’hui… ».

 

« Face aux Gilets jaunes, l’Etat n’a pas vacillé… »

Christophe CASTANER ne put clore son intervention sans évoquer l’une des crises les plus abruptes à laquelle les forces de l’ordre ont dû faire face sous la Vème République.

« Cette crise, la qualifia le ministre, a été longue et difficile. Certains ont voulu s’en prendre aux institutions et renverser l’Etat. Systématiquement, la police nationale a été mise en cause, engendrant les violences les plus brutales. Mais, nous n’avons pas vacillé ! Nous devons tirer de cette crise toutes les conséquences… ».

Puis, reprenant le fil de ses idées, « ces gens-là, les Gilets jaunes, ne cherchaient que le chaos et l’affrontement. Ils n’ont rien à voir avec l’expression libre des idées. Rien à avoir avec les manifestations légitimes… ».

Aux côtés de Laurent NUNEZ, le ministre de l’Intérieur a révisé le schéma national du maintien de l’ordre, une fois la tension retombée cet été. Consultant au passage des experts, des spécialistes étrangers, des magistrats et même des journalistes.

Des marges de progression ont pu ainsi être identifiées. Notamment sur la question des sommations ou encore de l’usage des armements intermédiaires.

Le grand débat national et le livre blanc de la sécurité intérieure qui se profilent à brève échéance permettront à Christophe CASTANER de tout mettre sur la table. Afin d’obtenir les meilleures solutions…


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