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Ils sont à l’écoute, les entrepreneurs de la filière des travaux publics de l’Yonne ! De la pure logique, tant le projet qui est évoqué devant eux représente une substantifique opportunité de voir grossir leurs carnets de commande, synonymes de chiffre d’affaires en sus à la clé. D’ailleurs, entre la FRTP et WPD, porteur du projet éolien des Hauts de l’Armançon, les choses ont été établies dans les règles de l’art. Grâce à une charte d’engagement officielle qui a été signée en février dernier à Dijon.

 

ANCY-LE-FRANC : Une vingtaine de chefs d’entreprise, représentant la filière des travaux publics de l’Yonne, ont pris place en demi-cercle en mode « bons élèves » face à leurs interlocuteurs d’un jour.

Somme toute, ils connaissent déjà dans leur for intérieur les rudiments explicatifs qui leur seront fournis dans les minutes qui suivent par un tandem d’orateurs peaufinant une ultime fois leur prise de parole.

Devant eux – honneur aux dames ! -, Delphine POIRSON. On ne la présente plus. La directrice management régionale de WPD, groupe international qui développe, finance, érige et exploite les parcs éoliens de France et de Navarre, qu’ils soient en version maritime ou construit sur la terre ferme, connaît le territoire le plus septentrional de la Bourgogne comme le fond de sa poche !

Depuis plusieurs semaines, alors que le projet prend son incontestable essor au plan de la communication et de sa faisabilité, elle multiplie les déplacements dans cet espèce de triangle – rien à voir avec celui plus mystérieux et évanescent des Bermudes ! – identifié par les trois balises que sont les communes d’Aisy-sur-Armançon, Cry et Nuits.

 

Une charte d’engagement qui unit cinq ans durant la FRTP BFC et WPD…

 

C’est ici que sortira de terre ce parc éolien, joliment baptisé « les Hauts de l’Armançon », qui pourrait rappeler la désignation sémantique d’un quartier résidentiel cossu et bourgeois vanté par la gouaille malicieuse de Stéphane PLAZA le week-end sur M6 !

Oui mais voilà, la comparaison stricto sensu avec le pur immobilier s’arrête ici. WPD n’est pas un promoteur de pavillons ! Même si sa vocation première est de les alimenter, entre autres, avec cette énergie renouvelable devenue l’une des grandes priorités étatiques en matière d’indépendance énergétique.

Il incombait ensuite, en sa qualité de président départemental de la FRTP (Fédération régionale des Travaux Publics) de l’Yonne, à Baptiste MANSANTI de lancer la séance de présentation du dossier.

Normal ! En février dernier, son président régional, Vincent MARTIN avait porté à la connaissance de tous les adhérents de la puissante structure corporatiste la mise en place d’une charte d’engagement dûment signée entre les deux acteurs de l’époque : la FRTP et WPD. Un accord qui court par ailleurs sur une longue période de cinq ans.

 

 

15 millions d’euros de retombées pour les PME locales…

 

Cette convention de partenariat a été conçue en toute transparence, en vérité. Le développeur de parcs éoliens et la fédération professionnelle inscrivaient dans le marbre ce désir tenace de collaborer étroitement ensemble. La charte paraphée se positionne en faveur de l’attractivité économique, environnementale et sociale des territoires.

Commentaires avisés de Baptiste MANSANTI, reprenant la balle au bond devant les entrepreneurs de l’Yonne : « Le fait de mettre autour de la table les entreprises des TP et le porteur de projet est un réel vecteur d’acceptabilité de ce futur parc éolien. Tous ces sujets-là sont très importants pour le développement économique de notre territoire… ».

Faciliter le recours aux entreprises du cru lors de ce vaste projet de construction de dix-huit éoliennes aura nécessairement des retombées heureuses pour les PME des travaux publics. On estime en effet à 15 millions d’euros lesdites mannes financières qui ruisselleront alors vers les entreprises locales !

 

 

Une véritable opportunité pour les emplois dans l’Yonne…

 

Quant à l’emploi, il sera placé sous le feu des projecteurs, de manière évidente. Une confirmation faite par Delphine POIRSON lors de son intervention orale : « WPD souhaite mobiliser en priorité les entreprises locales compétentes pour participer au développement et à la concrétisation de ses parcs éoliens en Bourgogne Franche-Comté. Je pense à celles qui interviennent dans le terrassement, la fourniture de béton, le raccordement au réseau public… ».

On peut ajouter à cet inventaire à la Prévert les géomètres, les spécialistes des métiers de la filière carrière, le génie électrique, les sociétés de paysage, les notaires et les huissiers, voire aussi les hôtels et restaurants car il faudra bien accueillir ce potentiel de salariés mobilisés par ce gros chantier.

« Pour les entreprises locales, c’est vrai, confirme Baptiste MANSANTI, ce futur projet éolien représente une véritable opportunité d’emploi… ».

D’où l’impérative nécessité de pouvoir informer suffisamment en amont les potentiels candidats qui seraient intéressés par ce chantier de grande dimension en vue des appels d’offres le moment venu. Ceux-ci se mettront en place à partir de 2024.

 

 

La transition écologique : dénominateur commun aux deux partenaires…

 

Ce rapprochement traduit aussi la volonté des deux acteurs d’œuvrer en faveur de la sauvegarde environnementale. En effet, la prise en compte du bilan carbone des entreprises, voire la sensibilisation du personnel à la transition écologique sont autant de mesures prévues pour répondre à cette volonté d’exemplarité environnementale requise.

Du pain béni pour le président départemental de la FRTP de l’Yonne qui a insisté sur le réel intérêt de sa fédération à propos de ce thème.

« Nous sommes en plein dedans, devait-il préciser, encore plus aujourd’hui avec les phénomènes internationaux liés à la problématique des énergies… ».

Anticipatrice, la FRTP n’avait-elle pas créée il y a quelques années déjà une structure associative en son sein pour mieux étudier tous les sujets de fonds se rapportant aux bouleversements environnementaux ?

Une cellule qui depuis a su plancher, en y apportant des réponses concrètes, sur la transition écologique, la méthode de réalisation des travaux, voire la transformation des matériels et le recyclage des matériaux.

Moralité : ces deux partenaires, FRTP et WPD, jeunes mariés au vu de leur convergence d’intérêts depuis février, étaient fait pour s’entendre durablement !

 

Thierry BRET

 


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Il est aux anges, Thierry CHANUSSOT ! Le directeur du territoire Nord Bourgogne Région Centre Est de VEOLIA Eau a apprécié l’expérience. Celle qu’il a vécue deux jours durant en  sa qualité d’exposant dans le jardin de l’Octroi qui borde une zone aquatique. Lieu d’accueil de la seconde édition des « Récid’Eau », évènementiel porté par le Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Armançon, le SMBVA. A destination des scolaires…

 

SAINT-FLORENTIN : Il y a des notions pédagogiques dans l’air ! A mi-chemin entre le discours éducatif pur jus et l’apport de démonstrations plus ludiques où le jeune public peut mieux appréhender les enjeux environnementaux de demain.

C’est là, toute la magie des « RécidEau » !

Sa deuxième édition a été concoctée ce week-end entre Yonne et Armançon par le SMBVA : le Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Armançon.

Fruit d’un partenariat avec l’Agence de l’eau Seine-Normandie – la structure est à l’initiative de ces manifestations populaires et citoyennes organisées avec le concours des acteurs de la gestion de l’eau afin de sensibiliser le grand public -, l’animation vise aussi les scolaires afin de mieux les informer aux enjeux des ressources en eau sur un territoire traversé par la Seine et tous ses affluents. En l’occurrence, l’Yonne.

 

 

Entre spectacle et conférence : il y en avait pour tous les goûts…

 

Sur ce salon, auxquels ont pris une vingtaine de partenaires directement concernés par la gestion de l’eau (à l’exemple de VEOLIA), on y aura parlé de la préservation des milieux aquatiques et humides, de la sauvegarde de la biodiversité, et naturellement de l’adaptation au changement climatique. Des sujets en nombre qui interpellent les enfants.

Le Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Armançon avait bien fait les choses, il est vrai. Proposant des ateliers pour approfondir toutes les thématiques traitées lors de ce second rendez-vous, mais aussi quatre représentations d’un spectacle poétique, baptisé « Le Voyage de la Goutte d'Eau » et enfin, des rencontres privilégiées avec les entreprises et institutions qui maîtrisent le sujet.

 

 

Plus de mille scolaires ont reçu des réponses à leurs interrogations…

 

In fine, plus de 1 107 personnes, élèves de cours préparatoire à la 5ème, issus d’une cinquantaine de classes, accompagnés de leurs enseignants, assistaient à cette grande fête de l’eau.

On suppose que tous les « garnements en culotte courte » sont repartis avec une somme de réponses à leurs innombrables interrogations se rapportant aux grenouilles, poissons, végétations, zones humides, biotope, etc.

Les adultes eurent l’heureuse opportunité d’écouter l’excellente Emma HAZIZA en conférence le jeudi soir. L’hydrologue, fondatrice d’un centre de recherches appliquées, dédié à l’adaptation au changement climatique (MAYANE), abordera lors de sa causerie un item ô combien crucial pour le devenir de l’humain : son adaptation face aux bouleversements inhérents au climat…

 

 

En savoir plus :

Parmi les partenaires de ce salon, on notera la présence de l’Observatoire de la Faune Sauvage de Bourgogne, la Fédération départementale de la pêche, l’Office Français de la Biodiversité, la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) de l’Yonne, la Fédération départementale des Chasseurs, le Syndicat Mixte Yonne Médian, la CIE d’Othe et d’Armance, Voies Navigables de France, Syndicat du Bassin du Serein, Maison de la Nature, l’Office National des Forêts, le Syndicat des Déchets du Centre Yonne, VEOLIA Eau, Agence de l’eau Seine-Normandie, etc.

 

 

Ce deuxième salon a été inauguré par Yves DELOT, président de la Communauté de communes Serein et Armance et maire de Saint-Florentin, Patrice BAILLET, président du Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Armançon, et Francis SCHNEIDER, directeur territorial Seine amont de l’Agence de l’eau Seine-Normandie.

 

Thierry BRET

 

 


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Ce n’est pas un simple bol d’air frais pur qui va s’abattre sur la ville d’Auxerre du 23 au 25 juin malgré les fortes températures. Plutôt une manne financière, très appréciable pour ses métiers de bouche, commerces et hôtellerie-restauration. Grâce à la venue de plus de 700 congressistes, la capitale de l’Yonne va vivre au rythme excitant de la Jeune Chambre Economique nationale. Une convention aux retombées économiques prometteuses ?

 

AUXERRE : Cela fait plus d’un an qu’on en parle ! Mais, cette fois-ci, le Graal est presque à portée de main ! La 68ème Convention nationale de la JCE débarque par chez nous, avec sa palette de rendez-vous festifs, d’ateliers, de conférences, de formations.

Un évènementiel d’envergure comme il n’en arrive que trop peu sur le territoire septentrional de Bourgogne. Une manifestation à graver dans le marbre pour cette association, version « incubateur de leaders citoyens », dont peut se gargariser Auxerre. La préfecture de l’Yonne possède l’une des plus emblématiques structures de l’Hexagone avec son club qui accueille près d’une quarantaine de membres et observateurs.

La thématique qui sera déclinée durant ces quatre journées d’enthousiasme et de convivialité repose sur la notion du « Pari Bourguignon ». Un item visant à mettre en exergue Auxerre et son attractivité, ses atouts et ses acteurs qui l’animent au quotidien, sa proximité avec l’Ile-de-France voisine. Un pari qui devrait selon les organisateurs se muer en véritable eldorado financier pour la ville accueillante, générant pas moins de 300 000 euros de retombées économiques durant ce week-end allongé.

 

 

L’incitation à l’entrepreneuriat citoyen plébiscitée durant cette convention…

 

Concoctée en centre-ville, jeudi 23 juin au soir, la cérémonie inaugurale sera suivie, une fois n’est pas coutume, du fameux rendez-vous vineux, autour des « Vingt du Mois », format XXL avec l’ensemble des participants ! Plusieurs autres temps forts, facilitant la découverte du territoire (du terroir aussi !) façonnée autour de différentes thématiques, seront proposés le vendredi et le samedi.

Apparue en 1965, la JCE Auxerre accueille pour la deuxième fois l’évènement national en vingt-sept ans. Non négligeable, dans l’existence de ce club. Parmi les nouveaux projets lancés en 2022, citons ceux qui se rapportent à la dynamique du territoire, la solidarité et l’environnement. Précisons, que parallèlement, les membres de la structure travaillent sur sept dossiers précis à savoir une application tourisme, « les gestes qui sauvent », le « Formatour Challenge » et le « Booster for good ».

C’est ce dernier point qui captera tous les intérêts le 24 juin avec la clôture de ce dossier, en présence de son parrain, Alexis NOLLET, fondateur du vertueux concept ULTERIA à Saint-Bris-le-Vineux et de Gilles BERHAULT, délégué général du collectif Stop à l’exclusion énergétique. Ou comment promouvoir l’engagement citoyen dans un parcours professionnel comme une source d’apprentissages accélérés et un vecteur d’employabilité renforcée…Tout un programme en somme.

 

Thierry BRET

 


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Et si « l’après COVID » était une chance à saisir pour nous permettre de changer de modèle économique et faire du monde d’après un monde meilleur ? C’est en substance le message qu’a souhaité faire passer l’économiste Philippe DESSERTINE lors d’une conférence organisée à la Maison de l’Entreprise, sous l’égide de l’UIMM, du MEDEF et de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne…

 

AUXERRE : A la fois professeur des Universités, directeur de l’Institut des Hautes Finances, membre du Haut Conseil des Finances Publiques, économiste de renom, Philippe DESSERTINE fait partie de ces experts régulièrement invités dans les médias pour commenter l’actualité. Un large public était donc présent dans l’amphithéâtre de la Maison de l’Entreprise et n’a pas boudé son plaisir à écouter près de deux heures durant un conférencier passé maître dans l’art de vulgariser cette science qu’est l’économie. Avec le sentiment, comme l’a rappelé dans son message d’introduction Claude VAUCOULOUX, délégué général de l’UIMM et du MEDEF, « que dans quelques minutes, l’on aura tous l’impression d’être devenu agrégé d’économie et de sciences de gestion ! ».

 

Philippe DESSERTINE prévient : le pire est à venir…


Philippe DESSERTINE sait manier l’oxymore comme personne et n’hésite pas d’emblée, à qualifier de « catastrophe providentielle » la situation économique dans laquelle le monde évolue aujourd’hui. Le tableau dressé n’est pourtant pas des plus réjouissants : une pandémie, des confinements successifs, une reprise ingérable faute de pouvoir s’approvisionner et embaucher, la guerre aux portes de l’Europe avec pour finir, une crise alimentaire qui s’installe. Et selon l’auteur du « Grand basculement », le pire est à venir : « les pâtes et l’huile qui augmentent, c’est une chose, mais la vraie crise alimentaire, c’est le risque de début de famine tout près de chez nous et cela va très vite nous concerner car quand les gens meurent de faim, ils partent sur les routes… ».

Augurant d’un exode massif de populations, notamment du continent africain, bien supérieur à ce que l’on connaît aujourd’hui.

 

 

Quand le cash se transforme en poussière dans les poches…

 

A ces questions de survie se rajoute une inflation galopante que l’on n’avait pas connue depuis plusieurs décennies et un changement de paradigme insoupçonné : « on ne se rend pas compte à quel point nous sommes démunis face à ce qui nous arrive, avec le risque de faire énormément d’erreurs si on continue à fonctionner comme il y a six mois. Non seulement, nous ne sommes plus dans le même contexte, mais il est inversé. Depuis 35 ans, nous sommes habitués à placer le cash, mais avec une inflation à 5 ou 10 %, votre cash se transforme en poussière dans vos poches… ».

Une inflation née du décalage entre la richesse produite par l’économie et la monnaie que l’on met en face, avec aujourd’hui un PIB (Produit Intérieur Brut) mondial de l’ordre de 92 milliards de dollars conjugué à une dette mondiale à 250 milliards de dollars : « dans toute l’histoire, on n’avait jamais connu un pareil décalage… ».

La baisse des intérêts mise en place depuis plusieurs années n’est pas du goût de l’orateur : « un truc de dingue ! C’est donner le signal pour créer de plus en plus de monnaie et par conséquence de plus en plus de dette ! Exactement l’inverse de ce qu’il faudrait faire… ». La peur de la monnaie entrainant les gens vers des valeurs refuges comme l’or, la pierre, voire la terre agricole, « mais c’est super dangereux pour vos entreprises et industries car ils arrêtent d’investir monétairement ».

 

 

Un emprunt « vert » à l’identique de l’emprunt GISCARD !


Autre élément contributif à l’inflation : la pénurie, née d’une reprise trop rapide, à l’heure de « l’après COVID » : « on a eu un tel redémarrage que l’on se retrouve avec de la rareté partout, à commencer par l’énergie… ». Oubliée l’époque pas si lointaine où faute d’activité et de planète endormie, le pétrole se vendait à des cours négatifs ! A ce choc externe qu’est la pénurie, se rajoute une pénurie de main d’œuvre, difficilement compréhensible pour un pays comme la France, imprégné depuis longtemps de la question du chômage : « la filière hydrogène, ce sont 200 000 emplois titre Les Echos, mais on n’a pas les talents, on n’a pas les gens ! ».

Avec à la clé un autre choc externe inflationniste renforcé par l’augmentation annoncée des salaires et des pensions : « attention, nous sommes lancés dans un processus infernal sans savoir où ça va s’arrêter ! ». Ironisant au passage sur le premier « emprunt vert » émis par la France, il y a quelques jours : « un emprunt à taux variable ! Quelle super idée, alors que commence l’inflation. C’est le retour de « l’emprunt Giscard » indexé sur l’or, un truc génial ! ». Appelant demain à changer de logiciel, pour redonner un nouveau souffle à l’économie : « la photocopieuse a billets peut fonctionner, mais du vrai argent, avec des richesses en face, on n’en a plus, on est à sec ! ».

 

 

L’humain sait tirer profit de la science…


Philippe DESSERTINE l’avait promis en préambule : avant que tout le monde n’aille se jeter dans l’Yonne ou sorte la corde pour se pendre, il conclurait son propos par quelques réflexions positives !

Il n’est pas certain qu’évoquer le dérèglement climatique soit propice à rassurer l’auditoire, mais l’économiste y voit matière à une « révolution scientifique » sans pareil : « depuis deux décennies, le cerveau humain s’est remis en marche et tous les scientifiques s’accordent à dire que les progrès que nous sommes en train de faire sont fous ! Vous ne pouvez pas être pessimiste quand on vous dit ça… ».

Ce changement de modèle qu’il appelle de ses vœux naîtra-t-il de la possibilité acquise par les humains à « dompter » les données massives ou « Big Data » ? Le conférencier en est convaincu, et y voit même la source d’un nouveau modèle économique : « la science contient toujours le pire mais heureusement, l’humain jusqu’à maintenant, a su surtout en tirer le meilleur… ».

La DATA, au cœur de la réflexion économique mais aussi de l’activité de service : « en clair, le PIB mondial aujourd’hui, c’est 75 % de services pour 20 % d’industrie et plus les humains vieillissent, plus ils ont besoin de services… ».

L’amorce d’un phénomène où la DATA devient vecteur et entraîne une migration de valeurs dans tous les domaines et qui, contrairement à l’inflation, est source de richesses. L’outil digital permettant un fonctionnement diffèrent de tout ce que l’on a connu jusqu’alors : « d’un coup, la possibilité d’organiser la planète autrement existe : on arrête de rassembler les gens avec l’obligation de les concentrer soir et matin grâce au télétravail… ».

Un nouveau modèle économique synonyme d’une forme de nivellement, « avec beaucoup moins de hiérarchie dans les entreprises, où la monnaie n’est plus centralisée, où la décentralisation est le mot absolu… ».

 

 

L’Afrique, terre de promesses où la France est en retard…


Première démographie du monde à l’horizon du siècle prochain, l’Afrique sortira-t-elle grande gagnante de ce nouveau défi ? Philippe DESSERTINE y croit : « les plus grandes puissances sont celles où il y a du monde. L’Afrique nous intéresse, non pas pour ce qu’il y a dessous comme aujourd’hui, mais pour ce qu’il y a dessus ! L’important n’est plus d’exporter des minerais mais bien d’y créer des filières de spécialité mathématiques, de commencer à apprendre le codage, comme on a fait en Inde… ».

Rappelant que les Européens en la matière, préfèrent regarder dans le rétroviseur qu’aller de l’avant, « se faisant piquer toutes les places que l’on avait dans les pays africains par les Asiatiques... ». Juste un retard de cinquante ans : « en France, on ne sait pas coder ! ».

 

Dominique BERNERD

 


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Elle représente un axe fort de la stratégie évolutive des pratiques hospitalières préconisées par l’Etat depuis 2012. Pourtant, quatre opérations chirurgicales sur dix se réalisent aujourd’hui par l’usage de cette méthodologie dans l’Hexagone. Trop faible par comparaison avec les Etats-Unis où huit interventions sur dix font appel à la chirurgie ambulatoire. Soucieux de communiquer davantage autour de cette alternative, l’URAF BFC et l’UDAF de l’Yonne proposent un forum citoyen pour faire toute la lumière…

 

AUXERRE : Il serait grand temps que la France se mette à une pratique plus intensive de la chirurgie ambulatoire dans ses centres hospitaliers ! Les études de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur le sujet sont formelles : le taux de chirurgie ambulatoire est de loin l’un des plus bas constaté dans l’Hexagone par rapport à celui observé dans de nombreux pays européens. Encore une disparité statistique de plus qui nous place du mauvais côté de la lorgnette, comme dans bon nombre de domaines, en vérité !

Un particularisme qui ne s’explique pas, à brûle-pourpoint. Le développement de cette méthode chirurgicale où les délais de prise en charge de la patientèle sont raccourcis représente pourtant l’un des axes majeurs de la stratégie nationale de santé et s’inscrit parmi les textes de la loi de modernisation de notre système sanitaire défendue par l’Etat.

Si l’on s’en réfère aux pays nordiques et anglo-saxons, la France figure très loin du podium de tête de cette pratique vertueuse qui permet aux patients de sortir le jour même de leur intervention, sans risque majoré. Conséquence, la durée du séjour à l’hôpital se limite à quelques heures de présence, ne devant pas excéder un maximum de douze heures.

Face à ce curieux dilemme, les Unions régionales et départementales – dont celle de l’Yonne – des associations familiales de Bourgogne Franche-Comté organisent précisément un rendez-vous cette semaine dans la capitale de l’Yonne.

Un forum citoyen qui se destine aux familles (mais pas seulement !) autour de cette thématique de société.

En cela, les deux organismes, URAF BFC et UDAF 89, ont reçu l’aval et le soutien de l’Agence Régionale de Santé (ARS) dans la construction de leur projet. L’idée de ce colloque est simple : faire témoigner les usagers afin qu’ils puissent formuler leurs craintes et leurs attentes face à ce mode de prise en charge. Les éléments informatifs collectés par les organisateurs serviraient ainsi à l’amélioration des pratiques autour de ce mode opératoire, que ce soit pour les patients ou les personnes qui les accompagnent au retour à domicile.

 

 

Une priorité nationale qui peine à décoller malgré ses avantages…

 

Convaincre encore et encore les Français de la nécessité de cette pratique ? C’est en toile de fond le but avoué de ce forum. De nombreuses études démontrent toutes les subtilités de la chirurgie ambulatoire. Pour les patients, il y a optimisation du confort et de la sécurité. En effet, l’ambulatoire réduit les risques d’infections associées aux soins en milieux hospitaliers, voire les pertes de repères chez les plus anciens. Du côté des praticiens, la méthode dégage du temps dans l’utilisation des infrastructures et des blocs hospitaliers. Améliorant de facto certaines prises en charge réservées aux traitements des pathologies lourdes. Enfin, l’Etat y est gagnant aussi avec la réduction des coûts puisque la discipline thérapeutique ambulatoire nécessite moins de ressources…

Jeudi 09 juin, ce forum citoyen à l’estampille de l’URAF de Bourgogne Franche-Comté et de l’UDAF de l’Yonne, ouvert au grand public, tentera donc d’apporter toutes les réponses nécessaires pour que le développement de la chirurgie ambulatoire devienne enfin la priorité sanitaire de tous, sans tabou et avec moult précisions informatives visant à estomper les craintes des plus réfractaires.

Sachant que son taux d’application diverge de 37,8 % à 45,7 % selon les régions. Utile, donc, que ce type d’initiative judicieuse existe…

 

 

En savoir plus :

 

Forum Citoyen autour de la chirurgie ambulatoire

Intervenants

Docteur Florian FANGET, chirurgien viscérale, digestive et endocrinienne à l’hôpital d’Auxerre,

Carine CHEESEMAN, directrice des soins à la Polyclinique Sainte-Marguerite à Auxerre,

Catherine JOCHMANS, infirmière libérale,

Clément RIBEAUCOURT, directeur de la fédération départementale des ADMR,

Catherine VERNE, représentant des usagers de la santé.

Yann LE CHAUFF DE KERGUENEC, délégué départemental de l’Agence Régionale de Santé,

Hubert GREMAUD, Président de l’Union régionale des Associations Familiales BFC,

Benoît VECTEN, Président de l’Union départementale des Associations Familiales de l’Yonne,

Jean-Pierre MASCLET, directeur de l’UDAF de l’Yonne.

Salle du 89 au 1 Boulevard de la Marne à Auxerre à partir de 14 heures.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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