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Le 11 juillet 2024, l’Yonne verra la flamme olympique traverser son territoire au cours de plusieurs étapes lors d’une journée d’exception qui s’annonce déjà mémorable par son intensité, ses animations sans doute proposées par la vie associative et sportive, le possible engouement du public (?), son originalité visuelle. Mais, c’est sûr : les Jeux de Paris ont déjà débuté dans notre département avec cette vaste campagne d’affichage qui est placardée sur les abribus des villes principales. Histoire d’égrener peut-être le compte à rebours qui nous rapproche de l’évènement ?   

   

Lundi 

C’est un drame qui se joue à moins de 2h30 d’avion de Paris. Selon l'ONG « Human Rights Watch », plus d’un millier d’exilés d’Afrique subsaharienne ont été déportés par les forces de sécurité tunisiennes dans une zone militaire désertique bordant la frontière libyenne, sans eau ni nourriture. Déjà 27 migrants ont été retrouvés morts de soif et plus d’une centaine sont « portés disparus ». La conséquence d’une flambée de violences racistes abondée par les propos xénophobes du président Kaïs SAIED à leur encontre. Des naufragés de l’existence qui jusque-là, survivaient en travaillant dans les champs pour moins de 20 dinars par jour (environ 6 euros). Peu d’échos dans les médias, à l’exception d’un reportage diffusé le 03 août dernier, sur « France 2 », avec cet avertissement éloquent en préambule : « Attention, certaines images peuvent heurter les plus sensibles »… Combien de temps encore, continuerons-nous à regarder ces femmes et ces hommes mourir sous nos yeux, dans  l’indifférence et le silence ? Devenue au fil des années une destination touristique majeure du bassin méditerranéen, la Tunisie est aussi appelée « pays du jasmin », du nom de cette fleur blanche emblématique, symbole de pureté, de douceur de vivre et de… tolérance !

 

 

Mardi

Deux ans aujourd’hui que Kaboul est tombée aux mains des talibans. Une prise de pouvoir qui a entraîné le pays dans une crise économique et humanitaire sans pareil et fait de l’Afghanistan une prison à ciel ouvert où les droits et libertés des femmes n’ont depuis, cessé de diminuer. En décembre dernier, l’ancien ambassadeur de France à Kaboul, David MARTINON était l’invité des « Conversations de l’Abbaye » à Auxerre, louant le travail mené par le gouvernement d’alors pour organiser l’exfiltration du plus grand nombre possible de ressortissants Afghans. Omettant dans son discours d’évoquer ces centaines de supplétifs, anciens auxiliaires de l’armée française, restés sur place avec leurs familles, à l’issue du pont aérien mis en place. Abandonnés à leur sort, combien depuis ont été arrêtés, torturés, voire exécutés sommairement, pour cause de « trahison » ? Un tragique scénario qui n’est pas sans rappeler le massacre des Harkis « oubliés » par les autorités françaises au lendemain de l’indépendance algérienne. Lorsque l’Histoire bégaie, ce n'est jamais à son avantage…

 

 

Mercredi

De jeunes voyageurs en partance pour l’Islande bloqués à Orly, sans aucune alternative ni solution d'hébergement proposée, après s’être vu notifier par la compagnie Transavia l’annulation de leur vol juste avant le décollage… Des passagers Ryanair abandonnés à leur retour de vacances à Liège, faute d’avoir pu se poser à Beauvais avant la fermeture nocturne de l’aéroport… Des adeptes de la société autocariste FLIXBUS « oubliés » sur une aire d’autoroute, à l’image de cette personne en situation de handicap, dont le voyage entre Besançon et Paris s’est achevé près d’Auxerre… Autant d’anecdotes pour témoigner des « limites du low-cost » en matière de voyages et de la considération toute relative portée aux personnes transportées. Le pire est peut-être à venir, quand on sait qu’il y a quelques années, le patron de Ryanair, Michael O’LEARY, envisageait de supprimer trois rangées de sièges et des toilettes à l’arrière de ses appareils, pour y faire voyager debout une cinquantaine de passagers… Inventant de fait les premiers « wagons à bestiaux » volants !

 

 

 

Jeudi

C’était jour de rentrée ce jeudi à la Réunion. Un évènement qui justifiait sans nul doute le déplacement sur l’île du nouveau ministre de l’Education, Gabriel ATTAL, même s’il est permis de penser que faire plus de 22 000 kms pour un séjour n’excédant pas 48 heures mérite un zéro pointé en matière de bilan carbone ! Par-delà les discours et déclarations de circonstance, l’on retiendra surtout de ce premier voyage officiel, la bourde de l’ancien porte-parole du gouvernement au sujet de « l’immigration mahoraise » frappant la Réunion. Oubliant un peu vite que Mayotte appartenait à la France depuis 1841 et que l’île avait même statut de département depuis mars 2011 après un référendum organisé deux ans plus tôt. L’élève ATTAL a semble-t-il encore du pain sur la planche en matière d’histoire et géographie ! Si ses futures déclarations sont du même tonneau, l’on attend avec impatience et gourmandise un éventuel voyage en Corse…

 

Vendredi

 

Incontournables du paysage parisien, cher au cœur des touristes, les bouquinistes des quais de Seine sont sommés par la préfecture de démonter avant l’été prochain leurs célèbres boîtes vertes, au motif de sécuriser les abords du fleuve pour la cérémonie d’ouverture des prochains Jeux Olympiques. Sans que l’on sache encore si elles reprendront par la suite la place qu’elles occupent pour certaines, depuis 1859. De « vieilles dames » trop fragiles pour un déménagement qui risque bien de leur être fatal…

 

 

Samedi

Depuis Atlanta en 1996, la firme Coca-Cola a pris l’habitude tous les quatre ans, de déclarer sa flamme aux Jeux Olympiques. Cette année-là, pas moins de 125 millions de dollars furent ainsi consacrés à sa publicité, dont plus de 40 millions pour obtenir le droit d’être fournisseur exclusif des boissons vendues dans les enceintes sportives. Déjà partenaires des JO 2024, la firme d’Atlanta parrainera également le relais de la flamme qui sillonnera l’Hexagone. Une flamme prévue passer dans notre département le 11 juillet prochain, comme en atteste cette campagne d’affichage à l’ombre des abribus auxerrois. Votre idéal olympique, vous le préférez comment… ? « Light », « Cherry » ou « Sans sucre » !

 

 

Dimanche

Présenté en comparution immédiate le 11 août dernier devant le tribunal correctionnel de Tours, un homme de 23 ans est soupçonné d’avoir une semaine plus tôt mis le feu à une vingtaine de poubelles, occasionnant au passage l’incendie de treize véhicules et de quelques façades de maisons. Placé en détention provisoire, dans l’attente d’une expertise psychiatrique, il sera jugé le 20 septembre prochain… Une info des plus banales après les émeutes ayant embrasé tout le pays en juillet dernier, à ce détail près que le présumé pyromane, fils d’un major de police était lui-même policier-adjoint à Vierzon depuis quatre ans et devait entrer en septembre à l’école de Police de Rouen. Sans doute ce que l’on appelle avoir le « feu sacré » !

 

Dominique BERNERD

 


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Elle a de la suite dans les idées, la jeune entrepreneuse de Saint-Bris-le Vineux ! Encore toute auréolée par ses quatre distinctions honorifiques obtenues à Charolles le mois dernier, au Concours des fromages fermiers de Bourgogne, Claire GENET innove sur son exploitation si particulière qui a éclos il y a trois ans. Un distributeur à fromages (mais aussi d’autres spécialités du cru) est fonctionnel depuis quelques jours. Histoire de régaler 24h/24 les férus des bons produits de notre terroir…

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Ses yeux à la délicate couleur marron en pétillent de joie malgré l’âpreté de la lumière, trop vive à cette heure de la journée ! Fière de la récente installation – l’appareil a été posé à l’entrée du site vendredi dernier -, Claire GENET dévoile sous la chaleur estivale un brin caniculaire l’une de ses toutes dernières nouveautés.

Un distributeur automatique de produits du terroir, faisant forcément la part belle à ses admirables crottins de chèvre, issus de sa production, si savoureux en bouche à la dégustation.

Ce précieux auxiliaire à la vente et à la découverte des produits locaux est accessible à tout moment par le consommateur, puisque positionné hors de l’enceinte de la Ferme d’Ultéria, sur la route menant vers Saint-Bris-le-Vineux.

Un endroit connu et reconnu de tous les amoureux de ce concept éthique si vertueux, incarné par MOBIL WOOD et d’autres structures entrepreneuriales, accueillies sur le site.

Dont la structure portée par la tourbillonnante Claire GENET qui n’arrête pas une minute de se mouvoir malgré la rigueur des températures excessives, entre la traite et la nourriture de son cheptel – 168 biquettes en élevage, tout de même ! -, sa présence dans le show-room pour y vendre des spécialités, de multiples activités ludiques et touristiques auprès des visiteurs de passage, sans omettre la gestion administrative et comptable de la société…

 

 

Une entreprise qui bénéficie du plan « France Relance »

 

Bref, une vraie « Wonder Woman » de l’activité agro-alimentaire locale qui, à son échelle, réussit tout ce qu’elle entreprend. La jeune femme, titulaire d’un diplôme d’ingénieur en agronomie, n’est âgée que de trente-cinq ans…Prometteur !

Mais, c’est aussi pour préserver une partie de son précieux temps entre vie professionnelle et vie familiale que la cheffe d’entreprise a souhaité installer sur site cet appareillage utile à la consommation directe.

Le principe est d’une limpidité, claire comme de l’eau de roche. Requérant l’usage d’une carte bancaire pour les paiements, il suffit simplement de choisir le produit de son choix comme un distributeur de boisson classique par le biais d’une commande numérique afin d’enclencher l’ouverture du petit sas facilitant l’accès à la marchandise réfrigérée.

Outre les crottins de chèvre, le consommateur découvrira toute une palette de spécialités locales comme les confitures de la TRINQUELINETTE, les bières artisanales de la brasserie FAYYAR, des biscuits du Morvan, mais aussi la gamme de yaourts au lait de chèvre faite maison, voire des charcuteries. L’idéal en somme pour concevoir son pique-nique dans la plus pure des traditions gourmandes !

Bénéficiant du plan « France Relance », décliné par l’Etat et la Région en soutien aux entreprises, La Ferme d’Ultéria (ou la Ferme de Claire pour les puristes) profite de cette manne financière intéressante pour s’équiper en matériels facilitant la transformation et la commercialisation de ses produits.

Avec l’installation de ce premier distributeur, un nouveau palier vient d’être franchi pour la jeune entrepreneuse, plébiscitée par une clientèle qui se délecte de ses fromages…

 

Thierry BRET

 


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De lourds nuages menaçants plombent de leurs teintes grisées le ciel auxerrois en tout début d’après-midi de ce jeudi. Pas de pluie, néanmoins. Mais, l’averse pourrait surprendre la soixantaine de personnes groupées près des portes automatiques de la surface commerciale. Les banderoles se déploient. Les slogans sont scandés par la foule. En majeure partie composée de retraités. La marche vers l’hôtel de ville peut alors s’élancer. Une étape contestataire de plus contre la fermeture du supermarché des Hauts d’Auxerre…

 

AUXERRE: Il nous l’avait promis la semaine dernière, le collectif des Hauts d’Auxerre contre la fermeture du centre commercial des quartiers de Saint-Siméon et de Sainte-Geneviève (Intermarché) a tenu parole en maintenant le rassemblement de ce jeudi après-midi, permettant la constitution d’un cortège revendicatif – il était encadré par les forces de l’ordre dans la pure légalité – et son déplacement vers le cœur de ville, destination finale le parvis de la mairie.

Avec la même fougue orale qu’il y a sept jours, Gérard BATTREAU, animateur de ce regroupement de riverains mécontents de la suppression du seul supermarché sur ce périmètre important qui accueille près de dix mille habitants, rappelait juste avant que le cortège ne s’ébranle les slogans protestataires spécifiques à crier tout au long d’un parcours assez atypique qui d’ordinaire n’est guère emprunté par des manifestations sociales.

Sous l’œil curieux de quelques badauds poussant leur chariot de courses et de la caméra de nos confrères de France 3, le défilé démarra dans une humeur maussade, aussi triste que la voûte céleste de l’instant dont la noirceur devait s’assombrir davantage encore au fil des minutes. Prémonition ?

 

 

Cinq doléances formant un cahier de revendications remis en mairie…

 

Parmi les notes de couleurs vives que l’on pouvait apercevoir çà et là hormis quelques drapeaux d’un rouge écarlate du Parti Communiste, celles du petit dépliant jaune vif distribué au plus grand nombre, reproduisant les cinq doléances retenues par ce collectif de défense des résidents de ces quartiers auxerrois qui se sentent délaissés.

Des doléances votées la semaine dernière au même endroit et à main levée par les personnes insatisfaites de la situation, lors d’un ersatz d’assemblée générale extraordinaire tenu en direct. Des personnes au nombre de 150, tout de même, s’étaient prononcées à l’unanimité sur chacun des points énoncé par Gérard BATTREAU déjà à la manœuvre.

 

 

Rappelons-en brièvement le contenu. La substitution d’Intermarché qui clôturera de manière définitive ses portes au 31 août par un commerce alimentaire ; la présence de navettes gratuite et pluri-journalières permettant de desservir les différents quartiers de ce secteur septentrional d’Auxerre ; la disposition de locaux dans les maisons de quartiers pour que les milieux associatifs puissent s’y réunir gracieusement ; la tenue d’un conseil municipal extraordinaire afin que ce dernier traite de ces doléances et la présence lors de permanences hebdomadaires des élus municipaux porteurs d’informations sur la vie de ces quartiers. Un cahier de revendications déposé, depuis plusieurs jours, à l’hôtel de ville d’Auxerre. Pour l’heure, il est demeuré lettre morte.

 

 

Près de trois mille signataires d’une pétition contre la fermeture…

 

Parallèlement, le collectif a mobilisé la population des Hauts d’Auxerre à sa cause, lançant une pétition manuscrite ayant recueillie en l’espace de six jours près de 3 000 paraphes sur un petit stand placé dans la galerie marchande du supermarché visé par la fermeture.

On notera, nonobstant, la présence de deux élus de l’opposition municipale et communautaire parmi le cortège : l’écologiste et NUPES Florence LOURY, et Mathieu DEBAIN. L’élu souhaitait ardemment apporter son soutien aux habitants de ces quartiers, de par sa présence physique.

« Handicapés, retraités, tous oubliés ! » éclataient alors en chœur sur le parking du centre commercial au funeste destin. Le slogan était couplé par une autre variante de la même teneur, « Intermarché ne doit pas fermer ! ». Déterminés à faire entendre leurs voix, les manifestants se mirent alors en marche d’un pas dynamique, accompagnés des représentants des forces de l’ordre, en croisant intérieurement les doigts pour qu’ils soient enfin écoutés et entendus…

 

Thierry BRET

 

 


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Pour la seconde année consécutive, le Centre Pompidou est l’invité de l’Abbaye Saint-Germain. Elle prête une fois encore ses murs à l’art contemporain. Après une immersion en 2022 dans le monde des œuvres numériques au travers de l’exposition « Désorientations », c’est pour un voyage sonore au nom évocateur, « Echos », que les visiteurs sont conviés jusqu’au 31 décembre prochain. Un thème qui renforce un peu plus le titre de « Cité de la Parole et du Son » donné à l’Abbaye multi séculaire auxerroise.

 

AUXERRE : Telles un mantra tibétain appelant à la méditation, les vibrations mystérieuses semblent résonner à l’infini, habillant les voûtes et les murs du Cellier de l’Abbaye de notes à la dimension mystique, venues d’un monde acoustique inaccessible au simple mortel… Pièce phare de l’exposition, l’œuvre de l’artiste californien Bill FONTANA semble redonner vie aux dix cloches de Notre-Dame, condamnées au silence depuis ce funeste jour d’avril 2019, qui vit ce joyau de l’architecture médiévale et phare de la chrétienté, menacer de s’effondrer sous les morsures de l’incendie.

 

Bruissements sonores et images vidéo accompagnent le visiteur…

 

Si les cloches sont aujourd’hui réduites au silence, elles ne cessent pour autant, d’être traversées par l’air ambiant véhiculant les perturbations acoustiques environnantes qui y résonnent en secret, en une harmonique d’échos silencieux. Un « monde du silence » que Bill FONTANA a su percer en installant sur chacune d’entre elles des accéléromètres sismiques, d’ordinaire utilisés par des ingénieurs ou sismologues, pour en capter les ondes, rendues audibles à l’oreille humaine, par un travail de restitution mené sous les auspices de l’IRCAM, l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique Musique, fondé par Pierre BOULEZ.

Avec à la clé, révélée par les enceintes dispersées dans toute la salle, une sculpture sonore modelée par les bruissements de l’Ile de la Cité, s’accompagnant de projections vidéo de scènes captées antérieurement du haut des tours de Notre-Dame. Un voyage sonore propre à la relaxation, comme le rappellent les confortables et replets coussins mis à la disposition du visiteur désireux de s’initier à l’exercice de la sophrologie. 

 

 

Une exposition d’approche exigeante et pas racoleuse…

 

Présent à l’inauguration de l’exposition en juin dernier, Laurent Le BON, président du Centre Pompidou, le reconnaît volontiers : « c’est une expo exigeante et, excusez-moi du terme, pas racoleuse ni forcément dans l’évidence… ».

Pas certain en effet que le « voyageur » lambda appréhende facilement les autres œuvres présentées. Si le travail de l’artiste irlandaise Susan PHILIPSZ autour d’un chant du XIIIème siècle repris sous forme de canon perpétuel grâce à la spatialisation du son, s’accommode bien des voûtes minérales de la nef de l’Abbaye Saint-Germain, que dire de l’œuvre de Philippe PARRENO présentée à l’ombre des vitrines de la salle d’archéologie médiévale, dont « l’imaginaire télévisuel » peut vite s’apparenter à une vulgaire projection d’un DVD de l’imitateur Yves LECOQ dans ses œuvres !

 

 

Un voyage sonore qui exige un passeport !

 

Même constat en ce qui concerne le travail d’Alvin LUCIER où, d’écho en écho, un même texte repris trente-trois fois de suite, est censé « aboutir à une masse sonore où les mots se perdent, au profit des harmoniques… ».

Quand on sait que l’exercice acoustique dure près de trois-quarts d’heure, diffusé dans la langue de Shakespeare qui plus est, combien seront-ils à l’arrivée ?

L’accès à la culture est ouvert à tous, (merci monsieur MALRAUX !), encore faut-il en avoir les clés… Tout voyage, aussi sonore qu’il soit, nécessite un passeport ! Pas certain là non plus, que tous les « voyageurs » transitant jusqu’à fin décembre à Saint-Germain, en soient pourvus.

 

 

En savoir plus

De juin à octobre : ouvert tous les jours
De 10h à 13 h et de 14h à 18 h.

Du 01er novembre au 31 décembre : ouvert tous les jours sauf le mardi
De 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

Entrée libre

Visites guidées :

Les 30 août, 16 et 17 septembre, 15 novembre et  décembre à 15 h, sur réservation (03 86 18 05 50)

Visite « Les yeux fermés »
A l’attention des personnes mal ou non voyantes,
Dimanche 18 octobre, à 15 h, sur réservation.

Sophrologie au musée :

Parcours initiatique à partir des œuvres de l’exposition pour découvrir les grands principes de la sophrologie
Vendredi 18 août et mercredi 27 septembre (sur réservation)


Dominique BERNERD

 


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« Le criquet tient dans le creux de la main, mais on l’entend dans toute la prairie… ». Originaire du Sénégal, ce proverbe fleurant bon l’exotisme s’adapte à la perfection au fameux magazine dont sont friands chaque mois et ce, depuis dix-huit ans déjà, les habitants du Centre-Yonne et de la partie méridionale de notre territoire. Un « Criquet » qui, dans son édition de l’Auxerrois et de Puisaye-Forterre est aujourd’hui incarnée par la souriante Céline DURAND. Elle en a repris les rênes en janvier dernier, succédant ainsi à Thierry SMOLARSKI…

 

AUXERRE : Que du bonheur ! C’est ainsi que la jeune trentenaire à la tête de la société « A2C » qui exploite localement l’édition du middle Yonne de ce magazine gratuit, un support d’informations publicitaires issu de la franchise nationale – le titre est apparu en 1997 du côté de Nantes grâce à son fondateur Pierre LECHAT -, résume son expérience, vécue intensément depuis le mois de janvier. Un bonheur qu’elle partage à chaque retrouvaille mensuelle avec un lectorat de fidèles, férus de renseignements pratico-pratiques sur les actualités commerçantes et artisanales du secteur géographique dédié.

 

Un nombre de points de distribution très élevé : 700 !

 

A 35 ans, Céline DURAND s’est donc muée en une véritable cheffe d’entreprise. Elle qui avait vécu jusque-là travaillé avec le statut du salariat, dont elle avait finalement fait le tour avant de se lancer un nouveau défi, celui de la reprise de société. Une bonne étoile et le hasard devaient la placer en fin d’année dernière sur la route du pourtant inamovible Thierry SMOLARSKI, figure charismatique du média gratuit, connu et apprécié de tous, dans le landerneau, aujourd’hui à la retraite.

Avec à l’époque, plus de 900 points de distribution répartis sur une large frange de terre, implanté entre Aillant-sur-Tholon jusqu’aux confins du Tonnerrois, le sieur Thierry n’eut jamais une seconde à lui, ne serait-ce que pour respirer un instant !

Qu’elle se rassure, la « belle » Céline n’en aura plus que sept cents de ces points de distribution à alimenter dans le Centre Yonne dorénavant chaque mois afin de perpétuer le flambeau de ce magazine populaire que les Icaunais aiment lire tranquillement à la maison. Un maillage qui reste très important, tout de même !

     

Le renouveau des maquettes et des rubriques sous le prisme de la féminité…

 

Pas prise de tête du tout, avec « Le Criquet Magazine » ! Depuis ses origines, le support propose un contenu informatif ludique, parfois pédagogique, sur cette actualité dite de proximité. Celle des artisans et des commerces indépendants qui fleurissent çà et là au gré des campagnes mais aussi dans les zones urbaines. Celle des informations pratiques qui sont distillées au travers de sympathiques rubriques s’ouvrant vers le jardinage, la philatélie, la mode, les loisirs, la gastronomie, la culture, l’environnement. Les grilles de mots croisés et de sudoku y sont recherchées par ses lecteurs, histoire de se détendre. C’est un peu tout cela, ce magazine au curieux nom d’insecte !

Venant de la sphère commerciale et du marketing, Céline DURAND, bouillonnante d’idées, a souhaité impulser tout de suite après le rachat de ce produit au fort potentiel de développement une nouvelle formule. Histoire de casser quelque peu avec les codes référentiels déclinés jusque-là par Thierry SMOLARSKI. Des codes qui lui avaient pourtant si bien réussis.

 

 

Une prise de risque assumée par la jeune dirigeante, sous le sceau de la féminité et de sa touche caractéristique, qu’il était nécessaire d’imposer à ce nouveau format de lecture.

« Ce renouveau des maquettes et de son contenu sont partis pour durer, confie la jeune femme avec un éclatant sourire. Cela plaît beaucoup aux lecteurs, anciens ou néophytes, souligne-t-elle, en présentant le numéro double estival (juillet/août), magazine qui annonce dans le menu la multitude d’évènements et de festivals de l’été… ».

 

 

Le Sénonais dans le viseur de la zone de chalandise d’ici 2024…

 

Se définissant comme une éditrice de proximité – la belle formule – notre « criquette » rêve tout haut à la mise en place de grands projets d’ici 2024. Notamment le positionnement du support dans le Sénonais, terre qui persiste encore à demeurer vierge à toute implantation de ce média gratuit pour le moment. Peut-être avant l’automne 2024, à l’instar de nouveaux recrutements pour optimiser l’essor de ce produit qui s’approche petit à petit de ses deux décennies de présence dans l’Yonne !

Quant à sa version numérique, elle prend progressivement son rythme de croisière avec plus de 250 visites chaque mois. Preuve que le digital s’adapte parfaitement aux besoins de la presse gratuite.

Autre excellente nouvelle (et de taille) pour la jeune entrepreneuse : la nette envolée de la pagination avec un magazine qui autrefois possédait une jauge de 24 pages et qui est aujourd’hui à une quarantaine de pages par numéro ! Preuve s’il en est que le marché publicitaire de proximité et rural conserve tous ses points d’ancrage et sa fidélité envers les gratuits.

En parallèle et sous couvert de la société « A2C » dont elle est la dirigeante, Céline DURAND qui n’a pas les deux pieds dans le même sabot a développé la vente d’objets publicitaires (goodies, banderoles, signalétiques, cartons invitation, adhésifs, etc.) qui lui assure des rentrées d’argent complémentaires. Un plus avec les offres d’emploi dont elle a hérité sur le site Internet !

Edité à 15 000 exemplaires mensuels, « Le Criquet Magazine » n’a pas de soucis à se faire pour l’avenir : pas de doute, il tient presque dans la main et on l’entend dans toute la prairie !

 

Thierry BRET

 


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