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Hasard vertueux du calendrier, le ministère des Solidarités et de la Santé a endossé sa houppelande de Père Noël ces jours-ci en débloquant une enveloppe budgétaire de 415 millions d’euros de crédits au niveau national. Conséquence de ce geste prévisionnel, l’Agence régionale de Santé (ARS) de notre territoire a annoncé dans un bref communiqué le 21 décembre qu’une somme de près de 17 millions d’euros sera affectée aux établissements de santé, publics et privés, de Bourgogne Franche-Comté.

DIJON (Côte d’Or) : Chaque année, une partie des fonds servant au financement des hôpitaux sont placés en réserve en début d’exercice, à titre dit « prudentiel ». Ces crédits prévisionnels peuvent être libérés en fin d’exercice. C’est ce qui a été décidé par le ministère des Solidarités et de la Santé en fin de semaine dernière.

En effet, pour l’année 2018, l’engagement et les efforts des différents acteurs de la filière, assurant le respect de l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM), ont été observés. D’où l’initiative du déblocage de cette manne financière au plan national.

Ainsi, une enveloppe globale d’environ 17 millions d’euros se répartira aux établissements de santé de la région. Qui en seront les bénéficiaires dans les huit départements de Bourgogne Franche-Comté ?

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Les établissements publics et privés qui pratiquent une activité de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO), recevront environ 13 millions d’euros. Les établissements publics profiteront eux-aussi de trois millions d’euros pour leurs activités de psychiatrie et de soins de suite et de réadaptation (SSR).

Enfin, plus de 900 000 euros seront alloués aux cliniques privées qui sont spécialisées dans les soins de suite et de réadaptation ainsi que de la psychiatrie.


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Premier centre de formation professionnelle dans l’immobilier en France, l’ESI (Ecole supérieure de l’immobilier) fêtera sa quinzième année d’existence en 2019. Portée sur les fonts baptismaux par la FNAIM, l’établissement pédagogique prépare les acteurs de cette filière incontournable de l’économie aux enjeux de demain et à une profonde mutation intellectuelle et comportementale de ses membres. En y injectant davantage de méthodologies ultra modernes qui ont recours aux outils de la digitalisation et du numérique…Rencontre avec son directeur, le Sénonais Thierry CHEMINANT.

COURBEVOIE (Hauts-de-Seine): L’Ecole supérieure de l’immobilier est-elle une référence dans cette branche professionnelle ?

Oui, on peut l’affirmer. L’ESI a été créée par la FNAIM en 2004 sur un modèle dual : une structure de formation mariant à la fois formation initiale et formation continue. Quinze ans après, les faits sont là : 400 étudiants en formation initiale, tous en alternance, et plus de 35 000 adultes sont formés chaque année. Ce qui fait de nous aujourd’hui le premier centre de formation professionnelle dans l’immobilier en France. Et la première école à ne dispenser que des formations pour l’immobilier en alternance qui, toutes donnent, accès aux cartes professionnelles.    

Quelle est sa genèse ? Quel est son mode de fonctionnement ?

Il fallait répondre à deux besoins identifiés : former les futurs professionnels de l’immobilier et former les acteurs déjà en poste dans les entreprises du secteur. Le concept mis en avant à l’époque est que pour être crédible en formation continue, il faut pouvoir démontrer qu’on sait faire de l’enseignement supérieur.

Dès lors, nous avons mis en place au fils des ans, six partenariats avec des Universités françaises, nous permettant de délivrer au sein de l’ESI seize diplômes d’Etat, tous en alternance (professionnalisation ou apprentissage). Ce modèle est bel et bien unique. Nous allons ainsi du BTS professions immobilières au Master 2. Tous les étudiants sont basés dans nos locaux à Courbevoie. Pour ce qui concerne la formation continue, nous proposons aujourd’hui un catalogue de plus de 400 formations entièrement dédiées à l’immobilier. Ce qui représente pour 2018, l’organisation de plus de mille sessions de formations sur la France métropolitaine et Outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane et la Réunion).

Pour se faire, nous bénéficions du soutien de nos chambres FNAIM, réparties sur l’ensemble du territoire qui sont nos centres de formation en région. Ce maillage territorial unique pour une organisation professionnelle telle que la FNAIM, est pour nous un atout majeur de notre développement et de notre présence au plus près des territoires. Par ailleurs, nous avons développé depuis 2016 une offre de formation 100 % en ligne sous forme de classes virtuelles (autrement dit « webinaires » ou « visio-conférences synchrones). Aujourd’hui, notre catalogue digital, fort de plus de soixante thématiques, attire plus de quatre mille apprenants par an.

L’ESI est-elle entièrement adossée à la FNAIM ? Des professionnels non-affiliés peuvent-ils bénéficier de ces formations ?

L’ESI émane de la FNAIM et appartient entièrement à la FNAIM. C’est notre ADN ! Nous formons tous les adhérents de la FNAIM qui le souhaitent et depuis quelques années, nous sommes ouverts aux entreprises non adhérentes, qui paient un tarif différent bien sûr. Tout le monde peut venir se former chez nous. Je veux également préciser que nous avons des programmes qui s’adressent spécifiquement aux demandeurs d’emploi en reconversion professionnelle. A ce titre, nous en accueillons plusieurs centaines par an.

Que proposerez-vous en matière d’offres de formation pour l’année 2019 ?

Nos catalogues 2019 viennent de sortir fin novembre. Nous avons renouveler près du tiers des programmes. Comme chaque année, l’accent a été mis sur l’éco rénovation énergétique et les nouvelles dispositions de la loi ELAN, entre autres.

Côté étudiants, nous avons proposé  à la rentrée plusieurs parcours nouveaux en licence et master.

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La crédibilité de l’offre, gage de sérieux et de professionnalisme…

L’instauration de la loi ALUR oblige les professionnels de l’immobilier à suivre des formations continues. Comment cela se concrétise-t-il au quotidien ?

Pour nous, cela s’est traduit par un accroissement très important de notre activité en formation continue depuis 2016, de l’ordre de plus 20 % par an. Depuis deux ans, nous avons beaucoup plus d’apprenants dans les sessions et nous avons un taux de maintien de plus de 80 % desdites sessions inter-entreprises.

Si l’on prend comme point de repère les années 2017 et 2018, quels sont les chiffres clés qui caractérisent vos missions ?

L’ESI en 2018, c’est plus de mille sessions de formations en présentiel sur l’ensemble du territoire, y compris l’ultramarin, dans nos cinquante centres de formations accueillis dans les chambres syndicales FNAIM. Soit près de 35 000 jours/stagiaires, et plus de 4 000 personnes formées à travers notre digital Learning (webinaires), sans oublier nos 400 étudiants tous en alternance, préparant du BTS professions immobilières au Master 2.

Le taux de placement des personnes ayant suivi vos séances pédagogiques s’élève à 100 % lorsqu’elles désirent intégrer la vie active. L’ESI dispose nécessairement d’une précieuse « aura » pour obtenir de tels résultats ?

On peut dire qu’aujourd’hui, l’ESI a su prouver la qualité de son modèle et la crédibilité de son offre de formation, faisant de nous un des principaux acteurs de la formation aux métiers de l’immobilier.

Est-il nécessaire pour un jeune qui souhaite se diriger vers cette filière professionnelle de posséder le maximum de diplômes pour réussir ?

Non, pas forcément. Même si les métiers de l’immobilier sont de plus en plus exigeants, avec un encadrement règlementaire qui ne cesse d’évoluer, j’en veux pour preuve la promulgation de la loi ELAN, fin novembre. Nous proposons des parcours accessibles dès le niveau bac, jusqu’à des Masters qui nécessitent un bac + 4. Tout est question de volonté, de motivation et d’intérêt pour ces professions qui sont exigeantes, certes, mais passionnantes. Surtout, il s’agit d’aider les ménages ou les entreprises à se loger, ce qui est un acte récurent et pérenne.

L’ESI propose 17 formations diplômantes et 400 thématiques. Quelles sont-elles ?

Le BTS professions immobilières, puis en partenariat pédagogique avec nos Universités partenaires (Perpignan, Lorraine, Limoges, Aix Marseille, Dijon, Paris VIII): six licences professionnelles, quatre Masters 1 et six Masters 2, tous 100 % immobilier, urbanisme et/ou gestion patrimoniale. Vous avez le détail sur notre site www.groupe-esi.fr...

Par manque de temps, peut-être par ignorance, les professionnels ont parfois du mal à se dégager de leurs contraintes pour suivre une formation, ou envoyer leurs collaborateurs. Comment remédier à cela ?

Déjà, la formation n’est pas une perte de temps. C’est un investissement qui permet de toujours mieux répondre aux exigences de ses clients. La meilleure des réponses pour les « sur- bookés », c’est la formation digitale à travers nos « webinaires ». On se forme, depuis son bureau, en « visio-conférence synchrone », sans déplacement. C’est le formateur qui vient « virtuellement »  à vous ! C’est un énorme gain de temps…

« Avec Jean-François BUET, le président de l’ESI, il n’y a pas de problème entre Bourguignons ! »

Votre siège social est situé à Courbevoie. Une facilité, sans doute, pour faire converger tous les apprenants vers la capitale et l’Ile de France ?

C’est un choix qui répondait à notre cahier des charges et nos contraintes financières. Courbevoie, c’est la Défense. Mais, c’est une ville agréable à dix minutes de Paris centre par les transports !

Disposez-vous de représentativité à travers l’Hexagone ?

Nous sommes présents pour la formation continue à travers nos cinquante centres de formation dans nos chambres syndicales. Mais, nous allons proposer dès le premier semestre 2019 un modèle qui va nous rapprocher encore plus des territoires…

Financièrement, quel est votre modèle économique ?

Nous sommes une entreprise comme les autres. La FNAIM a beaucoup investi au départ pour lancer ce projet. Aujourd’hui, nous sommes fiers de pouvoir être un centre d’activité à l’équilibre et qui, je le crois, permet à la FNAIM de faire un réel retour sur investissement.

Comment voyez-vous la formation dans les années à venir ?

La nouvelle loi sur « la liberté de choisir son avenir professionnel », promulguée le 05 septembre dernier, est une révolution copernicienne, comme il est bon de dire… Elle contient des éléments positifs. D’autres qui appellent à la vigilance. Je pourrai vous en dire plus quand les quatre-vingts décrets que nous attendons seront parus. Ce que je peux affirmer, c’est que nous sommes prêts à gérer ce nouveau biotope réglementaire au service de nos adhérents FNAIM et de nos autres clients.

L’ancien président de la FNAIM, Jean-François BUET, est désormais le président de l’ESI. Comment fonctionne votre binôme au sein de l’ESI ?

Entre bourguignons, il n’y a pas de problème ! Jean-François BUET m’a recruté il y a quinze ans (il était à l’époque président de la FNAIM par intérim). Nous avons eu le temps d’apprendre à nous connaître, et je crois, à nous apprécier. La formation est un enjeu majeur pour la FNAIM, et notre nouveau président fédéral Jean-Marc TORROLLION, de même que son président-adjoint, Loïc CANTIN. Ils travaillent également étroitement avec nous sur les dossiers.

Maîtriser la formation, gage d’excellence, demeure-t-il le meilleur moyen de faire front à la concurrence exacerbée qui sévit à l’heure actuelle sur votre secteur d’activité ?

Notre modèle a fait ses preuves désormais, nous essayons d’être « agiles » face à notre environnement. Il en va de même pour les professionnels qui viennent se former chez nous. La marque « ESI », associée à la FNAIM, est aujourd’hui reconnue et représente un gage de sérieux et compétence. Notre travail de plus de quinze années est en train de porter ses fruits.


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Spécialiste de la gestion des risques et efficience industrielle, ingénieur conseil, Denis MOUGEOLLE est également expert en génie climatique et thermique énergie renouvelable. Dans cette tribune, l’auteur s’intéresse à la démarche de l’intelligence économique en entreprise, démarche structurée et légaliste.

TRIBUNE : Prenons l’exemple des difficultés d’un grand groupe français de l’agroalimentaire, liées à une problématique de contamination à la salmonelle. Elles se traduisent inévitablement par des pertes financières, une atteinte à l’image, etc. Pertes assurées ou non. C’est l’effet négatif de l’événement. Cette éventualité, pour la survie de l’entreprise, aurait nécessité en amont une organisation pour éviter le risque, à défaut en réduire les conséquences.  Cependant, pour ses concurrents, l’événement se traduit potentiellement, sans aucun effort commercial supplémentaire, par une croissance du chiffre d’affaires. C’est l’effet positif du risque réalisé.

Toutefois, cette croissance potentielle instantanée n’a rien de magique. Encore faut-il avoir été en veille sur la thématique, avoir anticipé la situation pour être en mesure de faire face, avant les autres compétiteurs, à une augmentation d’activité spontanée à deux chiffres dans des temps très courts.

Et là la démarche d’IE (Intelligence Economique) ne se limite pas à profiter d’une aubaine. Mais bien, à satisfaire ponctuellement cette demande. Peut-être au-delà de ses propres standards, malgré l’urgence, de façon à transformer ce nouveau client d’opportunité en un client récurrent. Il y a dans cet environnement la réactivité, mais aussi l’adaptabilité, l’agilité et la flexibilité de l’organisation qui sont sollicitées. Cela se prépare. Tout comme un pompier ne réfléchit pas aux moyens requis pour intervenir lorsque l’incendie se déclare, ce serait évidemment trop tard.

L’essence de l’IE réside en partie dans ces notions…

Un autre exemple, tout autant d’actualité, et sans entrer trop dans les détails techniques, concerne la réduction, voire l’interdiction, d’utilisation de certains gaz à effet de serre à l’horizon 2020, puis 2030, dans les applications de froid industriel et commercial. Cette démarche est connue sous les appellations internationales de « phase down » et de « phase out ».

Ces obligations, devenues réglementaires, induisent plusieurs effets, dont le changement de nature des risques. Les gaz ayant un impact réduit sur l’évolution du climat (indice GWP en anglais ou PRP en français) sont, pour les installations de faible à moyenne puissance, faiblement, voire facilement inflammables. Ainsi, une bataille normative intense émerge sur la qualification de ceux-ci quant à leur autorisation d’utilisation, et fonction de quantités limites à définir.

De même, l’impact effet de serre présente deux dimensions : une sur les qualités physico-chimiques selon cet indice GWP (en gros 30 % de l’effet), et une sur l’efficacité énergétique dudit gaz traduisant pour un effet frigorifique ou calorifique donné, la consommation énergétique (70 % de la contribution à l’effet de serre du gaz). De façon évidente, selon la maîtrise technique des uns et des autres (constructeurs des équipements et producteurs de ces nouveaux gaz), il est souhaitable d’adopter tel ou tel gaz de substitution plutôt que tel autre. L’enjeu est tel que chaque acteur a intérêt à agir auprès des comités de normalisation pour favoriser une solution plutôt qu’une autre.

Les PME/PMI se plaignent souvent des normes abondantes et contraignantes. Il faut savoir que toute entreprise peut volontairement participer à tel ou tel comité de normalisation, pour éditer une nouvelle norme ou réviser des normes anciennes. Les frais de déplacement et éventuellement de logement peuvent être pris en charge sous conditions. Ce pouvoir d’influence est rarement utilisé par de telles structures (évidemment une considération coût/bénéfice de la démarche peut justifier cette situation). Ceci est le second aspect de cette discipline.

Enfin, traditionnellement, la démarche de présentation de cette discipline est axée sur les pertes que peut subir une entreprise, focalisée sur les risques immatériels émergents ou nouveaux risques « à la mode » pour sensibiliser les chefs d’entreprises sur l’importance de la discipline. Notamment, l’assimilation est quasi permanente entre cyberattaque et Intelligence Economique.

Même si cette considération est essentielle à la survie de l’entreprise, et qu’elle peut présenter un intérêt pédagogique, sous l’hypothèse que contrainte et peur égal pédagogie, cette vision reste clairement réductrice. Cependant il s’agit là de la troisième dimension de l’Intelligence Economique.

Pour résumer, la démarche présente trois volets que sont IE Défensive (éviter les atteintes telles que les cyberattaques), IE Offensive (profiter des opportunités) et IE d’Influence, encore appelée lobbying, comme l’exemple ci avant relatif aux gaz à effet de serre.

La démarche vise donc à maitriser les risques immatériels. Quels sont-ils ? Les principaux risques immatériels que l’on peut citer sont par nature :

  • Image
  • Financier et économique
  • Relation clients, relation fournisseurs et plus largement relations avec les parties prenantes
  • Autorisation administrative (d’exploiter dans le cadre ICPE, relative aux obligations ERP, réglementation alimentaire, etc.).
  • Savoir-faire (organisation, procédés, compétences, etc.)
  • Propriété intellectuelle et industrielle (brevet, R&D, marque, logo, …)
  • Système d’information d’entreprise (progiciel de gestion, applicatifs métiers, …).

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Appréhender la notion de risque…

Mais de quoi parle-t-on quand on évoque le risque ? Il s’agit d’appréhender le risque au sens ISO 31000 « effet positif ou négatif de l’incertitude sur l’atteinte des objectifs ». Le premier exemple cité au début de cet article reflète bien la double approche du risque, qui est une construction intellectuelle (il n’existe pas d’étalon au LNE permettant de mesurer un risque) et affaire de point de vue. Une vision plus populaire de la question du risque est traduite par l’adage : « le malheur des uns fait le bonheur des autres ».

Les objectifs premiers de la discipline sont

  • Sécurité économique
  • Développement stratégique
  • Pouvoir d’influence

Les trois principales définitions successives de l’IE, au gré des événements en France et à travers le monde, sont les suivantes :

  • « Ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de distribution, en vue de son exploitation, de l’information utile aux acteurs économiques » selon le Rapport MARTRE de 1994, acte fondateur de l’IE en France.
  • « Politique publique d’identification des secteurs et des technologies stratégiques, d’organisation de la convergence des intérêts entre la sphère publique et la sphère privée dont le contenu vise la sécurité économique» selon le Rapport CARAYON  de 2003.
  • « Recherche et interprétation systématique de l’information accessibleà tous afin de décrypter les intentions des acteurs et de connaitre leurs capacités » selon Christian HARBULOT, ancien membre de la Commission MARTRE et fondateur de l’Ecole de Guerre Economique en 1997.

Je compléterais, à titre explicatif, ces définitions par « pratiquer l’Intelligence Economique, c’est percevoir de façon anticipative son environnement pertinent pour évoluer en bonne intelligence fonction des contraintes, menaces et opportunités qui y naissent, se développent et disparaissent ».

La plupart des entreprises pratiquent l’IE, bien que cette pratique ne rende pas nécessairement plus intelligent (le vocable officiel est certainement un frein au développement de la discipline en France, le mot Intelligence ayant des acceptions différentes en français et en anglais).

La démarche IE repose en grande partie sur la captation, l’analyse et le traitement de l’information permettant de décider « vite et bien ». Pour être pertinente et efficiente, elle suppose méthode. L’essentiel de cet aspect réside dans la capacité à transformer de l’information en renseignement utile (via la méthode dite du « cycle de l’information »), à capitaliser le résultat au travers d’une démarche de gestion des connaissances (knowledge management). Ces méthodes relèvent d’une approche d’amélioration continue couplant stratégie, risque et ensemble des veilles susceptibles d’être développées comme pièces de ce puzzle.

Pour conclure, je dirais que la démarche d’IE en entreprise est une démarche structurée et légaliste. Elle nécessite de réfléchir comme un escroc si l’on veut appréhender correctement le volet défensif de celle-ci.

Quelques dates repères (non exhaustif) sur l’IE en France…

  • 1967: WILENSKY développe la théorie selon laquelle le recueil, l’interprétation et la valorisation de l’information est indispensable à la poursuite des buts stratégiques.
  • 1986 : Michael PORTER créé le concept à la source de l’IE intitulé « Competitive Intelligence » qui fait suite à ses théories précédentes de « Competitive Stratégy ».
  • 1992 : Création d’une agence gouvernementale ADIT en charge de l’information économique.
  • 1994 : Suite aux déboires Thomson / Airbus, création d’une commission sur l’Intelligence Economique « Rapport MARTRE ».
  • 1997 : Christian HARBULOT crée « l’Ecole de Guerre Economique ».
  • 2003 : Suite nouveaux événements concernant GEMPLUS, nouvelle mission confiée par le Premier Ministre JP RAFFARIN et rapport CARAYON N°1,
  • 2006: mission confiée par le Premier Ministre D De VILLEPIN et rapport CARAYON N°2.
  • 2010: Définition d’un référentiel de formation à l’IE dans l’enseignement supérieur (sensibilisation en License, formation en Master et école d’Ingénieurs et de Management), suite à l’audition de spécialistes de la question, comme le préfet PAUTRAT.

Denis MOUGEOLLE


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Leader européen de la fabrication de portes, blocs-portes et huisseries, le groupe d’Outre-Rhin, HORMANN, a accueilli sur le site industriel de TUBAUTO, sa filiale française localisée à GRON, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER. En déplacement sur le Sénonais pour porter haut les préparatifs du futur « Grand débat national », annoncé par la présidence de la République, la représentante du gouvernement s’est entretenue avec des entrepreneurs locaux dans le cadre du programme « Territoires d’industrie », justifiant ainsi son immersion au cœur de cette unité de production.    

GRON : Outre les explicatifs nécessaires à la compréhension du futur « Grand débat national » et ses déclinaisons pragmatiques, la secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Economie et des Finances a pu aborder l’autre thème, suscitant son déplacement en Bourgogne du Nord : les enjeux économiques des territoires.

C’est sous l’angle industriel que cette dernière a évoqué l’indispensable complémentarité à initier désormais entre les communes et les entreprises dans le cadre d’un soutien aux projets créateurs d’emplois industriels. Une concordance de points de vue qui recevra l’adoubement de l’Etat et de la Région, facilitateurs de financement et d’expertise.

Ce dispositif, « Territoires d’industrie » a été expliqué par le Premier ministre Edouard PHILIPPE, lors du récent Conseil national de l’industrie tenu le 22 novembre.

Accueillie par le directeur de la filiale française du groupe HORMANN, Markus STUMP, la secrétaire d’Etat a écouté avec beaucoup d’intérêt les explications fournies autour du développement de ce site qui emploiera à terme jusqu’à 370 collaborateurs.

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Des perspectives alléchantes pour TUBAUTO en 2019…

Bien que fondé en 1932, le spécialiste de la conception de portes de garage, de portes d’entrée, de blocs-portes et de systèmes de motorisation est depuis 1991 sous le pavillon de l’industriel allemand.

Aujourd’hui, le groupe HORMANN qui a délocalisé au printemps 2017 le siège de sa filiale française de Gonesse à GRON, représente un chiffre d’affaires en continuelle progression. Il excède le milliard d’euros.

Le site Icaunais est le seul à avoir intégré la fabrication de produits. Il représente l’un des éléments marquants du maillage hexagonal, articulé autour de sept structures (Lyon, Orléans, Lille, Rennes…).

L’agrandissement de ce site se poursuit. Dès 2019, TUBAUTO SAS possédera de nouveaux bureaux administratifs, conçus sur deux étages, soit une surface de 2 700 mètres carrés. L’entreprise industrielle s’étend sur plus de 30 000 mètres carrés dont 11 500 m2 sont spécifiquement destinés à la fabrication. L’unité de production dispose aussi de stocks très importants : soit plus de 25 000 portes. Ce qui constitue un panel représentatif d’une gamme de plus de cinq mille références.

Enfin, côté emplois, TUBAUTO recrute et recherche des profils de responsables qualité et méthodes ainsi que des commerciaux, nerfs de la guerre du développement économique de toute entreprise qui se respecte.


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Promoteurs et commerciaux, spécialistes de l’immobilier d’entreprise, ont reçu à loisir toutes les informations nécessaires se rapportant à l’attractivité de l’Auxerrois et sa toute nouvelle offre, « AuxR_Parc », dont les travaux de terrassement ont débuté à l’automne à Appoigny. Ces professionnels ont visité le stand de la Bourgogne Franche-Comté lors du salon international SIMI au Centre des congrès de Paris, du 05 au 07 décembre. A l’instar de trois autres collectivités et deux aménageurs, la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois y était représentée afin de promouvoir sa future zone économique…

PARIS : Mission accomplie pour Tristan TREBOUTA, directeur du développement économique de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois, et de ses équipes !

La présence de l’organe institutionnel Icaunais au SIMI 2018 s’est soldée par une trentaine de contacts, obtenus avec des promoteurs et commerciaux, experts de l’immobilier d’entreprise.

Au cours de ces trois journées de présence où le relationnel était de mise, les services de l’Auxerrois ont été mobilisés au profit de la nouvelle zone d’attractivité qui prend tournure depuis plusieurs semaines en périphérie nord d’Auxerre.

Informer, expliquer, renseigner : le credo des représentants de la CCA aura été invariable sur le stand, partagé avec l’AER (Agence économique régionale), Yonne Développement et CEIS (Compagnie européenne d’intelligence stratégique).

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Expliquer le parcours d’accompagnement complet dédié aux entreprises…

Notons que la Bourgogne Franche-Comté était présente pour sa première participation sur ce salon qui accueille chaque année environ 470 exposants et plus de 30 000 professionnels visiteurs.

Lors de la traditionnelle conférence de presse, Tristan TREBOUTA s’attardait longuement sur la présentation détaillée du projet « AuxR_Parc ». L’orateur a retracé le parcours d’accompagnement complet aux entreprises qui a été défini par l’agglomération.

Rappelons que le concept s’articule autour d’un projet global réunissant le Tiers-lieu « Les Riverains », le Pôle environnemental de l’Auxerrois et une offre de foncier économique dense. Il concerne la vente de 50 hectares de terrains à usage professionnel, comprenant des parcelles de 1 300 à 50 000 mètres carrés.

 

 

 

 

 


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