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Un simple ordinateur sur lequel apparaît une multitude de petits écrans. A l’intérieur de ceux-ci : des visages. Dont ceux de l’ambassadeur de Roumanie et du secrétaire d’Etat en charge du tourisme Jean-Baptiste LEMOYNE. C’est la magie du numérique. Elle a permis aux représentants de la Maison de la Francophonie de Bourgogne de prendre part aux échanges nourris, alimentés par le RIMF, le Réseau international des Maisons de la Francophonie…

 

AUXERRE : Ironie du sort ! Alors que l’Yonne n’a jamais été aussi proche de revivre un épisode de confinement dur du fait de la croissance exponentielle du taux d’incidence de la COVID-19, c’est un exercice de pure aération intellectuelle, propice à faire vagabonder la pensée autour de la planète auquel se sont livrés il y a quelques jours trois des chevilles ouvrières de la Maison de la Francophonie régionale depuis Auxerre. Une bouffée d’air pur relayée vers le monde extérieur…via la magie du numérique !

Les yeux rivés sur l’écran d’un ordinateur qui assurait la retransmission d’un webinaire, la présidente de la Francophonie de Bourgogne Franche-Comté Marité CATHERIN ne perdait pas une miette de ces échanges fructueux organisés dans le cadre de la Semaine de la Francophonie.  

A ses côtés, son vice-président Prudence ADJANOHOUN et la déléguée en charge de la communication Chantal ROBERT suivaient tout aussi studieusement les conversations qui allaient bon train entre les différents locuteurs.

D’autant que cette session digitalisée ne manquait pas d’intervenants de poids.  A commencer par le secrétaire d’Etat en charge du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie, Jean-Baptiste LEMOYNE.

Invité par l’antenne régionale de la Maison de la Francophonie, le représentant du gouvernement aurait dû être à l’origine physiquement présent à Auxerre pour satisfaire au besoin de cet exercice de communication. Mais, un agenda quelque peu serré chamboula son programme en dernier ressort, privant les organisateurs Auxerrois de sa venue.

 

 

Un réseau international qui fédère une vingtaine de pays…

 

Qu’à cela ne tienne, l’élu du Conseil départemental de l’Yonne eut tout de même l’opportunité de s’exprimer face aux représentants des Maisons des Francophonies des dix-neuf pays, membres du RIMF.

Nouvellement porté sur les fonts baptismaux, le Réseau International des Maisons des Francophonies accueille une vingtaine de pays originaires d’Afrique, d’Asie, des Amériques et de l’Europe. Son seul credo : promouvoir les valeurs de la francophonie dans les dimensions culturelles, environnementales et économiques.

Lors de cette intervention, Jean-Baptiste LEMOYNE évoqua les enjeux formidables que représentent la francophonie et son essor à travers le globe.

Il fit en aparté une allusion sur les attentes de la France avant le XVIIIème Sommet de la Francophonie qui se déroulera les 20 et 21 novembre 2021 sur l’île de Djerba en Tunisie.

Le réseau international a choisi la capitale des Gaules (Lyon) pour y installer sa base arrière. Jusqu’en juin, le RIMF est codirigé par le Français Christian PHILIP, président de la Maison de la Francophonie du Rhône et le Canadien Michel ROBITAILLE, président du conseil d’administration du Centre de la francophonie des Amériques basé à Québec.

A l’automne dernier, le réseau international avait lancé avec succès une première initiative baptisée « Ma Minute Francophone ». Ce concours ouvert à tous permettait aux francophiles de pouvoir s’exprimer par le biais d’une courte vidéo retraçant leur perception personnelle de la francophonie.

 

Thierry BRET

 


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L’effervescence était à son comble en gare d’Auxerre mardi après-midi devant le hall d’entrée aux allures newlook ! Même l’astre diurne pointait chaleureusement le bout de ses rayons, permettant à l’aéropage de personnalités institutionnelles et politiques du sérail de tomber le pardessus, voire la cravate ! Depuis quelques jours, un parfum d’été nimbe la SNCF et le transport ferroviaire qui ont décidément la cote dans l’Yonne !

 

AUXERRE : Trois semaines après le déplacement de Jean-Pierre FARANDOU, le numéro un de la Société Nationale des Chemins de Fer français en gare de Saint-Gervais, c’est au tour des dirigeants régionaux de la SNCF de se rendre de manière officielle sur ce site au cœur de l’actualité.

Une visite qui présentait une double caractéristique. D’une part, l’inauguration du hall d’entrée de la gare, objet de différents travaux d’aménagement favorables à l’accessibilité du public.

D’autre part, le lancement des travaux d’installation des ascenseurs qui faciliteront ultérieurement les accès aux trains.

Conçus par SNCF Gares & Connexions, filiale logistique de la maison mère, ce chantier du hall d’accueil est aujourd’hui terminé. Il a représenté un investissement de 2,3 millions d’euros. Une coquette somme que se répartissent la Région Bourgogne Franche-Comté à hauteur de 1,5 million et SNCF Gares & Connexions. Cette dernière ayant pris à sa charge le reliquat correspondant à 800 000 euros.

 

 

Plus de 1 200 voyageurs transitent chaque jour par cette gare…

 

Quant au chantier de mise en accessibilité des quais, il est placé sous la gouvernance et la maîtrise d’ouvrage de SNCF Réseau (nous y reviendrons dans un prochain article).

Si tout se passe dans le meilleur des mondes, il devrait se clore au printemps 2022. Le début des opérations date du mois de janvier. L’investissement global s’élève à 5,7 millions d’euros (études et réalisations comprises). Le cofinancement en revient à la Région à hauteur de 4,56 millions (80 %) et à l’Etat pour 1,14 million. Soit les 20 % restants.

Autant dire qu’au terme de ce lifting bon teint de l’infrastructure, les personnes à mobilité réduite qui choisissent le transport ferroviaire pour se déplacer n’éprouveront plus aucune difficulté à se mouvoir du parvis de la gare jusqu’aux quais 1 et 3.

Précisons que plus de mille deux cents voyageurs sont accueillies au quotidien à la gare Saint-Gervais.

 

 

En savoir plus :

Les personnalités présentes lors de cette inauguration :

Henri PREVOST, préfet de l’Yonne,

Michel NEUGNOT, premier vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté,

Marie-Agnès EVRARD, sénatrice de l’Yonne,

Crescent MARAULT, président de l’Agglomération de l’Auxerrois et maire d’Auxerre,

Marlène DOLVECK, directrice générale de SNCF Gares & Connexions,

Jérôme GRAND, directeur territorial SNCF Réseau Bourgogne Franche-Comté,

Isabelle JOAQUINA, représentant le Conseil départemental de l'Yonne,

Gilles DEMERSSEMAN, représentant le Conseiller régional de Bourgogne Franche-Comté.

 

Thierry BRET

 

 


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Espèce faisant l’objet d’une protection stricte aux niveaux des règles internationales et nationales, ce mammifère n’en est pas moins une source d’ennuis récurrente pour les agriculteurs. Les éleveurs d’ovins paient parfois un lourd tribut. Rien qu’en 2020, le nombre d’attaques de troupeaux où la responsabilité du loup n’est pas écartée n’aura pas faibli dans notre département.

 

AUXERRE : Le loup fait encore des siennes sur notre territoire ! Et surtout parler de lui dans le landerneau ! En effet, conjuguer la préservation de cet animal aux activités économiques issues de l’élevage (ovin et caprin) n’est pas forcément compatible en soi.

En 2020, 27 déclarations ont été déposées par des agriculteurs auprès des services de la préfecture sur des constats d’attaques de troupeaux. Dix-sept d’entre elles ont été imputables à la présence du mammifère sur nos prairies. D’où la prise en compte nécessaire de ces observations avec le respect des enjeux humains et économiques.

Il y a quelques jours, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST qui suit de très près l’évolution de ce dossier éminemment traumatisant pour les éleveurs réunissait la cellule de veille mise en place dans le cadre du Plan national d’actions (PNA).

Ce dispositif cerne la problématique de circulation du loup dans les espaces naturels et ses effets sur les activités d’élevage.

Lors de cette séance de travail ont été évoqués la présence de l’animal dans l’Yonne qui depuis 2018 a été constatée à de maintes occasions, la résultante des dommages que le loup aura causé sur les troupeaux, les zones de cerclage prévues en 2021 et les chiens de protection des ovins.

Il a été acté également que les éleveurs bénéficieraient d’une information renforcée dès que la présence du loup sera suspectée grâce à des indices concordants sur un périmètre géographique donné.

 

Une première dans l’Yonne : les tirs de défense sont autorisés…

 

A propos des zones de cerclage, procédure qui permet de mieux localiser le loup, précisons qu’il en existe trois catégories : le cercle 1 (il correspond à la commune où la prédation du loup a été constatée une ou plusieurs fois chaque année au cours des deux dernières années), le cercle 2 (les communes contiguës à la zone du cercle 1 où la prédation du loup a été observée au moins une fois au cours de ces trois dernières années) et le cercle 3 qui englobe toutes les autres communes du département.

Rappelons par ailleurs, que le Conseil régional a lancé un appel à projet « Loup » en 2020 afin d’aider les éleveurs à se prémunir contre les dégâts occasionnés par le mammifère.

Cofinancé par l’Etat (47 %) et le FAEDER (53 %), ce dispositif est ouvert aux agriculteurs depuis le 01er avril 2020. Il permet de financer à hauteur de 80 % des mesures de protection telles que clôtures, gardiennage et chiens de protection (des patous) et à hauteur de 100 % des mesures telles qu’une analyse de vulnérabilité du troupeau, des tests de comportement des chiens de protection ou un accompagnement technique.

Pour être tout à fait complet sur ce dossier, il est bon de rappeler que pour la première fois dans l’Yonne, des tirs de défense ont été autorisés par la préfecture. Enfin, en cas d’observation de l’animal ou d’indices de sa présence, il est conseillé de contacter rapidement le service départemental de l’Office Français de la Biodiversité au 03.86.80.21.68.

 

Thierry BRET

 


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La tribune lancée par les présidents de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté est explicite. Maintenir les aides en faveur de l’apprentissage représente une mesure vitale pour ces dirigeants. Eu égard aux 100 000 jeunes qui ont fait le choix de suivre ce type de formation dans les métiers de la filière. Soit une hausse de 4 % par rapport à 2019…

 

DIJON (Côte d’Or) : Malgré la crise sanitaire, l’apprentissage enregistre un net regain d’intérêt auprès de la jeunesse. Près de cent mille de ces apprenants ont choisi en effet de suivre cette voie pédagogique notamment dans la filière de l’artisanat en France. D’où le nécessaire maintien par le gouvernement des aides en faveur de ce mode d’orientation, selon les responsables de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la région.

S’exprimant de manière conjointe par le biais d’une tribune, ces leaders de la vie économique ont renouvelé leurs souhaits de voir proroger lesdites aides déjà mises en place par la ministre du Travail Elisabeth BORNE. Cette dernière devrait en annoncer le prolongement d’ici peu.

 

Réfléchir aux suites à donner à ces aides une fois la crise finie…

 

Deux hypothèses sont toutefois avancées quant à la poursuite de ces mesures. La première concerne l’arrêt de ce dispositif fin mai. Avec un retour à la seule aide unique qui précédait la crise.

La seconde se rapporte à la prolongation de ces mesures jusqu’à la fin du mois de mai. Puis, entre mai et décembre, d’exclure les Bac + 5 du dispositif et de réduire de facto l’aide à 4 000 euros pour les entreprises de plus de 250 salariés. C’est cette dernière option qui interpelle les élus de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat régionale.

Ils ont pu juger des effets positifs de cette aide sur le recrutement de jeunes majeurs.

« Cela doit d’ailleurs nous amener à réfléchir aux suites à donner à ce dispositif une fois que la crise sera derrière nous, écrivent-ils dans un message commun.

 

 

Les présidents de ces chambres consulaires rappellent que « l’apprentissage représente la clé de voûte de la réussite et de l’insertion professionnelle de ces jeunes générations ».

Il est vrai que des faits concrets viennent étayer leurs propos. Chaque année, 85 % des apprentis trouvent chaussure à leur pied en s’insérant dans la vie active avec dans leur besace un emploi qui est obtenu dans les sept mois au sortir de leur formation. Peu de filières pédagogiques peuvent s’enorgueillir de tels résultats !

 

 

En savoir plus :

 

Les signataires de cette tribune publiée en fin de semaine sont :

Régis PENNECOT, président de la délégation Côte d’Or,

Michel CHAMOUTON, président de la délégation du Jura,

Frédéric CAVAGNAC, président de la délégation de Haute-Saône,

Jean-François LEMAITRE, président de la délégation de l’Yonne,

Manuela MORADINHO, présidente de la délégation du Doubs,

Sébastien THOMAS, président de la délégation de la Nièvre,

Jean-Philippe BOYER, président de la délégation de Saône-et-Loire,

Christian ORLANDI, président de la délégation du territoire de Belfort.

Emmanuel POYEN, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté (photo).

 

Thierry BRET

 

 


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Deuxième volet de cette petite prospective sur les échéances présidentielles 2022. Elles pointent déjà le bout de leur nez alors que la crise sanitaire persiste et signe, et qu’elle n’est pas encore prête à se faire oublier de nos concitoyens ! Lors du précédent épisode, les forces en présence à gauche étaient passées en revue. Voici donc le corollaire logique avec ce rapide panorama de ce qui pourrait leur être proposées dans le camp d’en face, du côté de la droite !   

 

TRIBUNE : Après le fiasco de François FILLON, la droite a du mal à se reconstruire. Au grand dam des électeurs traditionnels des Républicains, François BAROIN a finalement renoncé à se présenter. Depuis, les candidats se bousculent au portillon !

Xavier BERTRAND se sent le plus légitime. Laurent WAUQUIEZ pense qu’il a les meilleures idées, même s’il s’agit des mêmes depuis 2017. Quant à Valérie PECRESSE, elle aura bien du mal à imposer une femme au sein de son parti !

Ceux qui espèrent encore mais qui auront des difficultés à pousser leur candidature sont Michel BARNIER (au chômage depuis le BREXIT), Bruno RETAILLEAU, David LISNARD ou encore Gaël PERDRIAU.

Cet inventaire à la Prévert laisse malgré tout un grand désert au niveau des idées. Quid de l’ancien président de la République Nicolas SARKOZY ?

Pour lui, c’est comme en physique quantique, le « vide » n’existe pas. Il existe toujours une quantité infinitésimale d’énergie. Des traces qui conduisent à celui qui n’en manque pas, c’est-à-dire à son auguste personne !

Entre ceux que certains voudraient soutenir, ceux qui ne peuvent plus se voir et ceux qui n’osent plus se regarder, le flou est d’autant artistique qu’aucune idée maîtresse est capable de rassembler à l’heure actuelle les Français ! Alors, attendons.  

Au terme de l’ère FILLON, ce n’est pas tant le vide que cela a laissé mais plutôt le trop-plein…

 

Un front républicain en phase de s’essouffler…

 

Regardons du côté de Marine LE PEN et du Rassemblement National. Ici au moins, pas d’autre candidat déclaré brigue le poste suprême hormis la présidente du parti. Cela dit, les primaires n’ont jamais été dans la culture des formations de droite en France. Si Madame LE PEN veut conforter son programme traditionnel sur l’immigration, les clandestins, les frontières…elle veut aujourd’hui affermir son projet sur le volet économique.

Là où elle a échoué en 2017. Elle veut incarner la droite populaire. C’est une ambition déclarée. Côté Europe, ce serait plutôt la révolution avec le renoncement au FREXIT en conservant l’euro. Les commentateurs attendent  des prises de position fermes et définitives.

Les derniers sondages donnent Marine LE PEN très légèrement en tête lors du premier tour de ces présidentielles. Au second tour, l’écart est trop serré pour désigner un vainqueur. Le « front républicain » s’essouffle de plus en plus. Attention, tous les sondages ne tiennent pas compte des dynamiques de campagne.

 

Il y a pléthore d’électrons libres…

 

Les « petits Poucets » de l’histoire, s’ils n’ont pas encore déclaré leur candidature pour 2022 se disent fin prêts. C’est le cas de François RUFFIN, en électron libre, voire en dissidence de La France Insoumise (LFI), Nathalie ARTHAUD (Lutte Ouvrière) et sa ritournelle logorrhée sur la lutte des classes, Nicolas DUPONT-AIGNAN (Debout la France), souvent associé à Marine LE PEN.

Il y a aussi le légendaire Jean LASSALLE plus connu par son accent béarnais et ses chants au sein de l’hémicycle que le nombre de ses partisans qui le suivent, ainsi que le centriste de l’UDI Jean-Christophe LAGARDE…

Tous n’ont aucune chance de voir aboutir leur projet. Pour certains, ce sera  tout juste l’ambition d’atteindre les 1 % d’électeurs… Mais, il ne s’agit pas d’être moqueur ou désobligeant vis-à-vis de ces citoyens qui ont le courage de se présenter, mais juste de renouveler l’inutilité de participer à l’heure d’enjeux cruciaux pour le pays à ce type d’échéance.  

Une autre catégorie se profile à l’horizon : les trublions improbables mais perturbateurs de cette élection. Ils se nomment Cyril HANOUNA, le candidat surprise. Il ferait même douter l’Elysée. Esbroufe ou intox ? Monsieur HANOUNA n’a pas l’étoffe d’un COLUCHE. Jean-Marie BIGARD non plus ! Celui-ci rechercherait les cinq cents signatures nécessaires…

 

 

Quant à Eric ZEMMOUR, chroniqueur de C NEWS, il pourrait bien être un candidat surprise de poids. Bénéficiant d’une aura certaine auprès de nombreux téléspectateurs, mais fortement décrié par d’autres, le qualifiant de « facho, d’extrême droite », ce journaliste est doté d’une culture générale hors du commun. Mais, que peut-il faire, seul et sans parti ? Vers quelle alliance ? A voir…

C’est le 13 juillet 2017 que le président MACRON a fustigé le général Pierre de VILLIERS entraînant sa démission. Le chef de l’Etat a ainsi contribué à la mystification de son ancien chef des armées.

Parmi les fans du général, on trouve des militaires bien sûr, mais aussi de nombreux « Gilets jaunes ». L’un d’entre eux écrira : « c’est le premier qui a osé dire m… à MACRON ! ». Personne ne sait cependant si le frère de l’autre (Philippe de VILLIERS) est un candidat potentiel. Pour autant, il pourrait peut-être jouer le rôle de trouble-fête crédible.

 

Et si un candidat surprise venait à s’imposer…

 

Parmi tous les candidats potentiels, n’oublions pas le principal : Emmanuel MACRON, lui-même !  

Ça non-représentation au poste de président est évoquée. Rumeur ? En tout cas, c’est le candidat le plus probable qui pour l’instant, sera présent au deuxième tour face à Marine LE PEN ! Attention, Vincent BOLLORE, multimilliardaire, semble aduler ZEMMOUR et détester Emmanuel MACRON. Figure de style ? Position d’avant ouverture des débats ?

Si le capital lâche notre président, les médias suivront ! Tout dépend de la sortie de crise sanitaire et des conséquences sociales, économiques et financières. Comment les Français réagiront aux différents programmes proposés ?

Tout le monde n’est pas officiellement déclaré et au final qui aura le passeport pour une candidature, en étant doté des cinq cents signatures ?  

Au-delà des noms, on redoute néanmoins la pauvreté des débats. Ils vont tourner autour de statistiques bien manipulées, de promesses inutiles et d’engagements intenables.

Quelques questions subsisteront encore. Quelle sera la place des femmes et des hommes de notre pays ? Quelle sera la place accordée aux valeurs exemplaires de la République : « Liberté-Egalité-Fraternité » ? Au-delà des mots, quelles seront les possibilités données à l’environnement écologique, à la ré-industrialisation, à l’agriculture de taille humaine ?

La période que nous vivons est dangereuse à plus d’un titre. L’histoire nous a montré que dans les périodes de désordres sociaux et politiques, les régimes totalitaires ont eu le vent en poupe et les dictateurs, les faveurs d’électeurs…

Dans les années 80, un sociologue proche de la CFDT répondait à une question sur sa vision de la France des années 2000 : « Les sociologues sont plus humbles que les économistes et ne font pas de prévisions. Cependant, j’ai l’impression que dans les années 2000, la première grande g… qui prendra le micro pour dire, « dénoncez- moi vos voisins » sera écoutée » !

Or, avec ce contexte, un candidat « surprise » peut toujours perturber une élection et nous faire courir des risques. Gardons calme et sérénité : nous sommes encore à quinze mois de ce rendez-vous. Alors, mesdames et messieurs les candidats, n’oubliez pas que « l’enfer est pavé de bonnes intentions »… 

 

Jean-Paul ALLOU

 


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