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Il a eu le privilège d’ouvrir le bal de la traditionnelle cérémonie des vœux, une séance couplée entre la CPME et la FFB 89, le nouveau président de la Fédération départementale du Bâtiment de l’Yonne, Cyril CHARETIE. Installé dans le fauteuil de responsable du syndicat des professionnels de ce secteur d’activité depuis son élection en octobre dernier, le patron du groupe Icaunaise des Travaux Publics a mis l’accent sur les perspectives et la préservation des entreprises et de ses emplois dans un contexte peu enclin à l’optimisme…

 

AUXERRE : C’était son premier grand oral, à l’occasion de la traditionnelle séance des vœux, une cérémonie que la FFB 89 se plaît désormais à coupler avec celle mettant en scène les dirigeants de la CPME, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne. Preuve s’il ne fallait le démontrer une fois de plus qu’entre les deux structures à fort potentiel d’attractivité sur notre territoire, le courant circule bien et pas de manière alternative !

Précédant d’une longueur à la tribune son homologue Baptiste CLERIN, président de la CPME 89 (voir à ce titre l’article qui lui sera consacré ultérieurement dans nos colonnes), Cyril CHARETIE, beaucoup moins connu médiatiquement que le second interlocuteur, prit soin de se munir de sa feuille de route physique, posée sur le pupitre de la scène de l’amphithéâtre refait à neuf de la Maison du Bâtiment, pour égrener les messages forts de son allocution.

Un exercice oratoire, certes, pas toujours évident à gérer devant une salle qui n’était pas, curieusement, au comble de sa fréquentation, mais que l’orateur eût tôt fait de captiver. Levant de temps à autre les yeux vers les premiers rangs des spectateurs où étaient assis son prédécesseur, Didier MICHEL, Christophe BONNEFOND, l’un des vice-présidents du Département et de l’Agglo de l’Auxerrois, le délégué général de la FFB 89 Christian DUCHET ou bon nombre de membres de la CPME, attentifs au discours.

 

Un pâle rayon de soleil dans une litanie de mauvaises nouvelles…

 

En guise de préambule, Cyril CHARETIE mit l’accent sur la dégradation économique inexorable de la profession, observée au fil de ces derniers mois. Le secteur du bâtiment est en profonde souffrance, fragilisée par une conjoncture qui est loin de lui être favorable. A l’instar de nombreux pans de l’économie hexagonale, par ailleurs. Une crise qui ne cesse de croître de manière silencieuse et sournoise au grand dam des responsables de la filière, malgré les alertes successives mais vaines lancées aux représentants du gouvernement

« J’en veux pour preuve la situation du logement neuf, explique le président de la FFB 89 un brin amer, la chute des mise en chantier s’élève à 20 % au terme de 2023. Quant aux demandes de permis de construire, elles s’effondrent de près de 30 % ! Au cours des neuf premiers mois de 2023, on ne compte que 287 000 logements commencés, rappelant le niveau proche des plus bas historiques enregistrés en 1992 et 1993… ».

Quant aux ventes, elles plongent de façon vertigineuse à moins de 39 %. La promotion immobilière n’est guère mieux lotie avec une chute de – 30 % pour l’ensemble et de – 40 % pour les ventes au détail.

Derrière cette litanie de mauvaises nouvelles à plomber le moral d’un clown, il y aura tout de même un léger rayon de soleil dans ce panorama tristounet, évoqué par Cyril CHARETIE : elle vient du segment de l’amélioration entretien, constatée au troisième trimestre 2023 avec un regain d’activité de 3 % en volume sur un an et à la rénovation énergétique qui se stabilise à 4 %. Rien à voir, en revanche, avec les doubles chiffres, précédemment évoqués qui traduisent la chute drastique des marchés ! Alors, au bout du compte, comment faire preuve d’optimisme à l’égard de ces chiffres et de cette situation qui semble irréversible ?

 

Les effets positifs du programme « Ma Prim’Renov »…

 

C’est là que le président de la FFB 89 sort de son chapeau les avantages liés au fameux programme d’aides immobilières de l’Etat, « Ma Prim’Renov ».

« Une partie de la  profession a vu ses attentes satisfaites avec cette prime, souligne Cyril CHARETIE, son enveloppe est passée de 2,4 milliards d’euros à 4 milliards d’euros. Grâce à ces aides, il aura été possible d’assurer la rénovation thermique de nos logements, tout en confortant leur accessibilité… ».

 

 

Mais, le président eut aussi une pensée pour les métiers dits oubliés de la corporation.

« Je pense notamment aux entreprises de gros œuvre, de charpente, de couverture, de terrassement, des entreprises de second œuvre (menuiserie, électricité, plaquiste, peintre, etc.), il eut été fondamental de ne pas négliger l’accession à la propriété pour tous, selon nos régions, nos revenus, nos situations et repenser ce fameux PTZ. Car, malgré les effets d’annonce du gouvernement se rapportant à la refonte de ces PTZ (Prêts  à Taux Zéro) qui allaient selon lui satisfaire près de six millions de foyers supplémentaires, ils ne seraient guère plus de 15 000 foyers à en bénéficier à l’heure actuelle… ».

La douche froide, en quelque sorte, pour l’intervenant de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne !

 

Le « plein emploi » de Gabriel ATTAL à la sauce de FUNES ?

 

Pourtant, il y a encore quelques semaines, bon nombre de chefs d’entreprise du secteur se satisfaisaient  de la bonne tenue des carnets de commandes et de la rentabilité observés sur l’année 2023. A l’unanimité, ces entrepreneurs reconnaissaient les difficultés à pouvoir recruter des salariés. Voire de pérenniser les emplois existants au sein des différentes structures. Pour d’autres, la tâche la plus ardue n’était pas de remplir les carnets de commandes mais de pouvoir les exécuter !

Puis, évoquant les informations nationales transmises par le président de la FFB Olivier SALLERON, Cyril CHARETIE se fit encore plus pessimiste quant au proche avenir, en particulier à échéance de 2024 et de 2025.

« La chute des appels d’offres auprès des collectivités ne va rien arranger, devait-il affirmer, le contexte actuel et la crise qui est devant nous risquent de rebattre sérieusement les cartes. Cela devrait générer de la casse avec la disparition de 150 000 emplois directs parmi nos entreprises, 300 000 emplois si l’on prend la totalité de nos filières et assimilées… ».

Un tacle verbal, adressé par procuration au nouveau chef du gouvernement, Gabriel ATTAL qui vise un objectif difficilement atteignable du « plein emploi » à horizon 2027 !

Une formule sémantique qui n’est pas sans rappeler celle prononcée à maintes  occasions par un Louis de FUNES au sommet de sa forme et de ses pitreries, incarnant un chef d’entreprise industriel colérique et mâtiné d’un rôle d’élu municipal dans le film « La Zizanie «  de Claude ZIDI, datant de 1978 : il ne cessait de répéter en boucle lors de sa campagne électorale face à son épouse, interprétée par l’excellente Annie GIRADOT, son credo préféré autour du « plein emploi, du plein emploi et du plein emploi » !

Visiblement, Cyril CHARETIE n’accorde guère de crédit aux gesticulations gouvernementales du moment – « il aurait fallu anticiper cette situation, bien avant ! » -, pointant de l’index l’inertie à la française et les lourdeurs éhontées de l’administration.

« J’en appelle à notre niveau local à nos pouvoirs publics icaunais, nos élus et nos décideurs : vous avez sur notre territoire un panel très large d’entreprises, de professionnels, de savoir-faire et de compétences. Ne les oubliez pas et avançons ensemble en construisant ensemble ! ».

Puis, prophétique, il ajoutera la formule suivante : «  un  territoire sans perspective et sans emploi se traduit par une fuite de nos professionnels. Je vous demande d’avoir de l’ambition pour eux… ».

Clair comme de l’eau de roche au niveau du message ! Question désormais, sera-t-il suffisamment entendu par la sphère institutionnelle et politique locale ?

 

Thierry BRET

 

 


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S’il s’est montré discret mais à l’écoute, ne souhaitant pas s’exprimer publiquement le soir de la manifestation, concoctée par l’intersyndicale, les partis de l’opposition et les fédérations de parents d’élèves, sur le parvis de l’hôtel de ville auxerrois ; l’adjoint en charge de l’Education de la Ville d’Auxerre Bruno MARMAGNE nous a donné son point de vue par rapport à la fermeture de l’école maternelle des Brichères.

 

AUXERRE : Il ne se départit jamais de son éternel sourire, le sympathique Bruno MARMAGNE. En charge du volet éducatif au sein de la gouvernance municipale actuelle, l’ancien directeur d’établissement scolaire a pu se forger sa propre opinion, concernant le dossier très chaud du moment : la fermeture programmée de l’école maternelle des Brichères en septembre à Auxerre.

La disparition d’un édifice public ayant été opérationnel durant soixante ans et qui ne satisfait nullement enseignants, parents d’élèves, syndicats et forces politiques d’opposition.

« C’est sûr, concède Bruno MARMAGNE, cela n’est jamais facile à admettre mais au vu de la baisse démographique observée sur Auxerre, la décision est inéluctable… ».

Une prise de décision qui est loin d’être la première dans la ville chère à Paul BERT ! « Des écoles ont déjà été fermées par le passé, précise-t-il, Martinot, le Temple, Rodin et Jonches. On a perdu 96 élèves entre 2022 et 2023 et la saison suivante 44 élèves. On ne peut plus avoir des mètres carrés de bâtiments pour si peu d’enfants… ».

Elémentaire mon cher Watson, aurait pu écrire Sir Conan DOYLE ! Dans le cas présent, l’école maternelle des Brichères accueillait 67 bambins. Dont une trentaine allait partir en cours préparatoire. D’où une diminution très nette des effectifs dès la prochaine rentrée.

« La problématique est simple, résume l’élu, on ne sait jamais combien on va accueillir de nouveaux élèves dans les petites sections de maternelle… ».

  

Pas de délégation reçue par l’adjoint aux affaires scolaires…

   

Une équation à plusieurs inconnues impossible à résoudre, alors ? Peut-être !

Faisant un peu de sémantique, Bruno MARMAGNE rectifie d’ailleurs le tir : « ce n’est pas vraiment une fermeture, ce serait plutôt une fusion… ».

Ah bon ? « Oui, rétorque-t-il, on fusionne la maternelle des Brichères avec celle de l’école Henri-Matisse et ce sera effectif à la rentrée 2024… ».

Parallèlement, l’adjoint à l’Education a multiplié les rencontres avec les parents d’élèves et les enseignants afin d’étudier les solutions les plus adéquates pour eux.  

« On a été surpris, car certains parents dont les enfants devaient être affectés à l’école Matisse ont préféré Courbet et Renoir parce que ces établissements étaient plus proches de chez eux. On a voulu solutionner les problèmes en bonne intelligence d’esprit… ».

Conscient des contraintes générées par la problématique des transports, Bruno MARMAGNE confirme qu’à date, « il n’y a jamais eu de refus catégorique de la municipalité ». Pour l’heure, l’élu affirme n’avoir pas encore obtenu de réponse sur ce point. Une liste des élèves à transporter de manière collective est, en revanche, en phase d’élaboration.

Prêt à recevoir une délégation de manifestants au terme du rendez-vous contestataire, l’élu d’Auxerre n’a pas souhaité s’exprimer au mégaphone  au cours de la manifestation. Une perche tendue qui n’aura in fine pas trouvé d’écho…Chacun restant sur le statu quo.

 

Thierry BRET

 


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Salle comble au Silex pour la traditionnelle célébration des vœux du club fétiche des Auxerrois : l’AJA ! En présence de moult partenaires et soutiens de la structure associative icaunaise, le président Baptiste MALHERBE a évoqué le bilan de la saison écoulée, synonyme de rétrogradation en division inférieure. Mais, il a surtout des projets à venir dans les prochains mois. Dont, d’un point de vue sportif du retour si attendu parmi l’élite !

 

AUXERRE : Combien étaient-ils dans l’antre de la musique underground et décapante de l’Auxerrois, le Silex ? Trois cents personnes ? Davantage ? Sans doute. En tout cas, il fallait se la jouer serrer pour parvenir au plus près de la grande scène de la salle culturelle auxerroise pour voir joueuses et joueurs, coaches et membres du staff, ainsi que les dirigeants du pensionnaire de Ligue 2, tous réunis pour la cérémonie, devenue incontournable au fil des ans, de présentation des vœux.

Outre la formulation des vœux que l’on souhaite toujours les meilleurs possibles, il va de soi, c’était aussi l’occasion pour le président Baptiste MALHERBE – l’actionnaire majoritaire du club, James ZHOU, aura adressé au préalable un message similaire par vidéo depuis la Chine  - de remercier tous les sponsors et partenaires du club, qu’ils soient issus de la sphère institutionnelle ou économique dont les dirigeants de GROUPAMA Paris Val-de-Loire venus en nombre. L’opportunité fut laisser aussi à l’entraîneur Christophe PELISSIER et au défenseur brésilien JUBAL de prendre la parole, afin d’éclairer le copieux public de leurs bonnes intentions sportives pour la seconde partie de la saison.

 

 

Il est clair que les dirigeants de l’AJ Auxerre placent la barre vers le plus haut en 2024, avec l’espoir de revivre des instants de folie au printemps prochain, qui les rapprocheraient de la montée en Ligue 1. Seule grande résolution à tenir cette année, c’est sûr !

En marge de la compétition, l’agrandissement d’une tribune et la création d’une plaine sportive qui permettrait de créer de l’évènementiel autour du stade intègrent aussi les priorités de la saison.

 

Thierry BRET

 

 

 


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On aurait presque entendu une mouche voler dans la salle. Sauf qu’à cette période glaciale de l’année – des températures polaires à ne pas mettre un élu dehors ! -, les fameuses bestioles ne sont pas pléthore à vous tourner autour, près du visage. Comme à l’accoutumée, le diaporama concocté par Alvaro de CARVALHO, troisième adjoint de la commune, captiva les intérêts et les regards. L’excellent résumé en images fit la part belle aux chanteurs disparus en 2023, de Tina TURNER à Jane BIRKIN, sans omettre le regretté Guy MARCHAND. Le prélude, en fait, des vœux distillés par Christophe BONNEFOND…

 

VENOY : Avec deux exemplaires de la mascotte officielle des Jeux Olympiques de Paris en arrière-plan, Icauny et Yonna, posés sur le fond de la scène, pas de doute : le fil d’Ariane de cette énième cérémonie des vœux arborait une dynamique sportive à laquelle se référa le plus souvent l’orateur du soir, le maire Christophe BONNEFOND.

Veste bleu anthracite, cravate sombre sur chemise blanche, le vice-président du Conseil départemental de l’Yonne et vice-président du Conseil communautaire qui n’a pas son pareil pour tenir la distance lors d’une prise de parole s’est donc plié, avec jubilation intérieure, à cet exercice qu’il apprécie : les retrouvailles avec ses administrés afin de leur présenter ses meilleurs vœux.

Une cérémonie que l’édile local avait placée sur différentes strates exécutives dans son déroulement avec la diffusion du fameux diaporama, permettant en images de résumer les douze derniers mois de l’année, entre commémorations, évènements sportifs, soirées culturelles ou inaugurations ; assortie ensuite d’une explication de texte sur les perspectives 2024 – elles sont pléthore dans cette commune des plus attractives de l’Auxerrois entre développement économique et accueil d’opportunités évènementielles – avant la remise de médailles à quelques heureux bénéficiaires méritants, dont l’ancien maire Philippe MAILLET (voir l’article déjà paru dans nos colonnes consacré à cette information).

 

HELIOSPORT, l’infrastructure qui bénéficie de l’agrément « Club 2024 »

 

Mais, c’est bel et bien la référence à l’actualité sportive – non pas celle de l’AJ Auxerre ! – mais des futurs Jeux Olympiques de Paris qui fut le fil conducteur de cette soirée, s’inscrivant à la fois dans le temps du bilan et des projets à venir.

Il est vrai qu’en 2023, Venoy a ajouté une nouvelle infrastructure de poids dans son escarcelle avec l’ouverture de l’HELIOSPORTS, un espace sportif et culturel érigé sur huit hectares pouvant désormais accueillir des rendez-vous, certes, départementaux mais également à la dimension XXL (région, hexagonal), voire pourquoi pas, international selon les dires de l’édile !

La preuve ? Elle est sortie de la bouche de Christophe BONNEFOND : « Nous avons déjà reçu l’an passé le sélectionneur de l’équipe de France féminine de futsal ; en juin prochain, nous accueillerons le championnat de France de volley-ball de la fonction publique… ».

 

 

Mais, ce n’est pas tout. D’autant que le nouveau site icaunais bénéficie de l’agrément « Club 2024 » délivré par le Comité national d’organisation des Jeux de Paris. Ce qui permettra en clair d’aménager un espace « fan zone » in situ afin de pouvoir suivre toutes les épreuves olympiques dès le 26 juillet prochain ! Cerise sur le gâteau : HELIOSPORTS a été construit selon les principes de la basse consommation énergétique.

Sur le même registre – la dynamique sportive y compris dans la mobilité douce -, Christophe BONNEFOND n’a pas pu s’empêcher de faire allusion au service des vélos à assistance électrique, déclinée par l’Agglomération de l’Auxerrois. « Nous avons fait un premier essai d’aménagement de voie verte pour relier Egriselles à la gare d’Auxerre de façon sécurisée, précisa l’élu, soit 1,2 km aménagés sur les 2,6 km qui séparent les deux sites… ».

 

 

Santé, logements, enfance, énergie : les axes prioritaires de 2024

 

L’environnement fit une brève incursion dans les propos de l’orateur. « Nous avons renaturé la place des Marmousets avec la création d’un parking végétalisé et la plantation de seize arbres ». Même si deux végétaux ont dû être coupés, sic.

Abordant le volet sanitaire, Christophe BONNEFOND a expliqué sa stratégie. A l’instar de celle adoptée par l’institution départementale dont il défend les couleurs.

« Nous avons rénové le cabinet médical et créé une résidence de deux chambres afin d’y accueillir des étudiants en santé… ».

Une manière incitative de les voir s’implanter une fois leur cursus terminé dans le village de l’Auxerrois ou aux alentours ? Pas si bête !

Quant à la zone artisanale, elle va connaître de nouvelles évolutions en 2024 avec la construction de plusieurs édifices – dix mille mètres carrés de surface – qui seront répartis en trente-deux cellules. Et autant de nouvelles entreprises à la clé ?

Reste le logement. Dix pavillons locatifs devraient sortir de terre au cours de ces prochains mois. Ils viendront compléter la quinzaine d’habitats déjà réalisés ou en cours de construction par des propriétaires occupants, ayant choisi les charmes de cette commune. Les seniors ne sont pas oubliés : vingt-trois logements devraient être opérationnels d’ici l’été prochain au sein de la résidence HERACLIDE. Enfin, les jeunes couples auront la possibilité de vivre dans une quarantaine de logements de type T3 et T4 dans le cadre du concept, « Les Jardins d’Egriselles », devant débuter cette saison.

Affermir la vitalité de la commune située à l’est d’Auxerre est positif à plus d’un titre. Tant pour les commerces locaux, mais aussi pour pérenniser l’école à long terme. L’enfance, autre priorité de Christophe BONNEFOND, se concrétisera par la desserte d’un nouveau service du Conseil départemental – le bus de la Protection Maternelle Infantile – qui complète l’offre itinérante de France Service et la pose de la première pierre de la future crèche, érigée dans le bourg.

La maîtrise de l’énergie, enfin, se traduira dans les faits par la mise en service du premier parc photovoltaïque de 15 hectares, assurant la production de 21 MWc et 22 000 MWh/an.

Une feuille de route copieuse, donc pour le maire et son équipe. Un challenge, digne d’un véritable défi olympique…

 

Thierry BRET

 

 


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Du courage, c’est sûr, il en fallait mercredi en début de soirée pour revendiquer avec des températures pareilles, flirtant en dessous des – 3 degrés, sur le parvis de l’hôtel de ville auxerrois ! Les doigts gourds, les nez gelés, les visages rougis par la morsure incisive du froid… : toutes les conditions étaient réunies pour ne pas mettre un syndicaliste, voire un élu (et à défaut des journalistes !) dehors afin de créer l’évènement, sous le regard curieux de rares badauds trop pressés de rentrer chez eux. Pourtant, la mobilisation était bel et bien là pour une quarantaine de manifestants, parents d’élèves et enseignants compris, contre la fermeture programmée de l’école des Brichères.

 

AUXERRE : Bonnet vissé sur la tête, écharpe de laine lui entourant la gorge, gants molletonnés et épais qui ne le gênaient pas dans le maniement du mégaphone, le secrétaire départemental de la FSU, Philippe WANTE, s’est montré des plus ponctuels pour lancer les hostilités verbales, expliquant le pourquoi de ce rassemblement. Il est vrai que les conditions météorologiques des plus frisquettes ne permettaient pas la tenue d’un sit-in en mode prolongé !

Il n’était pourtant que 17h30 quand le responsable syndical prit soin de démarrer le tour de chauffe oratoire, se dressant sur les quelques marches menant à l’hôtel de ville, qui aura donc permis à une huitaine de personnes de pouvoir s’exprimer en toute liberté sur le sujet de contestation du jour : la fermeture, déjà actée, de l’école des Brichères, prévue en septembre prochain.

« Nous retrouver tous ici par de telles températures est courageux, devait-il souligner en guise de préambule, mais la cause est nécessaire. Une fois de plus, c’est encore l’éducation qui est attaquée dans ce département avec la fermeture de cet établissement auxerrois… ».

 

Ne pas toucher à un établissement en éducation prioritaire…

 

Devant lui, quelques drapeaux rouge et bleu flottent au vent qui commence à se lever légèrement. Parmi l’assistance, on y voit des représentants de la NUPES (LFI, PCF, PS, écologistes…), mais aussi des membres de la FCPE, des enseignants et…même une poignée d’élèves, des lycéens curieusement coiffés de bérets basques à la connotation franchement cocardière et qui approuvent contre toute attente la décision de cette fermeture prise par la municipalité, se faisant quelque peu conspuer par des manifestants plus âgés. Tiens, tiens, souffle-t-on sur le parvis, serait-ce de jeunes adorateurs de « Reconquête ! » ?

Un peu à l’écart, hochant parfois du chef selon les propos tenus, l’adjoint à la Ville en charge de l’Education, Bruno MARMAGNE, écoute avec grand intérêt ce qui se dit durant une bonne vingtaine de minutes, toujours aussi glaciales. Mais, il ne prendra pas la parole publiquement.

Se situant en politique de la ville, c’est-à-dire dans un quartier repéré pour ses difficultés sociales, l’école des Brichères est opérationnelle depuis six décennies. Elle y accueille des enfants qui fréquentent les classes de maternelle ainsi que plusieurs enseignants et personnels administratifs.   

« S’attaquer à une école, d’ordinaire, c’est proprement inacceptable, ajoute le syndicaliste de la FSU, mais s’en prendre à une école qui est en politique de la ville (elles sont au nombre de quatre dans le département), c’est vraiment insupportable… ».

Pour mémoire, Auxerre a déjà été touchée à plusieurs reprises par ce genre de décisions qui ne laisse personne indifférent. Ni chez les enseignants, pas davantage chez les parents d’élèves.

 

 

Une flopée d’arguments contradictoires à cette fermeture…

 

Le fantôme du collège Bienvenu-Martin – c’était lui aussi un établissement en éducation prioritaire – s’invitera même durant quelques minutes dans cette manifestation peu expressive parmi la foule frigorifiée. L’argument offrira l’opportunité à Philippe WANTE de tacler les élus, à toutes les sauces de leur représentativité : municipaux pour les écoles, départementaux pour les collèges et régionaux puisque la dernière institution, la Bourgogne Franche-Comté, gère comme chacun le sait le destin pérenne ou non des lycées.

Le porte-voix de la FSU ne loupera pas l’occasion de reparler du projet de fermeture du lycée Saint-Germain, au passage.

« Les élus ne tiennent pas compte de ces fermetures sur les conditions d’apprentissage des élèves et sur les conditions de travail de l’ensemble des personnels, enseignants et AESH… ».

Se succéderont ensuite différents intervenants à orientation politique (Parti Communiste, La France Insoumise…) ou syndicaliste. Tous n’ont qu’une seule volonté : le refus de cette décision qui ne plaît pas du tout aux parents d’élèves présents.

Quant aux arguments contradictoires, ils ne manquent pas dans le cartable ! Prétexte d’économies budgétaires réalisées sur le dos des enfants, mise à mal du vivre ensemble et de la cohésion sociale, dégradation des conditions d’apprentissage et d’accueil des enfants, séparation avec les camarades et les enseignants auxquels les petits sont déjà très attachés – un choc psychologique à prévoir pour des élèves de maternelle -, perte du lien de confiance établie entre les enseignants et les gens du voyage qui scolarisaient leurs bambins dans cette école,…autant d’arguties qui pavent de bonnes intentions la pétition qui a été mise en ligne via les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines. A date, déjà 360 signataires.

Pas consultés par la municipalité, les parents d’élèves fustigent ce choix définitif. « Nous allons nous retrouver au pied du mur, contraints à effectuer des déplacements plus longs (1,5 km) et à pieds pour celles et ceux qui ne possèdent pas de véhicule afin d’emmener les enfants à l’école… ».

Reste aussi la sempiternelle problématique de pouvoir s’appuyer sur les services d’une nounou. De la denrée rare à l’heure actuelle.

Du côté de l’emploi, on sait aussi que cette fermeture inéluctable devrait entraîner la suppression de plusieurs postes d’enseignants mais aussi d’ATSEM (Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles) et de personnel de service. Trois classes regroupant 67 élèves seront ainsi rayées sine die de la carte scolaire dès la prochaine rentrée.

Pas sûr qu’au terme de ce mouvement protestataire, la température se soit vraiment réchauffée dans les cœurs de celles et ceux qui se sentent profondément délaissés…

 

Thierry BRET

 

 

 


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