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Une première. Etrange pour une structure aussi importante que peut l’être sur notre territoire, EDF Bourgogne Franche-Comté. Jusque-là, il n’était pas de coutume, au sein de la grande maison de la fée électricité, de procéder à la présentation des vœux directionnels aux acteurs externes de la vie institutionnelle, politique et économique de la région. L’arrivée de Robert POGGI à la tête de la direction de l’Action régionale, depuis un an, a semble-t-il sonné le glas de cette bizarrerie calendaire ! Dorénavant, la cérémonie des vœux offrira les premières retrouvailles de l’énergéticien avec le public de professionnels dès janvier !

 

DIJON (Côte d’Or) : Ah, ce « Village by CA » ! Bien conçu, lumineux, à l’architecture ultra moderne, pratico-pratique pour y accueillir dans l’un de ses espaces, réceptions et réunions ! Ce fut le cas ce 30 janvier lors de la cérémonie des vœux de la maison EDF Bourgogne Franche-Comté. Etonnamment, une initiative nouvelle, non pas en interne mais tournée vers l’extérieur. Pas surprenant que quelques élus du cru, le vice-président de la Région Michel NEUGNOT ou la conseillère régionale verte, Stéphanie MODDE, soient présents à ce rendez-vous de fin de matinée.

 

Le come-back d’Yves CHEVILLON dans la grande maison !

 

On y voit aussi quelques têtes connues du Crédit Agricole Champagne Bourgogne. Logique, en somme ! Normal, aussi, que ce fameux village dédié à la promotion de l’innovation soit le lieu d’accueil de cette cérémonie. EDF est l’un des partenaires du fameux concept porté par l’établissement bancaire.

C’est donc non loin de la Cité de la Gastronomie que Robert POGGI a pris la parole en se rendant à la tribune, sous les applaudissements nourris d’un public de VIP et de journalistes.

Directeur de l’action régionale du groupe en Bourgogne Franche-Comté, le successeur d’Yves CHEVILLON ne manqua pas de le saluer, lui qui faisait son grand retour sous les lumières publiques de ce petit matin dijonnais. Un tout jeune retraité, investi d’innombrables missions dont celle de travailler aux côtés de Dominique BUCQUET, présidente du Comité de Côte d’Or de la Ligue contre le Cancer. Yves CHEVILLON, fidèle à lui-même, reste donc très attaché aux valeurs altruistes et solidaires qui ont fait sa réputation d’homme serviable et sympathique…

 

La conjugaison entre sobriété et efficience énergétiques…

 

Installé depuis le 01er juin dans le fauteuil de dirigeant d’EDF BFC, Robert POGGI articula son discours sur un aspect bilan, consacré à son analyse de 2023. Une année marquante à plus d’un titre, « avec notamment la crise énergétique et la crise climatique, cela devant nous faire basculer dans une autre dimension… ».

A l’aise dans la pratique de l’exercice oratoire, l’ancien directeur régional d’ENEDIS (et accessoirement ex-capitaine au long cours de la marine marchande) devait qualifier de fléau le réchauffement climatique qui perturbe bon nombre de consciences.

« Cela impacte l’humanité dans son ensemble. La crise énergétique a remis au centre des préoccupations la nécessaire souveraineté énergétique… ».

Robert POGGI rappellera le rôle prépondérant du parc nucléaire hexagonal dans la lutte contre ce phénomène climatique qui semble inexorable.

« Cette situation nous confère une responsabilité particulière, cela nous oblige, devait-il ajouter, nous savons à quel point il faut « décarboner » à marche forcée parce que l’horloge climatique s’accélère… ».

Un fil d’Ariane qui justifie l’ensemble des actions menées par le groupe sur son territoire.

« Il faut conjuguer sobriété et efficacité énergétiques et substituer aux combustibles fossiles une nouvelle électricité qui soit d’origine renouvelable et intermittente, ou nucléaire… ».

 

 

Le retour en grâce des métiers de l’industrie et de l’énergie

 

Puis, il aborda le rôle de l’Etat qui, cette année, est redevenu l’actionnaire unique de l’entreprise et du nouvel accord trouvé par le gouvernement sur l’organisation du marché de l’électricité. Quant à 2024, Robert POGGI place la nouvelle année sous le prisme de la…pédagogie.

« Il nous faut donner une grille de lecture compréhensible sur un sujet qui est particulièrement complexe. C’est indispensable dans la soutenabilité des investissements dans un mix-électrique « décarboné ». Je vais m’y employer même si le chemin est long ! ».

Se focalisant ensuite sur sa région de prédilection, celle qu’il dirige, le porte-voix du groupe EDF BFC cita les grands projets qui jalonneront l’année en cours. A savoir la station hydrogène de Belfort qui sera mise en service, au lancement du chantier hydraulique de Vouglans, lieu du célèbre barrage, au chantier RESPONSE de Dijon. Ceux de la relance du nucléaire, portés par FRAMATOME : ils n’auront pas été omis par l’intervenant du jour.

« Cette relance des grands projets industriels nécessite le retour en grâce des métiers de l’industrie, souligna Robert POGGI, nous jouerons donc un rôle sans faille avec les compétences des entreprises de la filière énergie. En privilégiant les industriels régionaux, à l’instar de MICHELIN, les territoires et le monde académique… ».

Une convention avec l’Education nationale va être relancée dans le cadre du chantier compétences porté par EDF. Un partenariat judicieux qui se décline dans l’intérêt de l’emploi et la formation des jeunes. France Travail (ex-Pôle Emploi dont le président régional Michel SWIETON figurait parmi l’assistance) fait office aussi de partenaire incontournable.

Une énergie décuplée qui a pour but de favoriser l’attractivité des métiers de la filière énergie, en renforçant les capacités de formation et l’efficacité des dispositifs de recrutement.

 

 

2024, année olympique, riche et pleine de réussites ?

 

« Des maillons indissociables pour pouvoir bénéficier des compétences de demain, insista Robert POGGI.

Quant à la féminisation des métiers, elle ne laisse pas insensible l’ancien capitaine de la marine marchande qui, au gouvernail de son nouveau vaisseau amiral, EDF BFC, invite d’ores et déjà collégiennes et lycéennes à opter pour des orientations professionnelles techniques et scientifiques, prometteuses d’avenir.

« A ce titre, je soutiens les démarches internes de promotion de l’égalité professionnelle, en étant le parrain du réseau « Energie Mixité EDF Bourgogne Franche-Comté ». Je soutiens vivement leurs actions avec nos partenaires externes dont La Poste, Orange, la Caisse d’Epargne et la SNCF. Nous formons un collectif solidaire et engagé au service de la réussite… ».

Chassé le naturel, il revient au galop, précise l’adage. Robert POGGI emprunta une formule maritime pour clore son intervention de belle facture : « en avant toute, et cap sur 2024, une année qui sera intense et pleine de réussites… ». On ose le croire !   

Partenaire des Jeux Olympiques de Paris, EDF Bourgogne Franche-Comté apporte aussi son soutien aux sportifs de la région. Une convention de partenariat avec le Comité régional olympique et sportif de BFC (CROS) et le POP, le fonds de dotation Performance et Orientation Professionnelle, traduiront dans les actes cette volonté d’intensifier l’ancrage territorial.   

 

Thierry BRET

 

 


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Rutilant et massif, l’appareil trône en bonne place, près du bureau du président de l’association caritative. Il imprime, il scanne et il adresse des mails. Un don qui va s’avérer très utile dans les travaux du quotidien. Certes, comme le confiera avec un zeste d’humour Jean-François FINANCE, « cela ne développera pas la Banque Alimentaire, mais cela va nous rendre d’immenses services ». Un geste altruiste à l’apanage de la société LAYER, encline à encourager les bonnes initiatives. Surtout lorsqu’elles émanent du cœur…

 

MONETEAU : Patron de la société éponyme, Hervé LAYER justifie sa présence dans les locaux, un brin vétuste et à l’étroit de la Banque Alimentaire de l’Yonne, conditionnée à deux axes de développement solidaire : une urgence dans la gestion administrative des documents de ladite association en pouvant les imprimer et les scanner, et le développement d’une station de travail, articulée autour d’une offre numérique.

Acteur de proximité et social, LAYER n’en est pas à son coup d’essai dans ses interventions solidaires dans l’Yonne. La société de services informatiques auxerroise qui a fait de la lutte contre les nuisances du cyber et de la sécurisation des entreprises son cheval de bataille, soutient sans réserve la Banque Alimentaire, généreuse en collectes et en dons de victuailles mais pas seulement. La vie sportive et la cause de l’enfance parlent aussi au dirigeant de la PME.

« Nous aimons semer des petites graines grâce à nos actions pour que le monde soit bienveillant et propose plus de préconisations d’entraide, confie Hervé LAYER.

 

 

Un monde de l’entreprise à l’écoute de la Banque Alimentaire. Celle-ci a distribuée en 2023 plus de 300 tonnes de denrées à une trentaine d’associations, grâce au travail d’une trentaine de bénévoles. La symbolique du chiffre trois, dans toute sa splendeur, visiblement !

Structurellement, l’entité est en quête de nouveaux locaux de manière active. Ceux occupés à l’heure actuelle ne sont plus du tout adaptés à l’actualité. L’idéal serait de récupérer environ 500 mètres carrés d’entrepôts, servant au stockage, et un peu de place pour accueillir des bureaux.

Tous les matins, du lundi au vendredi, les bénévoles apportent leur contribution pour assurer les distributions de ces salvatrices marchandises auprès des associations caritatives. Mais, un peu de plus de main d’œuvre ne serait pas mal non plus côté effectifs !

  

Thierry BRET

 


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C’est la der des ders. Une légère pointe d’émotion apparaît sur le visage juvénile de la patronne du MEDEF de l’Yonne. Un ultime tour de piste, à la tribune officielle face à un auditoire à l’écoute, en sa qualité de présidente de l’un des syndicats patronaux du territoire. Au mois de juin, Emmanuèle BONNEAU tirera donc un trait définitif sur un mandat institutionnel qu’elle aura incarné avec passion et engagement. Au service des adhérents de la structure…

 

AUXERRE : Malgré le sourire affiché sur son visage, on la sent empreinte d’émotivité, la cheffe d’entreprise de Saint-Florentin et présidente de la section icaunaise du MEDEF.

On peut le comprendre, la partition qu’elle est amenée à jouer d’ici peu, sera donc la dernière. Face au public, devant un micro, à la tribune de l’estrade de la Maison de l’Entreprise de la Nièvre et de l’Yonne qui accueille en son sein les antennes départementales de l’UIMM et du MEDEF, entre autres.

Mettant en exergue le fonctionnement harmonieux, efficace et reconnu de tous, entre les acteurs économiques qui se côtoient au sein de la Maison de l’Entreprise, Emmanuèle BONNEAU espère que son successeur – à date, il n’est pas encore désigné – poursuive la noble tâche qui était la sienne. Celle d’apporter une réelle dynamique au mouvement patronal icaunais.

 

Un MEDEF au service des entrepreneurs…

 

En terme clair, l’hyménée est resplendissant entre l’UIMM (Union des Industries de la Métallurgie) et le MEDEF.

« Je vais d’ailleurs en rester là sur le sujet, glissera l’oratrice avec un petit sourire, je ne voudrais pas que mes propos prennent la forme d’un testament ! ».

Fière du travail qui a été accompli au cours de ces quatre dernières années, l’entrepreneuse ne manquera pas de saluer les équipes.

« Elles ont œuvré en faveur d’un MEDEF de service, d’un MEDEF au service, d’un MEDEF attentif aux besoins de ses adhérents et qui s’est rendu indispensable dans le microcosme économique icaunais… ».

Un seul regret fut exprimé par la dame : ne pas avoir su trouver le temps nécessaire pour faire davantage encore !

 

 

La moitié du ciel est soutenue par les femmes !

 

Puis, se référant à la plume poétique de Jean COCTEAU, Emmanuèle BONNEAU revient sur cet aspect des regrets, « dans la vie, on ne doit regretter ce que l’on a pas fait ! ».  

L’interlocutrice aborda ensuite l’élection du président national du MEDEF, incarné par Patrick MARTIN. « Moi, précisa-t-elle un brin espiègle, je n’ai jamais caché le petit faible pour la candidature de Dominique CARLAC’H, éliminée de la course à la présidence. Nous avons pu tisser des liens d’une grande richesse avec elle depuis plusieurs années : dois-je le rappeler elle est la marraine de notre club Femmes du MEDEF 89 depuis le 07 septembre dernier… ».

Ce club fait preuve d’un beau dynamisme, à la grande joie de la présidente. « Il nous faut désormais l’étoffer ! ».

Féminine, Emmanuèle BONNEAU tressa des lauriers à ces cheffes d’entreprises et entrepreneuses qui « apportent un vent nouveau tant au MEDEF qu’à l’économie », voire de la fraîcheur dans le monde des affaires. Et de se référer à un auteur chinois qui écrivit jadis que « les femmes soutenaient la moitié du ciel… ».

 

De LINDBERGH à BAUDELAIRE : et poète avec ça !

 

Une allusion à peine voilée au fait qu’elles devraient porter la moitié des entreprises. De surcroît, adhérentes au MEDEF ! Un syndicat patronal qui devrait se retrouver en première ligne dans les négociations nationales interprofessionnelles pour faire valoir et défendre les intérêts des entreprises.

Une légitimité due en partie aux antennes territoriales, au plus près du terrain. Grâce à un élan qui n’est pourtant pas acquis et qui est essentiel de cultiver chaque jour.

« Plongeons dans l’inconnu de 2024 avec force et détermination, nous y trouverons les réponses, conclut avec sagesse une Emmanuèle BONNEAU qui quittera le plateau sous une salve d’applaudissements en citant une dernière fois les écrits de Charles LINDBERGH et de Charles BAUDELAIRE. Et poète avec ça !

 

Thierry BRET

 

 


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Il a une pêche d’enfer, Paul FONTAINE. Sans mauvais de jeu de mots, ses ressources dans lesquelles il puise toute cette énergie si communicative – son moteur ! – ne sont pas prêtes de se tarir ! Qui l’aurait cru, pourtant ? Conférencier et coach professionnel, atteint de la mucoviscidose – la même pathologie qui a emporté jadis le surdoué de la chanson Grégory LEMARCHAL -, ce Jurassien au petit accent méridional vient d’être retenu parmi les onze mille privilégiés qui porteront la flamme olympique à l’été 2024. Sa visite au groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle aura redonné du tonus à des étudiants qui parfois en ont grandement besoin !

 

AUXERRE : La musique est assourdissante. Elle ne manque pas de punch ! L’idéal pour prendre une grande respiration, se rasséréner avant de pratiquer quelques exercices respiratoires et méditatifs fort utiles pour mieux se vider l’esprit. Face à l’orateur qui n’a pas encore prononcé la moindre parole, les étudiants du BTS Commerce international du groupe lassalien Saint-Joseph, accompagnés de leurs enseignants et de leur responsable, Céline MARTI, semblent jouer le jeu sans trop ergoter. Sauf, peut-être parmi les derniers rangs…Un peu rigolard et limite tapageur.

Nonobstant, le calme revient très vite dans la salle où se déroule la conférence. Un visuel de Paul FONTAINE en mode sportif de l’extrême crève l’écran.

Casque fixé sur la tête, le quadragénaire – il ne fait vraiment pas ses quarante ans ce jeune homme ! – regarde la ligne d’horizon de ses yeux sombres. Originaire du Jura, l’intervenant du jour n’est pas un personnage ordinaire. Lui qui se définit comme un coach de vie – et Dieu sait qu’elle lui a bien fait endurer sa présence sur Terre – multiplie les exploits, entre la pratique de sports de l’extrême et de paris fous (ascensions du Mont-Blanc, du Kilimandjaro, la traversée des Alpes, marathons à répétition…) et les cycles de conférences qu’il distille aux quatre coins de l’Hexagone.

 

La mucoviscidose ? On en meurt en France

 

Soit auprès du milieu professionnel, toujours féru de cette résilience dans l’effort et de l’aptitude à l’endurance. Comme auprès des plus jeunes, lycéens et BTS, qui peuvent profiter de ses grandes leçons de sagesse et de vérité. Le civisme, en plus !

Né avec la mucoviscidose, Paul FONTAINE vit avec. En essayant de s’y accommoder le plus possible. Une pathologie où tout le monde ne possède pas les mêmes chances face à ses effets dévastateurs.

« On en meurt jeune, aussi, dit-il avec le timbre de la voix un peu voilé. Sept mille personnes sont atteintes en France à l’heure actuelle… ».

Toutefois, loin de sombrer dans le pathos et le misérabilisme, le trépidant quadra possédait il y a peu encore 55 % de capacité respiratoire. Suffisant pour vivre pleinement son existence ?

« Cette maladie est une chance, assène-t-il au jeune public un peu médusé par cet aveu saisissant, c’est une opportunité extraordinaire, un vrai catalyseur de vie qui me mène vers le bonheur… ».

 

70 % de capacité respiratoire grâce à une trithérapie américaine

 

Mieux que la méthode Coué, tous les psychologues et autres psychanalystes réunis, le système FONTAINE coule comme de l’eau de roche si limpide, si fraîche à satiété !

Le garçon souhaite vivre sans limite, multipliant les challenges sportifs, dans un esprit bienveillant, où sagesse s’accorde avec bonté et amour. Beaucoup devraient s’en inspirer. Surtout dans le camp des valides et des nantis !

Pourtant, aérosols, séances de kiné, soins digestifs se multiplient chaque jour à cause des sécrétions du corps, ce mucus envahissant et perturbateur plus épais chaque jour.

« Le sport me permet de cracher, de tousser et de nettoyer mes poumons ! ». Et voilà, la recette ! Tellement, simple.

 

 

Jusqu’à 26 ans, vivant dans le déni, il sort de sa colère par le biais de l’écriture. Sur le dépassement de soi. Dans un journal. Il lui fallait se mettre en action et être acteur de sa santé.

Inspiré par Philippe CROIZON et Arnaud CHASSERY – le parrain du groupe scolaire Saint-Joseph natif de Joigny -, Paul raconte son histoire, sans pudeur. Parlant du sport, la plus vertueuse des disciplines, participant quatre fois au Marathon de Paris.

Avec « Ensemble aux Sommets », il a gravi le Mont-Blanc en juin 2018 avec seulement 50 % de capacité respiratoire. Prouvant que l’on peut repousser ses limites jusqu’à son paroxysme.

« Une trithérapie américaine me permet désormais d’augmenter ma capacité respiratoire à 70 % ! ».

 

 

Partager l’amour autour de soi : la plus belle des vertus…

 

 

Parmi les messages : être vrai avec ses peurs, ses croyances et ses valeurs en travaillant sur soi. « Choisir l’amour, comme dans le « Petit Prince », en citant l’œuvre de Saint-Exupéry.

Créer des liens, partager des valeurs fortes en se reliant à l’autre, lui permet, tout en se mettant à nu, de se livrer pour mieux s’améliorer. Mais, est-ce que le monde économique est prêt à accueillir ces messages qui feraient penser au monde juvénile des « Bisounours » ?

« L’amour est difficile à cerner dans le monde actuel, souligne-t-il, l’amitié, c’est de l’amour et il nous faut la partager pour changer les choses… ».

Paul FONTAINE, chantre de l’Amour avec un grand A, y compris dans l’entreprise, à l’école et dans la société ?

En tout cas, les étudiants de Saint-Joseph n’ont pas été hermétiques aux propos de ce philosophe sportif et sympathique – il a toujours le sourire aux lèvres ! – après un premier atelier consacré aux valeurs, celles qui guident leur vie.

En avril, un temps d’échange sera alors proposé en connexion avec la nature et soi-même. Récemment, le conférencier a prêché la bonne parole sur l’amour et ses vertus chez PEPSI. Finalement, vivre de sa passion et accessoirement en vivre financièrement sont parfaitement compatibles pour cet enfant de l’Amour, comme le chantait si bien Enrico MACIAS…

 

Thierry BRET

 


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Faire avancer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes tout en montrant que d’autres métiers sont possibles par l’exemple : c’est l’objectif de l’association régionale « Femmes Egalité Emploi » (FETE), au travers d’actions pérennes comme le Carrefour des Carrières au Féminin de l’Yonne, dont la 26ème édition s’est tenue avec succès à Appoigny. Les allées de l’Espace culturel n’ont pas désempli de la matinée. Il y avait parfois de « l’embouteillage au carrefour » devant certains stands. A l’image de celui de la gendarmerie nationale, toujours très prisé des jeunes en quête d’avenir professionnel…

 

APPOIGNY : Barmaid, opticienne, tractoriste, soudeuse, notaire, grutière, commissaire aux comptes… Le champ des possibles s’est élargi au fil des années et tous ces métiers sont désormais accessibles au public féminin. Autant d’exemples de réussite aussi, à travers les témoignages de la soixantaine de professionnelles, présentes à Appoigny, qui ont toutes pour dénominateur commun, la passion de ce qu’elles font au quotidien.

Si le travail en viticulture s’est beaucoup féminisé ces dernières années, notamment en ce qui concerne la taille de la vigne, qui compte près de 40 % de femmes dans ses effectifs, le métier de tractoriste l’est encore beaucoup moins. Mais la passion et la volonté aidant, Lydia a su s’affranchir des obstacles et travaille aujourd’hui en qualité de chef d’équipe sur un domaine du Chablisien. Obligée de lutter parfois pour s’imposer : « j’ai eu des personnes en intérim qui ne m’acceptaient pas parce que j’étais une femme estimant qu’en tant que telle, je n’avais pas à donner d’ordres ! ».

Si le métier reste physique, la technique a su faire évoluer les outils pour l’adapter au plus grand nombre. Lydia voit même dans le fait d’être une femme, un atout supplémentaire recherché par nombre de domaines viticoles : « peut-être sommes-nous plus minutieuses que certains hommes, moins « brut de décoffrage » ! (Rires).

 

 

Sexisme et machisme ne sont pas morts !

 

Si le notariat a longtemps été l’apanage de la gent masculine, il s’est fortement féminisé ces vingt dernières années, au point que 60 % des études icaunaises sont désormais tenues par une notaire. Un chiffre dont s’amuse celle qui débuta dans le métier il y a une dizaine d’années, mais à qui la déontologie interdit de préciser son nom, pour éviter toute forme de publicité : « il faudra peut-être un jour inventer un Carrefour des carrières au masculin, de sorte de faire revenir un peu plus d’hommes dans la profession… ». Elle aussi voit le fait d’être une femme comme un atout professionnel : « plus de rigueur, plus de mémoire, plus d’ordre… Il y a des hommes qui peuvent aussi en avoir, mais ce n’est pas la majorité de l’espèce ! ». (Rires).

Autre vocation, autre métier, celui de barmaid, jusque-là peu féminisé reconnaît dans un sourire Andréa dont la détermination lui a permis de s’imposer en dépit des préjugés : « il faut savoir se faire respecter face à cette forme de sexisme, pas forcément malveillant, mais que l’on ressent au quotidien, avec l’image de la petite minette derrière son bar… ».

Un stéréotype devenu un atout : « il est plus rassurant pour une femme dans un bar, de s’adresser à son homologue ». A ses côtés, Mélanie, entrée toute jeune dans l’univers de la cuisine, a dû elle aussi batailler pour trouver sa place : « c’était normal à l’époque pour une femme d’être dans sa cuisine à la maison, mais pas dans un restaurant ».

Avec la difficulté supplémentaire de commander à seulement 22 ans une brigade : « cela a été très dur au début, les collègues ne me prenaient pas au sérieux, avec ce double handicap d’être à la fois jeune et une femme. Il faut aussi supporter beaucoup de petites réflexions au quotidien. J’ai fait au total trois entreprises et de ce que j’ai pu voir, considère que le sexisme et le machisme ne sont pas morts… ».

 

 

La tactique féminine des gendarmes dans le recrutement !

 

S’il est un domaine où l’on ne s’attend pas forcément à rencontrer une femme, c’est bien celui des grues et engins de chantier ! Ancienne aide-soignante, Hatika CHEMLALI a dû, suite à un accident de travail, se reconvertir à l’âge de 42 ans. Fascinée depuis toujours par cet univers ô combien masculin, c’est tout naturellement qu’elle s’est dirigée vers le métier de grutière, où l’accueil, passée la première surprise, fut des meilleurs : « contrairement à ce que l’on pense, les hommes ne sont pas forcément des brutes. J’ai trouvé en arrivant, beaucoup de bienveillance, d’esprit d’équipe, que je n’avais jamais rencontrés du côté des femmes, dans le monde du soin et de la santé… ».

Un métier physique bien sûr, reconnaît-elle d’un sourire, mais sa détermination est sans faille et la passion aidant, elle pourrait bien faire des émules, à voir le nombre de visiteuses faisant une halte à son stand. Autre métier plébiscité, celui de gendarme, avec comme chaque année, un stand pris d’assaut tout au long de la matinée. Référente recrutement en poste à Joigny, la cheffe REVENU ne s’en étonne même plus : « depuis une dizaine d’années, le métier s’est énormément féminisé. A Joigny, nous sommes neuf femmes pour vingt gendarmes et avant, à Migennes, près du tiers des effectifs… ».

Il n’en a pas toujours été de même : « il est vrai qu’il y a treize ans, quand je suis arrivé dans le métier, c’était beaucoup plus compliqué, c’était la vieille époque, la vieille gendarmerie… ». (Rires).

Là encore, une vie professionnelle guidée par une passion apparue lorsqu’elle était encore une enfant : « à douze ans, je savais déjà vouloir devenir gendarme, mais surtout pas policière car je ne voulais pas travailler en ville, mais être plus en contact avec la population … ».

Un sens de l’humain qui n’est pas sans effet sur le quotidien : « même si c’est avant tout une question de personne et pas de sexe, le fait d’être une femme apporte auprès du public un côté un peu plus rassurant… ».


Chargée de mission et coordonnatrice de l’association FETE, Claire DUCHET a salué à l’heure des discours, les intervenantes présentes tout au long de la matinée : « grâce à votre parcours, à votre expérience, vous avez pu faire comprendre aux jeunes filles, aux femmes, que toutes les voies sont possibles, qu’il faut qu’elles s’ouvrent vers d’autres choix que ceux vers lesquels elles se dirigent massivement… ».

Un travail de longue haleine à mener le plus en amont possible ponctue la sénatrice Dominique VERIEN, présidente de la Délégation aux Droits des femmes « des actions sont menées en ce sens au sein des collèges mais il est parfois déjà trop tard, quand on sait que la rupture en maths entre filles et garçons commence à se dessiner entre le CP et le CE1… ».

 

Dominique BERNERD

 

 


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