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Ayant formé durant de longues années un épique tandem de commentateurs en compagnie du champion de patinage artistique Philippe CANDELORO, le journaliste Nelson MONFORT aime se poser dans l’Yonne lorsque les opportunités se présentent à lui, à l’instar, jadis du fameux « Festival international de musique et de cinéma » dont il fut l’un des jurés, ou les traditionnelles Saint-Vincent de Chablis. Le plus Icaunais des journalistes parisiens ?  

 

Lundi  

Il y a cinq ans aujourd’hui, en pleine crise des « Gilets jaunes », le président de la République lançait le « Grand débat national », en réponse aux violences exprimées par une partie de la population. Plus de 200 000 propositions ont été ainsi recueillies, que ce soit par le biais de réunions publiques ou cahiers de doléances qui n’étaient pas sans rappeler leurs lointains « cousins » de l’Ancien Régime, apparus en 1789. Entre rêves et revendications, entre espoir et colère, ces propositions dorment aujourd’hui dans les armoires des archives départementales. Se réveilleront-elles un jour ?

 

Mardi  

« Faites l’amour, pas la guerre ! » C’est en substance le sens du message délivré ce soir par Emmanuel MACRON, pour relancer une natalité nationale en berne. Au plus bas depuis 1946, le nombre de naissances a connu l’an dernier un recul historique de 6,6 %. La « bataille des berceaux » est lancée et le « réarmement démographique » est en marche ! Loin toutefois des accents martiaux utilisés par l’un de ses illustres prédécesseurs au sortir de la guerre en 1945, lorsque coiffé de son képi de général, De GAULLE appelait « à la vie les 12 millions de beaux bébés qu'il faut à la France en dix ans »… Epoque heureuse des « Trente Glorieuses » et des « baby-boomers », bien loin de l’actualité anxiogène d’aujourd’hui, peu propice à « fabriquer » des bébés, aussi « beaux » soient-ils…

 

Mercredi  

 

A l’initiative du collectif créé sur le territoire de l’Auxerrois pour dire non au projet de points d’apport volontaire et d’arrêt de la collecte en porte-à-porte, il était demandé ce lundi aux habitants concernés, d’afficher leur mécontentement en apposant un message ad hoc sur leur poubelle. Même si l’on pouvait apercevoir de ci de là quelques affichettes, ce ne fut pas le raz de marée attendu. Le mouvement serait-il déjà en train de s’essouffler ? Réponse mardi 30 janvier à 19 h, pour la nouvelle réunion publique organisée sur le sujet à la Maison du Bâtiment, rue de l’Ocrerie à Auxerre, alors que la précédente en novembre dernier avait fait salle comble.

 

 

 

Jeudi   

Le roi du commentaire polyglotte et des sports de glace était en verve jeudi dernier à Auxerrexpo, pour les « Vœux olympiques de l’Auxerrois », même s’il a parfois « patiné » un peu, évoquant par exemple un relais de la flamme en terre icaunaise le 11 mai prochain, soit deux mois avant la date prévue ! Evoquant le regretté « Festival international de musique et cinéma » organisé au début des années 2000 par le Conseil général d’alors, Nelson MONFORT s’est ému de son arrêt brutal en 2009, sans même avoir franchi la barre des dix éditions. Clap de fin pour la « danseuse du président » comme certains détracteurs disaient à l’époque mais regrets éternels semble-t-il pour celui qui en fut un jour l’un des jurés.

 

Vendredi 

Pour ceux qui, dans certains états-majors politiques, auraient écouté d’une oreille distraite les propos du président, invitant à la « régularisation de travailleurs étrangers », nul doute que la crise d’apoplexie n’était pas loin ! Avant de pousser un « ouf » de soulagement en constatant qu’Emmanuel MACRON évoquait le sort de ces quelques 3 000 médecins sous statut de « praticiens à diplôme hors Union Européenne », payés royalement 2 200 euros par mois, sans qui bien souvent, les hôpitaux publics ne pourraient fonctionner. La question étant de savoir si, une fois régularisés, ils continueront à accepter d’être rémunérés moitié moins cher que leurs collègues ! Avec en toile de fond cette autre interrogation : combien de temps encore, continuerons-nous à piller certains pays notamment du continent africain, de leurs cerveaux, accentuant chaque jour un peu plus la pénurie de soins qui y sévit ?

 

Samedi

A quand l’interdiction totale des téléphones portables dans les musées ? Plus possible désormais d’admirer en toute quiétude les œuvres exposées, sans avoir à affronter l’obstacle parfois infranchissable des téléphones portés à bout de bras pour immortaliser l’instant d’une photo éphémère, quand ce n’est pas un « selfie » des plus dérisoires, pour faire savoir au reste du monde que « l’on y était » ! L’expo « Van Gogh à Auvers-sur-Oise » présentée au Musée d’Orsay n’échappe pas à la règle… Pauvre Vincent !

 

 

Dimanche 

 

Début de dimanche soir ordinaire… Sur un boulevard ceinturant le centre-ville auxerrois, une voiture ralentit à l’approche d’un feu rouge, avant dans un glissement silencieux, le griller allégrement et tourner à droite, sans clignotant, poursuivant tranquillement sa route. Une infraction de 4e classe punie d’une amende de 135 euros et d’un retrait de quatre points, doublée d’une amende forfaitaire de 35 euros et d’un autre retrait de trois points, pour tout citoyen lambda. A ce détail près que le véhicule en question était siglé des lettres « Police » et ne semblait en aucune manière relever d’une intervention urgente, ne s’étant pas signalé comme tel par sa sirène deux tons ou ses avertisseurs bleu clignotants. « La démocratie, c’est l’égalité des droits » a dit un jour Jacques CHIRAC, alors président de la République. Peut-être aurait-il dû rajouter que c’est aussi l’égalité des règles et des devoirs…

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Exactitude et ponctualité ! C’est le credo préféré de l’édile Dominique CHAMBENOIT – un souvenir professionnel sans aucun doute ! - qui aime que les choses démarrent à l’heure pile et le fait savoir publiquement ! Respectant le traditionnel évènement de début d’année, la cérémonie des vœux, avec sa faconde habituelle, le maire de Chevannes a présenté les siens devant des administrés à l’écoute de la rétrospective 2023 et des projets 2024. Le tout faisant la part belle aux activités économiques locales qui ont été plébiscitées…

 

CHEVANNES : Quelques mots auront suffi pour projeter sur le devant de la scène le maître de cérémonie du jour, le très communicant Christophe PAYMAL ! Une brève intervention de sa part au pupitre pour ouvrir les hostilités – que l’on ne se méprenne pas sur ce terme disruptif, l’évènement s’est déroulé dans un état d’esprit bon enfant – et finalement honorer le fruit de son travail puisque la grande nouveauté de la soirée fut l’introduction de petites séquences vidéo, façon reportage audio, permettant de mettre en lumière les acteurs de l’économie locale, artisans et commerçants, à l’honneur grâce à la municipalité. Des images qui furent projetées ponctuellement au-dessus de la tribune sur l’un des murs de la salle polyvalente.

Si cette année, il n’y avait pas d’agréables sonorités musicales à se mettre entre les deux oreilles, le public aura eu tout le loisir de mettre des visages sur ces professionnels qui font vivre la commune périphérique de l’Auxerrois.

 

Des séquences vidéo du plus bel effet

 

On aura pu apercevoir le sympathique couple, formé par Sun et Jérémie LOBIES, derrière leurs fourneaux - « La Table Maison Lobies » vaut incontestablement son pesant de cacahuètes auprès des épicuriens qui aiment se régaler de saveurs exquises au fond du palais - ; découvrir le couple (Sandrine GUITTON et Jean-Baptiste HUBERT) qui officie au sein des « Jardins de la Linotte » - structure de maraîchage de produits biologiques favorisant la vente directe à la ferme et de paniers hebdomadaires à emporter - ; de connaître davantage l’épicier du cru, gérant la supérette locale, le sympathique Salim BEN MOUSSA ; de rappeler à qui voulait l’entendre mais de cela tout le monde le savait que l’un des meilleurs boulanger/pâtissier de l’Yonne Laurent BISSON était localisé dans le village avec son épouse, Laurence et leur fiston, Léo – M6 leur a consacré une audience télévisuelle avec le concours de la meilleure boulangerie de France ! - ; de s’apercevoir, enfin, que les arts de la table étaient sublimés en cette bourgade grâce également aux talents culinaires de Sébastien DUPORT, à la tête de « L’Evidence ». Un restaurateur heureux et fier de l’être, investi dans la générosité, qui aura même consacré un peu de son temps à une opération altruiste menée avec le concours du Lions Club Auxerre Phoenix dans le cadre de la fameuse et fumante opération de la « Soupe des Chefs » !

 

Santé et accueil des seniors : tout est lié !

 

Si avec tous ces arguments positifs, la population de la commune ne devait pas croître en 2024 ; ce serait à rien n’y comprendre !

Alors que dans la sphère élyséenne, on s’emploie à réarmer la France selon diverses strates dont celle de la natalité, Dominique CHAMBENOIT n’aurait-il pas usé des mêmes préconisations et méthodes – strictement sous le sceau de l’attractivité et de la dynamique villageoise – pour interpeller celles et ceux des habitants qui seraient soucieux de vivre en territoire rural mais à quelques encablures à peine de la grande ville, Auxerre ?

La mise en avant de l’économie et de ses réussites fut l’un de ses premiers jokers à abattre pour convaincre même les plus récalcitrants de venir s’installer ici. L’accueil des personnes âgées – ceux que l’on nomme communément les seniors selon les codes standardisés de l’INSEE qui classe par ailleurs dans cette catégorie toutes celles et ceux de nos compatriotes ayant 45 ans d’âge révolu ! – représentait un autre argument de poids que le maire signifia parmi ses priorités en 2024.

 

 

 

Le projet de construction de neuf maisons sous le label SERENITIS – concept porté par DOMANYS – s’adresse aux plus de 65 ans autonomes, désireux de vivre dans un cadre de vie agréable, à proximité d’une offre de services déclinée les lignes précédentes.

Un projet qui prend du sens et qui s’appuie sur la mise en service de la Maison de Santé, inaugurée en septembre 2023. L’édifice sanitaire y accueille pléthore de praticiens : généraliste, deux dentistes – excusez du peu ! -, podologue, ostéopathe, nutritionniste, réflexologue, et prochainement deux psychologues ! De quoi faire pâmer de jalousie, bon nombre de communes nettement moins pourvus !

 

Une qualité de vie appréciable dans le partage et la simplicité

 

On retiendra parmi les réalisations de l’année écoulée, le terme de l’installation des éclairages leds avec des économies énergétiques à la clé, la manifestation artistique « Lavoir en fête » qui aura accueilli vingt-et-un exposants, un feu d’artifice de belle qualité pyrotechnique, l’accès à la mobilité douce à partir de sept cycles électriques en accointance avec l’Agglo, un espace sans tabac concocté par le Département et TAB’AGIR cher au docteur Serge TCHERAKIAN, l’initiation numérique aux personnes âgées, etc.

Bref, il fait donc bon vivre dans la localité. Dominique CHAMBENOIT ne manquera pas d’y faire référence à maintes reprises lors de son discours. « Nous connaissons des satisfactions, des moments de convivialité et d’échange dans notre commune, loin du tumulte du monde… ».

Donnant un aperçu personnel de sa vision communale – « Chevannes offre une qualité de vie appréciable dans le partage et la simplicité » -, le premier élu fit un grand écart, entre perception des choses, philosophie et sagesse, sur les traditions qui se doivent d’être respectées. A l’instar de celle des vœux.

« Je salue chaleureusement toutes celles et ceux qui êtes présents ce soir ! Sans oublier celles et ceux qui n’ont pas pu venir parce qu’ils souffrent dans leur cœur ou dans leur corps, parce qu’ils sont empêchés, ou tout simplement parce qu’ils n’ont pas eu l’envie de nous rejoindre car ils se sentent éloignés de nos instances et de nos préoccupations publiques ! ».

Cela fut dit, et cela ne fait jamais de mal de le dire avec humour ! Puis, Dominique CHAMBENOIT de rajouter comme en guise de conclusion : « il faut être prudent avec les promesses, moi, je préfère le terme d’engagement à celui de promesse… ».    

On aime la formule. Si vraie que bon nombre de politiques devrait bien s’inspirer à l’avenir !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Le rendez-vous est incontournable. Il est ouvert à toutes celles qui sont en quête d’un emploi. Mais aussi de précieux renseignements qui peuvent les orienter vers une carrière professionnelle adaptée à leurs désirs. Positionné sur le versant féminin du travail, le traditionnel « Carrefour » concocté par FETE (Femmes Egalité Emploi) se rappelle à nous pour une vingt-sixième édition.

 

APPOIGNY : On y parlera orientation. Logique, c’est la base vitale de toute réflexion pertinente permettant de mieux cerner le début d’une carrière. On y évoquera les filières professionnelles. De celles que l’on réserve d’ordinaire, et à tort, à la gent masculine, alors que souffle le vent de la démocratisation des métiers. Histoire d’informer et de guider toutes ces jeunes filles qui se dirigent majoritairement vers un nombre restreint de professions. On pense immanquablement à la santé, le social, le secrétariat, l’enseignement…A croire que le milieu du travail ne serait pas unisexe ?!

Depuis plus d’un quart de siècle, FETE bataille fermement à grand renfort de communication et d’évènementiels de la sorte pour casser les codes et changer les mentalités. Des messages forts qu’il est nécessaire de véhiculer auprès des collégiens et surtout de leurs parents !   

D’ailleurs, tout est dit dans cet acronyme. FETE pour Femmes Egalité Emploi. Plus qu’une mission à mener au quotidien à l’échelle régionale, c’est un vrai sacerdoce qui est porté là par ces équipes, prônant la bonne parole de l’intégration professionnelle multistandard. Dont Claire DUCHET, cheffe de file de la structure associative, dans l’Yonne depuis moult années.

« Cet évènement existe pour montrer que d’autres métiers sont possibles pour les femmes. Qu’ils ne sont ni plus ni moins difficiles à apprendre et à exercer et qu’ils peuvent être intéressants, valorisants… ».

Et surtout plus ouverts sur l’emploi que les pistes habituelles !

Pour preuve, l’échantillonnage de cette édition 2024. Une cinquantaine de métiers y seront placés sous le feu nourri des projecteurs. Des métiers de la veine classique (experte comptable, géomètre experte, ingénieure…) mais également des spécificités professionnelles plus surprenantes à l’instar de surveillante pénitentiaire, de conductrice de car ou de militaire.

Les partenaires institutionnels de ce rendez-vous ne s’y sont pas trompés. Ils seront encore nombreux à soutenir la judicieuse initiative ayant pour objectif de favoriser l’insertion professionnelle des femmes qui connaissent malheureusement davantage le chômage et la déqualification dans les filières dites féminines.

 

En savoir plus :

 

Carrefour des Carrières au Féminin organisé par FETE

Espace culturel Appoigny

Route des Bries

Entrée libre

Samedi 27 janvier 2024 de 09h à 12h00.

 

 

Thierry BRET

 

 


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On croirait le site, l’Espace culturel local, spécialement conçu pour ce genre de manifestations. Chaleureuses, conviviales qui sont ponctuées, à l’issue, du traditionnel verre de l’amitié. Et même si la concurrence semblait rude sur le papier – surtout avec une telle programmation où étaient proposés en même temps les vœux de Joigny et ceux, plus olympiques, de l’Auxerrois -, ceux du Syndicat Départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY) n’eurent guère à souffrir de défections spectaculaires. Les élus de l’Yonne étaient bel et bien là, en nombre, pour écouter les messages du président Jean-Noël LOURY, très enthousiaste, avec en perspective pour 2024 le dixième anniversaire de son organisme…

 

APPOIGNY : Dix ans déjà. Cela rappellerait presque le titre d’un opus romanesque, un peu méconnu du grand public, pourtant signé de la plume féconde d’Alexandre DUMAS, « Vingt ans après ». Les retrouvailles des fameux mousquetaires du roi (Louis XIII) qui combattent toujours les sbires du troublant RICHELIEU, cardinal à la robe pourpre, tâchée de sang.

Fi de tout cela, fort heureusement, dans les retrouvailles qui nous occupent aujourd’hui ! Néanmoins, cela fait déjà dix années que le patron du SDEY, tel un D’Artagnan chevaleresque, aventureux et plein d’allant, entend bien mener ses troupes pour prêcher la bonne parole aux quatre coins de notre territoire. Sa cause se veut juste et noble : l’accompagnement des collectivités, même les plus rurales, aux transitions écologiques et énergétiques. Le combat du siècle, de notre siècle qui ne pourrait pas y survivre si cette bataille n’était pas menée corps et âmes contre un ennemi qui n’est autre que le réchauffement climatique !

Tout vêtu de noir, seul le grisé de l’écharpe apporte une note de couleur anthracite à l’ensemble, Jean-Noël LOURY incarne depuis les débuts de cette prodigieuse aventure le rôle de ce D’Artagnan des temps modernes qui veut faire bouger les lignes, changer les mentalités, transformer les collectivités et réduire la facture énergétique, devenue le fléau de notre société. Etre au service des communes est un peu son credo ; sa litote qui lui permet d’avancer au fil des années. Une décennie, déjà et le SDEY reste vaillant comme aux premiers jours. Toujours sous le sceau de l’équité et de la proximité.

 

Innovation rime avec information et…compréhension !

 

Alors quand il s’agit de vivre une cérémonie des vœux, les élus et les représentants techniques des communes inféodés à la cause de la vénérable institution n’hésitent jamais à y participer en nombre. Ce fut encore le cas, il y a quelques jours, malgré la multitude d’évènementiels similaires, biffés sur les agendas. Le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne attire, séduit, surprend mais ne lasse pas car ici, innovation rime avec compréhension et information. De la pédagogie, toujours et encore pour mieux s’imprégner de toutes nouvelles solutions technologiques permettant d’aboutir aux résultats. Des démonstrations et de la concertation, aussi, le plus souvent grâce aux traditionnelles Assises annuelles de milieu d’année.

Les mains posées à plat sur le pupitre, éclairé par un rai de lumière, Jean-Noël LOURY hume l’atmosphère ambiante. Toute acquise à la cause du SDEY, il va s’en dire. Le président ne berce pas dans l’optimisme béat, dès sa prise de parole.

« Depuis la fin de la pandémie, le monde est devenu fou. Il est de plus en plus incontrôlable avec des dirigeants qui semblent avoir perdu la raison pour étendre leur suprématie… ». Une respiration avant de poursuivre : « cela entraîne des modifications profondes dans notre quotidien, avec une inflation importante et surtout une explosion des prix de l’énergie qui s’envolent… ».

Comme au théâtre, devant une pièce dramatique, le patron du SDEY a dépeint le décor. Sombre, noir, peu avenant, à l’image de la pénombre qui entoure l’auréole de lumière où il se meut. Une vraie mise en scène, adaptée à ses propos.

Une fois le volet géopolitique un tantinet alarmiste exposé, l’élu de Val-de-Mercy évoquera l’actualité départementale. « Vous connaissez mon attachement à la ruralité et au développement harmonieux de notre territoire… ». Oui, c’est le dada de Jean-Noël LOURY, en vrai mousquetaire qu’il est !

 

La maîtrise des énergies pour les communes : credo du SDEY

 

Toujours à la pointe de l’innovation, le SDEY n’a pas ergoté pour lancer de louables initiatives sur son sa zone de prédilection icaunaise. On pense immanquablement au programme, « L’Yonne en Lumière », un concept de rénovation de l’éclairage public assuré par le remplacement des lampes traditionnelles par des leds. Ils ont le particularisme d’être connectés.

Jean-Noël LOURY fait la synthèse de cette opération : « nous avons rénové l’éclairage de 125 communes à date. Pour 2024, trente-et-une sont à venir alors que vingt-six sont en cours de modification... ».

Un projet ambitieux où le SDEY avait contracté un emprunt de 15 millions d’euros. Bénéficiant d’un taux moyen de 0,6 %. Commentaire de l’intéressé : « Ce chiffre fait rêver aujourd’hui pour engager 25 millions d’euros de travaux. Nous sommes allés au-delà de cette prévision puisque jusqu’à la fin du mandat, nous aurons effectué pour près de 35 millions de travaux… ».

L’auditoire aux premiers rangs desquels on aperçoit Magloire SIOPATHIS, édile local, et bon nombre de personnalités institutionnelles de l’Yonne écoute avec grand intérêt. Surtout quand Jean-Noël LOURY confirme la suite du programme. « Nous allons y revenir avec nos enveloppes budgétaires habituelles pour l’éclairage public ».

 

 

Dans l’absolu, les travaux s’étaleront jusqu’au terme du mandat. Avec un souci prioritaire : celui de maîtriser les dépenses.

« J’entends souvent dire que le SDEY possède une cagnotte cachée, plaisante le président du syndicat, c’est faux, évidemment… ».

Le surplus des travaux liés à l’opération « L’Yonne en Lumière » a été financé par une large partie de la trésorerie. « Cela génère de la trésorerie d’investissement pour les communes", souligne l’orateur.

Il est vrai que les sommes injectées ne sont plus les mêmes. Elles s’élevaient de 12 à 14 millions d’euros avant la mise en place de programme leds connectés. En 2022, c’est une enveloppe de 34 millions d’euros qui a été consentie par l’organisme départemental, puis de 18 millions l’année suivante.

Mais, à quoi va ressembler 2024 ? « C’est simple, répond le porte-voix du SDEY, je proposerai à mes collègues de retrouver notre rythme de croisière. Nous serons aux côtés des communes pour la sécurisation, l’extension et la dissimulation des réseaux. C’est tout de même notre cœur de métier… ». Mais, pas que ! Autre ambition déclarée par le président : aider les communes à maîtriser leur destin dans le domaine énergétique.

 

 

Une kyrielle de projets dans les cartons

 

A ce propos, le service de conseil en énergie fédère aujourd’hui 165 localités de l’Yonne. Les candidatures de nouveaux adhérents affluent. Le recrutement d’un conseiller supplémentaire est dans les cartons en 2024. Quant au groupement d’achat électricité/gaz, il rencontre de plus en plus de succès. « Nous recensions 203 membres en 2023, ils seront 245 cette année, explique Jean-Noël LOURY, soit une hausse de 20 % ».

L’an dernier, le cadastre solaire s’inscrivit parmi les grandes nouveautés proposées par le syndicat départemental. Un système utile qui permet de mesurer le potentiel photovoltaïque des toitures dans les communes. Parmi les autres opportunités judicieuses, déclinables cette année, l’autoconsommation collective à partir des énergies renouvelables et la valorisation du bois comme source de chaleur.

Explications de texte de M. LOURY sur ce système qui a été inauguré en présence du préfet Pascal JAN le 01er décembre dernier : « Nous produisons de l’électricité à partir de panneaux photovoltaïques. Cette électricité est utilisée pour notre propre consommation, y compris pour recharger…les véhicules électriques grâce à une borne bidirectionnelle… ».

Une borne à multiples effets puisque le trop-plein d’énergie récupéré d’une automobile ira alimenter le réseau électrique aux heures de pointe !

Quant aux ombrières, équipant le parking du SDEY, elles augmenteront la production électrique tout en stockant la matière dans une batterie ad hoc. L’avantage est compréhensible : mobile, la batterie permettra de fournir de l’électricité à n’importe quel endroit d’un domaine communal. On arrête donc pas le progrès !

« Ce système sera lancé au niveau national en 2026, se félicite Jean-Noël LOURY, nous sommes des expérimentateurs avec cet écosystème vertueux que nous avons mis en place à petite échelle… ».

Faisant référence au texte de loi sur les ombrières – les communes sont dans l’obligation de les construire sur les parkings de plus de 1 500 mètres carrés -, le président du SDEY incita ensuite les élus à valoriser leurs espaces de stationnement. Avec le concours de la SEM Yonne Energie.

« La SEM travaille déjà à des projets agrivoltaïques qui ne peuvent se faire qu’avec le concours des agriculteurs", insiste l’orateur.

Une SEM Yonne Energie qui développe le projet éolien des Hauts de l’Armançon aux côtés des élus et de l’initiateur du concept.

« Le portage local est exemplaire, ce programme environnemental apportera une vraie valeur ajoutée pour notre territoire… ».

Les projets communaux de chaufferie bois ne sont pas oubliés. Bien au contraire, le SDEY souhaite développer plusieurs initiatives en 2024. A l’instar de l’énergie à partir de l’hydrogène. « Cela fera partie de nos priorités, prévient Jean-Noël LOURY.

Des priorités qui ne peuvent que bénéficier aux territoires ruraux à prendre leur destin en main. Grâce à leurs différents atouts…

 

Thierry BRET

 


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Crescent MARAULT et le journaliste Nelson MONFORT ont fait le show à Auxerrexpo devant plus d’un millier de personnes, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux. L’occasion pour le maire d’Auxerre et président de l’agglomération, d’une mise en perspective des chantiers en cours ou à venir et autres projets pour le territoire, avec pour fil rouge de la soirée, le sport, année olympique oblige. Une soirée qui fut émaillée de quelques surprises, imprévues parfois, comme ces interventions sonores de manifestants hostiles à des projets qui à leurs yeux « piquent » un peu… 

 

AUXERRE : Rendre le territoire « attractif » et lui donner les moyens de jouer dans « la cour des grands »... Un message relayé à plusieurs reprises par le maire-président de l’Auxerrois tout au long de la soirée, qui a dressé un état des lieux exhaustif des différents chantiers en cours, dont certains sont prévus s’achever cette année, à l’image de celui de la place Leclerc en centre-ville, rendue aux piétons à l’été prochain après des travaux de végétalisation et l’installation d’une fontaine.

Autre chantier d’envergure livrable à l’automne, « si tout va bien » tempère Crescent MARAULT, celui de la rénovation complète de la mythique salle Vaulabelle, « salle emblématique du patrimoine auxerrois », pour un montant de plus de 2 millions d’euros. La fin de la première tranche de rénovation du cloître de l’abbaye Saint-Germain est, elle aussi, programmée pour l’été 2024, avant d’importants travaux de couverture et l’installation d’ascenseurs, « pour faire de ce bijou, la locomotive touristique de l’Auxerrois », avec en ligne de mire l’objectif de 150 000 visiteurs par an, contre moins de la moitié aujourd’hui.

L’occasion pour le maire d’Auxerre, jamais avare en la matière, d’adresser une petite pique à son prédécesseur : « c’est une « vieille dame », on en a pas assez pris soin et il y a urgence ! ». En perspective également, le réaménagement des haltes nautiques réparties sur six communes de l’agglomération (Gurgy, Saint-Bris-le-Vineux, Augy, Monéteau, Champs-sur-Yonne, Vincelles), pour une offre de service en réponse aux attentes des adeptes du tourisme fluvial, ainsi que le développement du tourisme d’affaires sur le site d’Auxerrexpo, au travers de séminaires professionnels, en complémentarité avec l’offre touristique dédiée aux particuliers.

 

 

Une belle dynamique sur l’Auxerrois ces deux prochaines années…

 

Autre projet dans les cartons de la mairie, pharaonique celui-ci, visant à transformer entièrement le site Batardeau-Montardoin. Un ticket ambitieux à 150 millions d’euros, prévu débuter par la démolition à l’automne, de l’un des trois silos emblématiques du quartier, celui avec la fresque, fragilisé par le temps. Une réflexion est à l’étude pour une éventuelle réhabilitation des deux autres édifices en logements ou bureaux, ce qui constituerait une première à l’échelle du département comme de la région : « ce sont au total sept hectares pour lesquels on veut repenser l’aménagement urbain en intégrant les enjeux de la transition écologique ». Un chantier qui passera par une dépollution des friches industrielles présentes et une « désimperméabilisation » des sols, avant la création d’un mixte résidentiel englobant logements, commerces et services. Avec pour finalité, d’en faire un éco-quartier autonome en énergie, alimenté en chaleur par une partie des déchets auxerrois. Là encore, rendez-vous fin 2024 déclare Crescent MARAULT : « on sera peut-être alors en capacité de proposer les perspectives de ce que pourrait être cet aménagement. Quand on parle de prémices de crise économique, je ne suis pas inquiet pour l’Auxerrois vu l’ampleur des dossiers que l’on va soutenir et développer. Je pense qu’il y aura une belle dynamique dans les deux prochaines années… ».

 

 

 

Top 14, Paris-Nice : Auxerre, ville du sport en 2024 !

 

Côté sportif, la soirée a donné lieu à quelques surprises, comme le nom donné à la nouvelle piste d’athlétisme du Stade Auxerrois, dont le parrain ne sera autre que l’ancien champion olympique du 110 mètres haies, Guy DRUT qui, dans un message vidéo, a annoncé sa présence le 15 mai prochain pour l’inauguration. L’occasion pour un autre « Guy », emblématique entraîneur de l’AJA, de saluer un ancien champion, passé par le Stade Auxerrois et sacré champion de France du 1 500 mètres en 1973 : « Jean-Louis BENOIT était à 13 ans pupille à l’AJA, avant de rejoindre la section athlétisme. Plus tard, alors qu’il travaillait chez FRUEHAUF, il prenait à cinq heures du matin pour ensuite prendre sa voiture et se rendre en banlieue parisienne où il participait à une course… ». Un défi à relever pour les centaines de sportifs s’entraînant à longueur d’année sur une piste dont le nouveau revêtement n’a rien à envier à celui du Stade de France, selon la présidente de la section athlétisme, Françoise GALLI.  

C’est désormais officiel : le temps d’y jouer deux matchs de championnat, le Racing 92 va troquer son stade habituel de Paris-La-Défense-Arena pour celui de l’Abbé Deschamps. L’actuel leader du Top 14, rencontrera Bayonne en terre auxerroise le 11 mai prochain, suivi d’un match contre Pau le 02 juin. Le président des « ciel et blanc », Laurent TRAVERS, présent à la soirée avec plusieurs joueurs de l’équipe, dont le talonneur Camille CHAT, natif d’Auxerre, souhaite que le public soit au rendez-vous : « vous êtes toujours derrière l’AJA et bien pour une fois, on vous demande d’être derrière le Racing 92, qui porte les mêmes couleurs.  Et j’espère bien que le 11 mai prochain on pourra fêter la remontée d’Auxerre en Ligue 1 ! ». Et peut-être espérons-le, par la même occasion, le maintien du Rugby Club Auxerrois en Fédérale 2… Avant le monde de l’ovalie, c’est celui du cyclisme professionnel qui fera son grand retour dans le paysage auxerrois, avec une étape contre la montre en équipe le 05 mars prochain dans le cadre de la course Paris-Nice. Peut-être une forme d’ultime répétition, avant d’accueillir prochainement une étape du tour de France ?

 

 

Sur la scène, un numéro de duettistes bien rodés !

 

Dans un peu plus de six mois, la flamme olympique illuminera le ciel parisien. Son relais passera dans l’Yonne le 11 juillet prochain, avec sept étapes au programme. « Belle façon de mettre en valeur les pépites de notre département » selon le maire de Pont-sur-Yonne et premier vice-président du Conseil départemental Grégory DORTE. Un enthousiasme pas au goût de certains opposants présents dans la salle, qui ont tenté de faire connaître leur point de vue sur l’argent ainsi dépensé : « 180 000 euros, ça pique ! ». Une « bronca » qui n’a semble-t-il guère troublé le maire d’Auxerre et co-animateur de la soirée, profitant de l’occasion pour tacler ses « fidèles » contestataires : « on a des comptables ce soir ! Je crois que c’est ma collègue du PCF, je reconnais la voix. Elle a fait toutes mes réunions, je m’y suis adapté, je la salue et la remercie car elle donne beaucoup d’échos à nos projets, c’est plutôt quelque chose de positif… ». Pas certain que la récipiendaire apprécie !

Si nombre d’élus d’opposition étaient absents ou excusés ce jeudi, Mani CAMBEFORT, élu du groupe « Pour Auxerre » a marqué de sa présence la soirée. Peu enclin toutefois, à adresser un satisfecit au maire et à son équipe : « sur le fond, on n’a pas appris grand-chose et même si on peut en apprécier certains passages, sur la forme, ça reste un spectacle. La question étant de savoir si le maire d’une ville doit ou non se donner en spectacle ? A chacun son avis sur la question… On nous a annoncé monts et merveilles mais l’année 2024 ne sera pas seule à être olympique, je pense que la dépense de ce soir le sera aussi, ainsi que la dette de la ville, on le souligne suffisamment. Quand la fête sera finie et que les lampions seront éteints, on fera les comptes… ».

Des critiques à mille lieues de la satisfaction affichée par les deux co-animateurs de la soirée qui ont, il faut le reconnaître, réussi le pari de tenir le « timing ». Aidés en cela par le fait que Nelson MONTFORT ne s’est pas cru obligé de pratiquer son exercice favori, à savoir la traduction en anglais de tous ses propos, « namely the translation of all his words » !

Un numéro de duettistes au final bien rôdé, façon « Chevallier et Laspalès », la barbe en moins, même si quelques progrès restent à faire dans l’exercice du « moonwalk » cher à feu Michael JACKSON ! Un peu plus de 21 heures, la troisième mi-temps peut enfin commencer, autour d’un buffet très convoité. Certains esprits taquins reconnaissant n‘être venus que dans cet objectif, mais après tout, l’accessibilité au dit buffet pouvait se révéler assez sportive !  Peut-être une future discipline olympique ?

 

Dominique BERNERD

 

 


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